scholarly journals Les conséquences disproportionnées de la COVID-19 sur les communautés déjà marginalisées : Considérations relatives aux soins de santé sexuelle et reproductive

2021 ◽  
Vol 43 (11) ◽  
pp. 1231-1233
Author(s):  
Ashley Raeside ◽  
Manavi Handa ◽  
Rachel Spitzer
2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 275-283
Author(s):  
Nashira Popovic ◽  
Qiuying Yang ◽  
Chris Archibald

Contexte : Le Canada a approuvé les objectifs mondiaux du Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le Sida visant à mettre fin à l’épidémie du syndrome d’immunodéficience acquise (sida), notamment en réduisant à zéro les nouvelles infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d’ici à 2030. Compte tenu de l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition (PPrE) pour prévenir les nouvelles infections, il est important de mesurer et de rendre compte de l’utilisation de la PPrE afin de contribuer à la planification des programmes et des politiques de prévention du VIH. Méthodes : Les estimations annuelles des personnes utilisant de la PPrE au Canada ont été générées pour la période de 2014 à 2018 à partir de l’ensemble de données géographiques de surveillance des ordonnances d’IQVIA. On a utilisé un algorithme pour distinguer les utilisateurs de fumarate de ténofovir disoproxil/emtricitabine (TDF/FTC) pour la PPrE de ceux qui l’utilisent dans le cadre d’un traitement ou de la prophylaxie post-exposition. Nous fournissons le nombre estimé de personnes qui utilisent la PPrE dans huit provinces canadiennes par sexe, groupe d’âge, spécialité du médecin prescripteur et type de paiement. Résultats : Le nombre estimé d’utilisateurs de PPrE a augmenté de façon spectaculaire au cours de la période d’étude de cinq ans : il est multiplié par 21, passant de 460 en 2014 à 9 657 en 2018. La prévalence estimée de la PPrE était de 416 utilisateurs par million de personnes dans les huit provinces en 2018. Presque tous les utilisateurs de PPrE étaient des hommes. L’utilisation a augmenté chez les deux sexes, mais l’augmentation a été plus importante chez les hommes (par 23 fois) que chez les femmes (par 5 fois). L’utilisation a augmenté dans toutes les provinces, bien qu’il y ait des différences entre les provinces relativement à la prévalence de l’utilisation, à la répartition par âge et aux types de médecins prescripteurs. Conclusion : L’utilisation de la PPrE au Canada a augmenté entre 2014 et 2018, ce qui témoigne d’une meilleure connaissance et d’une plus grande adhésion à son utilisation pour prévenir la transmission du VIH. Elle est toutefois inégale en fonction de l’âge, du sexe et de la géographie. Puisque les nouvelles infections au VIH continuent de se produire au Canada, il sera important d’affiner l’utilisation de la PPrE, car les populations à risque plus élevé d’infection au VIH doivent se voir offrir la PPrE dans le cadre de soins de santé sexuelle complets.


1995 ◽  
Vol 34 (3) ◽  
pp. 367-393
Author(s):  
Claire Lachaud ◽  
Lise Rochaix
Keyword(s):  

2003 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 164-180 ◽  
Author(s):  
Paul-André Lapointe ◽  
Malie Chayer ◽  
François Bernard Malo ◽  
Linda Rivard

Résumé Les fermetures d’hôpitaux et la réduction radicale de l’emploi ne sont que les manifestations les plus visibles de l’actuelle reconfiguration du système de santé au Québec qui affecte profondément la production des soins et l’organisation du travail infirmier dans l’hôpital de courte durée. Largement inspirés de l’expérience américaine, les changements en cours seront analysés en prenant pour exemple la Régie régionale de Québec et le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Il sera notamment démontré, à partir d’une analyse de l’évolution du travail infirmier dans six unités de soins, que deux évolutions sont possibles, selon que domine la déqualification ou la reprofessionnalisation du travail.


Author(s):  
Sharon Kaasalainen ◽  
Kevin Brazil ◽  
Esther Coker ◽  
Jenny Ploeg ◽  
Ruth Martin-Misener ◽  
...  

RÉSUMÉObjectif : Les objectifs de cette étude étaient double : (1) d’explorer les obstacles à la gestion de la douleur et ceux associés à la mise en œuvre d’un programme de gestion de la douleur en soins de longue durée (SLD) et (2) de développer une approche interprofessionelle afin d’améliorer la gestion de la douleur en soins de longue durée.Méthodes : Une étude de cas a inclus tous les deux éléments, quantitatifs et qualitatifs. Nous avons recueilli des données sur deux sites LTC à l’aide de sept groupes de discussion pour les infirmières autorisées, fournisseurs de soins non réglementés, et médecins, et 10 entretiens avec des autres groupes de fournisseurs de soins de santé, l’administration et des résidents. Nous avons examiné les documents et administré un sondage à court aux participants à l’étude pour évaluer les perceptions des obstacles à la gestion de la douleur.Résultats : Les résultats ont révélé des obstacles à la gestion efficace de la douleur au niveau des soins de longue durée des résidents et des familles, des fournisseurs de soins de santé, et des systèmes de santé. Nous avons ensuite élaboré un modèle à six niveaux, avec les interventions proposées pour surmonter ces obstacles.Conclusions : Ce modèle peut guider le développement d’approches novatrices pour améliorer la gestion de la douleur dans les établissements de soins de longue durée.


Author(s):  
Kathi Wilson ◽  
Mark W. Rosenberg ◽  
Sylvia Abonyi ◽  
Robert Lovelace

RÉSUMÉLa population autochtone au Canada, beaucoup plus jeune que la population générale, a connu une tendance au vieillissement depuis les dix dernières années. Utilisant les données de l’Enquete auprès des peuples autochtones de 2001 (EAPA) et l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000/2001, cet article examine les différences dans l’état de santé et les déterminants de la santé et l’utilisation de soins de santé entre la population autochtone de 55 ans et plus et la population non-autochtone. Les résultats montrent que la population plus âgée autochtone est plus malsaine que la population non-autochtone parmi tous les groupes d’âge; cependant, les différences dans l’état de santé entre les groupes d’âge semblent converger avec l’augmentation de l’âge. Parmi personnes âgées de 55 à 64 ans, 7 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 2 pour cent de la population non-autochtone. Pourtant, parmi personnes âgées de 75 et plus, 51 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 23 pour cent de la population non-autochtone.


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