Litteraria Copernicana
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Published By Uniwersytet Mikolaja Kopernika/Nicolaus Copernicus University

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2022 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Guillaume Baychelier
Keyword(s):  

Cette étude s’arrête sur les adaptations de l’oeuvre d’Howard Philip Lovecraft en jeu vidéo et la difficulté de sa retranscription par l’image. Après une analyse rapide d’un corpus de jeux vidéo empruntant à Lovecraft, ce texte procède plus en détail à l’analyse des jeux Call of Cthulhu (Cyanide 2018) et The Sinking City (Frogwares 2019) afin de cerner les procédés qui y sont employés pour mettre en image les enjeux propres à son oeuvre. Sont dégagés les modes de mise en image et les jeux plastiques destinés à rendre possible la survenue du paradoxe de la visibilité de l’indicible s’imposant nécessairement à toute transcription par l’image des créations d’H. P. Lovecraft. Après le constat des lacunes inhérentes aux méthodes choisies, celles-ci sont ensuite confrontées à des courants picturaux cités directement par l’auteur. Ainsi, le cubisme et le futurisme, à travers les dimensions formelles et conceptuelles qui structurent ces courants, permettent d’envisager la possibilité d’adopter un rapport à la représentation à même de se placer à la lisière entre le représentable et l’irreprésentable, pour résoudre, peut-être, la question de la figuration de ce qui ne peut être montré.


2022 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Alfons Gregori

As part of historically minorized culture, Catalan literature endured difficult periods, e.g., the Francoist regime. To imagine different worlds writing in this language was even more arduous in the 20th century because of the negative attitude towards the fantastic shared by two fundamental trends of Catalan literature up to the 1970s: Noucentisme and historical realism. Nonetheless, H.P. Lovecraft was an important reference in the Catalan non-mimetic fiction that had a certain revival in post-war times. As a step towards “normalization” of Catalan literature after Franco’s death, the writers’ collective Ofèlia Dracs published several collections of short-stories of “genre” fiction–among them Lovecraft, Lovecraft! (1981). On the one hand, this article inscribes this exceptional collection in its historical context and in the contemporary Catalan literary system; on the other, it aims to shed light on Lovecraft’s role in Ofèlia Dracs’ book, proving the projection of his extraordinary supernatural world onto it by the presence not only of Lovecraftian hypotexts in its different tales, but also of metafictional elements inherited mainly from Joan Perucho’s postmodernist writings.


2022 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Gilles Menegaldo
Keyword(s):  

Cet article examine un corpus de films d’animation et présente divers modes d’adaptation et de réécriture. Dans ces variations sur des motifs lovecraftiens, l’hybridation générique est fréquente associant fantasy, horreur et film noir comme dans History of the Necronomicon (Hideke Takayama, 1987). La dimension intertextuelle est marquée ainsi que les déclinaisons parodiques. Les techniques d’animation sont variées : marionnettes en argile, pâte à modeler, crayonnages, pastel, numérique. The Dunwich Horror and Other Stories (Ryo Shinagawa, 2008) exploite un procédé nouveau, le « ga-nimé », une forme d’animation lente en 3-D utilisant des matériaux mixtes et reposant sur des plans fixes. Dans The Night Ocean (Maria Lorenzo Hernandez, 2015), le récit subjectif et potentiellement non fiable de Lovecraft et Barlow est transposé sous la forme du carnet de voyage d’un artiste peintre mélancolique dont les oeuvres sont animées par une grande variété de procédés visuels et sonores, avec une partition musicale envoûtante. Ces deux films permettent de montrer que le cinéma d’animation se prête à la mise en images et en sons d’un imaginaire qui souvent résiste à la transposition à l’écran.


2022 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Isabelle-Rachel Casta
Keyword(s):  

Que ce soit dans la série de romans young adult « Le collège Lovecraft », ou le show Lovecraft Country, tout se passe comme si le nom même du fantastiqueur américain était devenu une sorte de « franchise », dont la simple mention assure le « branding » de l’objet en question. Mais il s’agit plus d’allusions aux légendes véhiculées autour de l’auteur que d’actualisations fines de son oeuvre ; oui, le défilé des horreurs, plus ou moins modélisées sur le principe du monster of the week, évoque davantage Supernatural (compendium de tous les standards de l’horror)… En s’inspirant d’un des écrivains les plus ouvertement racistes du premier vingtième siècle, la série de Misha Green parvient paradoxalement à rassembler les genres cinématographiques appréciés de la planète geek. Cette étude souligne en effet les « jump scares » liés au Livre vivant, héritage gnosique, métemsomatose. Cette réexploitation offre un pas de côté à l’oeuvre princeps, en déjouant par l’humour et l’horreur les solennités toxiques du modèle.


2021 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Laura Cánepa ◽  
Jamer Mello

In this paper, we suggest a speculative comparison between the short story The Color Out of Space (Howard Phillips Lovecraft, 1927) and the documentary film Fireball: Visitors From Darker Worlds (Werner Herzog and Clive Oppenheimer, 2020). We explore the similarities between Herzog’s specific interest in extreme phenomena of Nature and Lovecraftian Cosmicism. We observe that both authors have, to a certain extent, compatible views on the relationship between humans and nature: Herzog and Lovecraft seem to be interested in identifying and investigating humanity’s difficulty in coping with their insignificance when facing catastrophic events caused by indifferent Nature; both chose the same kind of landscape (iced lands, volcanic areas) and extreme natural phenomena (like meteorite falls); and they show a particular interest in characters connected to scientific experiences, and obsessed (even sometimes driven to madness) with the mysteries of nature. Our analysis does not suggest a direct influence of Lovecraft on Herzog, but a productive coincidence that can shed light on the film Fireball and its possible Lovecraftian resonances.


2021 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Denis Moreau

Contrairement au fantastique antérieur, le fantastique lovecraftien fournit de nombreux exemples d’objectivation d’une chose impensable, dont la factualité matérielle apparaît aisément comme un acmé fictionnel assurant la puissance expressive d’un fantastique en perpétuelle recherche de nouvelles figures de l’altérité et de la monstruosité. Un texte comme « La Maison maudite » semble, dans cette perspective, particulièrement intéressant, dans la mesure où ce récit met en évidence une volonté clairement affichée de renouveler le récit d’horreur, en jouant notamment avec ses formules stétéotypées de l’esthétique gothique et, ce faisant, en proposant un traitement inédit de thèmes fantastiques traditionnels. La monstruosité devient donc ici un fait linguistique, dans le sens où elle dépasse les pouvoirs descriptifs du langage. Mais cette monstruosité dépasse aussi et surtout les limites de la pensée humaine. La démarche transformationnelle du fantastique lovecraftien trouve ainsi sa pleine expression dans l’élaboration d’une mythopoïèse s’articulant autour d’entités gigantesques et non anthropomorphes, et pouvant s’apparenter à la création d’un mythe de séparation, révélateur d’une totale non-adéquation entre l’humain et le monde, ainsi que d’une menace monstrueuse et d’une confrontation sans appel à la pensée d’un « monde-sans-nous » (pour reprendre la terminologie d’Eugene Thacker).


2021 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Denis Moreau

2021 ◽  
Vol 4 (40) ◽  
Author(s):  
Dominika Kobylska
Keyword(s):  

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