Prise en charge des maladies neuromusculaires en Réanimation. Étude rétrospective de cohorte au centre hospitalier du Mans

2017 ◽  
Vol 173 ◽  
pp. S70
Author(s):  
Amélie Vallino ◽  
A. Bildea ◽  
A.-C. Aube-Nathier ◽  
A. Nadaj-Pakleza
Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
...  

Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2018 ◽  
Vol 23 (suppl_1) ◽  
pp. e1-e1
Author(s):  
Claude Cyr

Abstract BACKGROUND Chez les adolescents, une visite à l’urgence reliée à l’alcool est un facteur prédictif important de problèmes continus de consommation. OBJECTIVES Décrire le type de présentation, les caractéristiques cliniques et la prise en charge des jeunes intoxiqués à l’alcool admis aux urgences. DESIGN/METHODS Étude rétrospective descriptive des jeunes (12 à 24 ans) admis aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS) en raison d’une intoxication à l’alcool entre janvier 2012 et janvier 2017. RESULTS Sur un total de 855 admissions, 56% étaient des garçons. Un hospitalisation de plus de 24 heures a été nécessaire pour 77 jeunes (9%) et 44 ont nécessité une ventilation méchanique (5%). L’âge moyen était de 19,7 ans, 167 (20%) avait entre 12 et 17 ans. Le taux d’éthanolémie moyen était de 208.8 mg/dl, 55 (6) avec des taux de plus de 300 mg/dl. Une altération de l’état de conscience a été documentée dans 68% des cas avec 23% des patients présentant une menace potentielle pour la vie. Des pics de consultation étaient présents aux semaines 35 (rentrée universitaire) et 44 (Halloween). L’utilisation d’alcool fort a été identifié dans 74% des cas. Seulement 29% avait consommé une autre substance psychotrope. La co-intoxication la plus fréquente étant le cannabis (n=119,14%). Des complications ont été identifié dans 57% des admissions dont 195 (23%) traumatismes, 85 (10%) bagarres, 22 (3%) blessures auto-infligées, 10 (1%) abus sexuelles. Seulement 52% des patients ont reçu un councelling lors de leur séjour à l’urgence. CONCLUSION Les intoxications aigues à l’alcool chez les jeunes sont fréquentes et sévères. Ce projet permettra de dégager des pistes préventives au sein de la communauté sherbrookoise.


2019 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 362-368
Author(s):  
Y. Chouhab ◽  
T. Lefebvre ◽  
C. Forestier ◽  
P. Parsis ◽  
M. Martinez

Objectif : L’objectif principal de notre travail était d’analyser les courriers de plainte (CP) adressés à un service d’urgence (SU). L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait une corrélation entre CP et temporalité de passage au SU. Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique sur six ans portant sur les CP concernant les prises en charge en SU. Résultats : Quatre-vingt-un CP ont été analysés, la moyenne annuelle et l’incidence étaient de 13,5 CP/an et de 5,5 CP/ 10 000 passages. L’incidence était de 3,5 CP/10 000 passages pour les enfants vs 6,1 CP/10 000 passages pour les adultes (p = 0,11). Le plaignant était la famille dans 44 CP (55 %) et le patient dans 34 CP (42 %). Il n’y avait pas de différence significative entre le jour et la nuit (5,7 CP/10 000 vs 4,8 CP/ 10 000 passages ; p = 0,57) ni entre horaires de garde et horaires hors garde (5,6 CP/10 000 vs 5,2 CP/10 000 passages ; p = 0,78). Nous avons dénombré 133 doléances, avec une cause médicale dans 64 CP (48 %), une cause organisationnelle dans 44 CP (33 %), une cause relationnelle dans 25 CP (19 %). Une indemnisation financière a été demandée dans 13 CP (16 %) et a été accordée pour deux dossiers (2 %). Aucun CP n’a entraîné de poursuite en justice. Conclusion : L’incidence des CP de notre SU reste dans la moyenne basse des données retrouvées au niveau national et sans relation avec la temporalité du passage. L’analyse des CP permet d’améliorer la qualité de la prise en charge et de proposer des mesures correctives en relation avec la commission des usagers.


CJEM ◽  
2015 ◽  
Vol 18 (1) ◽  
pp. 1-9
Author(s):  
Nicolas Elazhary ◽  
Marie-Laure Dolbec ◽  
Thierry Boucher ◽  
Jean-François Deshaies ◽  
Alain Vanasse ◽  
...  

RÉSUMÉObjectifL’objectif de cette étude rétrospective était d’identifier les facteurs associés aux décomptes quotidiens de départs avant prise en charge médicale (DAPCM) dans les deux salles d’urgence du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, Fleurimont (HF) et Hôtel-Dieu (HD).MéthodeDes données cliniques et démographiques anonymisées, ainsi que des données hospitalières, ont été extraites de la banque de données du Centre Informatisé de Recherche Évaluative en Services et Soins de Santé pour la période du 1er avril 2011 au 30 juin 2012. Les variables étant corrélées au nombre de DAPCM par jour par site lors des analyses univariées ont été retenues pour l’analyse de régression linéaire multivariée.RésultatsLes analyses de régression multivariées démontrent que le nombre de DAPCM par jour diminue pour les deux sites lorsque la durée moyenne de séjour des patients non hospitalisés à l’urgence diminue (HF:b=1,17, p<0,001; HD:b=1,41, p<0,001) et lorsqu’un médecin dédié aux patients ambulatoires est présent (HF:b=-4,35, p<0,001; HD:b=-5,48, p<0,001). De plus, des facteurs reliés à l’achalandage des salles d’urgence et la raison primaire de consultation ont également eu un effet sur le nombre de DAPCM par jour.ConclusionDes efforts devraient être faits afin de diminuer la durée moyenne de séjour des patients non hospitalisés à l’urgence et d’assurer la présence d’un médecin dédié aux patients ambulatoires pour diminuer le nombre de DAPCM.


Author(s):  
T. Hary ◽  
F. Amiot ◽  
F.-X. Laborne ◽  
T. Delomas

Objectif : Déterminer si la réalisation d’une échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) modifie la prise en charge des patients présentant une douleur abdominale aiguë d’origine non traumatique. Matériel et méthodes : Étude rétrospective, monocentrique, incluant les patients qui ont consulté aux urgences pour douleur abdominale aiguë d’origine non traumatique entre le 1er juin 2019 et le 31 octobre 2019. Les données recueillies étaient le nombre d’examens complémentaires d’imagerie réalisés, le temps de prise en charge, le taux d’hospitalisation, le diagnostic et le taux de reconsultation à 30 jours. Le critère de jugement principal était le recours aux examens complémentaires d’imagerie spécialisée (parmi lesquels : échographie spécialisée, tomodensitométrie abdominopelvienne et abdomen sans préparation) chez les patients ayant bénéficié d’une échographie clinique (groupe « ECMU ») comparativement aux patients n’ayant pas bénéficié d’échographie (groupe « sans ECMU »). Résultats : Mille cinquante-trois patients ont été inclus. Parmi ces patients, 16 % ont bénéficié d’une échographie clinique par le médecin urgentiste. Il existait une réduction significative du recours à l’échographie spécialisée dans le groupe ECMU (4 % dans le groupe « avec ECMU » versus 9 % dans le groupe « sans ECMU », OR = 0,45, IC 95 % : [0,17–1,00], p = 0,04), sans différence significative entre les deux groupes concernant le temps de prise en charge, l’orientation, le taux de reconsultation à 30 jours et la concordance diagnostique. Conclusion : La réalisation d’une ECMU dans l’exploration des douleurs abdominales aiguës d’origine non traumatique entraînait une réduction significative du nombre d’échographies spécialisées, sans pour autant diminuer le temps de prise en charge ni la concordance entre le diagnostic posé aux urgences et celui en fin d’hospitalisation.


2021 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 25-31
Author(s):  
BM Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Kelly ◽  
E Ould Ahmed Baba ◽  
O Ould Sidi Mohamed ◽  
...  

Objectif. - Cette étude a été menée pour décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et radiologiques des patients atteints de COVID-19 pendant l'épidémie dans la ville de Kiffa, en Mauritanie.Patients et méthodes. –Il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de deux mois (du 15 mai au 31 juillet 2020). Tous les patients atteints de syndrome grippal ou de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ainsi que les sujets asymptomatiques ayant des antécédents récents de contact avec des sujets atteints de COVID-19, ont été inclus. Le diagnostic a été confirmé par réaction en chaîne par polymérase transcriptase inverse (RT-PCR) et, dans le cas du SDRA, par scanner thoracique.Résultats. - Vingt-huit cas confirmés de COVID-19 ont été identifiés. L'âge moyen (écart type) était de 47,9 ans ± 15,8 ans (extrêmes: 22–75 ans). Les facteurs de risque comprenaient la manipulation des appareils d'hémodialyse (n = 15) contaminés par un technicien de Nouakchott et / ou le contact avec des patients atteints de COVID-19, confirmés ou non (n = 12), une historique de voyage récent (n = 1), et résidence dans une zone à risque où des cas de COVID-19 ont été diagnostiqués (n = 6). La majorité (78,6%) des cas de COVID-19 étaient nosocomiaux et 17,9% étaient d'origine communautaire. Le syndrome grippal était présent chez 14 (50%) patients. Trois (10,7%) patients ont présenté une forme sévère avec le SDRA. Deux patients sont décédés du SDRA. Parmi les patients guéris (n = 26), aucun n'a présenté de séquelles neurologiques ou respiratoires.Conclusions. –Il n'y a pas de traitement spécifique pour le COVID-19 et sa prise en charge est multidisciplinaire. La prévention, le dépistage et l'isolement des patients sont essentiels dans la gestion de la pandémie et doivent être mis en oeuvre dès les premiers stades de la maladie.


Endoscopy ◽  
2012 ◽  
Vol 44 (03) ◽  
Author(s):  
M Vincent ◽  
A Giraud ◽  
D Sautereau ◽  
A Le Sidaner ◽  
A Bouygues

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