alnus crispa
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2007 ◽  
Vol 41 (1) ◽  
pp. 65-78 ◽  
Author(s):  
Paul Comtois ◽  
Serge Payette

RÉSUMÉ Les paramètres de l'évolution spatiale des populations donates de peupliers baumier, notamment la superficie totale, la diversité floristique, la forme et le profil des peupleraies sont surtout le reflet du milieu colonisé. Par contre, la distribution spatiale, la croissance et la densité des individus, de même que la forme des clones sont des caractéristiques de l'espèce et dépendent de l'âge de la formation. L'un des aspects les plus constants de la structure des formations est leur développement sous forme de zones concentriques d'expansion. La différence médiane entre l'âge de ces zones correspond à l'âge optimal de maturité à la reproduction végétative. La constitution d'une nouvelle zone peut par contre être retardée, son expression pouvant être influencée par les conditions climatiques. L'expansion du peuplier, se faisant par vagues à des âges différents, conduit à l'établissement d'une zonation dans la végétation de sous-bois. Comme la diversité floristique, la zonation actuelle de la végétation est fonction de l'origine des formations. À l'exception des plages où Alnus crispa forme le stade le plus avancé, Viburnum edule est l'espèce qui domine le sous-bois des peupleraies, avant l'établissement des conifères, et Juniperus communis est Ie taxon le plus fréquent du stade intermédiaire. Les successions secondaires, ou celles qui s'établissent en sous-zone arbustive de la toundra forestière, débutent par une phase à Salix sp. L'influence du peuplier baumier (Populus balsamifera) sur le développement de l'humus est notable et semble déterminante au cours des premières décennies après son établissement. Par la suite, la présence locale d'espèces arbustives semble plus importante dans révolution future de l'humus.


2007 ◽  
Vol 45 (2) ◽  
pp. 141-154 ◽  
Author(s):  
Étienne Govare ◽  
Pierre Gangloff

RÉSUMÉ À l'ouest de Baie-Saint-Paul (Charlevoix), Ia vallée du bras du Nord-Ouest de la rivière du Gouffre est colmatée par plus de 120 m de sédiments wisconsiniens. À la base, les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide se composent de sables sous-aquatiques surmontés de 60 m de rythmites. Celles-ci contiennent des blocs glaciels, des lentilles de diamicton et des niveaux de plications syngénétiques attribuables à un environnement proglaciaire. Malgré leur puissance, les rythmites correspondent à une palynozone unique: une toundra arbustive dominée par Betula glandulosa, Alnus crispa et des Graminées. Quelques rares diatomées d'eau douce et l'altitude élevée (300 m) du toit des rythmites font supposer une origine lacustre. Compte tenu de sa situation physiographique dans une vallée ouverte sur le moyen estuaire du Saint-Laurent, le paléolac résulte d'un barrage glaciaire dont la localisation reste incertaine. Un till de fusion, de 20 m d'épaisseur moyenne, surmonte les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide. Le till s'épaissit localement en une moraine et peut atteindre 52 m d'épaisseur. Il se compose d'un diamicton interstratifié de quelques lits de sable et mis en place par un écoulement glaciaire en provenance du nord. Les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide et le till qui les recouvre sont interprétés comme étant deux membres d'une même formation corrélative au Stade de Trois-Rivières. Les Dépôts lacustres d'obturation de Saint-Placide constituent le début du stade; le till de fusion et la moraine en marquent la fin. Le maximum glaciaire du Stade de Trois-Rivières, dans la coupe étudiée, se traduirait par une lacune sédimentaire, voire une érosion du sommet des rythmites.


2007 ◽  
Vol 49 (2) ◽  
pp. 291-304 ◽  
Author(s):  
Martine Clet ◽  
Serge Occhietti

RÉSUMÉ Des silts sableux prodeltaïques, des sables deltaïques et des silts et sables stratifiés ont été excavés sous l'estran et à la base des falaises de la côte nord-ouest de l'île aux Coudres, dans l'estuaire moyen du Saint-Laurent. L'analyse sporopollinique à maille serrée de ces unités révèle une suite d'associations végétales du Sangamonien observée pour la première fois dans la vallée du Saint-Laurent. À la base, la phase prodeltaïque est contemporaine d'une forêt boréale régionale à Picea mariana, Pinus banksiana et, en proportion décroissante, à Abies. Cette phase est suivie d'un épisode deltaïque puis d'un optimum climatique de type interglaciaire caractérisé par une forêt régionale mixte à Picea et Quercus (17%). Au-dessus, la succession pollinique représente la transition entre la fin d'un optimum interglaciaire et un épisode glaciaire. La forêt mixte est remplacée progressivement par une sapinière (Picea, Abies, Betula), une pessière (Picea, Pinus), puis par une toundra arbustive (Betula, Alnus crispa). Des sables stériles puis des varves glaciolacustres, déjà connus, complètent cette séquence de refroidissement. Les unités pleistocenes de l'île aux Coudres introduisent de nouveaux éléments de corrélation entre les séquences du lac Ontario, de la vallée du Saint-Laurent et celles du golfe du Saint-Laurent. Le lit à Quercus abondant représente, sur une faible épaisseur, un optimum climatique du Sangamonien très probablement équivalent de la fin du sous-stade isotopique 5e. Il confirme l'âge pré-sangamonien et du début du Sangamonien des sédiments détectés par sismique réflexion jusqu'à —160 m sous le niveau actuel de l'estuaire du Saint-Laurent. L'optimum climatique est suivi d'un refroidissement caractérisé par une évolution végétale semblable à celle observée en Nouvelle-Ecosse pendant la transition du 5e au 5d.


2007 ◽  
Vol 36 (1-2) ◽  
pp. 63-90 ◽  
Author(s):  
Pierre J. H. Richard ◽  
Alayn Larouche ◽  
Michel A. Bouchard

RÉSUMÉ L'analyse poliinique, l'analyse macrofossile, ainsi que la datation au radiocarbone de quatre carottes de sédiments lacustres postglaciaires, ont permis d'établir l'âge minimal de la déglaciation et l'histoire postglaciaire de la végétation dans la partie centrale du Nouveau-Québec, où ont persisté quelques-uns des derniers lambeaux de la calotte glaciaire wisconsinienne au Québec. La déglaciation s'est échelonnée entre 6200 ans BP, qui représente l'amorce de la stagnation finale au sud-ouest de la ligne de partage glaciaire terminale, et 5600 ans BP, qui représente l'âge minimal de la fusion finale de la glace, en terre haute, au nord-est de la ligne de partage. Le délai entre la disparition de la glace et l'accumulation des premiers sédiments organiques datables dans les petits lacs a été très court. La colonisation végétale fut immédiate, relativement massive, tant par les arbres et les arbustes que par les plantes herbacées. L'aulne crispé (Alnus crispa) et le mélèze (Larix laricina) dominèrent au début, mais toutes les autres espèces d'arbres étaient déjà présentes. Une taïga à épi-nette noire (Picea mariana) beaucoup plus dense qu'aujourd'hui a occupé le paysage entre 5500 et 4400 ans BP environ. Le principal trait de l'histoire postglaciaire de la végétation est l'ouverture généralisée de la couverture arbo-réenne et arbustive, qui s'amorce vers 4700 à 4300 ans BP reflétant sans doute l'avènement d'un climat plus froid. La seule indication d'une éventuelle fluctuation climatique est représentée par deux périodes de plus grande abondance du bouleau blanc, entre 5750 et 4750 ans et entre 3600 et 2500 ans enregistrées en un site de la région.


2007 ◽  
Vol 36 (1-2) ◽  
pp. 109-124 ◽  
Author(s):  
Hélène Gilbert ◽  
Serge Payette

RÉSUMÉ Des populations d'aulne vert (Alnus crispa (Ait.) Pursh) de la région de la rivière aux Feuilles (58°15' N, 72° O) sont particulièrement bien développées sur les versants bien drainés exposés au sud et situés au-delà de la limite locale des forêts. Ces populations correspondent à une importante expansion de l'espèce surtout au cours du XXe siècle, entre 1920 et 1960. L'essentiel des populations d'aulne vert sont apparues après 1920, à la suite de la germination des graines sur les plaques de sol nu d'origine périglaciaire (ostioles, traînées de gélifluction, etc.). Au cours de la succession, la végétation lichénique et arbustive rase d'origine s'est graduellement transformée, en quelques décennies, en une végétation clairsemée de sous-bois sous le contrôle d'une épaisse litière produite par l'aulne. Le développement graduel des populations d'aulne a aussi causé des changements sensibles dans les sols de ces milieux: épaississement de l'horizon organique à la suite de fortes accumulations de feuilles d'aulne, augmentation du pourcentage de la matière organique, diminution du rapport C/N, augmentation de la CEC, des bases totales et du contenu en azote, et diminution du pH. Au cours de cette séquence évolutive, la régénération végétative devient virtuellement le seul mode de reproduction de l'aulne. Cette situation de l'aulne vert à la rivière aux Feuilles a été retrouvée ailleurs dans l'ensemble de l'Hémi-arctique et indique 1) que l'espèce répond aux changements climatiques qui caractérisent cet important biome de la péninsule du Québec-Labrador et 2) que le phénomène est général dans cette région et mérite ainsi d'être étudié plus en détail pour des fins d'interprétation paléoécologique et palynologique. Département de phytologie et Centre


2007 ◽  
Vol 8 (3) ◽  
pp. 271-281 ◽  
Author(s):  
A. M. Quoreshi ◽  
S. Roy ◽  
C. W. Greer ◽  
J. Beaudin ◽  
D. McCurdy ◽  
...  

2001 ◽  
Vol 56 (1) ◽  
pp. 112-127 ◽  
Author(s):  
Martin Lavoie ◽  
Louise Filion

AbstractThe postglacial vegetation history of Anticosti Island in the Gulf of St. Lawrence, Québec, was reconstructed from pollen analysis of three sites, providing the first paleoecological data for the island. The earliest plant communities (8550–777014C yr B.P.; 9500–8500 cal yr B.P.) were characterized by a high representation of green alder (Alnus crispa), indicating an open environment with sparse spruce (Picea). Between 7770 and 370014C yr B.P. (8500–4000 cal yr B.P.), the island was colonized by mixed deciduous and coniferous forests dominated by paper birch (Betula papyrifera) and spruce. A major increase in the abundance of balsam fir (Abies balsamea) occurred ca. 370014C yr B.P. (4000 cal yr B.P.), indicating development of the closed fir–spruce forests as they exist today. The island's remoteness from continental seed plant sources influenced plant colonization, afforestation, and ecological succession. The Gulf of St. Lawrence slowed plant migration, and tree species had to spread from the Gaspé Peninsula. Repeated drops in fir pollen percentages during the last 4,000 years may reflect the activity of defoliating insects.


Ecoscience ◽  
2001 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 89-95 ◽  
Author(s):  
Chuck Rhoades ◽  
Hlynur Oskarsson ◽  
Dan Binkley ◽  
Bob Stottlemyer
Keyword(s):  

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