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2019 ◽  
Author(s):  
David Houle

Dans le contexte canadien, les gouvernements provinciaux jouent un rôle important dans l’élaboration des politiques de lutte aux changements climatiques, notamment par leurs efforts de mise en œuvre de mécanismes de tarification du carbone. Cet ensemble diversifié d’instruments de politiques publiques vise à imposer un prix sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) avec l’objectif d’inciter les consommateurs et les entreprises à tenir compte de l’impact de leurs décisions sur le climat. L’intérêt des gouvernements provinciaux en matière de protection du climat n’est pas nouveau. Les premiers plans d’action provinciaux dans ce domaine datent de 1995. À l’époque, après avoir considéré l’adoption d’une taxe carbone dans les années 1990s (Macdonald et coll., 2011), le gouvernement fédéral libéral avait annoncé un ensemble d’actions en changements climatiques afin de mettre en œuvre le Protocole de Kyoto, ratifié par le Premier Ministre Jean Chrétien en décembre 2002 (Harrison, 2007). Durant cette période, les actions fédérales en matière de protection du climat culminèrent par la publication, le 16 juillet 2005, de l’Avis d’intention pour réglementer les émissions des gaz à effet de serre qui sont produites par les grands émetteurs finaux, une réglementation visant les grandes entreprises et qui incluait plusieurs mécanismes de tarification du carbone .L’élection d’un gouvernement fédéral conservateur en 2006 changea la donne de manière fondamentale. Pour plusieurs observateurs et dirigeants provinciaux, il semblait maintenant peu probable que le gouvernement fédéral s’engage sur la voie de la tarification du carbone. L’approche privilégiée par le nouveau gouvernement fédéral était celle d’une réglementation sectorielle, basée sur des normes réglementaires traditionnelles (une approche parfois d’écrite comme ‘command-and-control’) consistant essentiellement à fixer des cibles d’émission que les industries devaient respecter sans que des mécanismes de flexibilité (par exemple, des permis échangeables) soit disponibles. Bien que des négociations aient été entamées avec de nombreux secteurs industriels (Munroe, 2016), seulement deux secteurs ont été réglementés, celui des transports et des centrales au charbon (Commissaire à l’environnement, 2012). C’est dans ce contexte que les provinces, de plus en plus au fait des impacts des changements climatiques sur leur territoire et des opportunités économiques créées par la croissance des industries vertes, devinrent plus actives en matière de changements climatiques. Elles craignaient moins, comme cela était le cas sous les précédents gouvernements fédéraux de Jean Chrétien et Paul Martin, un possible dédoublement de leurs efforts avec ceux du fédéral (Houle et coll., 2014, Houle, 2015). Certains gouvernements provinciaux incluant le Québec, l’Ontario, la Colombie-Britannique, le Manitoba, et l’Alberta adoptèrent des approches innovatrices en matière de changements climatiques. Simultanément, ces provinces firent preuve d’une préférence en faveur de la tarification du carbone, qui constitua un élément central de leur politique climatique, via l’adoption de taxes sur le carbone ainsi que de systèmes d’échange de droits d’émission (Houle, 2015). De manière inattendue, l’adoption de ces instruments peut être observée autant dans les provinces où une majorité de la population supporte la tarification du carbone que dans celles où seulement une minorité d’électeurs s’expriment en sa faveur. Doit-on en conclure que les décideurs publics ne tiennent pas compte de l’opinion publique sur la question de la tarification du carbone? Ce chapitre va explorer cette question tout d’abord en définissant la tarification du carbone et montrant le momentum à l’échelle international en faveur de son adoption. Par la suite, pour comprendre le lien entre l’opinion publique et l’émergence de la tarification du carbone dans le contexte canadien nous examinons tout d’abord l’évolution de l’opinion publique à ce sujet et, en particulière, les différences interprovinciales. La dernière section de ce chapitre propose des études de cas, en commençant par celui de la Colombie-Britannique où la taxe carbone instaurée dans cette province fit l’objet d’une intense controverse, surtout pendant les élections provinciales de 2009. Nous comparons ensuite cette campagne électorale avec d’autres élections provinciales de cette période, notamment celles de l’Ontario de 2011 et du Québec en 2012. Ces comparaisons nous permettent de constater, lorsqu’elles sont associées aux observations des données d’opinion publique, que le manque de support initial pour la tarification du carbone n’a, règle générale, empêcher les gouvernements provinciaux de s’engager dans cette voie.


Author(s):  
Nicholas Bayne

Pierre Trudeau and Brian Mulroney failed to reconcile Quebec with the rest of Canada. The Parti Québécois (PQ) government under Jacques Parizeau called a referendum in October 1995 to decide if the province would secede. While the federal government under Jean Chrétien barely intervened, the fiery rhetoric of Lucien Bouchard brought the separatists close to victory. Quebecers voted to stay in Canada by only 1 per cent. A massive late rally of non-Quebec Canadians pleading with Quebecers to remain probably tipped the balance. Bouchard, who succeeded Parizeau, never felt confident of winning another referendum. Later the PQ lost ground as separatism ceased to appeal. In the EU referendum of 2016 the British government failed to learn from Canada’s experience. The Remain side campaigned negatively rather than positively, and did not mobilize its supporters as well as the Leave camp did. Canadian comparisons also remain relevant for Scotland.


2014 ◽  
Vol 27 (81) ◽  
pp. 148-164
Author(s):  
Federmán Rodríguez M.
Keyword(s):  

El propósito del artículo consiste en explicar los discursos liberales y realistas que han sustentado la Política de Seguridad Internacional de Canadá (PSIC) durante la posguerra fría. En especial, se ofrecen evidencias orientadas a demostrar que los gobiernos canadienses se debaten inevitablemente entre valores cosmopolitas e intereses estratégicos, al formular sus respectivas políticas de seguridad internacional. Luego de considerar, en el seno de la literatura sobre la PSIC, cómo se han estudiado las orientaciones liberales y realistas de esta política, se explican los discursos liberales y realistas específicos que han configurado las políticas de seguridad internacional de los gobiernos de Jean Chrétien (1993-2003), Paul Martin (2003-2006) y Stephen Harper (2006). Como una consideración final, se pretende dilucidar el modo progresivo en el que los distintos gobiernos canadienses han venido adoptando los intereses y valores cosmopolitas de Estados Unidos en materia de seguridad internacional.


2011 ◽  
Vol 13 (1 & 2) ◽  
pp. 2003
Author(s):  
David E. Smith

Early in November 2002, a political tremour shook Parliament Hill — fifty-six Liberal MPs voted against the will of their leader and with the opposition parties in the House of Commons. At issue was a Canadian Alliance motion to change House rules to allow chairs of committees to be elected by secret ballot. Purple prose and fervid speculation followed: Had the unthinkable happened and the Prime Minister “lost control of his caucus”? What did the future hold now that his caucus had “tasted blood”? How much of a personal humiliation was the vote for Jean Chrétien, and was it enough of one to cut short his interminable long goodbye? Or, was it evidence that the official opposition had coalesced sufficiently after its own leadership turmoil to carry through a successful divide and conquer mission? Could more of the same strategy be expected?


2010 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 29-52 ◽  
Author(s):  
Linda Trimble ◽  
Natasja Treiberg ◽  
Sue Girard1
Keyword(s):  

À l’occasion d’une élection opposant des chefs de parti de sexe différent, il se peut que la couverture médiatique reflète une conception du leadership politique marquée par la spécificité de genre. Les auteures ont cherché, dans leur étude, à vérifier la présence et l’ampleur de ce phénomène par la comparaison de la couverture médiatique de Kim Campbell et celle de son principal adversaire, le chef libéral Jean Chrétien, lors de l’élection fédérale de 1993, dans le quotidien anglophone national The Globe and Mail. À l’aide de techniques d’analyse de contenu et de critique du discours, elles ont analysé les représentations de la personnalité de chaque chef, ainsi que de son comportement et de ses discours durant la campagne. Bien que la couverture fasse état du sexe de Campbell, le discours journalistique l’inscrivait néanmoins dans une arène mâle, où elle était présentée comme étant aussi combative et pugnace que son adversaire masculin. L’effet du genre était particulièrement évident dans les descriptions des discours électoraux des chefs, où les auteurs ont observé que Campbell était plus souvent jugée sur des questions de style oratoire que son adversaire. De plus, ces jugements marqués par le genre étaient profondément négatifs. Se basant sur ces résultats, les auteures soutiennent que la représentation médiatique des prestations électorales de Kim Campbell a pu affaiblir la perception de sa légitimité en tant que chef politique et de sa capacité à diriger le pays à titre de première ministre.


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