scholarly journals Reconfiguration de l’espace productif contemporain : de la pertinence d’adapter les appareils juridiques et théoriques : Tremblay, Diane-Gabrielle (2015) Emploi et gestion des ressources humaines dans l’économie du savoir, Québec, PUQ, 380 p.Vultur, Mircea et Jean Bernier (dir.) (2014) Les agences de travail temporaire; leur rôle et leur fonctionnement comme intermédiaires du marché du travail, Québec, PUL, 282 p.D’Amours, Martine, Sid Ahmed Soussi et Diane-Gabrielle Tremblay (dir.) (2015) Repenser le travail. Des concepts nouveaux pour des réalités transformées, Québec, PUQ.

2016 ◽  
Vol 57 (1) ◽  
pp. 203-212
Author(s):  
Marie-Pierre Bourdages-Sylvain

La reconfiguration de l’espace productif suscite de nombreux débats quant à ses conséquences sur les collectifs de travail, mais également quant à la capacité des cadres théoriques industriels actuels à rendre compte des réalités contemporaines du monde du travail. En s’appuyant sur trois ouvrages récents, cette note critique vise à : 1) circonscrire les transformations socioéconomiques associées à l’économie du savoir au regard de l’emploi et de la gestion des ressources humaines ; 2) évaluer la nécessité d’adapter certains aspects des lois actuelles du travail afin d’assurer la protection juridique de tous les travailleurs québécois; et 3) s’interroger sur la capacité de la sociologie du travail à rendre compte de la complexité des mutations en cours.

2002 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 13-26 ◽  
Author(s):  
Jean-Daniel REYNAUD

Résumé Sans prétendre passer en revue les résultats acquis par la sociologie du travail, l'auteur cherche si l'on peut tirer de ces travaux un paradigme d'usage plus général. De réflexions sur le marché du travail, les nouvelles technologies, la théorie des organisations, l'action collective et les systèmes de relations professionnelles, il cherche à tirer les principes d'une sociologie de la régulation sociale où la règle sociale définit l'acteur collectif en même temps qu'elle est créée par lui. Il conclut par quelques réflexions sur la quantification et la statistique, l'étude des processus sociaux et la fonction critique de la sociologie.


Author(s):  
Younes TANANI ◽  
Aziz SAIR

La résilience touristique peut être définie comme la capacité d’une destination à rebondir après confrontation d’une crise, d’un risque ou d’un imprévu. Il renvoit à l’ensemble des efforts déployés par une destination pour se relancer après avoir persévérer des dommages et des risques suite à une catastrophe naturelle, une crise sanitaire ou des menaces sécuritaires qui peuvent porter préjudice à ce secteur. Ce travail a pour objet d’analyser et de mesurer l’adéquation entre l’offre pédagogique des formations sur le champ touristique et le besoin au niveau du marché du travail. Ceci va permet aux entreprises touristiques de bénéficier aussi bien du savoir, du savoir-être que du savoir-faire de leurs ressources humaines. Pour cela, notre recherche s’intervient pour détecter l’écart entre la formation supérieure au niveau du secteur touristique et le besoin existant au marché, ainsi qu’elle n’est plus adéquate avec les attentes des destinations touristiques.


2016 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 108-130
Author(s):  
Lucie Lamarche

La plus récente réforme de l’assurance-emploi au Canada remonte à 2013. C’est une réforme qui prétend maximiser le potentiel de ce régime de protection sociale d’arrimer les besoins du marché du travail et les travailleurs disponibles à l’emploi. La réforme de 2014 comporte à cet effet des dispositions brutales, telles celles relatives à l’évaluation du refus d’un emploi jugé convenable, refaçonné, lequel peut entraîner la suspension des prestations d’assurance-emploi. Pour plusieurs, cette dernière réforme s’inscrit dans le continuum des mesures législatives destinées à rendre plus hasardeux l’accès aux prestations d’assurance-emploi. Nous croyons cependant que celle-ci s’inscrit plutôt dans le récent virage de l’État néo-providentiel. Si l’État social néo-libéral a eu pour effet de transformer le statut des bénéficiaires du droit à la protection sociale en celui de ressources humaines mises à la disponibilité immédiate du marché du travail, l’État néo-providentiel se distingue pour sa part par la reconnaissance du besoin d’un réinvestissement dans les mesures de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, et ce, à l’échelle planétaire. Dans ce contexte nouvellement minimaliste en matière de protection sociale, doit-on renoncer au droit à l’assurance-emploi ? La première partie de cet article s’intéresse aux dimensions philosophiques – la liberté du travail et ses conditions d’exercice – et politiques – l’exercice du travail nécessite que l’on veille à la satisfaction des besoins des base- de la plus récente réforme canadienne en matière d’assurance-emploi. La seconde partie de l’article propose l’analyse de la même question sous l’angle des droits humains, et plus particulièrement du droit à la sécurité sociale prévu au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Puis, elle s’intéresse à la récente initiative de l’Organisation internationale du travail pour les socles minima de protection sociale concrétisée par la Recommandation no 202 adoptée en 2012. Suite à cette analyse, nous concluons à l’existence d’un virage international en faveur de la fonction minimaliste – à savoir la satisfaction des besoins de base des personnes et des familles – des mesures dites de protection sociale. Un tel niveau de protection sociale consacre non pas la préséance de l’égalité dans le paradigme de la protection sociale mais bien plutôt celui de la liberté et de l’égalité des chances, sis tant est que les besoins de base soient satisfaits. Dans un tel contexte, il reste bien peu de choses du régime canadien d’assurance-emploi, historiquement destiné à remplacer le revenu de l’emploi perdu.


2005 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 123-148 ◽  
Author(s):  
Diane Bellemare ◽  
Lise Poulin Simon ◽  
Diane-Gabrielle Tremblay

Le présent article s'inspire des résultats d'une recherche sur les caractéristiques des travailleuses vieillissantes pour présenter quelques-uns des principaux aspects de la question du vieillissement des femmes au travail. Il traite d'abord brièvement de la gestion des ressources humaines au regard de la main-d’œuvre vieillissante, puis expose des données mettant en relief quelques distinctions importantes entre la situation des femmes et des hommes vieillissants sur le marché du travail. L'article fait ensuite état des tendances démographiques générales caractérisant le Canada afin de bien comprendre dans quel contexte se présente le vieillissement des femmes et des hommes. Puis, il aborde les caractéristiques propres à la main-d’œuvre âgée de 45 à 64 ans, en mettant en évidence la situation propre aux femmes. Enfin, il tente de dégager les principaux enjeux au regard de l'évolution démographique actuelle et future et propose quelques pistes de solution qui pourraient améliorer la situation des femmes.


2002 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 151-168
Author(s):  
Paul BERNARD ◽  
Johanne BOISJOLY

Résumé Les études de segmentation sont un heureux point de convergence des préoccupations de la sociologie du travail et de la sociologie des inégalités sociales. Mais six conditions doivent être remplies pour que ces analyses dépassent la simple description de l'état du marché du travail. Dans cette logique, nous proposons d'articuler deux principes de découpage de segments d'activité : la segmentation économique, qui renvoie à la puissance économique des firmes et à leur capacité de rémunérer leurs travailleurs, et la segmentation du travail, qui évoque l'état des rapports de pouvoir entre les divers protagonistes présents dans les entreprises. Nous présentons un aperçu des résultats d'une étude réalisée au Québec.


Author(s):  
Pierre Rolle

La sociologie du travail s’est constituée en France, à la Libération, pour informer et conseiller l’action d’un État interventionniste, dont l’objectif premier était d’organiser l’industrialisation du pays sur une échelle et par des moyens nouveaux. Les principaux changements de la structure et du mode de reproduction de la population active se sont réalisés sans bouleverser le marché du travail, ni opposer les anciens salariés aux nouveaux, grâce à des codifications d’emplois unifiantes et contraignantes. La mission des sociologues était alors d’éprouver l’adéquation des tâches aux situations concrètes, de mesurer leurs effets, de préparer leur évolution, et donc de penser les mouvements de la qualification et des relations professionnelles. Aujourd’hui, où l’État français ne se propose plus d’accélérer l’industrialisation du pays, où il articule avec les entreprises sa fonction d’éducateur, où la classe des salariés se reproduit surtout à partir d’elle-même, reste-t-il un objet propre au sociologue ?


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