populations à risque
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Author(s):  
Li Liu ◽  
Colin A. Capaldi ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction De nombreux Canadiens font état d’une détérioration de leur santé mentale depuis le début de la pandémie de COVID-19 et des inquiétudes ont été exprimées quant à une possible augmentation du nombre de suicides. Cette étude porte sur les répercussions potentielles de la pandémie sur les idées suicidaires des adultes. Méthodologie Nous avons comparé les idées suicidaires autodéclarées en 2020 par rapport à celles autodéclarées en 2019 en analysant les données de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (du 11 septembre au 4 décembre 2020) et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2019. Nous avons effectué une régression logistique pour caractériser les populations à risque plus élevé d’idées suicidaires pendant la pandémie. Résultats Le pourcentage d’adultes ayant fait état d’idées suicidaires depuis le début de la pandémie (2,44 %) n’est pas significativement différent du pourcentage d’adultes ayant fait état d’idées suicidaires dans les douze derniers mois en 2019 (2,73 %). De façon générale, il n’y avait pas non plus de différences significatives dans la prévalence d’idées suicidaires récentes en 2020 par rapport à 2019 dans les nombreux groupes sociodémographiques que nous avons examinés. Les facteurs de risque liés à la déclaration d’idées suicidaires pendant la pandémie étaient le fait d’être âgé de moins de 65 ans; d’être né au Canada; d’être un travailleur de première ligne; d’avoir déclaré une perte de revenu ou d’emploi en lien avec la pandémie; d’avoir fait état d’un sentiment de solitude ou d’isolement en lien avec la pandémie; de vivre ou d’avoir vécu une situation extrêmement stressante ou traumatisante au cours de sa vie et enfin d’avoir un revenu familial et un niveau d’études inférieurs. Conclusion Dans le cadre de notre recherche, nous n’avons généralement pas observé de preuve de changements dans les idées suicidaires en raison de la pandémie. Une surveillance continue du suicide et des facteurs de risque et de protection est nécessaire pour soutenir les efforts de prévention du suicide.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 275-283
Author(s):  
Nashira Popovic ◽  
Qiuying Yang ◽  
Chris Archibald

Contexte : Le Canada a approuvé les objectifs mondiaux du Programme commun des Nations Unies sur le VIH et le Sida visant à mettre fin à l’épidémie du syndrome d’immunodéficience acquise (sida), notamment en réduisant à zéro les nouvelles infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d’ici à 2030. Compte tenu de l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition (PPrE) pour prévenir les nouvelles infections, il est important de mesurer et de rendre compte de l’utilisation de la PPrE afin de contribuer à la planification des programmes et des politiques de prévention du VIH. Méthodes : Les estimations annuelles des personnes utilisant de la PPrE au Canada ont été générées pour la période de 2014 à 2018 à partir de l’ensemble de données géographiques de surveillance des ordonnances d’IQVIA. On a utilisé un algorithme pour distinguer les utilisateurs de fumarate de ténofovir disoproxil/emtricitabine (TDF/FTC) pour la PPrE de ceux qui l’utilisent dans le cadre d’un traitement ou de la prophylaxie post-exposition. Nous fournissons le nombre estimé de personnes qui utilisent la PPrE dans huit provinces canadiennes par sexe, groupe d’âge, spécialité du médecin prescripteur et type de paiement. Résultats : Le nombre estimé d’utilisateurs de PPrE a augmenté de façon spectaculaire au cours de la période d’étude de cinq ans : il est multiplié par 21, passant de 460 en 2014 à 9 657 en 2018. La prévalence estimée de la PPrE était de 416 utilisateurs par million de personnes dans les huit provinces en 2018. Presque tous les utilisateurs de PPrE étaient des hommes. L’utilisation a augmenté chez les deux sexes, mais l’augmentation a été plus importante chez les hommes (par 23 fois) que chez les femmes (par 5 fois). L’utilisation a augmenté dans toutes les provinces, bien qu’il y ait des différences entre les provinces relativement à la prévalence de l’utilisation, à la répartition par âge et aux types de médecins prescripteurs. Conclusion : L’utilisation de la PPrE au Canada a augmenté entre 2014 et 2018, ce qui témoigne d’une meilleure connaissance et d’une plus grande adhésion à son utilisation pour prévenir la transmission du VIH. Elle est toutefois inégale en fonction de l’âge, du sexe et de la géographie. Puisque les nouvelles infections au VIH continuent de se produire au Canada, il sera important d’affiner l’utilisation de la PPrE, car les populations à risque plus élevé d’infection au VIH doivent se voir offrir la PPrE dans le cadre de soins de santé sexuelle complets.


2021 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 56-67
Author(s):  
Ariane Adam-Poupart ◽  
Laurie-Maude Drapeau ◽  
Sadjia Bekal ◽  
Geneviève Germain ◽  
Alejandra Irace-Cima ◽  
...  

Contexte : Les changements climatiques jouent un rôle important dans l’établissement et l’expansion géographiques des zoonoses. Il est donc essentiel de connaître les populations à risque de contracter ces maladies pour ensuite orienter les politiques et les pratiques en santé publique. Au Québec, 14 zoonoses ont été identifiées importantes pour la santé publique afin de guider les efforts d’adaptation aux changements climatiques des décideurs et des chercheurs. Cette étude vise donc à dresser un portrait des professions et des secteurs d’activité économique à risque pour ces zoonoses. Méthode : Un examen rapide de la littérature scientifique a été réalisé. Des recherches ont été effectuées dans les bases de données des plateformes de recherche Ovid et EBSCO afin de repérer des articles publiés entre 1995 et 2018, en anglais et en français, sur 14 zoonoses (campylobactériose, cryptosporidiose, Escherichia coli vérocytotoxinogène, giardiase, listériose, salmonellose, encéphalite équine de l’Est, maladie de Lyme, virus du Nil occidental, botulisme d’origine alimentaire, fièvre Q, grippe aviaire et porcine, rage, syndrome pulmonaire à hantavirus) et la santé au travail. La recherche documentaire a permis de repérer 12 558 articles et, après élimination des doublons, 6 838 articles ont été évalués en fonction du titre et du résumé. Les articles admissibles devaient aborder les deux concepts de base de la recherche (zoonoses priorisées et santé des travailleurs). Parmi les 621 articles jugés admissibles, 110 ont été retenus à la suite de leur lecture intégrale. Résultats : Parmi les zoonoses à l’étude, les zoonoses entériques ont été les plus fréquemment rapportées. L’agriculture, qui inclut les services vétérinaires, les services de l’administration publique, de même que les services médicaux et sociaux, ont été les secteurs les plus fréquemment identifiés dans la littérature. Conclusion : Les résultats de notre étude aideront les autorités de la santé publique et les décideurs à cibler les secteurs et les professions qui sont particulièrement à risque pour l’acquisition de zoonoses. Ils permettront également d’optimiser les pratiques de santé publique des acteurs responsables de la santé des travailleurs.


Author(s):  
Emmanuel Besnier ◽  
Chadi Aludaat ◽  
Hélène Eltchaninoff ◽  
Éric Durand

Le rétrécissement aortique est la valvulopathie acquise la plus fréquente. Quand il devient serré et symptomatique, la mortalité à 2 ans est proche de 80% en l’absence de prise en charge. Le traitement repose sur le remplacement valvulaire, historiquement réalisé par voie chirurgicale. L’avènement des procédures percutanées par cathétérisme cardiaque TAVI (Trans-catheter Aortic Valve Implantation) a tout d’abord permis de traiterdes patients jugés inopérables, puis avec l’avancée des connaissances cette procédure s’est étendue aux populations à risque chirurgicale élevépuis intermédiaire, et a même été validée chez les patients à bas risque aux Etats-Unis suite à de grandes études multicentriques. Le principe consiste à implanter une bioprothèse aortique suturée sur un stent directement au sein de la valve native calcifiée, soit par un procédé de dilatation au ballonnet, soit par un procédé auto-expansé. Le TAVI présente l’avantage d’une procédure peu invasive, le plus souvent réalisée sous anesthésie locale et sédation, et une durée de séjour courte. La récupération fonctionnelle est plus rapide qu’après chirurgie cardiaque conventionnelle.Un autre avantage par rapport à la chirurgie cardiaque conventionnelle est un moindre taux de complications graves (choc cardiogénique, saignement majeure, accident vasculaire cérébrale, insuffisance rénale, décès toute cause). En revanche certaines complications sont plus spécifiques du TAVI comme l’apparition d’un trouble conduction de haut degré nécessitant la pose d’un pacemaker, et l’existence de complications vasculaires. La surveillance en soins intensifs en découlant est donc plus courte qu’après chirurgie et doit probablement être personnalisée selon le risque du patient. L’utilisation du TAVI chez les sujets à risque et/ou âgés semble parfaitement implanté en France. L’extension des indications à des sujets à bas risque et plus jeunes n’est pas encore autorisée en France et en Europe.  L’étude de la durabilité des bioprothèses implantées par voie percutanée à long terme nécessite des investigations supplémentaires.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 142-147
Author(s):  
Selma Abdellaoui ◽  
◽  
Bilal Bengana ◽  
Abdenour Boukabous ◽  
Salima Lefkir-Tafiani

Le phénomène de déficit en vitamine D a pris une grande ampleur aujourd’hui, ce déficit connaît un effet de « pandémie » mondiale, il n’épargne aucune frontière ni catégorie d’âge. Les connaissances de la physiologie de cette vitamine ont progressé de manière considérable, faisant passer sa conception d’une hormone purement osseuse à une hormone ayant un rôle sur la santé globale. En effet, son double rôle d’immunomodulateur et de contrôle de la prolifération cellulaire est possible grâce à son métabolite actif secrété de façon autocrine par certains tissus, et la répartition ubiquitaire de ses récepteurs. En plus de cette description d’effets pléiotropes à la fois dans des modèles cellulaires, expérimentales et cliniques, de plus en plus d’études épidémiologiques ont montré l’importance de la carence en vitamine D dans la population générale, adulte, comme pédiatrique. Sur le plan diagnostic, la mesure du taux de la 25-hydroxy-vitamine D (25-OHD) est une méthode très fiable pour évaluer les réserves. D’autre part, beaucoup de facteurs de risque ont été mis en évidence et des populations à risque ont été identifiées. En ce qui concerne la supplémentation, il a été récemment suggéré que la stabilité de la concentration de la 25-OHD ne peut être obtenue lors de la supplémentation intermittente que si l’espacement entre les prise est inférieur à 3 mois (de l’ordre de 1 mois) . Quelques travaux récents montrent, que l’utilisation de doses journalières modérées de vitamine D plutôt que de fortes doses administrées de manière intermittente serait à privilégier.


2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 129-133
Author(s):  
Abderrachid Bouhdjila ◽  

Introduction. La carence martiale touche les groupes des populations à risque (femmes enceintes et enfants en bas âge) aussi bien dans les pays développés que ceux en développement. En Algérie l’ampleur du problème n’est pas bien connue, car les études sont rares et les outils d’évaluation, des indicateurs biochimiques peu fiables. Objectifs. Déterminer la prévalence de la carence martiale chez l’enfant de zéro à cinq ans dans la ville de Batna, étudier ses répercussions sur le développement physique et psychomoteur de l’enfant et évaluer le traitement l et les mesures de prévention adéquates. Matériels et méthodes. Sur un échantillon de 354 enfants de zéro à cinq ans, dans la ville de Batna, nous avons mesuré la ferritine sérique, l’hémoglobine, les récepteurs de la transferrine, nous avons analysé les signes cliniques de la carence et évalué la croissance et le développement psychomoteur des enfants. Les enfants carencés ont reçu un traitement à base de fer. Des contrôles ont été effectués à la fin du traitement martial. Résultats. La prévalence de la carence martiale est variable en fonction de la tranche d’âge, elle est de 41% chez le nouveau-né dont 25%sont en état de carence avancée (anémie par carence martiale) de 1à 6mois elle est de 40,5% chez le nourrisson de 7à12mois elle est de 51,9% ; Chez l’enfant de 13-60mois elle est de 42,3% et 29,3% sont en carence sévère (anémie par carence martiale). Les facteurs de risque retrouvés sont : la non supplémentation durant la grossesse, la mauvaise diversification alimentaire des nourrissons, le faible apport en fer alimentaire, chez les enfants carencés nous avons observé des anomalies du développement psychomoteur et de l’IMC. Conclusion. La carence martiale est fréquente chez les enfants de 0 à 5 ans à Batna. La supplémentation en fer des femmes enceintes, la bonne diversification alimentaire, un régime alimentaire équilibré et riche en fer permettraient de prévenir cette carence.


Author(s):  
Claudia Sikorski ◽  
Scott Leatherdale ◽  
Martin Cooke

Introduction Le suivi de la consommation de substances chez les jeunes est essentiel pour en quantifier les méfaits et pour repérer les populations à risque élevé. Le contexte canadien, étant données les injustices historiques et structurelles qu’il implique, rend particulièrement importante l’observation de risques accrus chez les jeunes autochtones. Cette étude offre une actualisation des taux nationaux de prévalence de la consommation de tabac, d’alcool et de cannabis chez les élèves autochtones et non autochtones. Méthodologie Nous avons examiné, au moyen d’une régression logistique, les différences dans la consommation de tabac, d’alcool et de cannabis chez 1 700 jeunes autochtones et 22 800 jeunes non autochtones de la 9e à la 12e année ayant participé à l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2014-2015. Nous avons également examiné les différences selon le sexe. Nous avons comparé l’âge moyen de la première consommation d’alcool et de cannabis dans les deux populations au moyen d’une régression des moindres carrés ordinaires. Nous avons comparé les résultats aux données de 2008-2009. Résultats Bien que les taux de consommation de tabac, d’alcool et de cannabis soient en baisse par rapport à 2008-2009 au sein des deux populations, l’écart entre les deux n’a pratiquement pas diminué. En 2014-2015, les jeunes autochtones étaient davantage susceptibles que les jeunes non autochtones de fumer (rapport de cotes [RC] : 5,26; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 3,54 à 7,81) et d’avoir consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois (RC : 1,43; IC à 95 % : 1,16 à 1,76). Davantage de jeunes autochtones que de jeunes non autochtones avaient tenté d’arrêter de fumer. Les garçons non autochtones étaient moins susceptibles que les filles non autochtones d’avoir bu au moins un verre d’alcool au cours des 12 derniers mois. Les garçons autochtones étaient plus susceptibles d’avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois que les garçons non autochtones (RC : 1,84; IC à 95 % : 1,32 à 2,56), de même que les filles autochtones l’étaient plus que les filles non autochtones (RC : 2,87; IC à 95 % : 2,15 à 3,84). Les jeunes autochtones, en particulier les garçons, avaient commencé à consommer de l’alcool et du cannabis à un âge plus précoce. Conclusion Des politiques et programmes supplémentaires sont nécessaires pour mieux soutenir les jeunes autochtones dans leurs tentatives d’abandon du tabac et pour s’attaquer aux taux élevés de consommation d’alcool et de cannabis.


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