scholarly journals Teneurs en phénols totaux, activités antioxydantes des macérés et décocté des feuilles de Uvaria chamae P. Beauv. (Annonaceae)

2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 54-67
Author(s):  
Bourahima Bamba ◽  
Comoé Koffi Donatien Benie ◽  
Abou Ouattara ◽  
Dahiro Noël Doukourou ◽  
Richard Kamou Kamou ◽  
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Uvaria chamae est une plante de la biodiversité Ivoirienne utilisée en médecine traditionnelle. Malgré les vertus biologiques et thérapeutiques de cette plante, peu d’informations sur la teneur en phénols totaux et l’activité antioxydante existent. L’objectif de cette étude était d’évaluer la teneur en phénols totaux, l’activité antioxydante de macéré aqueux, de macéré éthanolique et de décocté aqueux des feuilles de Uvaria chamae. La teneur en phénols totaux a été effectuée par la méthode de Folin-Ciocalteu. L’activité antioxydante a été évaluée par la méthode de piégeage du DPPH (2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyle) et d’ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity). La teneur en phénols totaux était respectivement de 110,51 ± 7,18 µg GAE/mg d’extraits, de 86,34 ± 1,38 µg GAE/mg d’extrait et de 65,80 ± 0,13 µg GAE/mg d’extrait pour le macéré éthanolique, le décocté aqueux et le macéré aqueux de Uvaria chamae. Les différents macérés et décocté ont présenté une activité de piégeage des deux radicaux libres. S’agissant du radical DPPH, le macéré éthanolique de U. chamae exerce une forte activité antiradicalaire significative avec un CI50 de l’ordre de 0,08 ± 0,02 mg/ml. Avec la méthode ORAC, le macéré éthanolique de U. chamae (3,51 ± 0,15 µmol TE/µg d’extrait) et le décocté aqueux de U. chamae (3,36± 0,18 µmol TE/µg d’extrait) présentent des valeurs d’activités antioxydantes significatives. Par contre, les valeurs de l’activité  antioxydante du macéré aqueux de U. chamae (3,04 ± 0,20 µmol TE/µg d’extrait) et du témoin positif : extrait éthanolique de R.  officinalis (2,54 ± 0,06 µmol TE/µg d’extrait) ne sont pas significativement différentes (P ˃ 0,05). Ces résultats montrent l’existence d’une bonne corrélation linéaire entre la teneur en phénols totaux et le pouvoir antioxydant des différents macérés et décocté de cette plante. Cette plante Ivoirienne pourrait donc être considérée comme une source d’antioxydant naturel à des fins médicinales.Mots clés : Uvaria chamae, teneur en phénols totaux, antioxydant, Côte d’Ivoire

2021 ◽  
Vol 17 (7) ◽  
Author(s):  
Kouadio Kouakou John ◽  
Ouattara-Soro Fatou Shcherazade ◽  
Abizi Georges ◽  
Zougrou N’guessan Ernest ◽  
Kouakou Koffi Roger ◽  
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Distemonanthus benthamianus est une plante utilisée en médecine traditionnelle dans certains pays Africains tels que : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun etc. Plusieurs études ont été réalisées relatives à son effet sur les activités antioxydante, antitumorale, antituberculeuse, bactéricide, antivirale. L’objectif de ce travail a été d’évaluer in vivo l’activité anti-inflammatoire de l’extrait total aqueux des écorces de cette plante. Pour atteindre cet objectif, le screening phytochimique a été réalisé afin de déterminer les métabolites secondaires présentent dans l’extrait de la plante. L’activité antiinflammatoire a été évalué par l’ingestion de la carragénine 1% au niveau l’aponévrose plantaire des rats Wistars. Le screening phytochimique a révélé la présence de tanins, polyphénols, flavonoïdes, saponosides, de triterpènes et d’alcaloïdes Les résultats de l’activité anti-inflammatoire ont montré que le diclofénac et l’extrait aqueux de la plante ont atteint leur activité maximale d’inhibition de l’œdème à la 3ème heure avec une inhibition de 52.88 %, et 44.95%, 60.03% et 70.19 aux doses de 200, 400 et 800mg/kg/pc respectivement. Quant à la prednisone, il a atteint son activité maximale de 26.66% à la 4ème heure. L’inhibition de l’œdème des pattes des rats par l’extrait de la plante montre ainsi les propriétés anti-inflammatoires de cet extrait. L’utilisation de cette plante comme un anti-inflammatoire en milieu naturel serait donc justifiée.


2006 ◽  
Vol 13 (7) ◽  
pp. 1069-1070
Author(s):  
M.-N. Niangué-Beugré ◽  
S.-M. Oulaï ◽  
L. Cissé ◽  
B. Diarrassouba ◽  
L. Couitchéré ◽  
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2020 ◽  
Vol 150 ◽  
pp. 15403-15418
Author(s):  
Serge-Roland SIDIO ◽  
Koffi N'GUESSAN ◽  
N'gouan Emmanuel Joël ABROU ◽  
Venance-pâques G. KOUADIO

Objectifs : Cette étude a été réalisée avec pour objectif de recenser les connaissances ancestrales relatives au traitement traditionnel de la maladie hémorroïdaire auprès des tradipraticiens de santé de la sous-préfecture d’Ouragahio (Côte d’Ivoire) et ainsi contribuer à la valorisation de la médecine traditionnelle. Méthodologie et Résultats : Une collecte de données a été effectuée à travers des enquêtes ethnobotaniques grâce au concours de 33 guérisseurs et herboristes natifs de la localité visitée. Les informations recueillies ont été statistiquement traitées et ont permis de calculer des indices spécifiques. Il en ressort que dix-sept (17) espèces de plantes médicinales réparties en 15 genres appartenant à 11 familles sont recommandées pour la préparation de 19 recettes majoritairement monospécifiques (63,16%). Les Fabaceae forment la famille la plus représentée. Les feuilles (41,94%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est la cueillette (61,29%), la pulvérisation (45%) est la technique de préparation dominante et l’administration se fait majoritairement par voie orale (52,63%). Alchornea cordifolia est l’espèce la plus mentionnée (FC = 87,87%) et détient l’indice de consensus maximum de cette étude (IC = 0,76). Elle constitue avec Rhygiocarya racemiflora les plantes anti hémorroïdaires préférées des répondants (NP= 15,15%). Conclusion et Application des résultats : Les résultats de cette étude s’avèrent déterminantes étant donné qu’ils pourraient orienter des phytochimistes, des toxicologues et des pharmacologues sur de nouvelles pistes de recherches pouvant aboutir à la mise au point de médicaments traditionnels améliorés accessibles aux ménages à revenus modestes. Mots clés : Ethnobotanique, médecine traditionnelle, hémorroïdes, Ouragahio, Côte d’Ivoire. Plants used in traditional medicine against haemorrhoidal pathology by Beté of the Ouragahio sub-prefecture, department of Gagnoa (Côte d’Ivoire). ABSTRACT Objectives: The purpose of this study was to identify ancestral knowledge of the traditional treatment of haemorrhoid disease among health traditional practitioners in the sub-prefecture of Ouragahio (Côte d’Ivoire) and contribute to the promotion of traditional medicine. Methodology and Results: A data collection was carried out through ethnobotanical surveys with the help of 33 healers and herbalists from the locality visited. The information collected was statistically processed and made it possible to calculate specific indices. Asa result, seventeen (17) species of medicinal plants, divided into 15 genera belonging to 11 families, are recommended for the preparation of 19 recipes that are predominantly monospecific (63.16%). Fabaceae is the most represented family. Leaves (41.94%) are the most stressed organs. The predominant method of harvesting is picking (61.29%), spraying (45%) is the dominant preparation technique and administration is mainly by oral means (52.63%). Alchornea cordifolia is the most mentioned species (CF = 87.87%)and holds the maximum consensus index for this study (CI = 0.76). With Rhygiocarya racemiflora, it is the preferred haemorrhoid treatment plant of the respondents (NP = 15.15%). Conclusions and application of findings: The results of this study are decisive since they could be found in plant chemists, toxicologists and pharmacologists on new avenues of research that could lead to the development of improved traditional medicines for low-income households. Keywords: Ethnobotany, traditional medicine, haemorrhoids, Ouragahio, Côte d’Ivoire.


2021 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
Author(s):  
Silue Donakpo

La médecine traditionnelle est menacée et tend à être négligée à cause de l’introduction de la médecine moderne dans la société africaine. A cette menace, s’ajoutent les imposteurs qui ont infiltrés le domaine. Et pourtant, la médecine traditionnelle n’a pas encore fini de faire ces preuves. C’est ce que nous découvrons avec le traitement des entorses et fractures. Ainsi, cette étude socio-anthropologique qualitative s’est-elle assigné de réaliser un suivi rapproché des activités des « nankarigabélés » traumatologues traditionnels du peuple Sénoufo au nord de la Côte d’Ivoire. Elle vise à évaluer l’importance qualitative, l’efficacité et les insuffisances des mécanismes utilisés par celleci dans le traitement des entorses et fractures. La méthode d’étude est basée sur une approche qualitative ayant consisté en l’administration d’un guide d’entretiens semi-dirigés et l’observation directe. Elle s’est déroulée du 06 juillet au 25 septembre 2020 dans la Direction Régionale de la Santé de Korhogo précisément dans 8 villages où habitent un sous-groupe des Sénoufos, les forgerons « fodonnons » et qui sont réputées dans la prise en charge thérapeutique des victimes d’entorses ou fractures. L’enquête a mobilisé 12 tradipraticiens et 66 personnes guéris d’entorses ou fractures (dont la période poste guérison varie de 6 mois à 3 ans) par ces 12 guérisseurs. Les techniques d’analyse des données ont été l’analyse thématique et l’analyse de contenu. Les résultats de l’enquête n’ont pas révélé de véritables cas de complication posttraumatique. Les personnes guéries ou leurs parents par les « Nankarigabélés », témoignent plutôt l’importance et la qualité du travail accompli par ceux-ci. En plus, 9 guérisseurs traditionnelles sur 12 enquêtés tiennent des registres de patients et 7 parmi eux collaborent avec la médecine moderne pour la prise en charge des cas d’entorses et fractures dans leur localité.


2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1445-1456
Author(s):  
Allali Eugène Koffi ◽  
P. Abba Obouayeba ◽  
S. T. Djako Akre ◽  
Loukou Manassé Kouadio ◽  
A. Sakirigui ◽  
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Les shigelloses (dysenterie bacillaire) persistent actuellement sous forme endémique dans les pays tropicaux et sont accompagnées d’échecs thérapeutiques à cause des souches de Shigelles (agents pathogènes) résistantes aux antibiotiques, constituant ainsi une priorité de santé publique. En Côte d’Ivoire, dans lesrecherches d’alternatives thérapeutiques pour éradiquer ce fléau, les activités antishigella in vitro, d’extraits d’Euphorbia hirta, plante utilisée en médecine traditionnelle pour guérir les diarrhées sanglantes ont été comparées. Un extrait total aqueux (ETaq) a été obtenu par macération de la poudre végétale dans de l’eau distillée et un extrait hydroéthanolique (EETH70%) a aussi été obtenu par macération de la poudre végétale dans l’éthanol70%. Les tests bactériologiques ont été effectués sur les souches cliniques de Shigella sp (EEQ ; 1055) pour déterminer les Concentration Minimale Inhibitrice (CMI) et Concentration Minimale Bactéricide (CMB). Aussi, les rapports d’efficacité des différents extraits sur la base des CMB, ont été recherchés. Ces travaux ont montré que les valeurs des CMIs varient de 6,25 à 12,5 mg/mL tandis que celles des CMBs sont de 25 mg/mL pour l’E.ETH70% (respectivement contre les deux souches :1055 et EEQ de Shigella sp.). Les CMIs et CMBs prises dans ce même ordre sont respectivement de 50 mg/mL pour l’E.Taq. (contre les deux souches) et de 100 à 200 mg/mL respectivement contre les souches EEQ et 1055. Toutefois, l’E.ETH70% est quatre à huit fois plus actif que l’E.Taq. respectivement pour les inhibitions des souches cliniques EEQ et 1055 (par référence au rapport d’efficacité sur la base des CMBs, soit CMB E.Taq)/(CMB EETH70%, montrant ainsi que ces souches testées sont plus sensibles à l’E.ETH70%. Ces travaux constituent une assise scientifique à l’usage traditionnel de cette plante, dans le traitement des diarrhées sanglantes.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Yao ◽  
A. Hué ◽  
J. Danho ◽  
P. Koffi-Dago ◽  
M. Sanogo ◽  
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