Analyse des courriers de plainte adressés au service d’urgence d’un centre hospitalier général

2019 ◽  
Vol 9 (6) ◽  
pp. 362-368
Author(s):  
Y. Chouhab ◽  
T. Lefebvre ◽  
C. Forestier ◽  
P. Parsis ◽  
M. Martinez

Objectif : L’objectif principal de notre travail était d’analyser les courriers de plainte (CP) adressés à un service d’urgence (SU). L’objectif secondaire était de déterminer s’il existait une corrélation entre CP et temporalité de passage au SU. Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique sur six ans portant sur les CP concernant les prises en charge en SU. Résultats : Quatre-vingt-un CP ont été analysés, la moyenne annuelle et l’incidence étaient de 13,5 CP/an et de 5,5 CP/ 10 000 passages. L’incidence était de 3,5 CP/10 000 passages pour les enfants vs 6,1 CP/10 000 passages pour les adultes (p = 0,11). Le plaignant était la famille dans 44 CP (55 %) et le patient dans 34 CP (42 %). Il n’y avait pas de différence significative entre le jour et la nuit (5,7 CP/10 000 vs 4,8 CP/ 10 000 passages ; p = 0,57) ni entre horaires de garde et horaires hors garde (5,6 CP/10 000 vs 5,2 CP/10 000 passages ; p = 0,78). Nous avons dénombré 133 doléances, avec une cause médicale dans 64 CP (48 %), une cause organisationnelle dans 44 CP (33 %), une cause relationnelle dans 25 CP (19 %). Une indemnisation financière a été demandée dans 13 CP (16 %) et a été accordée pour deux dossiers (2 %). Aucun CP n’a entraîné de poursuite en justice. Conclusion : L’incidence des CP de notre SU reste dans la moyenne basse des données retrouvées au niveau national et sans relation avec la temporalité du passage. L’analyse des CP permet d’améliorer la qualité de la prise en charge et de proposer des mesures correctives en relation avec la commission des usagers.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 621-621
Author(s):  
G. Brun ◽  
B.K. Azorbly ◽  
T. Della ◽  
M. Celhay

Le nombre de personnes âgées (PA) est en constante augmentation en France comme dans les pays développés. Les PA de plus de 75 ans représentaient 8 % de la population métropolitaine en 2002. Elles seront selon l’INSEE 9,6 % en 2020 et 16,1 % en 2040. Parallèlement de plus en plus de patients relevant de prise en charge gérontopsychiatrique se présentent dans les services d’urgences notamment psychiatriques.Au CHS de Pau il existe un service d’urgence psychiatrique (SAAU) pour les admissions et un service de 20 lits d’hospitalisation de gérontopsychiatrie pour les patients de plus de 75 ans souffrant de pathologie psychiatrique.La décision d’hospitalisation en psychiatrie est une décision médicale. Elle ne se conçoit que pour les personnes âgées dont le pronostic vital n’est pas engagé et présentant de troubles psychiatriques aiguës ou chroniques avec signes de décompensation aiguë sans comorbidités neurologiques ou démentielles décompensées. Toute situation ne nécessitant pas d’hospitalisation en psychiatrie ferait objet d’un suivi par l’équipe mobile de gérontopsychiatrie et permettrait de garantir un retour à la structure d’origine (domicile ou autre) avec l’assurance d’un suivi et d’une continuité des soins. Cependant, il apparaît que les décisions de prise en charge ne sont pas en adéquation avec ses principes en particulier en ce qui concerne les motifs principaux d’hospitalisation.Afin de faire le point sur les indications d’hospitalisation en gérontopsychiatrie nous avons réalisé une étude rétrospective concernant les patients de plus de 75 ans s’étant présenté au SAAU de Pau au cours du 1er trimestre 2014.Nous nous sommes intéressés à recueillir via les dossiers informatisés des patients les motifs de consultations, les antécédents ainsi que le devenir de ceux-ci.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
L.M. Bérard

Objectifs : De nombreux traitements anti-infectieux sont débutés dans les services d’urgences (SU). Nous avons étudié la qualité de la prescription d’antibiotiques dans le traitement probabiliste des infections urinaires (IU) au SU d’un centre hospitalier général français. Matériels et méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique du 1er janvier au 30 juin 2017. Tous les patients pour lesquels une IU a été diagnostiquée au SU ont été inclus. Les traitements hospitaliers et ambulatoires des IU ont été analysés au regard des recommandations de 2015 de la Société d’infectiologie française. Le critère principal d’évaluation a été le classement des antibiothérapies probabilistes en deux catégories : « conforme » ou « non conforme » à ce référentiel. Le critère secondaire d’évaluation a été l’adéquation du traitement antibiotique initial à la sensibilité des souches bactériennes identifiées. Résultats : Cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus : 99 pyélonéphrites (52 %), 18 prostatites (9 %), 48 cystites (25 %) et 26 infections urinaires de siège non précisé (14 %). L’âge moyen a été de 52 ans avec 26 % d’hommes et 74 % de femmes. Au total, 114 antibiothérapies (60 %) ont été considérées conformes aux recommandations. Des antibiotiques ont été prescrits par excès dans 35 cas. La souche identifiée n’était pas sensible au traitement instauré au SU dans neuf situations. Conclusion : Cette étude met en exergue les difficultés pour la mise en application des recommandations en thérapeutique anti-infectieuse au SU dans 40 % des situations. Un rappel et une évaluation continue des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques au SU sont nécessaires.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


2021 ◽  
Author(s):  
K.K.Y. Kouassi ◽  
B.A. Odo ◽  
B.P.L. Nzamba ◽  
P.L. Touré ◽  
T.C. Nziengui ◽  
...  

Contexte : L’hormonothérapie par castration dans le cancer de la prostate avancé expose le patient à des effets secondaires qui doivent être également pris en charge. Objectif : Identifier les effets secondaires de la castration dans le cancer de la prostate avancé et leur prise en charge en milieu ivoirien. Patients et méthode : êtude rétrospective à visée descriptive qui s’est déroulée dans le service de cancérologie du centre hospitalier de Treichville en Côte-d’Ivoire sur une période de deux ans. Résultats : Soixante-quinze dossiers de patients ont pu être analysés. Tous les patients étaient noirs et la moitié avait moins de 55 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients étaient métastatiques au diagnostic. La castration était chimique dans 84 % des cas parmi lesquelles 64 % ont reçu une suppression androgénique complète. La majorité des patients ont décrit des troubles de l’érection (100 %), des troubles de la libido (75 %), des bouffées de chaleur (88 %) et une anémie (100 %). L’anémie a été prise en charge chez tous les patients, tandis que les troubles de la sexualité ont rarement été traités. Conclusion : La prise en charge des effets secondaires liés à l’hormonothérapie au long cours dans le cancer de la prostate doit être optimisée dans notre contexte où les patients sont jeunes et actifs.


2018 ◽  
Vol 23 (suppl_1) ◽  
pp. e1-e1
Author(s):  
Claude Cyr

Abstract BACKGROUND Chez les adolescents, une visite à l’urgence reliée à l’alcool est un facteur prédictif important de problèmes continus de consommation. OBJECTIVES Décrire le type de présentation, les caractéristiques cliniques et la prise en charge des jeunes intoxiqués à l’alcool admis aux urgences. DESIGN/METHODS Étude rétrospective descriptive des jeunes (12 à 24 ans) admis aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Sherbrooke (CHUS) en raison d’une intoxication à l’alcool entre janvier 2012 et janvier 2017. RESULTS Sur un total de 855 admissions, 56% étaient des garçons. Un hospitalisation de plus de 24 heures a été nécessaire pour 77 jeunes (9%) et 44 ont nécessité une ventilation méchanique (5%). L’âge moyen était de 19,7 ans, 167 (20%) avait entre 12 et 17 ans. Le taux d’éthanolémie moyen était de 208.8 mg/dl, 55 (6) avec des taux de plus de 300 mg/dl. Une altération de l’état de conscience a été documentée dans 68% des cas avec 23% des patients présentant une menace potentielle pour la vie. Des pics de consultation étaient présents aux semaines 35 (rentrée universitaire) et 44 (Halloween). L’utilisation d’alcool fort a été identifié dans 74% des cas. Seulement 29% avait consommé une autre substance psychotrope. La co-intoxication la plus fréquente étant le cannabis (n=119,14%). Des complications ont été identifié dans 57% des admissions dont 195 (23%) traumatismes, 85 (10%) bagarres, 22 (3%) blessures auto-infligées, 10 (1%) abus sexuelles. Seulement 52% des patients ont reçu un councelling lors de leur séjour à l’urgence. CONCLUSION Les intoxications aigues à l’alcool chez les jeunes sont fréquentes et sévères. Ce projet permettra de dégager des pistes préventives au sein de la communauté sherbrookoise.


CJEM ◽  
2020 ◽  
Vol 22 (S1) ◽  
pp. S101-S101
Author(s):  
A. Frégeau ◽  
A. Cournoyer ◽  
N. Soucy ◽  
D. Fortier ◽  
P. Desaulniers ◽  
...  

Introduction: Les erreurs médicales sont causées par des failles de système plutôt qu'un seul individu. Dans ce contexte, de multiples designs pédagogiques de formation interprofessionnelle (FIP) ont été proposés pour développer une meilleure collaboration interprofessionnelle. L'une des initiatives pédagogiques proposées en médecine de désastre est la simulation de table (TTX). La TTX consiste à simuler une situation de code orange dans un environnement informel où les participants doivent discuter de la suite logique des actions à prendre. Le protocole d'arrêt cardiaque intra-hospitalier chez le nourrisson de moins de 30 jours (code rose) ayant été mis à jour au Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), cela a généré un besoin de FIP au sein des équipes. Ainsi, nous avons développé une FIP innovante en utilisant la TTX pour enseigner un nouveau protocole de code rose. L'objectif primaire de la présente étude est d'évaluer la perception des apprenants à propos de cette FIP. Methods: La présente étude rétrospective de cohorte s'est déroulée en mars 2019 au centre de simulation du Centre hospitalier de l'Université de Montréal. Un groupe interprofessionnel (médecins, infirmières, inhalothérapeutes, préposés aux bénéficiaires, etc.) a été recruté. Un sondage de satisfaction des participants leur a été remis immédiatement après la TTX. Des statistiques descriptives (n, %) ont été réalisées. Les commentaires recueillis lors du débreffage ont permis de nuancer les résultats et d'apporter des changements à la nouvelle procédure de code rose. Results: Un total de 13 participants ont participé à la TTX, dont 10 ont répondu au sondage (10/13 : 77%). 3 observateurs ont participé à la TTX et ont tous répondu à certaines questions du sondage (3/3 : 100%). Suite à la TTX, 80% (n = 8) des participants ont eu l'impression de mieux comprendre leur propre rôle et 90% (n = 9) des participants ont eu l'impression de mieux comprendre le rôle des autres professionnels. Tous (100%, n = 13) ont apprécié la TTX et ont affirmé qu'il était probable ou très probable qu'ils participent à nouveau à une telle activité de FIP s'ils y étaient invités et qu'ils recommanderaient à un collègue d'y participer. Conclusion: Il est possible de réaliser une TTX pour une autre procédure d'urgence que le code orange, c'est-à-dire pour le code rose et cela est apprécié des participants. Ces derniers se sont sentis plus confiants dans leur rôle et dans leur connaissance du rôle des autres professionnels.


Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
◽  
Soumaya Bendjaballah ◽  
Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
...  

Introduction : La coarctation de l’isthme aortique est une cardiopathie congénitale (5-8%) dont la prise ne charge s’effectue à un âge précoce afin d’éviter les complications. Chirurgicalement, on distingue deux formes, celle de l'enfant et celle du nouveau-né. La prise en charge de ce type de pathologie dans notre pays souffre d’un retard de diagnostic et une chirurgie tardive, en conséquence, lors du suivi, deux problématiques se sont soulevés : devenir de l’HTA (quel est bénéfice de la chirurgie ?), et surtout, la constatation d’un gradient au niveau de la prothèse, s’agit-il d’un gradient fonctionnel ou d’un gradient organique (faut-il réintervenir ?). La particularité de notre étude réside dans la prise en charge de cette entité de certain âge, d’apporter nos résultats opératoires (morbi-mortalité) et à moyen terme (HTA, Récidive). Afin de répondre à cette problématique, nous avons mené cette étude rétrospective. Méthodes : De Janvier 2001 à Mai 2017, 40 patients ont bénéficié d’une chirurgie pour coarctation de l’aorte isthmique ; l’âge moyen est de 20 ans (4 à 46 ans), 32 hommes et 08 femmes ; HTA présente chez la majorité des patients ; le diagnostic établi à l’échographie Doppler cardiaque et l’angioTDM thoracique ; 04 patients ont été opérés sous CEC d’assistance ; le traitement avait consisté en une résection de la coarctation et mise en place d’un tube prothétique pour la majorité des patients. Résultats : La mortalité hospitalière globale est de 2,5 % (1 patient) ; Ventilation de 12,6 heures (3 heures à 24 j) ; Séjour en réanimation de 3,9 j en moyenne (1 à 24 j) ; Séjour hospitalier de15 j en moyenne (8 à 60 j). Complications hospitalières : deux patients ont présenté une insuffisance rénale aigue, les deux patients ont bénéficié d’une hémodialyse avec récupération de la fonction pour l’un et décès du second patient ; un patient a présenté une hémorragie digestive d’origine ulcéreuse (hémostase chirurgicale) ; saignement pleural chez 5 patients (contrôle chirurgical). Suivi moyen de 59 mois avec des extrêmes allant de 8 à 141 mois. Mortalité tardive de 1 patient. Conclusion : A l’heure actuelle, le traitement des coarctations fait appel à divers techniques (chirurgie, endovasculaire) ; l’essentiel dans la chirurgie des coarctations est d’éviter la survenue des complications majeures précoces (paraplégie, insuffisance rénale, complications ischémiques viscérales) et tardives (re-coarctation et anévrysme anastomotique). Néanmoins, l’indication opératoire doit être prise tôt par un diagnostic précoce afin d’éviter l’irréversibilité de l’HTA.


Author(s):  
BF Sissoko ◽  
B Baya ◽  
D Soumaré ◽  
K Ouattara ◽  
T Kanouté ◽  
...  

Objectif : Nous avons conduit une étude rétrospective, descriptive pour étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patients décédés dans le service.Patients et méthode : Nous avons colligé les dossiers des patients décédés au cours de leur hospitalisation dans le service de pneumo-phtisiologie du centre hospitalo-universitaire du point G  entre juin 2010 et juin 2012.  Résultats : Sur un total de 1025 patients hospitalisés pendant la période d'étude, 307 sont décédés soit une fréquence de 29,95%. Seuls 189 dossiers répondaient à nos critères soit 18,44%. La mortalité globale était de 29,95%, avec une prédominance du sexe masculin (sex-ratio = 3,39). La tranche d'âge la plus élevée était de 60 à 90 ans (32,3%) des cas. Une radiographie thoracique de face pathologique dans 98,4% des cas avec des opacités occupant au moins les 2/3 du champ pulmonaire dans 39,8% et bilatérales dans 66,7% des cas. La durée moyenne de séjour dans le service était de 18,6 jours. La tuberculose était le diagnostic de deces le fréquemment retrouvée avec 28% des cas.Conclusion : Malgré les efforts fournis dans le cadre des objectifs du millénaire, notre pays continu à payer un lourd tribut à la Tuberculose.Mot clés :Décès à l'hôpital, épidémiologie,  clinique, paraclinique


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