scholarly journals L'évolution techno-économique de la pêche côtière

2005 ◽  
Vol 11 (3) ◽  
pp. 289-300
Author(s):  
Aliette Geistdoerfer

Si nous avons choisi les Îles-de-la-Madeleine comme terrain d'une enquête sur la pêche de type traditionnel au Québec c'est que les techniques de pêche côtière n'y avaient jamais été étudiées ethnologiquement dans leur ensemble et que s'y trouvaient réunies en un seul territoire plusieurs pêches traditionnelles gardant encore aujourd'hui une importance économique assez élevée pour ne pas être relayées au rang de survivances. La pêche côtière y occupe en effet 27% d'une population active de 3,361 personnes. Pour que la pêche ait pris une telle importance aux Iles-de-la-Madeleine, il fallait que certaines conditions particulièrement favorables y soient réunies. Les Iles présentent trois types de côtes. Si les hautes falaises de schiste ou de grès rouge sont inabordables, les très nombreuses plages ont rendu les côtes hospitalières et sont devenues presque toutes de petits havres de pêche : certaines ont été aménagées de quais, de plans de halage et de treuils mécaniques. Les lagunes comprises entre de longues flèches de sable servirent de port jusqu'à ce que leur ensablement les rendent inutilisables. En effet, exception faite pour le Havre-Aubert, les autres Iles ne possèdent aucun port naturel. Les plages ne valent comme anses de pêche que parce que les pêcheurs halent leurs bateaux chaque soir à terre. Mais quand le tonnage des bateaux augmente, comme c'est le cas aujourd'hui, 1 la question du port se pose continuellement et avec acuité, car celui de Havre-Aubert s'ensable régulièrement, le port artificiel de Cap-aux-Meules est trop petit et mal abrité et celui de l'Étang-du-Nord se trouve dans une zone de faible profondeur d'eau. Les havres de pêche se répartissent à peu près également autour des Iles, suivant en cela le territoire de pêche: celui-ci dans sa plus grande étendue, est compris à l'intérieur d'une cote de profondeur d'eau de 20 brasses, cote qui se situe à 15 milles au large des Iles. La différence d'inclinaison de ce plateau, forte au sud et au nord où elle est de 90 pieds au mille, faible sur les façades est et nord-est, en particulier dans la baie de Plaisance, a déterminé une première spécialisation géographique des types de pêche. Les ports du nord et du sud, zones où les grands fonds sont proches de la côte, se consacrent à la pêche de la morue alors que ceux de la Baie de Plaisance sont spécialisés dans celle du hareng et du maquereau. Les fonds à homards, par contre, se répartissent aussi bien au nord qu'au sud, mais uniquement là où les fonds sont rocheux. Les eaux qui baignent les Iles offrent des conditions hydrologiques et biologiques constituant non seulement un habitat propice aux homards, mais aussi un milieu favorable au passage de bancs de différentes espèces de poissons. En effet l'organisation des pêches madelinoises est déterminée d'une part par l'alternance des saisons et principalement par l'arrivée et le départ des glaces, mais aussi par le cycle écologique constitué par les passages et séjours successifs des différentes espèces de poissons dans les eaux madelinoises. Les Madelinots ne pèchent donc que lorsque les bancs de poissons viennent très près des côtes: nous avons vu que leur territoire de pêche ne dépassait pas 15 milles à la ronde. Cette soumission aux migrations des poissons présente cependant plusieurs inconvénients. Les dates de passage de ces bancs ne sont que plus ou moins prévisibles et, parfois, le hareng arrive plus tôt que d'habitude, ne reste que quelques jours aux Iles et les quitte avant que les trappes aient pu être mouillées. Si les conditions ne sont pas favorables en faible profondeur, le poisson se maintient en grande eau et la pêche est nulle pour les Madelinots. L'automne, il y a de grandes migrations de hareng au large des Iles : aujourd'hui seuls les seineurs modernes peuvent en profiter alors qu'autrefois cette richesse était inexploitée. La pêche côtière s'est donc modernisée mais son organisation continue d'adhérer au cycle écologique. Nous allons voir maintenant comment les Madelinots en ont développé les différents types et, surtout, quelles ont été les grandes transformations techno-économiques qui sont à la base du système actuel.

2019 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 136
Author(s):  
Francielli Cristina Giacomini

Lorsqu'on parle de l'autisme on est vite confronté à la question du langage et de l'absence de la parole. Comment peut-on s'en passer sans la voie traditionnel du symbolique ? L'abord plus raisonnable serait d'effectuer une recherche à ce propos étudiant les raisons de cette absence, de ce « déficit » qui cause de différents dysfonctionnements à niveau social, de l'apprentissage, etc. réfléchissant sur des méthodes de la prise en charge de l'autiste qui donneraient de réponses à ce vide. Toutefois, nous avons pris le contresens de direction. Notre abord théorique est justement étudier deux méthodes clinique et clinic-éducationnelle de prise en charge de l'autiste développé par Lacan et Deligny qui ne travaillent pas sur le manque ou sur le défaut du langage mais ils prennent la réponse donné par le corps lui-même comme façon d'établir un bord qui permet un certain équilibre dans le monde chaotique de l'autiste. Pourquoi le corps est-il en premier plan dans notre recherche ? Par absence de parole et non du langage, c'est le corps de l'autiste qui permet d'établir un lien avec le monde extérieur. Notre recherche a pour objectif mener une étude sur le corps dans l'autisme dans l'approche clinique en sciences de l'éducation à partir des théories de Jacques Lacan et de Fernand Deligny. Cette démarche est donc d'examiner un sujet qui a été très peu exploité et qui n'a jamais été affronté directement ni systématisé, rendant notre recherche inédite. Cette recherche, qui s'inscrit dans une démarche qualitative, est organisée selon un double enjeu : d'un côté l'enjeu théorique développant les concepts apportés par la DSM et les lois concernant la prise en charge de l'autisme dans la sphère médicale et éducationnelle ; et également l'apport psychanalytique de Jacques Lacan concernant la constitution du corps chez l'autiste et ses modes de traitements aussi bien que les méthodes innovatrices de prise en charge clinic-éducationnelle de Fernand Deligny. De l'autre côté l'enjeu empirique : en France, nous nous proposons d'accompagner le travail clinique d'orientation lacanienne fait avec les autistes dans l'Association Main à l'Oreille tandis qu'au Brésil au sein d'une institution éducationnelle nous allons réfléchir à l'application des méthodes de la cartographie et lignes d'erre proposées par Deligny. Notre objectif est de réfléchir la prise en charge de l'autisme comme un moyen de révéler un langage là où il y a vacance de la parole. Les résultats partiels qui nous avons pu repérer c'est qu'il n'y a pas de méthode unique d'apprentissage, ni de recette, ni de routine possibles appliquée à l'autisme parce que dans le monde auquel il vit, le symbolique est réel et l'imaginaire ne trouve pas forme dans la relation spéculaire. Par conséquent, les meilleures inventions qui se révèlent les plus solides pour (mieux) répondre à la souffrance de l'autiste sont celles du sujet lui-même.


Traditio ◽  
1967 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 516-534 ◽  
Author(s):  
Gérard Fransen
Keyword(s):  

Nous voudrions, dans ces quelques pages, terminer le dépouillement commencé jadis (il y a dix ans déjà) des qq. contenues dans le MS Bamberg, Staatsbibl. Can. 17 [P.I. 11]. Nous avions laissé de côté les collections III1 (fol. 127–133r) et III4 (fol. 171–177). Ces deux séries reprennent un certain nombre de qq. publiées jadis par F. Thaner d'après le MS Stuttgart, Landesbibl. HB VI 62 (H 72) fol. 58v-71r (q. 1–30) et 120v-123v (q. 31–36) et dont quelques-unes se retrouvent dans le MS Cambridge, Univ. Libr. Addit. 3321 vol. 2 fol. 26v-31v. Nous y joindrons, en complément, l'énoncé (la seule partie qui nous ait été conservée) d'une q. du MS Vatican, Pal. lat. 678 fol. 98rv. On pourra le comparer avec celui que nous avons déjà publié. C'est bien le měme thème, mais la tournure en est autre. Nous trouverons d'ailleurs le měme procédé dans la série dont nous allons proposer l'analyse.


1989 ◽  
Vol 44 (1) ◽  
pp. 133-146 ◽  
Author(s):  
Witold Kula

Lorsqu'on se voit doté, comme moi en ce moment, du droit, qui est aussi un privilège et un honneur, d'entretenir ses collègues et ses amis de ses propres affaires, on doit bien réfléchir avant de choisir son sujet. Heureusement, il y a des précédents. Certains de mes aînés ont décrit les chemins bien curieux qui les avaient conduits à l'étude du passé. D'autres ont essayé de donner un aperçu de leurs opinions sur ce qu'est et ce que devrait être la discipline à laquelle ils se sont consacrés. Enfin, nous avons souvent entendu dans ce genre de discours un examen de conscience où les projets étaient confrontés avec leur réalisation. Et cette dernière solution apparaissait généralement la plus triste.


Author(s):  
Hiroyuki Takemoto ◽  
Yoshi Kawamoto ◽  
Takeshi Furuichi

The Congo River functions as a strong geographical barrier for many terrestrial mammals in the Congo Basin, separating forest habitat into right and left banks of the river. However, there has been little discussion on the biogeography of the Congo Basin because the history of the river has been obscured. Based on the recent information of the sea-floor sediments near the mouth of the river and the geophysical survey on the continent, this chapter proposes a plausible hypothesis on the Congo River formation and presents a consequent hypothesis on the divergence of bonobos (Pan paniscus) from other Pan populations. The present hypothesis is also helpful for understanding the distribution of other primates and other mammals in the basin. Furthermore, this hypothesis suggests that all hominid clades, including human, chimpanzee and gorilla, except bonobo, evolved in the area north or east of the Congo River. La rivière du Congo a la fonction d’une barrière géographique forte pour plusieurs mammifères dans le bassin du Congo, séparant l’habitat forêt dans les banques gauches et droites de la rivière. Cependant, il y a eu peu de discussions sur la biogégraphie du bassin du Congo, parce que l’histoire de la rivière a été voilée. Récemment, quelque données importantes qui peuvent avoir des liens avec la formation de la rivière du Congo ont été acquise, surtout par la recherche des sédiments du fond marin près de la bouche de la rivière et par l’enquête géographique du continent. À partir de cette nouvelle information, nous avons proposé une hypothèse plausible sur la formation de la rivière du Congo. Nous avons aussi présenté une hypothèse conséquente sur la divergence des bonobos (Pan paniscus) des autres populations Pan (voire Takemoto et al., 2015 pour la publication originale de cette étude). L’hypothèse présente nous aide aussi à comprendre la distribution des autre primates et des autres mammifères dans le bassin. De plus, cette hypothèse suggère que tous les hominidés clades, humains inclus, chimpanzés et gorilla à l’exception du bonobo, ont évolué dans la régions du nord ou de l’est de la rivière du Congo.


2010 ◽  
Vol 65 (1) ◽  
pp. 134-154 ◽  
Author(s):  
Mélanie Laroche

Cet article se concentre sur l’acteur patronal et ses préférences en matière de structures de négociation collective. Les nouvelles réalités économiques, conjuguées aux nouvelles stratégies organisationnelles et étatiques, conduiraient les employeurs dans bon nombre de pays à vouloir décentraliser les structures de négociation. Il y a toutefois des cas d’exception auxquels nous portons une attention particulière. Nous présentons les résultats d’une étude auprès des employeurs de l’industrie du vêtement pour hommes au Québec où prévaut toujours la négociation coordonnée malgré les pressions de la mondialisation. Pour analyser cette réponse différenciée des employeurs, nous avons utilisé une méthodologie qualitative. Grâce à des entretiens en profondeur et une analyse documentaire, nous avons construit un cadre analytique regroupant quatre types de facteurs en mesure d’influencer les préférences patronales pour des structures de négociation centralisées ou décentralisées : économique, organisationnel, institutionnel et stratégique.Au plan empirique, nous dégageons deux principaux constats de nos observations. D’abord, nous avons observé une volonté partagée par les parties patronale et syndicale à poursuivre une négociation coordonnée. Notons toutefois qu’une certaine hétérogénéité dans la propension des employeurs à adhérer à ce type de négociation a pu être remarquée surtout en raison de la diversité des firmes en termes de taille, de marchés desservis et de capacité de payer. Ensuite, nos résultats suggèrent une tension entre les influences exercées par les facteurs considérés dans l’étude : d’une part, les facteurs économiques et organisationnels influencent les acteurs patronaux vers l’individualisation des négociations collectives ; d’autre part, les facteurs institutionnels, en imposant certaines contraintes qui limitent leurs choix stratégiques, influencent les employeurs vers l’action collective. Au plan théorique, les résultats démontrent que les facteurs généralement associés à la mondialisation ne surdéterminent pas le comportement des acteurs. Au contraire, les acteurs conservent une marge de manoeuvre pour réagir aux pressions de l’environnement. En fonction du contexte institutionnel en place, différentes réponses peuvent ainsi être offertes par les employeurs en regard du type de structure de négociation à privilégier.


1982 ◽  
Vol 28 (1) ◽  
pp. 91-115 ◽  
Author(s):  
Christian B. Amphoux
Keyword(s):  

Les mss. grecs, dont nous allons examiner les variantes pour Jacques, sont tous médiévaux, donc tardifs. Plusieurs d'entre eux ont des états de texte apparentés: il s'agit d'un groupe de minuscules apparu lors d'un classement antérieur, fait à partir d'une collation de 498 états de texte sur 25 lieux variants de Jacques, et complété par des témoins absents de la collation ou sans parenté évidente avec le groupe. Au départ, l'intérêt de ce groupe est d'occuper une place originale par rapport aux deux types de texte admis, le lsquo;syro-byzantin’ et l'‘alexandrin’. Nous avons disposé, pour collationner 239 lieux variants, de l'apparat de Von Soden et des collations de Scrivener et de K. Clark. Dans la mesure o< ces sources sont fiables – et nous le supposerons pour cette étude –, nous tâcherons de répondre à deux questions: ce groupe est-il homogéne? Quelle est l'ancienneté possible de ses leçons les plus caractéristiques? Accessoirement, nous reviendrons sur le classement de Von Soden, pour juger de son bien-fondé en ce qui concerne notre Epître.


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 8-10
Author(s):  
Asma BOUDERSA ◽  
◽  
Nassima KOUADRI ◽  
Hanane DJEDI ◽  
◽  
...  

La maladie cancéreuse est parmi les plus riches pathologies en matière de symptomatologie clinique ; cela est dû au cancer lui-même (sa localisation, sa taille, son aspect, son extension etc.), à ses traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie etc.), ou aux complications qu’elles engendrent notamment les métastases. Certains de ses symptômes sont évidents et même alarmants, à titre d’exemple la douleur ou les vomissements qui poussent le praticien, face aux plaintes des patients, à prescrire en parallèle des traitements symptomatiques. Par contre, il y a des signes moins évidents qu’on passe à côté tels que la fatigue cancéreuse, considérée comme le symptôme le plus fréquent et passe même avant la douleur, mais malheureusement souvent négligées en raison du mode silencieux et insidieux de son installation. Dans cet article, nous allons essayer d’attirer l’attention sur ce symptôme fantôme, ainsi que de montrer l’importance de le connaitre et de le soigner afin d’éviter son retentissement grave sur la qualité de vie des patients cancéreux.


2008 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 345-360 ◽  
Author(s):  
M. BONNEAU ◽  
J.Y. DOURMAD ◽  
J.C. GERMON ◽  
M. HASSOUNA ◽  
B. LEBRET ◽  
...  
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans la connaissance et la maîtrise des émissions gazeuses intervenant lors des différentes phases de l’élevage porcin. Ces émissions comprennent des gaz à effet de serre, particulièrement le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), ainsi que l’ammoniac (NH3), nocif pour les animaux et pour l’homme et qui a un impact sur l’environnement en termes d’acidification et d’eutrophisation. Les émissions de NH3 ont été modélisées pour le cas des bâtiments d’élevage sur caillebottis. Ces émissions peuvent être réduites en diminuant la teneur en protéines de l’aliment distribué aux animaux ou en renouvelant fréquemment le lisier dans les bâtiments. Le traitement biologique du lisier permet aussi de réduire ces émissions, surtout en l’absence de séparation de phases. Le brassage du lisier dans les fosses de stockage les favorise au contraire. Les émissions de NH3 varient fortement en fonction du substrat utilisé pour la litière et de son mode de conduite. Pendant le compostage, elles dépendent aussi fortement des caractéristiques initiales du substrat composté, mais aussi de la technique utilisée. Les émissions de N2O sont en général plus élevées avec de la litière que sur caillebotis, mais il y a de très fortes variations en fonction de son mode de conduite. Le compostage peut aussi conduire à des émissions de N2O, tout particulièrement s’il est pratiqué en couche mince. Lors du traitement biologique des lisiers, ces émissions sont assez faibles mais dépendent de la technique d’aération utilisée. Dans le sol, les émissions de N2O ne sont pas plus importantes après apports d’effluents animaux qu’après apports de fertilisants minéraux et restent difficiles à quantifier. Les émissions de CH4 sont plus faibles sur litière que sur caillebotis. Elles sont faibles également lors du compostage, sauf s’il est réalisé en couche mince. Le traitement biologique du lisier conduit à une forte réduction des émissions par rapport à un simple stockage. Les litières et le compostage ont une excellente image de marque auprès du grand public et sont souvent réputées avoir beaucoup moins d’impact sur l’environnement que le lisier. Nous avons pu montrer cependant qu’elles génèrent en général davantage de gaz à effet de serre, que ce soit de façon directe (émissions de N2O) ou indirecte (gaspillage de fertilisants azotés dont la synthèse est très «énergivore»), et ce d’autant plus que l’on cherche à rogner sur les coûts en augmentant la densité animale ou en diminuant la quantité de paille utilisée comme substrat de compostage. De même, le traitement biologique du lisier, qui semble à première vue avoir un impact favorable puisqu’il conduit à réduire les émissions de NH3 sans trop relarguer de N2O, a en fait un bilan environnemental très défavorable du fait qu’il est très énergivore aussi bien directement qu’indirectement (gaspillage de fertilisants). On a là un double transfert de pollution, du sol et de l’eau vers l’atmosphère d’une part, et de l’exploitation vers l’extérieur de l’exploitation d’autre part.


Author(s):  
Radka Mudrochová ◽  
Nyeberth Emanuel Pereira dos Santos
Keyword(s):  

L’objectif de cette communication est d’analyser la productivité et l’usage des surnoms d’amour pour femmes et pour hommes dans le contexte francophone, notamment en France et au Québec. À partir des dispositifs lexicographiques et des ressources de la Toile, nous avons élaboré un corpus de mots que nous analysons plus en détail avec des outils de la linguistique de corpus, à savoir sur la plateforme Néoveille et dans les corpus slovaques Aranea permettant de mesurer les fréquences d’emploi dans les deux contextes distincts français et québécois. Premièrement, nous allons caractériser et classifier, en général, les surnoms affectifs pour femmes et pour hommes. Deuxièmement, nous allons présenter les mots recueillis pour notre analyse et nous allons les commenter en fonction des processus de leur formation ou de leur appartenance à un domaine déterminé. Finalement, nous allons vérifier la fréquence d’emploi et la productivité d’un échantillon de mots choisi dans des corpus linguistiques choisis, et nous allons comparer les deux contextes de notre recherche pour pouvoir nous prononcer sur leurs ressemblances ou différences.


2020 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 95-100
Author(s):  
Abdelkader Boutemadja ◽  
Sigrid Reiter

Dans le cadre de cet article nous allons expliquer la démarche entreprise pour essayer de mieux comprendre les productions actuelles d’image d’architecture. Pour ce faire, nous avons effectué des recherches sur deux niveaux complémentaire ; la systémique et la sémiotique. Si la deuxième nous permet d’utiliser des outils concrets d’analyse de l’image la première nous offre les bases théoriques pour expliquer l’objet d’étude qu’est l’image. Nous nous attarderons dans cet article sur les emprunts fait à la typologie processuelle comme approche systémique étudiants le territoire et le bâti et plus particulièrement sur la notion de moment de crise point de départ de la compréhension d’un phénomène aussi complexe que la représentation graphique du projet.


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