sécurité routière
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Author(s):  
Hebbar Chafika ◽  
Tires Hachemi ◽  
Hassani Maya Meriem

Si la voiture est le moyen de transport le plus utilisé, les accidents routiers sont la principale cause de décès. Les trois acteurs de la conduite sont : le Conducteur, le Véhicule et l’Infrastructure. L’Algérie est classée parmi les pays qui enregistrent un nombre élevé d’accidents ces dernières années. Les statistiques du centre national de prévention et sécurité routière algérien, montrent que les causes directes des accidents de circulation sont liées à l’homme, au véhicule et à l’environnement. Le comportement humain se manifeste par l’excès de vitesse, suivi de l’alcoolémie et non-respect du code de la route. Nous proposons des mesures qui contribueraient à la réduction des accidents ; Ceci par l’adoption et l’application des lois, prenant en compte les facteurs de risque, les compagnes de sensibilisation et de prévention des catégories sociales concernées par la mortalité routière. Ces propositions peuvent être lancées à travers les mass-médias, la réduction de l’utilisation du véhicule individuel et l’encouragement du transport commun en contribuant à la préservation de la santé humaine et la lutte contre l’apparition des maladies cardio-vasculaires.


2019 ◽  
pp. 70-73
Author(s):  
AS Diarra ◽  
DD Dansoko ◽  
FA Bocoum ◽  
V Guilavogui ◽  
KL Beavogui

Introduction : L'épilepsie post-traumatique est la survenue d'une ou plusieurs crises épileptiques au-delà de la première semaine suivant un traumatisme crânien. Les séquelles invalidantes qu'engendrent cette pathologie, les difficultés de prise en charge, l'augmentation des accidents de la voie publique ont motivé notre étude. Son but était d'étudier la place des accidents de la voie publique dans les épilepsies pour contribuer à l'amélioration de sa prise en charge et la sécurité routière en Guinée en 2012. Méthode : C'était une étude transversale de Janvier 2010 à Décembre 2012 qui a porté sur 21 dossiers de malades hospitalisés pour traumatisme cranio encéphalique ayant développé une EPT. Les données du questionnaire ont été analysées sur Epi Info version 3.5.1, les iconographies interprétées par un spécialiste. Résultat : La prévalence de l'affection était de 1,6% parmi les hospitalisés (21/1304) avec une prédominance masculine 66,7% et un sex ratio de 2. Les accidents de la voie publique étaient les circonstances de survenue les plus importantes avec 81%. A l'admission 90,5% des patients avaient un trouble de la vigilance, 52,4% un Traumatisme crânien sévère, 57,1% une crise tonico-clonique, 61,9% un point d'impact frontal, 85,7% une anomalie focalisée à l'électroencéphalogramme et 95,2% ont eu une amélioration de l'état clinique avant la sortie. Conclusion L'élément préventif sûr de l'Epilepsie Post Traumatique reste la lutte contre les traumatismes crâniens en insistant sur l'éducation routière, en impliquant les médias dans la stratégie de sensibilisation et en améliorant les conditions de sécurité routière.


Author(s):  
Gilles Vieille Marchiset ◽  
Sandrine Knobé ◽  
Enno Edzard ◽  
Arnaud Piombini ◽  
Christophe Enaux

Cadre de la recherche : Dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville en France, les activités physiques, qu’elles soient effectuées dans un cadre de déplacement ou de loisirs, restent en retrait par rapport au territoire français dans son ensemble. Si de multiples travaux analysent les activités physiques et sportives chez les jeunes, voire les adultes, les pratiques des enfants demeurent un point aveugle. Les enfances pauvres méritent pourtant un regard spécifique, particulièrement leurs rapports à l’espace public. Dans cette optique, la littérature scientifique insiste sur les mobilités indépendantes et sur les contraintes familiales, notamment chez les filles. Objectifs : Il s’agit d’interroger les rapports sexués aux espaces publics dans les quartiers populaires à partir des usages du vélo d’enfants de 9 et 10 ans. Méthodologie : Une équipe de sociologues et de géographes a suivi six classes de CM1 dans trois écoles primaires d’un quartier prioritaire de la Politique de la Ville à Strasbourg. Ces enfants ont bénéficié, pour deux d’entre elles, d’une formation spécifique, d’une part, par des éducateurs sportifs municipaux, et, d’autre part, par des formateurs en sécurité routière. La troisième école fait office de groupe témoin. Des questionnaires ad hoc ont été transmis dans chaque école, avant et après les cycles d’apprentissage du vélo, pour étudier l’évolution de leur niveau technique, de leurs usages du vélo dans le quartier et dans la ville, de leurs relations familiales et amicales nouées autour du vélo. Résultats : Les résultats mettent en avant une différenciation sexuée, nette et persistante, en termes de contrôle du vélo, d’aisance technique dans et hors du quartier et surtout de poids de socialisations distinctes au risque et des contraintes familiales liées à la division par sexe. Conclusion : Dès lors persistent, pour les enfants de ce quartier, des usages singuliers de l’espace public à vélo, liés principalement aux configurations relationnelles sexuées dans les familles populaires. Contribution : Cette étude amène à questionner les méthodes d’apprentissage du vélo pour identifier les précautions à prendre pour favoriser les usages du vélo des garçons et des filles dans l’espace public. Il est alors conseiller de mobiliser les familles pour favoriser le vélo pour tous, particulièrement dans les quartiers socialement défavorisés.


Author(s):  
Sylvanie Godillon ◽  
Marie-Soleil Cloutier

Cadre de la recherche : Dans les pays occidentaux, la marche pour se rendre à l’école est en forte diminution depuis la fin des années 1990. Cette diminution des déplacements à pied modifie le rapport des enfants aux espaces publics. Pour enrayer la diminution de la marche vers l’école, les Pédibus sont un programme d’incitation à la marche vers l’école sous la forme de l’organisation d’un ramassage scolaire pédestre sous la supervision d’un adulte. Objectifs : Ces programmes ont fait l’objet d’évaluations, mais peu de recherches ont ciblé les différenciations des perceptions des parents et des enfants. L’objectif de cet article est d’analyser les différences de perceptions entre les parents et les enfants sur le risque routier lors de la mise en place d’un Pédibus afin d’interroger l’apprentissage de l’autonomie et le rapport aux espaces publics. Méthodologie : Pour répondre à ces questionnements, nous nous appuyons sur une recherche concernant la mise en place de projets Trottibus, programme de Pédibus au Québec financé par la Société Canadienne du Cancer (SCC-Québec). Une enquête a été autoadministrée par Internet auprès de 189 parents et d’un de leurs enfants âgés de 5 à 11 ans avant ou au tout début de leur participation à un Trottibus. Résultats : Les résultats montrent un plus grand sentiment de sécurité de la part des enfants lorsqu’ils marchent sur un espace sécurisé pour les piétons et une plus forte confiance dans les autres usagers quant au respect des piétons. Pour les parents, le Trottibus a des bienfaits éducatifs quant à l’apprentissage de la mobilité piétonne. Les enfants et les parents mettent en avant les dimensions de sociabilité de ce programme. Conclusions : Les résultats permettent de mieux comprendre la familiarisation du trajet scolaire par les enfants et leurs perceptions de la sécurité routière sous divers scénarios (marcher sur le trottoir, traverser, jouer dans la rue, etc.) ainsi que de documenter les différences entre les attentes des parents et des enfants. Contribution : L’accompagnement par les adultes interroge le rapport à la ville et l’acquisition de l’autonomie. Si les parents craignent de laisser leur enfant marcher seul pour un trajet connu entre le domicile et l’école à l’âge où s’expérimente la mobilité autonome, les enfants risquent d’acquérir plus tardivement les compétences pour se déplacer en sécurité et expérimenter les espaces publics des villes.


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