facteurs de protection
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

42
(FIVE YEARS 12)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 17 (36) ◽  
pp. 129
Author(s):  
Mélissa Affoué Kouassi ◽  
Anna-Corinne Bissouma

L’objectif de cette étude menée sur trois adolescentes en foyer d’accueil, est de comprendre le processus de résilience à travers des facteurs individuels, chez des victimes d’agressions sexuelles commises par des femmes, à Abidjan (Côte d’Ivoire). L’Hypothèse postule que ces facteurs sont déterminants dans la reconstruction résiliente. La méthode clinique et l’étude de cas ont guidé le choix des instruments de collecte des données, à savoir : le CD-RISC de Connor et Davidson (2003) et l’Exercice de résilience de Strümpfer (2001). La théorie des facteurs de protection de Garmezy (1990) a permis d’interpréter les résultats par le biais de l’analyse qualitative du contenu des réponses. Ces résultats montrent que les facteurs individuels interviennent dans la construction résiliente. Ceux-ci identifient la compétence cognitive, la spiritualité et la confiance en soi comme facteurs de protection de la résilience chez les participantes à l’étude. The objective of the study on three adolescent girls in foster home, is to understand the process of resilience through individual factors, in victims of sexual assault committed by women, in Abidjan (Ivory Coast). The hypothesis postulates that these are determinants in resilient reconstruction. The clinical method and the case study guided the choice of data collection instruments, namely: the CD-RISC of Connor and Davidson (2003) and the Résilience Exercise of Strümpfer (2001). Garmezy’s protective factor theory allowed us to interpret the results through qualitative analysis of the content of responses. These results show that individual factors are involved in resilient construction. They identify cognitive competences, spirituality and self-confidence as protective factors for resilience in the study participants.


Author(s):  
Margot Shields ◽  
Lil Tonmyr ◽  
Andrea Gonzalez ◽  
Murray Weeks ◽  
Su-Bin Park ◽  
...  

Introduction Depuis le début de la pandémie de COVID 19, de nombreuses études à l’échelle mondiale ont fait état d’une détérioration de la santé mentale. Toutefois, la plupart de ces études sont de qualité faible ou moyenne, et bon nombre d’entre elles s’appuient sur des échantillons de commodité ou utilisent des mesures de la santé mentale à faible validité, voire les deux. Par conséquent, il est difficile d’en tirer des conclusions. Méthodologie L’Enquête sur la COVID 19 et la santé mentale (ECSM) de 2020 et l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) (2015-2019) ont toutes les deux utilisé le Questionnaire en 9 points sur la santé du patient pour dépister le trouble dépressif majeur (TDM) chez les adultes de 18 ans et plus. On a comparé la prévalence du TDM dans l’ECSM et dans l’ESCC. Dans l’ECSM, on a étudié les facteurs de risque de TDM et les facteurs de protection par analyses bivariées à l’aide de régressions logistiques. Résultats Selon les données de l’ECSM, 15,2 % (IC à 95 % : 14,2 à 16,2 %) des Canadiens ont obtenu un résultat positif au dépistage du TDM. La prévalence du TDM était plus de deux fois plus élevée dans l’ECSM (durant la COVID 19) que dans l’ESCC (avant la COVID 19). Dans l’analyse bivariée, les Canadiens ayant déclaré avoir au moins cinq facteurs de risque liés à la COVID 19 étaient environ 30 fois plus susceptibles d’avoir un TDM que ceux ayant déclaré n’avoir aucun facteur de risque. Le sentiment de maîtrise et le sentiment d’appartenance à la communauté se sont révélés des facteurs de protection contre le TDM. Conclusion Après être demeurée stable pendant 20 ans, la prévalence de la dépression chez les Canadiens a considérablement augmenté depuis le début de la pandémie de COVID 19. Il est essentiel de surveiller de façon continue ce trouble courant qui est associé à une morbidité importante, afin de déterminer si les taux élevés de TDM vont persister pendant et après les différentes vagues de COVID 19.


2021 ◽  
Vol 76 (2) ◽  
pp. 189-210
Author(s):  
Amira Dahmani

Ce travail cherche à appréhender les déterminants de la résilience du personnel soignant dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19. Son but est d’accéder à une compréhension profonde des motifs, des forces et des processus à l’oeuvre dans la dynamique complexe de la résilience. Il paraît d’autant plus crucial de répondre à cette question qu’il semble y avoir des enseignements à tirer pour penser différemment les conditions de travail dans les hôpitaux publics. Plus particulièrement, dans le contexte pandémique actuel, le personnel soignant semble plus que jamais exposer aux risques psychosociaux et à un quotidien professionnel inédit et jonché de tensions. Les résultats de l’étude menée auprès du personnel soignant d’un hôpital public en Tunisie ont révélé que la résilience résulte de l’activation de prédispositions, de facteurs de protection et de ressources autant personnelles qu’interpersonnelles et socioculturelles. Cette recherche a révélé que la résilience n’est pas une réaction spontanée dans un contexte professionnel marqué par l’adversité et l’incertitude. Elle est le fruit d’un mix mettant en jeu les dispositions personnelles, la dynamique de groupe, le soutien social, la stabilité familiale, le style de leadership et les contingences situationnelles. De même, l’étude souligne que la résilience génère une réelle valeur ajoutée pour les patients, les soignants et la pratique des soins aussi bien sur le plan humain, sanitaire, éthique qu’économique. Elle montre que le développement de la résilience constitue une responsabilité partagée entre le personnel soignant, le système hospitalier, les autorités sanitaires, l’encadrement et les dirigeants des établissements de santé.


2020 ◽  
Vol 59 (4) ◽  
pp. 331-334
Author(s):  
Catherine Lacour Gonay

Le confinement a conduit à prescrire des conditions que l’on retrouve comme symptômes chez les adolescents avec des troubles de phobie scolaire. Les adolescents se sont retrouvés enfermés, isolés à la maison avec leur famille et une scolarité à distance. Paradoxalement, dans notre expérience, ce sont certains adolescents dits « phobiques scolaires » qui semblent avoir présenté des facteurs de protection vis à vis des troubles psychiques engendrés par ce confinement dans un contexte de pandémie.


Author(s):  
Aganeta Enns ◽  
Heather Orpana

Introduction La prévention de la consommation problématique de substances chez les jeunes mobilise de plus en plus d’attention, en lien avec diverses préoccupations autour des taux de consommation et des changements de politiques au Canada. Les approches axées sur les forces qui mettent l’accent sur les facteurs de protection, notamment une santé mentale positive, sont au cœur des recommandations actuelles en matière de prévention. Toutefois, il existe très peu de travaux de recherche sur l’association entre une santé mentale positive et la consommation de substances chez les jeunes. Notre étude porte sur les associations entre consommation de cannabis et d’alcool chez les jeunes et santé mentale positive et utilise le cadre de la théorie de l’autodétermination. Méthodologie Nous avons réalisé des analyses secondaires de l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves (ECTADE) de 2014­2015. Les élèves de la 7e à la 12e année résidant au Canada qui participaient à l’étude ont rempli l’Échelle de satisfaction des besoins intrinsèques des enfants (Children’s Intrinsic Needs Satisfaction Scale ou questionnaire CINSS), qui mesure l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale et ils ont répondu à des questions portant sur leur consommation de cannabis et d’alcool et leur consommation excessive occasionnelle d’alcool au cours des 30 derniers jours et la fréquence de ces consommations. Nous avons examiné les associations, stratifiées selon le sexe, entre l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale d’une part et la consommation de substances d’autre part en utilisant une régression logistique. Résultats Les modèles entièrement ajustés ont révélé que l’appartenance sociale et la compétence étaient associées à une probabilité plus faible de consommation au cours des 30 derniers jours et de fréquence élevée de consommation pour le cannabis et l’alcool et pour la consommation excessive occasionnelle d’alcool. Une autonomie plus grande était associée à une probabilité plus élevée de ces comportements. Toutes les associations étaient significatives, sauf entre le sentiment de compétence et une fréquence de consommation plus élevée de cannabis chez les garçons, et entre l’autonomie et une fréquence de consommation élevée d’alcool chez les filles. Conclusion Ces résultats fournissent de nouvelles données probantes sur les associations entre santé mentale positive et consommation de substances chez les jeunes, en particulier sur la façon dont l’autonomie, la compétence et l’appartenance sociale sont associées à la consommation de cannabis et d’alcool et à la consommation excessive occasionnelle d’alcool. Ces données probantes sont utilisables pour les programmes de promotion de la santé et de prévention de la consommation de substances.


2019 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 612-633
Author(s):  
Jacques Cherblanc ◽  
Stéphanie Tremblay

Au cours des dernières décennies, les recherches sur les radicalismes ont mis en évidence une multitude de facteurs de risques et de protection associés à ce problème humain et social. Selon les écrits scientifiques, la spiritualité est l’un de ces facteurs de protection. Cependant, cette dimension est souvent ignorée dans l’analyse scientifique ou médiatique du phénomène de radicalisation. Ce texte a pour but de montrer qu’une plus grande intégration de la spiritualité dans le système scolaire public québécois pourrait favoriser le développement global de l’enfant et aider à prévenir la radicalisation. Nous pensons que le programme d’Éthique et de culture religieuse serait propice à l’intégration de la spiritualité en milieu scolaire.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document