scholarly journals Risque routier et securite routiere en Algerie

Author(s):  
Hebbar Chafika ◽  
Tires Hachemi ◽  
Hassani Maya Meriem

Si la voiture est le moyen de transport le plus utilisé, les accidents routiers sont la principale cause de décès. Les trois acteurs de la conduite sont : le Conducteur, le Véhicule et l’Infrastructure. L’Algérie est classée parmi les pays qui enregistrent un nombre élevé d’accidents ces dernières années. Les statistiques du centre national de prévention et sécurité routière algérien, montrent que les causes directes des accidents de circulation sont liées à l’homme, au véhicule et à l’environnement. Le comportement humain se manifeste par l’excès de vitesse, suivi de l’alcoolémie et non-respect du code de la route. Nous proposons des mesures qui contribueraient à la réduction des accidents ; Ceci par l’adoption et l’application des lois, prenant en compte les facteurs de risque, les compagnes de sensibilisation et de prévention des catégories sociales concernées par la mortalité routière. Ces propositions peuvent être lancées à travers les mass-médias, la réduction de l’utilisation du véhicule individuel et l’encouragement du transport commun en contribuant à la préservation de la santé humaine et la lutte contre l’apparition des maladies cardio-vasculaires.

2020 ◽  
pp. 070674372098026
Author(s):  
Roger Godbout ◽  
Julie Carrier ◽  
Célyne Bastien ◽  
Charles M. Morin

Les données recueillies lors de crises et tragédies passées prouvent que les problèmes de sommeil survenant durant ou peu de temps après un événement traumatique sont reliés à une probabilité accrue de développer des symptômes psychiatriques durables. Or la pandémie COVID-19 et ses conséquences à moyen et long-terme combinent plusieurs facteurs de risque pour le sommeil, tant pour les intervenants de la santé que la population générale. Notre relevé mensuel des publications scientifiques qui combinent COVID-19 et sommeil/insomnie entre janvier et juillet 2020 révèle un taux de croissance comparable pour les articles qui portent plus précisément sur la santé mentale mais aucune ne porte sur les résultats d’une intervention. Nous proposons qu’il faille agir rapidement sur les difficultés de sommeil en cette période de pandémie afin de protéger l’équilibre psychologique individuel à moyen et long terme, d’autant plus que les outils nécessaires à la prévention de l’insomnie, sa détection et son traitement sont à la portée de tous les professionnels de la santé mentale.


2004 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 307-333 ◽  
Author(s):  
Robert Bourbeau ◽  
Catherine Brunel-Guitton ◽  
Aurore Côté ◽  
Geneviève Ouellet

RÉSUMÉ Le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) étant un diagnostic d'exclusion, plusieurs éléments peuvent influencer le dénombrement exact des cas et, en conséquence, la connaissance des facteurs de risque demeure incertaine. Cet article présente, en premier lieu, une brève revue des études sur le SMSN. Par la suite, une attention spéciale est accordée à l'importance du diagnostic, ainsi qu'au cheminement menant du décès à son inclusion dans les statistiques d'état civil, répertoriées à l'Institut de la statistique du Québec (ISQ). La qualité des données statistiques disponibles sur cette cause de décès est ensuite analysée, au moyen d'une comparaison entre les données de l'ISQ et celles du Bureau du Coroner, qui ont été vérifiées par un groupe de médecins experts. Au cours de la période 1987-1997, les cas de SMSN ont été sous-estimés d'environ. 9 pour cent en moyenne. À l'aide des données corrigées, l'incidence et quelques caractéristiques du phénomène sont présentées pour le Québec. Des comparaisons nationales et internationales montrent que le Québec présente un dossier enviable pour ce qui est de la mortalité par SMSN.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 536-536
Author(s):  
M.-A. Gorsane

La prévalence sur l’année en France du jeu de hasard et d’argent en ligne en population adulte est de l’ordre 3,7 % (Tovar et al., 2013). Se basant sur l’Indice canadien du Jeu Excessif (ICJE) (Ferris et Wynne, 2001) pour l’évaluation des pratiques de jeu, la proportion de joueurs « problématiques » parmi les joueurs dans l’année s’élève à 17 % (Tovar et al., 2013). Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux retrouvés avec l’offre de jeu traditionnelle, majoritairement non-en ligne : 10,8 % de joueurs problématiques parmi les joueurs actifs, c.-à-d., ceux ayant joué plus d’une fois par semaine et/ou dépensé plus de 500 euros dans l’année (Costes et al., 2011). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d’autres pays évoquant un niveau de risque plus élevé des jeux sur internet par rapport à l’ensemble des jeux (Tovar et al., 2013). Cela peut être en rapport avec des éléments socio-démographiques ou cliniques associés aux pratiques de jeux en ligne (Kairouz et al., 2011). Des facteurs en rapport avec la pratique du jeu en ligne peuvent intervenir : l’anonymat, l’accessibilité, le côté abordable de ces conduites, ainsi que les caractéristiques structurelles mêmes des jeux (Griffiths, 2003). Nous nous proposons dans ce travail de faire une revue systématique de la littérature sur les bases Medline et PsycINFO au sujet des facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique et de discuter les résultats retrouvés.


2020 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 45-49
Author(s):  
Mourad Raiah ◽  
◽  
Aicha Henien Djelloul Saiah ◽  
Hadj Mohamed Ali Lahmar ◽  
Zoubir Ahmed Fouatih

Introduction. selon des données de l’Organisation Mondiale de la Santé, sur 50 millions de décès annuels dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de décès avec 7,4 millions de décès d’origine coronaire. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et clinique des patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran au cours de l’année 2015. Patients et méthodes. l’étude a concerné tous les patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran. Ont été étudiés les paramètres épidémiologiques et cliniques. Nous avions réalisé une analyse statistique avec le logiciel SPSS 20. Les tests de Khi² et t de Student étaient utilisés et étaient considérés comme significatifs pour une valeur de p < 0,05. Résultats. pendant la période de l’étude, 118 patients avaient présenté à l’admission un infarctus du myocarde. Il s’agissait de 77 hommes et (65,3 %) et 41 femmes (34,7 %). L’âge moyen était de 58,9 ± 12,3 ans. Les facteurs de risque cardio-vasculaires étaient dominés par l’HTA (41,5 %), suivie de la dyslipidémie (32,2 %) et du diabète (30,5 %). La consommation du tabac a été rapportée chez 22 % des cas. Conclusion. des mesures préventives par la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires doivent être envisagées.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S141-S141
Author(s):  
F. Fekih-Romdhane ◽  
M. Cheour ◽  
W. Cherif ◽  
L. Chennoufi

IntroductionLes contagions psychiques induites par les liens, ou « folie à deux », a passionné des générations d’aliénistes. C’est une entité clinique considérée comme rare. Elle met en jeu, non pas un, mais deux ou plusieurs personnes qui ont une relation proche. Rarement tous les membres de la famille partagent les mêmes illusions et ceci est appelé folie à famille. Nous proposons à travers ce travail de présenter un cas de cette pathologie rare, et d’analyser le cas à travers une illustration des données de la littérature.ObservationLes frères S et Y ainsi que la sœur S sont de mêmes parents biologiques, tous célibataires, orphelins de mère depuis quatre ans et vivant ensemble avec le père depuis longtemps dans un isolement social relatif, en milieu rural au Nord-Ouest de la Tunisie. Le frère « inducteur » a été atteint de schizophrénie paranoïde avec délire de persécution qui a été imposé et plus tard partagé par les autres membres de la famille. En effet, Monsieur S. a clairement exprimé un délire interprétatif et hallucinatoire, à thématique persécutive prédominante, selon lequel il existerait un complot à grande échelle à son encontre. Puis, tous les membres de la famille devenaient aussi visés : ils seraient poursuivis par des personnes inconnues ayant un pouvoir politique, voulant nuire à monsieur S à travers sa fratrie. Au fil du temps, tous les proches, les voisins, ainsi que les agents de l’ordre sont devenus « persécuteurs ».ConclusionLe cas que nous rapportons illustre la complexité de la folie à famille, la gravité de ses conséquences comportementales, ainsi que le dysfonctionnement psychosocial qui en résulte. Les délires partagés, notamment la folie à famille, offrent l’opportunité unique d’examiner les rôles respectifs des facteurs de risque génétiques et environnementaux dans le développement des troubles psychotiques.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 549-549
Author(s):  
P. Gorwood ◽  
N. Ramoz

L’épigénétique concerne des variations d’accès au génome et de la régulation de son expression qui peuvent être induites par des facteurs environnementaux. Etant donnés que leur retentissement peut être comportementale, et que ce comportement chez le rongeur peut modifier les interactions inter-générationelles (condition d’élevage), des modifications épigénétiques peuvent être transmises d’une génération à l’autre, et donc mimer des effets plus directement génétiques (Meany et al., 2005). L’épigénétique fournit donc une hypothèse séduisante faisant le lien entre, d’une part, des facteurs de risque environnementaux (maltraitance infantile, qualité des interactions précoces…) et l’existence d’une héritabilité forte (entre 60 et 90 % pour schizophrénie, trouble bipolaire et autisme par exemple). Néanmoins, avant tout raccourci trop rapide et donc inapproprié, il est important pour tout psychiatre de comprendre ce dont il est question, au niveau technique comme au niveau théorique. Dans la lignée du symposium « le baclofène pour les nuls », nous proposons de faire un point compréhensible pour les non initiés, informatif pour les cliniciens, et utile pour tous ceux qui gèrent des patients ayant une maladie mentale (et leur entourage) qui peuvent interroger leur médecin sur les mécanismes de leur pathologie. Nicolas Ramoz, neurogénéticien travaillant dans un laboratoire Inserm dévolu aux troubles psychiatriques, fera un exposé didactique mais complet sur l’état des connaissances de l’approche épigénétique concernant la maladie mentale, afin que tout psychiatre puisse entendre (et répondre) à toute question concernant ce nouveau domaine de connaissance. Dans ce registre, un lexique sera donné, des exemples de travaux récents seront détaillés et l’importance de l’approche de l’épigénétique en psychiatrie sera critiquée.


Criminologie ◽  
2018 ◽  
Vol 51 (2) ◽  
pp. 314-342
Author(s):  
Charles-Édouard Notredame1 ◽  
Stéphane Richard-Devantoy ◽  
Alain Lesage ◽  
Monique Séguin

Les homicides-suicides sont des événements aussi graves qu’exceptionnels. À l’interface de la criminologie et de la suicidologie, leur étude et leur prévention butent sur une indistinction de statut : sont-ils à considérer comme une sous-catégorie du suicide ou comme une entité à part entière ? Pour le clarifier, nous avons mené une méta-analyse de l’ensemble des articles comparant les facteurs de risque de suicide et d’homicide-suicide afin de discerner si certains d’entre eux étaient plus spécifiques de l’un ou de l’autre des événements. Treize articles ont été inclus dans l’analyse finale. Le sexe masculin, l’appartenance à une minorité culturelle et les antécédents judiciaires étaient plus spécifiquement associés à l’homicide-suicide qu’au suicide. De même, le suicide survenait plus fréquemment à domicile et impliquait des moyens plus violents lorsqu’il était précédé d’un homicide. En revanche, les problèmes de santé physique, les antécédents de dépression, de tentative de suicide et de consommation de substances psychoactives augmentaient le risque de suicide davantage que celui d’homicide-suicide. À l’appui des présents résultats, nous proposons de revisiter la dualité homicide-suicide/suicide en l’inscrivant dans un modèle intégré. Sous cette perspective, les deux événements pourraient être lus comme l’issue dramatique d’une même tension psychique critique que favoriseraient des facteurs prédisposant aspécifiques. La forme du passage à l’acte ne dépendrait alors de l’influence que de certains de ces facteurs, dits facteurs orientants. Les implications que cette modélisation pourrait avoir en termes de recherche sont ici discutées.


2017 ◽  
Vol 84 (1-2) ◽  
pp. 1-52 ◽  
Author(s):  
Florent Gbongué ◽  
Frédéric Planchet ◽  
Arthur Ahoussi

Un générateur de scénarios économiques (GSE) est un outil qui permet de projeter des facteurs de risque économiques et financiers. Il s’agit d’un élément important dans le pilotage technique de l’activité d’assurance, notamment dans l’évaluation des provisions économiques, l’allocation stratégique des actifs et la gestion des risques financiers. Dans la littérature, les modèles du GSE que nous rencontrons, sont applicables difficilement en Afrique subsaharienne francophone, principalement à cause de l’insuffisance ou l’inexistence des données. Pour pallier à ce problème, nous proposons, dans cet article, une démarche de conception d’un générateur de scénarios économique pertinent, adapté au contexte de la zone CIPRES.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 578-578
Author(s):  
S. Mouchabac

La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble moteur. Dans les années 2000, des séries de cas sont publiées où les patients, traités par agonistes dopaminergiques essentiellement vont présenter une augmentation des conduites tournées vers le plaisir (jeu pathologique, hypersexualité, comportements stéréotypés dits de « punding » et aussi des automédications de dopamine afin de provoquer certains de ces états ou de retrouver un sentiment d’élation pseudomaniaque…). Ces changements comportementaux ont un impact majeur sur le plan psychosocial du patient et de son entourage. La physiopathologie, complexe repose en partie sur la création d’un arc réflexe à la stimulation de dopamine ; le patient sensibilisé au niveau du striatum par la dopamine va présenter une attirance non physiologique à la dopa, compulsive pour limiter les effets de sevrage. Ce « syndrome de dérégulation dopaminergique » parfois nommé « dérégulation homéostatique hédonique dans la maladie de Parkinson », n’est pas rare au sein des patients parkinsoniens, pouvant affecter 5 % de cette population. Il n’existe pas de test paraclinique pour évoquer le diagnostic qui reste donc clinique et repose sur un interrogatoire précis du patient et de son entourage, des critères diagnostiques ayant été proposés en 2005.Des recommandations sont proposées et comportent un volet préventif (dépistage de sujets à risque) et un volet thérapeutique (stratégies d’optimisation des prescriptions : choix de molécule et des dosages, psychothérapie et gestion des facteurs de risque environnementaux).Dans cette communication, nous proposons d’aborder les aspects cliniques et les hypothèses physiopathologiques actuelles sur ce trouble, puis dans un deuxième temps, les aspects thérapeutiques validés dans ce trouble.


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