scholarly journals Paludisme grave à Aïoun: étude rétrospective à propos de 64 cas

Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie

2021 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 25-31
Author(s):  
BM Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Kelly ◽  
E Ould Ahmed Baba ◽  
O Ould Sidi Mohamed ◽  
...  

Objectif. - Cette étude a été menée pour décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et radiologiques des patients atteints de COVID-19 pendant l'épidémie dans la ville de Kiffa, en Mauritanie.Patients et méthodes. –Il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de deux mois (du 15 mai au 31 juillet 2020). Tous les patients atteints de syndrome grippal ou de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ainsi que les sujets asymptomatiques ayant des antécédents récents de contact avec des sujets atteints de COVID-19, ont été inclus. Le diagnostic a été confirmé par réaction en chaîne par polymérase transcriptase inverse (RT-PCR) et, dans le cas du SDRA, par scanner thoracique.Résultats. - Vingt-huit cas confirmés de COVID-19 ont été identifiés. L'âge moyen (écart type) était de 47,9 ans ± 15,8 ans (extrêmes: 22–75 ans). Les facteurs de risque comprenaient la manipulation des appareils d'hémodialyse (n = 15) contaminés par un technicien de Nouakchott et / ou le contact avec des patients atteints de COVID-19, confirmés ou non (n = 12), une historique de voyage récent (n = 1), et résidence dans une zone à risque où des cas de COVID-19 ont été diagnostiqués (n = 6). La majorité (78,6%) des cas de COVID-19 étaient nosocomiaux et 17,9% étaient d'origine communautaire. Le syndrome grippal était présent chez 14 (50%) patients. Trois (10,7%) patients ont présenté une forme sévère avec le SDRA. Deux patients sont décédés du SDRA. Parmi les patients guéris (n = 26), aucun n'a présenté de séquelles neurologiques ou respiratoires.Conclusions. –Il n'y a pas de traitement spécifique pour le COVID-19 et sa prise en charge est multidisciplinaire. La prévention, le dépistage et l'isolement des patients sont essentiels dans la gestion de la pandémie et doivent être mis en oeuvre dès les premiers stades de la maladie.


Author(s):  
Gilbert Fabrice Otiobanda ◽  
Christ Mayick Mpoy Emy Monkessa ◽  
Marie Elombila ◽  
Hugues Brieux Ekouele Mbaki ◽  
Gilles Niengo Outsouta ◽  
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Contexte : Le traumatisé grave (TG) est un patient ayant subi un traumatisme violent quelles que soient les lésions apparentes. Aucune donnée épidémiologique n’a été retrouvée au Congo-Brazzaville. L’objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des TG au CHU de Brazzaville (CHU-B). Matériels et méthodes : L’étude était rétrospective en 30 mois sur 82 TG en réanimation. Les variables épidémiologiques, cliniques et évolutives étaient analysées sur Excel 2016. Résultats : L’âge moyen était de 37,2 ± 16,4 ans (sex-ratio : 4,1). Les patients étaient transférés des urgences dans 48,8 %. Les accidents de la voie publique (82,9 %) constituaient la circonstance traumatique la plus fréquente. Le Glasgow moyen était de 10,1 ± 4,1. La détresse respiratoire et l’état de choc étaient respectivement observés dans 35,4 % et 17,1 %. La tête (76,8 %) et le thorax (41,5 %) étaient les régions les plus touchées. Les complications étaient retrouvées dans 34,1 %. Le taux de mortalité était de 42,7 %. La détresse neurologique (62,9 %) était la principale cause de décès. La durée médiane d’hospitalisation était de 5 jours. Conclusion : Le TG occupe 5,7 % des admissions en réanimation. Il touche une population juvénile masculine victime d’AVP. La tête et le thorax étaient les plus touchés. La mortalité est très élevée.


2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
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Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2018 ◽  
Vol 23 (suppl_1) ◽  
pp. e1-e1
Author(s):  
Claude Cyr

Abstract BACKGROUND Chez les adolescents, une visite à l’urgence reliée à l’alcool est un facteur prédictif important de problèmes continus de consommation. OBJECTIVES Décrire le type de présentation, les caractéristiques cliniques et la prise en charge des jeunes intoxiqués à l’alcool admis aux urgences. DESIGN/METHODS Étude rétrospective descriptive des jeunes (12 à 24 ans) admis aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS) en raison d’une intoxication à l’alcool entre janvier 2012 et janvier 2017. RESULTS Sur un total de 855 admissions, 56% étaient des garçons. Un hospitalisation de plus de 24 heures a été nécessaire pour 77 jeunes (9%) et 44 ont nécessité une ventilation méchanique (5%). L’âge moyen était de 19,7 ans, 167 (20%) avait entre 12 et 17 ans. Le taux d’éthanolémie moyen était de 208.8 mg/dl, 55 (6) avec des taux de plus de 300 mg/dl. Une altération de l’état de conscience a été documentée dans 68% des cas avec 23% des patients présentant une menace potentielle pour la vie. Des pics de consultation étaient présents aux semaines 35 (rentrée universitaire) et 44 (Halloween). L’utilisation d’alcool fort a été identifié dans 74% des cas. Seulement 29% avait consommé une autre substance psychotrope. La co-intoxication la plus fréquente étant le cannabis (n=119,14%). Des complications ont été identifié dans 57% des admissions dont 195 (23%) traumatismes, 85 (10%) bagarres, 22 (3%) blessures auto-infligées, 10 (1%) abus sexuelles. Seulement 52% des patients ont reçu un councelling lors de leur séjour à l’urgence. CONCLUSION Les intoxications aigues à l’alcool chez les jeunes sont fréquentes et sévères. Ce projet permettra de dégager des pistes préventives au sein de la communauté sherbrookoise.


2017 ◽  
Vol 173 ◽  
pp. S70
Author(s):  
Amélie Vallino ◽  
A. Bildea ◽  
A.-C. Aube-Nathier ◽  
A. Nadaj-Pakleza

2020 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
M Diallo ◽  
D Kourouma ◽  
Y Sogoba ◽  
D Kanikomo

Introduction : Les abcès cérébraux  peuvent devenir graves s'ils sont non ou insuffisamment traités. La prise en charge inclue le traitement correct de la porte d'entrée. Celle-ci n'est pas toujours retrouvée. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge des abcès cérébraux à porte d'entrée non retrouvée à l'issue duquel nous proposerons un algorithme décisionnel de traitement. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective et descriptive allant de novembre 2014 à décembre 2016. Elle a concerné les patients de tous âges traités dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel Touré pour un abcès cérébral chez qui le foyer initial n'a pas été retrouvé. Les paramètres cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiés.  Résultats :Durant notre période d'étude, les abcès cérébraux à point de départ non trouvé ont représenté 33,3% de tous les abcès cérébraux et 63,6% des abcès cérébraux opérés. L'âge moyen des patients était de 45 ans avec un sex ratio de 0,7. Tous nos patients étaient immunocompétents. La fièvre et l'hypertension intracranienne étaient les principaux signes. La lésion était de siège frontal et temporal principalement. Tous les patients ont bénéficié d'une ponction chirurgicale avec drainage d'abcès associé à une triantibiothérapie. L'évolution était défavorable dans 28,6% des cas (recollection d'abcès) et satisfaisante dans 71,4% des cas. La mortalité était nulle. Conclusion : La très bonne évolution clinique et radiologique après le traitement n'est une gage de la guérison d'un abcès du cerveau tant que le foyer infectieux initial n'est retrouvé et convenablement traité


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 37-42
Author(s):  
AA Diop ◽  
S Kpelao ◽  
I Tine ◽  
AK Beketi ◽  
S Zabsonre

Objectifs l’absence de consensus dans le traitement des fractures de Hangman complique la prise en charge. L’objectif de cette étude était de proposer différentes méthodes thérapeutiques accessibles toutes dans les conditions de travail d’un pays à revenu faible. Introduction Le fracture de Hangman ou fracture bipédiculaire de l’axis pose le problème de codification de sa prise en charge (traitement conservateur ou chirurgie). Nous exposons nos résultats à travers cinq dossiers de patients opérer à la lumière des données de la littérature. Patients et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur cinq patients admis en urgence entre janvier 2006 et décembre 2008 et opérés pour quatre d’entre eux après examen clinique, bilan radiographique et cotation suivant la classification d’EFFENDI (avant et après chirurgie). Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne de 12 mois. Résultats Il s’agissait de cinq patients d’âge moyen de 34,6 ans (extrêmes de 22 et 54 ans), avec un sex ratio de 4, admis dans le service pour traumatisme du rachis cervical suite à un accident de la voie publique dans trois cas (dont une chute de charrette) et de travail dans deux cas. Leur symptomatologie était dominée par un syndrome rachidien cervical sans déficit neurologique. Ainsi quatre (04) patients ont subit une ostéosynthèse par voie postérieure selon différentes techniques dont une visée pédiculaire. Un patient a bénéficié d’un traitement orthopédique par minerve cervicale pendant 4 mois. Nous n’avons eu aucune complication à long terme. Conclusion Les « Hangman’s fracture » sont peu fréquentes. Leur traitement n’est pas encore codifié. Le traitement chirurgical est privilégié pour nous du fait des contraintes de port de minerve au long cours dans nos régions tropicales chaudes et humides.Mots-clés: hangman fracture, arthrodèse postérieure.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
...  

Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


2019 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 362-368
Author(s):  
Y. Chouhab ◽  
T. Lefebvre ◽  
C. Forestier ◽  
P. Parsis ◽  
M. Martinez

Objectif : L’objectif principal de notre travail était d’analyser les courriers de plainte (CP) adressés à un service d’urgence (SU). L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait une corrélation entre CP et temporalité de passage au SU. Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique sur six ans portant sur les CP concernant les prises en charge en SU. Résultats : Quatre-vingt-un CP ont été analysés, la moyenne annuelle et l’incidence étaient de 13,5 CP/an et de 5,5 CP/ 10 000 passages. L’incidence était de 3,5 CP/10 000 passages pour les enfants vs 6,1 CP/10 000 passages pour les adultes (p = 0,11). Le plaignant était la famille dans 44 CP (55 %) et le patient dans 34 CP (42 %). Il n’y avait pas de différence significative entre le jour et la nuit (5,7 CP/10 000 vs 4,8 CP/ 10 000 passages ; p = 0,57) ni entre horaires de garde et horaires hors garde (5,6 CP/10 000 vs 5,2 CP/10 000 passages ; p = 0,78). Nous avons dénombré 133 doléances, avec une cause médicale dans 64 CP (48 %), une cause organisationnelle dans 44 CP (33 %), une cause relationnelle dans 25 CP (19 %). Une indemnisation financière a été demandée dans 13 CP (16 %) et a été accordée pour deux dossiers (2 %). Aucun CP n’a entraîné de poursuite en justice. Conclusion : L’incidence des CP de notre SU reste dans la moyenne basse des données retrouvées au niveau national et sans relation avec la temporalité du passage. L’analyse des CP permet d’améliorer la qualité de la prise en charge et de proposer des mesures correctives en relation avec la commission des usagers.


2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 101-106
Author(s):  
A Bah
Keyword(s):  

Introduction : L’objectif était d’étudier les aspects épidémio-cliniques de la drépanocytose chez l’enfant à l’hôpital Nianankoro Fomba (HNF) de Ségou. Methodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive transversale allant du 02 janvier 2019 au 28 février 2020 au service de pédiatrie de l’HNF de Ségou. Elle a porté sur tous les cas documentés de drépanocytose chez les enfants de 1 mois à 15 ans, et ceux dont le statut a été confirmé dans le service durant la période d’étude. Les variables étudiées étaient : les caractéristiques sociodémographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques des malades. Les données ont été saisies et analysées sur le logiciel Epi info version 3.5.4. Résultats : Pendant l’étude 7617 patients ont consulté dans le service dont 105 cas de drépanocytose soit une fréquence hospitalière de 1,3%. L’âge moyen des enfants était de 53,64 mois±4ans. Le sex ratio était de 1,4 en faveur des garçons. La notion de consanguinité était retrouvée dans 51,43% des cas. La pâleur cutanéo- muqueuse était le signe physique le plus fréquent avec 83,81%; le phénotype SS de l’hémoglobine représentait 92,38%; la crise vaso- occlusive était la complication aiguë la plus fréquente avec 51,43%. Le taux de létalité était de 0,95%. Conclusion : La drépanocytose est fréquente dans le service de pédiatrie de l’HNF- Ségou avec 1,3%. La prise en charge est difficile du fait du faible niveau du plateau technique et du faible niveau socioéconomique des parents. Mots clés : Drépanocytose - Enfant - Ségou


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