scholarly journals S’exercer à l’empathie : une expérience pédagogique en design d’intérieur

2018 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 126-143
Author(s):  
Rabah Bousbaci
Keyword(s):  
De Se ◽  

Les professionnels ont par définition un public bénéficiaire de leurs services : le patient pour le médecin, le psychologue ou l’infirmière ; le client pour l’avocat ; le consommateur pour le gestionnaire d’une entreprise commerciale ; etc. L’usager ou l’habitant du cadre bâti constitue un des destinataires des services professionnels du designer d’intérieur. De quelle manière peut-on apprendre aux étudiants/futurs professionnels du design d’intérieur à se mettre à la place de l’usager/habitant des espaces qu’ils conçoivent ? Le concept de l’empathie, communément décrit comme la capacité de se mettre à la place de l’autre, de le comprendre et de ressentir ses sentiments et ses émotions, est bien adapté pour explorer cette attitude. Cet article est composé de deux parties. La première présente une expérience pédagogique en design d’intérieur où des étudiants apprennent à se représenter les usagers de leur projet d’aménagement en utilisant un outil méthodologique appelé « boussole éthique ». Cette boussole est constituée essentiellement de trois pôles qui renvoient aux trois rapports fondamentaux de l’être humain tels qu’étudiés dans la tradition stoïcienne : rapport à soi-même, à autrui et à la nature. Dans la seconde partie, l’article met en relief plusieurs éléments théoriques qui permettent de comprendre, de consolider et, éventuellement, de faire évoluer les bases conceptuelles qui sous-tendent cette démarche. Il s’agira notamment des théories éthiques et de certaines approches spécifiques au concept de l’empathie.

2013 ◽  
Vol 9 (31) ◽  
pp. 177-179
Author(s):  
Marc Jamoulle

Peu après l’accouchement de son cinquième enfant ma soeur a consulté son gynécologue. Elle sentait une masse dans son sein et était inquiète. Il l’a rassuré. Elle l’a cru. On était en Espagne, dans les années 80. Ma soeur était avocate et mère de famille. Une femme très occupée. Elle a fait confiance à son docteur. C’était un mauvais docteur. 15 ans plus tard elle mourrait de cachexie cancéreuse après d’innombrables radiothérapies, chimiothérapies, examens diagnostiques et complications en tout genre, entourée de ses enfants et dans la souffrance.Quand on est médecin praticien soi-même et qu’on travaille avec ce souvenir on est très sensibilisé et on cherche par tous les moyens d’éviter à ses propres patients de vivre un calvaire aussi affreux. J’étais très organisé dans ma pratique professionnelle. Nous apprenions aux femmes l’autopalpation, nous avions un échéancier pour les prévenir de faire leur mammographie de dépistage et nous étions satisfaits de trouver de temps en temps un cancer peu évolué, gardant l’impression d’avoir sauvé un patiente qui nous le rendait bien.La Belgique n’a pas de système de santé organisé et le dépistage se faisait et se fait encore de façon pittoresque et épisodique. L’état ou les hôpitaux ou quelques médecins de famille organisés lancent des campagnes qui sensibilisent toujours les mêmes femmes et en « sauvent » quelques-unes, fiers d’avoir mis en place un système de médecine dit préventive.Ce système ne prévient rien du tout et le taux de mortalité par cancer du sein n’a pas changé pendant toutes ses années. On recrute plus tôt, allongeant la période de conscience de la présence du mal. Les cancers fulgurants tuent toujours aussi vite et nous laissent démunis.Dans son article “Principios Éticos y Prevención Cuaternaria: ¿es posible no proteger el ejercicio del principio de autonomía?” le confrère Pizzanelli fait état d’un projet de dépistage systématique dont son pays, l’Uruguay, envisage de se doter, avec une contrainte d’obligation et de risque de perdre l’emploi pour les femmes qui le refuserait.Au moment où dans le monde entier, des voix s’élèvent contre le dépistage de masse, ou les médecins généralistes tentent de s’organiser pour identifier et accompagner les femmes porteuses de risque, des politiques, certainement emportés par leur désir de bien faire et probablement seulement de faire, proposent de mettre en place un système coercitif et obsolète. Cette attitude est politiquement risquée, éthiquement injustifiable et scientifiquement dépassée.Politiquement risquée parce qu’elle va engager des sommes importantes du budget de la santé dans une suffusion administrative (prévenir, en santé publique, c’est d’abord organiser) et dans des investissements majeurs pour du matériel couteux. En même temps s’installera un climat de contrôle et de suspicion qui ne peut que nuire à la convivialité d’une société.Ethiquement injustifiée parce que la maladie et la mort sont de l’ordre de l’intime et du symbolique et que la décision d’examiner un corps pour le savoir ou non malade n’appartient qu’à la personne elle-même et non à la société. Contrôler le corps est une main mise inacceptable sur le devenir humain et revient à assimiler la maladie à une tache ou une faute que le corps social s’autorise à châtier.Scientifiquement obsolète parce qu’on sait maintenant que le soi-disant dépistage ne met à jour que des cancers lents, qui n’auraient probablement pas tué la personne et qui rate les cancers rapides qui eux sont de toute façon mortels. Cette attitude repose sur une croyance d’après-guerre et son vocabulaire militaire. Combattre le cancer et croire qu’en arrivant plus tôt on pouvait le vaincre a été le leitmotiv de toutes les campagnes de masse depuis lors.On sait maintenant que les humains vivent avec le cancer, qu’ils arrivent parfois à s’en défendre et qu’ils ne meurent pas tous. On sait aussi que certaines femmes sont plus à risque que d’autres et qu’une écoute attentive et un relevé minutieux de leur histoire familiale permet de dégager des groupes à risque qu’il est bon de conseiller. Mais investir dans la communication n’a pas la même visibilité ni le même rendement qu’investir dans la technologie et il faudra beaucoup de courage aux politiques pour décider d’investir dans un système de première ligne performant et bien géré qui permettra de mettre la connaissance des grands nombres au sein des consultations individuelles des acteurs de soins primaires.Le Dr Pizzanelli est un collègue courageux. Il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et il doit être soutenu, pas ses pairs d’abord dans son pays, et par tous les collègues du monde qui pensent que la science c’est aussi cultiver le doute et se méfier de ses propres erreurs. 


Author(s):  
Guillaume Richard
Keyword(s):  
De Se ◽  

Loin de se rallier à l’enthousiasme pour la transposition ou l’unification des droits entre États, mise en avant par les promoteurs du Congrès de droit comparé tenu à Paris en 1900, plusieurs juristes publicistes, comme Larnaude, défendent la prudence avec laquelle considérer l’effet pratique de la comparaison des droits : les expériences étrangères ne peuvent être envisagées indépendamment de leur contexte culturel ou politique et forment des contre-modèles plutôt que des modèles à imiter. Cette attitude recule dans l’entre-deux-guerres au profit d’une comparaison plus critique des droits.


Author(s):  
Patricia Limido

L’expérience esthétique est pensée depuis Kant comme relevant d’une attitude désintéressée, essentiellement fondée sur un jeu de l’imagination. Mais pour désintéressée et déréalisante qu’elle soit, cette attitude est aussi créatrice d’œuvres, de plaisirs et d’évaluations réelles, et si elle s’exerce de manière privilégiée dans le monde des œuvres de l’art, elle trouve aussi une impulsion légitime dans la perception de la nature, des choses et des paysages naturels. Il conviendra alors de se demander si, dans ce dernier cas, la mise entre parenthèses des positions naturelles est encore compatible avec l’appréhension de ce qui est justement nature ? Autrement dit, si une expérience esthétique de la nature est possible, quelle part l’imagination y joue-t-elle et si dans cette expérience, l’imagination schématise sans concept, jusqu’où la connaissance peut-elle néanmoins y prendre part ? Il s’agira dès lors de revisiter l’expérience esthétique de la nature et pour cela de revenir sur le régime intentionnel des facultés qui s’y exercent afin de confronter les jeux de l’imagination aux données sensorielles et aux savoirs des sciences naturelles, afin aussi d’interroger la nature du plaisir esthétique entre sensualité et réflexion.


2020 ◽  
pp. 30-33
Author(s):  
Keyword(s):  

Depuis le début de la crise sanitaire, la filière nucléaire ainsi que les autorités de contrôle ont modifié leur façon de travailler et d’inspecter, car il n’est pas toujours possible aux inspecteurs de se rendre sur les sites nucléaires ou dans les usines. La mise en oeuvre de nouvelles solutions d’inspections à distance s’inscrira probablement parmi les pratiques usuelles post-épidémie, pour une part des contrôles, l’inspection physique demeurant de toute façon incontournable pour un certain nombre d’opérations.


1972 ◽  
Vol 27 (03) ◽  
pp. 559-572 ◽  
Author(s):  
L Pouit ◽  
G Marcille ◽  
M Suscillon ◽  
D Hollard

RésuméNous avons étudié en microscopie électronique par la technique de coloration négative : la molécule de fibrinogène, les étapes intermédiaires de la fibrinoformation et la fibre de fibrine. Nous avons constaté que la molécule de fibrinogène se présentait sous forme d’éléments globulaires, à pH 8,3 et pour une force ionique de 0,2, le diamètre moyen mesure 240 Â. L’observation des molécules de taille variable (entre 180 Å et 420 Å) et de filaments très minces nous a conduit à émettre l’hypothèse d’une molécule capable de se dérouler sous certaines conditions physiques. L’ensemble des clichés observés suggère qu’au cours de l’organisation périodique de la fibre, le matériel protéique change de structure. Ce phénomène se manifeste par une diminution des éléments globulaires qui constituent les bandes transversales (de 280 Å à 30 Å) et le développement à partir de ces éléments d’un réseau de filaments longitudinaux, très denses, porteurs de fins granules dont l’alignement forment des sous striations transversales. Il se produit aussi une diminution de la période qui passe de 300 Å à 230 Å.


2019 ◽  
pp. 110-112
Author(s):  
Aron José Pazin de Andrade

Foi com grande satisfação que aceitei escrever este editorial para a revista científica “The Academic Society Journal”, um novo e importante meio de divulgação dos trabalhos científicos sul-americanos e até mesmo de outros países, uma vez que é possível a publicações em português, espanhol e inglês. Esta revista é também um meio importante para a divulgação dos trabalhos apresentados nos Congressos de Engenharia e Ciências Aplicadas nas Três Fronteiras (MEC3F), evento anual que acontece na cidade de Foz de Iguaçu, Paraná, Brasil, com apoio do Parque Tecnológico Itaipu, do Instituto Federal de Educação, Ciência e Tecnologia de São Paulo, da Universidade Federal da Integração Latino-Americana e da Universidade Estadual do Oeste do Paraná. Este editorial tem a função de informar os leitores desta revista que o MEC3F conta desde já com o apoio da Sociedade Latino Americana de Biomateriais, Órgãos Artificiais e Engenharia de Tecidos a SLABO, tornando-se um evento satélite da SLABO. Este apoio se dará através da divulgação dos eventos entre os sócios da SLABO, participação dos pesquisadores em palestras ou aulas nas áreas científicas específicas da SLABO, envio de trabalhos científicos de seus membros ao MEC3F além de receber trabalhos científicos dos leitores desta revista para serem apresentados nos congressos organizados pela SLABO. Informações sobre atuação da SLABO podem ser encontradas no site: www.slabo.org.br. O que é a SLABO: Ela é uma sociedade civil sem fins lucrativos que reúne profissionais ligados à pesquisa, ao desenvolvimento, teste e utilização de biomateriais e órgãos artificiais em diferentes aplicações clínicas, incluindo aqueles que utilizam engenharia de tecidos para sua construção. Na sua relação de membros constam os nomes dos principais pesquisadores e profissionais das áreas biológicas e tecnológicas, atuantes no campo da Engenharia, Medicina, Odontologia, Farmácia, Biologia, Veterinária e de Química ligados à área de biomateriais e órgãos artificiais, dos países latino americanos, dos Estados Unidos, Canadá e até países europeus. Contando um pouco da história da SLABO: A necessidade de profissionais que atuavam em Biomateriais e Órgãos Artificiais em se organizarem de modo a propiciar melhores oportunidades de contato, de discussões técnicas, de troca de idéias e de opiniões culminou na organização de alguns eventos científicos no Brasil. Esses encontros revelaram a necessidade de se congregar toda essa massa crítica em uma Sociedade, que intermediasse de forma sistemática e em ambiente favorável essas interações. Nesse contexto, como oportunidade para a concretização desse objetivo, foi sugerida a realização em Belo Horizonte, do I Congresso Latino Americano de Órgãos Artificiais e Biomateriais (1º COLAOB), entre os dias 10 e 13 de dezembro de 1998, ocasião em que foi realizada uma assembleia geral de fundação da SLABO e o presidente do 1º Colaob se tornou o presidente da SLABO. Os congressos foram acontecendo e, em suas assembleias gerais, novas diretorias da SLABO foram empossadas. Veja uma relação desses eventos e os novos presidentes da SLABO: 1º COLAOB, 1998, Belo Horizonte, MG – Presidente: Leonardo Lanna Wykrota; 2º COLAOB, 2001, Belo Horizonte, MG – Presidente: Aron José Pazin de Andrade; 3º COLAOB, 2004, Campinas, SP – Presidente: Cecília Amélia de Carvalho Zavaglia; 4º COLAOB, 2006, Caxambú, MG – Presidente: Glória Dulce de Almeida Soares; 5º COLAOB, 2008, Ouro Preto, MG – Presidente: Marivalda de Magalhães Pereira; 6º COLAOB, 20010, Gramado, RS – Presidente: Luís Alberto Loureiro dos Santos; 7º COLAOB, 2012, Natal, RN– Presidente: Clodomiro Alves Júnior; 8º COLAOB, 2014, Rosário, Argentina – Presidente: Marcos Pinotti Barbosa; Em 2015, devido ao falecimento do Prof. Marcus Pinotti, seu Vice-presidente se tornou Presidente: Marcus Vinicius Lia Fook 9º COLAOB, 2016, Foz do Iguaçu, PR – Presidente: Carlos Roberto Grandini; 10º COLAOB, 2018, João Pessoa, PB – Presidente: Marcus Vinicius Lia Fook; Alguns dos trabalhos apresentados nestes congressos foram selecionados e seus autores foram convidados a enviarem uma versão completa de seus trabalhos para serem revisados e publicados em números especiais da revista Artificial Organs, vejam os editoriais escritos nestas revistas em referências 1, 2, 3 e 4. Como a SLABO está comemorando este ano seus vinte anos de sua fundação, ela ganha um presente, está podendo participar dessa importante iniciativa de grupos de grande relevância para a pesquisa e ensino da América dos Sul, o evento Mec3F e a revista “The Academic Society Journal”. O que nos faz ficar muito agradecidos. Obrigado em nome da SLABO.


2019 ◽  
Vol 18 (1) ◽  
pp. 1
Author(s):  
Antonio Marcos Andrade

Em 2005, o grego John Loannidis, professor da Universidade de Stanford, publicou um artigo na PLOS Medicine intitulado “Why most published research findings are false” [1]. Ele que é dos pioneiros da chamada “meta-ciência”, disciplina que analisa o trabalho de outros cientistas, avaliou se estão respeitando as regras fundamentais que definem a boa ciência. Esse trabalho foi visto com muito espanto e indignação por parte dos pesquisadores na época, pois colocava em xeque a credibilidade da ciência.Para muitos cientistas, isso acontece porque a forma de se produzir conhecimento ficou diferente, ao ponto que seria quase irreconhecível para os grandes gênios dos séculos passados. Antigamente, se analisavam os dados em estado bruto, os autores iam às academias reproduzir suas experiências diante de todos, mas agora isso se perdeu porque os estudos são baseados em seis milhões de folhas de dados. Outra questão importante que garantia a confiabilidade dos achados era que os cientistas, independentemente de suas titulações e da relevância de suas descobertas anteriores, tinham que demonstrar seus novos achados diante de seus pares que, por sua vez, as replicavam em seus laboratórios antes de dar credibilidade à nova descoberta. Contudo, na atualidade, essas garantias veem sendo esquecidas e com isso colocando em xeque a validade de muitos estudos na área de saúde.Preocupados com a baixa qualidade dos trabalhos atuais, um grupo de pesquisadores se reuniram em 2017 e construíram um documento manifesto que acabou de ser publicado no British Medical Journal “Evidence Based Medicine Manifesto for Better Health Care” [2]. O Documento é uma iniciativa para a melhoria da qualidade das evidências em saúde. Nele se discute as possíveis causas da pouca confiabilidade científica e são apresentadas algumas alternativas para a correção do atual cenário. Segundo seus autores, os problemas estão presentes nas diferentes fases da pesquisa:Fases da elaboração dos objetivos - Objetivos inúteis. Muito do que é produzido não tem impacto científico nem clínico. Isso porque os pesquisadores estão mais interessados em produzir um número grande de artigos do que gerar conhecimento. Quase 85% dos trabalhos não geram nenhum benefício direto a humanidade.Fase do delineamento do estudo - Estudos com amostras subdimensionados, que não previnem erros aleatórios. Métodos que não previnem erros sistemáticos (viés na escolha das amostras, falta de randomização correta, viés de confusão, desfechos muito abertos). Em torno de 35% dos pesquisadores assumem terem construídos seus métodos de maneira enviesada.Fase de análise dos dados - Trinta e cinco por cento dos pesquisadores assumem práticas inadequadas no momento de análise dos dados. Muitos assumem que durante esse processo realizam várias análises simultaneamente, e as que apresentam significância estatística são transformadas em objetivos no trabalho. As revistas também têm sua parcela de culpa nesse processo já que os trabalhos com resultados positivos são mais aceitos (2x mais) que trabalhos com resultados negativos.Fase de revisão do trabalho - Muitos revisores de saúde não foram treinados para reconhecer potenciais erros sistemáticos e aleatórios nos trabalhos.Em suma é necessário que pesquisadores e revistas científicas pensem nisso. Só assim, teremos evidências de maior qualidade, estimativas estatísticas adequadas, pensamento crítico e analítico desenvolvido e prevenção dos mais comuns vieses cognitivos do pensamento.


2020 ◽  
Vol 9 (7) ◽  
pp. e319974060
Author(s):  
Geraldo Rocha Dantas Neto ◽  
Francisco das Chagas Bezerra Neto ◽  
Clarice Ribeiro Alves Caiana ◽  
Patrício Borges Maracajá ◽  
Jardel de Freitas Soares ◽  
...  
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O presente estudo versa sobre o direito ao esquecimento e sua incidência na ressocialização de psicopatas. Os estudos sucederam-se ao longo do tempo com a necessidade de caracterizar e conhecer, primeiramente, a psicopatia, e encontrar soluções para os problemas, mas toda evolução sobre o tema serviu para um mosaico multidisciplinar e um estudo mais consistente em nossa atualidade. A ressocialização dos criminosos psicopatas revela-se como uma aparente utopia e, o necessário tratamento psicológico dos acometidos por tais distúrbios está longe de se verificar na práxis. Nessa perspectiva, este artigo, por meio da pesquisa exploratória, de natureza qualitativa, método dedutivo, coleta de dados bibliográfico-documental, procedeu-se de modo a realizar uma análise acerca das alternativas de ressocialização dos criminosos psicopatas como um direito subjetivo individual e coletivo em prol de uma segurança jurídica, sendo o direito ao esquecimento uma solução viável e necessária para efetivar esse direito fundamental. Por fim, diante da problemática exposta, buscou-se, embasado nos princípios constitucionais, elucidar a necessidade do Estado, pautado na defesa da dignidade humana e no respeito ao bem-estar social, buscar a aplicação do direito ao esquecimento como meio de ressocialização de criminosos psicopatas no atual sistema penitenciário brasileiro.


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