detresse psychologique
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133
(FIVE YEARS 25)

H-INDEX

10
(FIVE YEARS 1)

2022 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 132
Author(s):  
Y. Al Chikhanie ◽  
L. Aujogue ◽  
D. Veale ◽  
S. Verges ◽  
F. Hérengt

Author(s):  
Claudia-Béatrice Ratté ◽  
Justine Pagé ◽  
Jeanne Prémont-Boulet ◽  
Marie-France De Lafontaine ◽  
Clermont Dionne ◽  
...  

L’intervention coronarienne percutanée (ICP) et le pontage aortocoronarien (PAC) sont deux procédures de revascularisation visant à traiter la maladie coronarienne athérosclérotique. La perception du patient face à celles-ci influencerait l’anxiété et la dépression au stade postopératoire. Toutefois, peu d’études ont documenté l’impact de ces procédures sur l’anxiété cardiaque et à l’aide d’un suivi de trois mois. Cette étude compare l’évolution de l’anxiété, de l’anxiété cardiaque et de la dépression entre l’ICP et le PAC jusqu’à trois mois postopératoires. 206 participants ayant subi une revascularisation ont été recrutés dans deux centres hospitaliers. Les symptômes d’anxiété, de dépression et d’anxiété cardiaque ont été mesurés avec l’Échellehospitalière d’anxiété et de dépression et le Questionnaire d’anxiété cardiaque. L’interaction entre la procédure et le temps est non significative pour l’anxiété F(1, 160,231) = 0,686, p = 0,409, l’anxiété cardiaque F(1, 161,312) = 1,247, p = 0,266 et la dépression F(1, 159,656) = 2,600, p = 0,109. Le temps influence l’anxiété F(1, 170,157) = 13,112, p < 0,001 et la procédure influence l’anxiété cardiaque F(1, 161,312) = 25,752, p < 0,001, qui toutes deux diminuent. La trajectoire de la détresse psychologique liée aux procédures suggère la mise en place de suivis cliniques plus spécialisés.


2021 ◽  
Vol 20 (2) ◽  
pp. 17-29
Author(s):  
André Samson ◽  
Marie-Pier Bastien ◽  
Natasha Chénier-Ayotte ◽  
Jean-Martin Deslauriers ◽  
Natacha Godbout ◽  
...  

La recension des écrits scientifiques démontre que les hommes abusés sexuellement à l’enfance et à l’adolescence (HASE) doivent composer avec des impacts négatifs qui se répercutent tout au long de leur vie adulte. Ces impacts peuvent être multiples (p. ex., détresse psychologique sévère, estime de soi pauvre, difficultés relationnelles) et ne sont pas sans conséquence sur le rapport au travail. Du moins, c’est ce que cette recherche mixte, conduite auprès de 28 HASE, semble indiquer. En effet, les participants vivent un rapport au travail qui est perturbé et perturbateur. Le rapport au travail est perturbé, car il est un exutoire. C’est-à-dire une manière de taire leurs souffrances psychologiques causées par les abus sexuels. Ce rapport est aussi perturbateur, car il ne contribue pas à leur réalisation personnelle. Les données quantitatives corroborent les données produites par l’analyse qualitative. Par exemple, seulement 40% occupent un emploi et près du tiers des répondants (28,6 %) déclare recevoir des prestations d’aide sociale (PAS), au moment de la collecte des données. Ces pourcentages sont relativement élevés, comparativement à la population générale masculine (PGM), 5,6% de la PGM reçoivent des PAS et 74% sont des salariés.


2021 ◽  
Vol 69 ◽  
pp. S107
Author(s):  
Benjamin Chaix ◽  
Guillaume Delamon ◽  
Arthur Guillemassé ◽  
Benoît Brouard ◽  
Jean-Emmanuel Bibault

Author(s):  
Osnat C. Melamed ◽  
Laurie Zawertailo ◽  
Robert Schwartz ◽  
Leslie Buckley ◽  
Peter Selby

Les groupes marginalisés sont touchés de manière disproportionnée par la pandémie actuelle. Parmi les effets directs, notons des taux d’infection supérieurs associés à une morbidité et à une mortalité accrues, les effets indirects découlant quant à eux de la réponse sociétale visant à limiter la propagation du virus. Ces groupes présentent également des taux de tabagisme nettement plus élevés que ceux de la population générale. Dans cet article, nous examinons, au moyen du cadre syndémique, la façon dont la pandémie a contribué à exacerber les méfaits du tabac chez ces groupes. Cette approche nous permet d’étudier les facteurs qui favorisent le cumul des méfaits du tabac et des méfaits de la COVID 19, en particulier une aggravation de la détresse psychologique, une augmentation potentielle du tabagisme, une exposition accrue à la fumée secondaire et un accès réduit aux services d’arrêt du tabac. Nous proposons ensuite des stratégies d’atténuation destinées à protéger les groupes défavorisés contre les méfaits du tabac, pendant et après la pandémie de COVID-19 : des services d’arrêt du tabac abordables, une approche proactive du traitement du tabagisme à l’aide des technologies de l’information, un dépistage et un traitement de la dépendance au tabac au moment où les personnes vont se faire vacciner contre la COVID-19, la prise de mesures pour instaurer une couverture universelle de la pharmacothérapie de sevrage du tabac, des politiques d’interdiction totale de fumer et une réglementation de la densité des points de vente au détail de tabac. Aujourd’hui plus que jamais, les cliniciens, les systèmes de soins de santé, les organismes de santé publique et les responsables des politiques de santé doivent agir de manière coordonnée pour protéger les groupes vulnérables contre les méfaits du tabac.


Author(s):  
M. Gabrielle Pagé ◽  
Anaïs Lacasse ◽  
Lise Dassieu ◽  
Maria Hudspith ◽  
Gregg Moor ◽  
...  

Introduction La pandémie de COVID-19 a eu un impact disproportionné sur les populations vulnérables, notamment les personnes atteintes de douleur chronique. Nous avons examiné les associations entre les variations géographiques des taux d’infection par le coronavirus, le stress et l’intensité de la douleur et nous avons étudié les facteurs associés à l’évolution de la douleur et à la détresse psychologique chez les personnes atteintes de douleur chronique pendant la pandémie. Méthodes Cette analyse s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus vaste, l’étude pancanadienne « Douleur chronique et COVID-19 », qui emploie une méthode de recherche transversale observationnelle. Au total, 3 159 personnes atteintes de douleur chronique ont répondu à une enquête quantitative entre le 16 avril et le 31 mai 2020. Résultats Les deux tiers (68,1 %) des participants avaient entre 40 et 69 ans, et 83,5 % étaient des femmes. Les deux tiers (68,9 %) des répondants ont signalé une aggravation de leur douleur depuis le début de la pandémie. Un niveau élevé de risques perçus liés à la pandémie (rapport de cotes ajusté : 1,27 %; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,03 à 1,56), un niveau élevé de stress (1,21; IC à 95 % : 1,05 à 1,41), la modification des traitements de la douleur pharmacologiques (3,17; IC à 95 % : 2,49 à 4,05) et physiques/psychologiques (2,04; IC à 95 % : 1,62 à 2,58) et enfin le fait d’occuper un emploi au début de la pandémie (1,42; IC à 95 % : 1,09 à 1,86) étaient associés à une probabilité accrue de déclarer une aggravation de la douleur. La perte d’emploi (34,9 % des personnes travaillaient avant la pandémie) a été associée à une probabilité inférieure (0,67; IC à 95 % : 0,48 à 0,94) de déclarer une aggravation de la douleur. Près de la moitié (43,2 %) des personnes ont indiqué une détresse psychologique d’intensité modérée ou grave. Les émotions négatives à l’égard de la pandémie (2,14; IC à 95 % : 1,78 à 2,57) et le stress global (1,43; IC à 95 % : 1,36 à 1,50) ont été associés à une détresse psychologique modérée ou grave. Conclusion Les résultats de l’étude ont permis de cerner, outre les facteurs biomédicaux, plusieurs facteurs psychosociaux à prendre en compte pour surveiller l’état des patients atteints de douleur chronique et faciliter leur accès aux traitements pendant une pandémie.


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