métabolites secondaires
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(FIVE YEARS 11)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 2)

2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 97-105
Author(s):  
Thomas Konan Kouamé ◽  
Sorho Siaka ◽  
Amian Brise Benjamin Kassi ◽  
Yaya Soro

Les jeunes feuilles non encore ouvertes de Piliostigma thonningii sont expressément utilisées par des tradipraticiens de Côte d’Ivoire pour la prise en charge de diverses pathologies. La présente étude visait à déterminer les teneurs en polyphénols totaux, en flavonoïdes et en tanins condensés d’extraits et de fractions de ces jeunes feuilles non encore ouvertes. Leurs métabolites secondaires ont été extraits par macération dans un mélange éthanol-eau (70/30 : v/v) avec un rendement de 36%. Le fractionnement successif de l’extrait hydroalcoolique obtenu par l’hexane, le dichlorométhane, l’acétate d’éthyle, l’éthanol et l’eau a donné des rendements variant de 5,55 à 33,33%. Le dosage des polyphénols totaux, des flavonoïdes et des tanins condensés a donné des teneurs variant entre 0,23 ± 0,05 et 146,67 ± 4,25 mg EAG/g d’extrait sec, entre 5,33 ± 0,62 et 112,11 ± 0,83 mg EQ/g d’extrait sec et entre 23,33 ± 0,94 et 38,33 ± 0,47 mg EAT/g d’extrait sec respectivement. De façon générale, l’extrait hydroalcoolique et la fraction à l’acétate d’éthyle sont les plus riches en métabolites secondaires, en polyphénols, en flavonoïdes et en tanins condensés.Mots clés : Piliostigma thonningii, rendements, polyphénols totaux, flavonoïdes, tanins.


2021 ◽  
Vol 17 (7) ◽  
Author(s):  
Kouadio Kouakou John ◽  
Ouattara-Soro Fatou Shcherazade ◽  
Abizi Georges ◽  
Zougrou N’guessan Ernest ◽  
Kouakou Koffi Roger ◽  
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Distemonanthus benthamianus est une plante utilisée en médecine traditionnelle dans certains pays Africains tels que : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun etc. Plusieurs études ont été réalisées relatives à son effet sur les activités antioxydante, antitumorale, antituberculeuse, bactéricide, antivirale. L’objectif de ce travail a été d’évaluer in vivo l’activité anti-inflammatoire de l’extrait total aqueux des écorces de cette plante. Pour atteindre cet objectif, le screening phytochimique a été réalisé afin de déterminer les métabolites secondaires présentent dans l’extrait de la plante. L’activité antiinflammatoire a été évalué par l’ingestion de la carragénine 1% au niveau l’aponévrose plantaire des rats Wistars. Le screening phytochimique a révélé la présence de tanins, polyphénols, flavonoïdes, saponosides, de triterpènes et d’alcaloïdes Les résultats de l’activité anti-inflammatoire ont montré que le diclofénac et l’extrait aqueux de la plante ont atteint leur activité maximale d’inhibition de l’œdème à la 3ème heure avec une inhibition de 52.88 %, et 44.95%, 60.03% et 70.19 aux doses de 200, 400 et 800mg/kg/pc respectivement. Quant à la prednisone, il a atteint son activité maximale de 26.66% à la 4ème heure. L’inhibition de l’œdème des pattes des rats par l’extrait de la plante montre ainsi les propriétés anti-inflammatoires de cet extrait. L’utilisation de cette plante comme un anti-inflammatoire en milieu naturel serait donc justifiée.


2021 ◽  
Author(s):  
D. Benamara ◽  
Z. Benamara ◽  
S. Benamara

Ces dernières années, le pouvoir thérapeutique des plantes et des aliments végétaux a fait l’objet de nombreuses études. C’est le cas des infusions végétales (IV). Cependant, à notre connaissance, peu de données sont disponibles sur les aspects théoriques et pratiques soutenant les bénéfices des IV, en particulier dans le contexte du nouveau coronavirus (Covid-19). Dans le présent article, cette problématique a été discutée, considérant une IV comme à la fois un processus d’extraction et une solution chimique complexes, cette dernière étant en fait un extrait végétal aqueux. Dans le cas particulier de la lutte contre les infections grippales, la réactivité des huiles essentielles (HES), fraction volatile des IV chaudes, peut s’expliquer par leurs affinités chimiques avec la cible virale ou autres. Il est évident que la phase liquide (extrait aqueux) est plus riche en molécules bioactives que la phase vapeur. Cependant, il existe des métabolites secondaires non volatils qui sont moins cités comme composants des IV. C’est le cas des lectines, glycoprotéines largement répandues dans le règne végétal et ayant une activité antivirale démontrée. Ainsi, la description de ces concepts pourrait contribuer un tant soit peu à mettre en lumière les bienfaits pour la santé des IV dans le contexte de la Covid-19.


2021 ◽  
Author(s):  
V.C. Bashige ◽  
A.S. Bakari ◽  
B.J. Kahumba ◽  
J.-B.S. Lumbu

Objectif : Cette étude vise à identifier des groupes phytochimiques et à évaluer l’activité antioxydante de 53 plantes utilisées en médecine traditionnelle à Bagira dans le traitement de la malaria. Méthode : Le criblage phytochimique s’est effectué par des réactions classiques en solution, et l’activité antioxydante a utilisé la méthode in vitro au DPPH. Résultats : Le criblage chimique a permis d’identifier des métabolites secondaires à potentiel à la fois antimalarique et antioxydant comme des coumarines, des saponines, des stéroïdes, des tanins et des terpénoïdes dans plus de 70 % des plantes. Le criblage antioxydant a révélé pour la première fois l’activité antioxydante de 17 plantes parmi lesquelles Dalbergia katangensis, Dialium angolense et Solanecio cydoniifolius avec des CI50 inférieures ou égales à 1,6 μg/ml présentent les activités antioxydantes les plus élevées de la série. Conclusion : Cette étude montre que parmi les plantes réputées antimalariques à Bagira (RDC) plusieurs possèdent un pouvoir antioxydant et contiennent des groupes présumés à la fois antioxydants et antimalariques. Elle suggère que les études ultérieures se poursuivent en vue d’isoler les composés responsables de l’activité prouvée.


2020 ◽  
Vol 154 ◽  
pp. 15881-15887
Author(s):  
Bayaga Hervé Narcisse ◽  
Guedje Nicole Marie ◽  
Tabi Omgba Yves ◽  
Pola Yissibi Emilienne ◽  
Njinkio Nono Borgia Legrand ◽  
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Objectifs : Ce travail avait pour but de déterminer les grands groupes de métabolites secondaires et évaluer le pouvoir antibactérien in vitro des extraits aqueux et hydro-éthanolique d’une recette traditionnelle à base du mélange d’écorces de tronc d’Albizia gummifera et Spathodea campanulata. Méthodologie et Résultats : La recette a été préparée selon les indications des tradithérapeutes. Le screening phytochimique des extraits aqueux et hydro-éthanolique a révélé la présence de métabolites secondaires: polyphénoles, flavonoïdes, coumarines, tanins, glycosides cardiaques, bétacyanes, saponosides et alcaloides. La détermination des Concentrations Minimales Inhibitrices (CMI), par la technique de macrodilution en milieu liquide a établi le pouvoir antibactérien des extraits vis-à-vis de Staphylococcus aureus ATCC BAA-977 (CMI comprises entre 0,78 et 6,25 mg/mL) et Escherichia coli ATCC 25922 (CMI supérieures à 100 mg/mL). Conclusion et application des résultats : Les résultats obtenus de cette étude suggèrent que les métabolites secondaires présents dans les extraits aqueux et hydro-éthanolique du mélange d’écorces de tronc d’Albizia gummifera et Spathodea campanulata avaient des propriétés antibactériennes sur les deux souches testées, particulièrement sur Staphylococcus aureus ATCC BAA-977. Ces résultats justifient l’usage médicinal de cette recette par les tradithérapeutes dans le traitement des plaies infectées à Akonolinga. Cependant, il serait important de mener des études de toxicité, indispensables à la formulation d’un Médicament Traditionnel Amélioré (MTA) avec pour but de contribuer à la valorisation de notre médecine et pharmacopée traditionnelles. Mots clés : Composition phytochimique, pouvoir antibactérien, Albizia gummifera, Spathodea campanulata Bayaga et al., J. Appl. Biosci. 2020 Pouvoir antibactérien des extraits aqueux et hydro-éthanolique du mélange d’écorces de tronc d’Albizia gummifera (J.F. Gmel.) C.A. Sm et Spathodea campanulata P.Beauv 15882 Antibacterial effect of aqueous and hydro-ethanolic extracts of the mixture of trunk bark of Albizia gummifera (J.F. Gmel.) C.A. Sm and Spathodea campanulata P. Beauv ABSTRACT Objectives: The objectives of this work was to determine groups of secondary metabolites and to assess in vitro antibacterial activity of aqueous and hydro-ethanolic extracts of a traditional recipe based on the mixture of trunk bark of Albizia gummifera and Spathodea campanulata. Methodology and Results: The recipe was prepared according to the instructions of traditional healers. The phytochemical screening of the aqueous and hydro-ethanolic extracts of this recipe revealed the presence of several families of chemical compounds like : polyphenols, flavonoïdes, coumarines, tannins, cardiac glycosides, betacyanes, saponosides et alcaloides with antibacterial potential. The determination of the Minimum Inhibitory Concentrations (MIC), by the technique of macro-dilution in liquid medium, made it possible to evaluate the antibacterial activities of the extracts. These different extracts inhibited the visible bacterial growth of Staphylococcus aureus ATCC BAA-977 (MIC between 0.78 and 6.25 mg/mL) and Escherichia coli ATCC 25922 (MIC greater than 100 mg/mL). Conclusion and application of results: These results suggest that the aqueous and hydro-ethanolic extracts for the antibacterial activity observed against the two strains of the species tested and particularly against Staphylococcus aureus ATCC BAA-977. Thus, these results would justify the empirical medicinal use of this recipe by traditional therapists in Akonolinga and therefore constitutes a potential candidate for toxicity studies, essential for the formulation of an Improved Traditional Medicine (MTA) in order to contribute to the enhancement of our traditional medicine and pharmacopoeia. Keywords: phytochemical composition, antibacterial power, Albizia gummifera, Spathodea campanulata.


2020 ◽  
Vol 72 (5) ◽  
pp. 411-423
Author(s):  
Pauline Gérardin ◽  
Clément Fritsch ◽  
Sylvain Cosgun ◽  
Maree Brennan ◽  
Stéphane Dumarçay ◽  
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L’écorce de résineux, cultivés dans un but commercial, est une source potentielle précieuse de métabolites secondaires tels que les polyphénols. Les tannins, qui font partie des polyphénols présents dans l’écorce, sont utilisés dans la fabrication d’adhésifs et de résines, mais également en tant qu’agent de tannage, antibactérien, antifongique, antitermite et antioxydant. Peu d’informations existent à propos du rendement et de la composition des extraits d’écorce en fonction de la hauteur de l’échantillon prélevé dans le tronc ainsi qu’en fonction de la présence ou l’absence de branches. Cette étude a pour but d’examiner la variabilité des métabolites secondaires présents dans l’écorce d’Abies alba à la fois en fonction de la hauteur de l’échantillon prélevé dans un arbre, mais également la variabilité présente à des hauteurs spécifiques entre plusieurs arbres. La finalité de cette étude est de déterminer quelle fraction d’écorce contient le plus d’extractibles chez cette essence. Pour cela, huit arbres ont été sélectionnés dans lesquels un maximum de treize disques a été coupé tout le long du tronc. Ces échantillons ont été prélevés en bas du tronc à une hauteur de 30 cm du sol puis à différentes hauteurs Ces différentes hauteurs ont été choisies pour des raisons industrielles (hauteur limite pour le bois d’œuvre ou pour l’utilisation industrielle) mais également pour des raisons physiologiques (hauteur à la base du houppier, hauteur de la première branche verte…). Les échantillons prélevés ont été broyés puis extraits avec un mélange eau/éthanol (1 :1, v/v) en réalisant une extraction accélérée à chaud et sous pression. Une première étude quantitative est réalisée pour connaître la quantité d’extractibles totale présente dans l’écorce. La seconde étude est qualitative, afin de connaître quels types d’extractibles sont présents dans ces écorces. Ces extraits ont donc été examinés par chromatographie liquide couplée à un spectromètre UV-visible et un spectromètre de masse .Les résultats ont montré que la composition de l’extrait total d’écorce augmente en même temps que la hauteur dans le tronc. La proportion la plus élevée en composés polyphénoliques se trouve dans la section inférieure sous la couronne.


2020 ◽  
Vol 46 (1) ◽  
pp. 8071-8089
Author(s):  
Zinsou Franck Mignanwandé ◽  
Armelle Sabine Yélignan Hounkpatin ◽  
Roch Christian Johnson ◽  
Delphin Anato ◽  
Wilfrid Hinnoutondji Kpètèhoto ◽  
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Crateva adansonii constitue l’une des espèces prisées au sein de la population béninoise pour ses nombreuses vertus thérapeutiques et nutritionnelles. La présente étude intitulée a été initiée pour garantir et promouvoir une meilleure utilisation de Crateva adansonii dans le traitement des maladies. L’étude ethnomédicinale a été réalisée au moyen des interviews semi structuré auprès des herboristes et des consommateurs de Cotonou et de Dassa. Le screening phytochimique a été effectué par chromatographie sur couche mince (CCM) doublé du dosage spectrophotométrique des métabolites secondaires. Les méthodes FRAP et DPPH ont servi à la détermination du pouvoir antioxydant et la CI 50% a été calculée. Les enquêtés ethnomédicinales ont montré que Crateva adansonii s’utilise au Bénin aussi bien à des fins thérapeutiques, alimentaire que médico-magique. La forme galénique de ses organes les plus utilisées (tiges feuillées) est la décoction par voie orale. La phytochimie a révélé, en plus des principaux groupes phytochimiques (composés phénoliques, composés azotés, composés stéroïdes et terpénoïdes et mucilages), la présence des huiles essentielles, des lignanes et des pigments anthocyaniques. Dans la gamme de concentrations utilisées (0,23 – 30 µg.ml-1), le pouvoir antioxydant de l’extrait varie de 5 – 58% (méthode DPPH) et de 23,01 à 34,06mMolEAA/g (méthode FRAP). Quant au dosage des métabolites secondaires, l’extrait éthanolique de Crateva adansonii renferme respectivement 12,85 mg Eq Cat/100 mg de tannins totaux, 29,64 mg Eq Quer/100 mg de flavonoïdes totaux et 3,51 mg Eq ac. Galic/100 mg de phénoliques totaux. Mignanwandé et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.46 (1): 8071-8089 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v46-1.2 8072 ABSTRACT Crateva adansonii is one of the species prized by the Beninese population for its many therapeutic and nutritional benefits. This titled study was initiated to ensure and promote better use of Crateva adansonii in the treatment of diseases. The ethnomedicinal study was carried out through semi-structured interviews with herbalists and consumers in Cotonou and Dassa. The phytochemical screening was carried out by thin layer chromatography (TLC) coupled with the spectrophotometric assay of the secondary metabolites. The FRAP and DPPH methods were used to determine the antioxidant power and the IC 50% was calculated. Ethnomedicinal surveys have shown that Crateva adansonii is used in Benin for therapeutic, nutritional and medico-magical purposes. The dosage form of its most widely used organs (leafy stems) is the oral decoction. Phytochemistry revealed, in addition to the main phytochemical groups (phenolic compounds, nitrogen compounds, steroid and terpenoids compounds and mucilages), the presence of essential oils, lignans and anthocyanin pigments. In the range of concentrations used (0.23 - 30 µg.ml-1), the antioxidant power of the extract varies from 5 - 58% (DPPH method) and from 23.01 to 34.06 mMolEAA / g (FRAP method). As for the determination of secondary metabolites, the ethanolic extract of Crateva adansonii contains respectively 12.85 mg Eq Cat / 100 mg of total tannins, 29.64 mg Eq Quer / 100 mg of total flavonoids and 3.51 mg Eq ac. Galic / 100 mg total phenolics.


2019 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 217-232 ◽  
Author(s):  
Michel MAGNIN ◽  
A. TRAVEL ◽  
J.D. BAILLY ◽  
P. GUERRE

Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des champignons, qui peuvent être présents sur une large variété de cultures et en particulier les céréales. Leur maitrise est considérée comme un enjeu majeur dans le monde agricole en raison de leurs effets nocifs sur la santé des Hommes et des animaux. Bien que plus de 400 mycotoxines aient été identifiées, seules quelques-unes sont préoccupantes en production avicole. L’Union Européenne applique ou recommande des teneurs maximales pour certaines mycotoxines dans les matières premières et les aliments pour volailles, afin de protéger les animaux et le consommateur humain. L’objectif de cette revue, est de présenter les effets d’expositions aiguës ou réitérées aux mycotoxines, sur la santé et les performances dans les principales espèces avicoles. Cette analyse est notamment réalisée, lorsque cela a été possible, en comparant les effets observés lors d’études récentes aux seuils réglementés/recommandés au niveau européen. Une attention particulière a été portée sur l’importance des facteurs d’espèces et stades de productions, quant à la sensibilité aux différentes toxines. Le dernier paragraphe est consacré à l’analyse des données disponibles en cas de multi-contaminations en termes d’effets additifs, synergiques ou antagonistes.


2019 ◽  
Vol 7 (10) ◽  
pp. 1087-1092 ◽  
Author(s):  
Koudoro Yaya Alain ◽  
◽  
Bogninou G. Sophie Reine ◽  
Bossou Annick Flore Arlette Dohoue ◽  
Agbangnan Dossa Cokou Pascal ◽  
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2019 ◽  
Vol 341 ◽  
pp. 29
Author(s):  
Claude Andary ◽  
Damien Longepierre ◽  
Kiet Le Cong ◽  
Sovanmoly Hul ◽  
Alba Zaremski ◽  
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Le genre Aquilaria Lam. (Thymelaeaceae) comprend 21 espèces d’arbres (The Plant List, 2013) et se trouve principalement en Asie du Sud-Est. Lorsque l’arbre est infecté (champignons, bactéries), son bois devient brunâtre ou noirâtre (appelé bois d’agar) en raison de la sécrétion d’une oléorésine en réaction à l’infection. La résine est très parfumée et a été recherchée et utilisée pendant des siècles par les bouddhistes, les hindous et les musulmans pour faire de l’encens pour les cérémonies religieuses. Cette oléorésine se trouve principalement dans les espèces du genre Aquilaria, mais aussi dans quelques espèces des genres Gyrinops Gaertner et Gonystylus Teijsmann & Binnendijk. Il est difficile de faire la distinction entre ces espèces, et ce manque de connaissances taxonomiques a conduit à une surutilisation des arbres, mettant en danger ces espèces endémiques inscrites à l’Annexe II de la CITES. Nous avons utilisé la chimiotaxonomie comme outil de discrimination pour analyser les molécules polyphénoliques, métabolites secondaires, qui sont connus pour agir comme marqueurs taxonomiques dans d’autres plantes. En utilisant une technique d’analyse simple, efficace et peu coûteuse (chromatographie bidimensionnelle en couche mince), nous avons trouvé la même molécule polyphénolique dans les six espèces du genre Aquilaria étudiées, qui a été identifiée comme mangiférine par analyse colorimétrique et chromatographique en comparaison avec la mangiférine de contrôle. Au cours de ces analyses, nous avons trouvé une relation entre les genres Aquilaria et Gyrinops (botaniquement démontrée) par l’existence occasionnelle de mangiférine chez trois espèces du genre Gyrinops. Nous avons également constaté qu’un laps de temps de cent-quarante ans entre deux échantillons d’herbier de la même espèce n’avait pratiquement aucun effet sur la concentration de mangiférine dans la plante. Ces travaux ont montré les mérites de la chimiotaxonomie dans la recherche de marqueurs taxonomiques et l’originalité de l’analyse colorimétrique d’un métabolite de plante chromatographié en couche mince.


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