scholarly journals Comprendre l’impact du numérique sur la gestion de projet en construction

2019 ◽  
pp. 41-60
Author(s):  
Conrad Boton ◽  
Daniel Forgues

L’industrie de la construction à travers le monde fait actuellement face à des changements considérables sous l’effet des technologies numériques. Au nombre des approches technologiques, l’approche BIM (Building Information Modeling) de modélisation des données du bâtiment a reçu une attention considérable ces dernières années, aussi bien de la part des chercheurs que des professionnels de l’industrie, et son succès grandissant semble avoir ouvert la voie à de grands changements de paradigme dans l’industrie. Face à ces changements, les compétences traditionnelles des professionnels ou des gestionnaires de projet ne semblent plus suffisantes pour gérer la nouvelle perspective informationnelle de gestion des projets de construction. De nouvelles compétences deviennent nécessaires, incarnées par de nouveaux rôles (gestionnaires BIM, coordonnateurs BIM, modeleurs BIM, gestionnaires de l’information, etc.) qui prennent de plus en plus d’importance dans les projets. Certains travaux ont étudié ces nouveaux rôles sur un plan théorique sans toutefois aborder la question de leur positionnement par rapport aux rôles traditionnels en gestion de projet ni comment les gestionnaires de projet et les spécialistes BIM se positionnent par rapport aux processus génériques proposés dans les guides d’implémentation BIM. Cette étude de cas montre que les rôles des spécialistes BIM ne sont pas les mêmes d’une discipline à l’autre et que ces rôles ne sont pas seulement des rôles techniques. En outre, le sous-processus d’information semble se cristalliser autour des gestionnaires BIM, ce qui tend à créer deux sources de leadership dans un projet : les gestionnaires BIM et les gestionnaires de projet. L’étude révèle également que les praticiens trouvent que les processus de collaboration BIM proposés dans le plan de mise en oeuvre BIM et dans les documents de projet sont trop génériques et qu’il existe généralement un écart entre ces processus et ceux réellement utilisés dans le projet.

2017 ◽  
Vol 26 (1-2) ◽  
pp. 117-129
Author(s):  
Christophe Leyrie ◽  
Sonia Boivin

Depuis quelques années, plusieurs initiatives se réclament d’une vision renouvelée des parties prenantes dans les projets, passant d’une gestion « des » parties prenantes à une gestion « pour » les parties prenantes, notamment par la notion de co-construction. Que veut dire co-construire en contexte de gestion et de gestion de projet? Est-il possible d’envisager la co-construction d’un projet industriel ou commercial? Aucune recherche ne semble rendre compte d’une expérience de mise en oeuvre de la co-construction comme approche de gestion d’un projet. Cet article propose donc une réflexion exploratoire alimentée par une étude de cas en cours, en documentant les enjeux associés à la structure et au processus décisionnel de projets co-construits. L’implication des parties prenantes et le pouvoir décisionnel qui leur est accordé représentent un changement de paradigme. Malgré les défis que cela suppose, il semble tout de même possible d’envisager de co-construire un projet industriel et commercial.


Author(s):  
Seunghwa Park ◽  
Inhan Kim

Today’s buildings are getting larger and more complex. As a result, the traditional method of manually checking the design of a building is no longer efficient since such a process is time-consuming and laborious. It is becoming increasingly important to establish and automate processes for checking the quality of buildings. By automatically checking whether buildings satisfy requirements, Building Information Modeling (BIM) allows for rapid decision-making and evaluation. In this context, the work presented here focuses on resolving building safety issues via a proposed BIM-based quality checking process. Through the use case studies, the efficiency and usability of the devised strategy is evaluated. This research can be beneficial in promoting the efficient use of BIM-based communication and collaboration among the project party concerned for improving safety management. In addition, the work presented here has the potential to expand research efforts in BIM-based quality checking processes.


2021 ◽  
Vol 11 (4) ◽  
pp. 1855
Author(s):  
Franco Guzzetti ◽  
Karen Lara Ngozi Anyabolu ◽  
Francesca Biolo ◽  
Lara D’Ambrosio

In the construction field, the Building Information Modeling (BIM) methodology is becoming increasingly predominant and the standardization of its use is now an essential operation. This method has become widespread in recent years, thanks to the advantages provided in the framework of project management and interoperability. Hoping for its complete dissemination, it is unthinkable to use it only for new construction interventions. Many are experiencing what happens with the so-called Heritage Building Information Modeling (HBIM); that is, how BIM interfaces with Architectural Heritage or simply with historical buildings. This article aims to deal with the principles and working methodologies behind BIM/HBIM and modeling. The aim is to outline the themes on which to base a new approach to the instrument. In this way, it can be adapted to the needs and characteristics of each type of building. Going into the detail of standards, the text also contains a first study regarding the classification of moldable elements. This proposal is based on current regulations and it can provide flexible, expandable, and unambiguous language. Therefore, the content of the article focuses on a revision of the thinking underlying the process, also providing a more practical track on communication and interoperability.


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