Création de l’Échelle de Distorsions Cognitives pour adultes (EDC-A) : étude des propriétés psychométriques en population générale et association avec l’anxiété et la dépression

Author(s):  
A. Robert ◽  
N. Combalbert ◽  
V. Pennequin ◽  
R. Deperrois ◽  
N. Ouhmad
2019 ◽  
Vol 35 (3) ◽  
pp. 41-46
Author(s):  
J. Lombard ◽  
O. Barbier ◽  
C. Bauer ◽  
B. Grignon ◽  
D. Mainardy

Introduction : L’insertion distale du corps musculaire des muscles fibulaires est une entité anatomique rare (6 à 22 % de la population générale), le plus souvent asymptomatique. Parfois, elle peut engendrer un conflit au niveau de la gouttière rétromalléolaire latérale, entraînant une symptomatologie douloureuse chronique. Hypothèse : L’exérèse chirurgicale du corps musculaire présent dans la gouttière rétromalléolaire latérale permet la disparition des douleurs. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique et mono-opérateur des patients souffrant d’un conflit postérieur de cheville associé à une insertion trop distale d’un corps musculaire des tendons fibulaires opérés sur une période de dix ans. Étaient exclus les patients souffrant d’une pathologie inflammatoire chronique associée. Une évaluation clinique et fonctionnelle avec le score AOFAS était réalisée en pré- et en postopératoire. Résultats : Neuf patients ont été inclus, avec un suivi moyen de 59 mois en postopératoire. Le score AOFAS au contrôle final était de 83,6 points avec un gain moyen de 24 points. Sept patients se disaient très satisfaits de l’intervention. Discussion : L’insertion distale du corps musculaire des tendons fibulaires ou la présence d’un muscle accessoire fibulaire peut être une cause de conflit postérolatéral de cheville. L’exérèse chirurgicale des fibres musculaires insérées distalement dans la gaine des tendons fibulaires est une technique fiable et efficace dans le traitement des douleurs postérolatérales chroniques de cheville (niveau de preuve : IV étude rétrospective).


2020 ◽  
pp. 070674372098026
Author(s):  
Roger Godbout ◽  
Julie Carrier ◽  
Célyne Bastien ◽  
Charles M. Morin

Les données recueillies lors de crises et tragédies passées prouvent que les problèmes de sommeil survenant durant ou peu de temps après un événement traumatique sont reliés à une probabilité accrue de développer des symptômes psychiatriques durables. Or la pandémie COVID-19 et ses conséquences à moyen et long-terme combinent plusieurs facteurs de risque pour le sommeil, tant pour les intervenants de la santé que la population générale. Notre relevé mensuel des publications scientifiques qui combinent COVID-19 et sommeil/insomnie entre janvier et juillet 2020 révèle un taux de croissance comparable pour les articles qui portent plus précisément sur la santé mentale mais aucune ne porte sur les résultats d’une intervention. Nous proposons qu’il faille agir rapidement sur les difficultés de sommeil en cette période de pandémie afin de protéger l’équilibre psychologique individuel à moyen et long terme, d’autant plus que les outils nécessaires à la prévention de l’insomnie, sa détection et son traitement sont à la portée de tous les professionnels de la santé mentale.


1988 ◽  
Vol 3 (3) ◽  
pp. 149-158
Author(s):  
G. Bertschy ◽  
S. Vandel ◽  
R. Volmat

RésuméLes auteurs font la revue des études récentes concernant l’épidémiologie de la dépression. Les études épidémiologiques de la dépression dans la population générale sont difficiles à interpréter, du fait de différences dans l'identification des cas et de variations dans les procédures de diagnostic entre les études. Mais il y a eu un progrés considérable avec le récent développement des méthodes d’identifications de cas, fiables et valides, comme les RDC et le DSM-III. D’autres problémes méthodologiques concernent le choix de la population et le choix des différentes mesures du risque.Des données examinées, on peut tirer les estimations suivantes : la prévalence sur six mois de la dépression majeure est de 1% à 3% chez l’homme, et 3% à 5% chez la femme; la prévalence sur la vie entiere (proportion des sujets qui ont déjà présenté le trouble) est de 3% à 6% chez l’homme et 5% à 10% chez la femme. L’estimation du risque morbide (ou risque sur la vie entiére) est plus difficile. Le principal probléme provient de l’effet de cohorte de naissance: il semble que les taux de troubles affectifs majeurs sont en train d’augmenter dans les cohortes nées apres la Seconde Guerre mondiale.Aussi, les auteurs proposent une estimation des risques sur la vie entiére qui ne peut être que prudente: 6 à 10% chez l’homme, 12 à 20% chez la femme. Ils envisagent aussi l’épidemiologie de la dépression sous l’angle de la mortalité: les troubles affectifs sont associés non seulement à un haut risque de suicide mais aussi à une mortalité générale augmentée.


2009 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. A233
Author(s):  
D. Roulot ◽  
N. Gambier ◽  
U. Warzocha ◽  
S. Czernichow ◽  
J.L. Costes ◽  
...  

2007 ◽  
Vol 163 (2) ◽  
pp. 205-221 ◽  
Author(s):  
H. Amieva ◽  
L. Carcaillon ◽  
P. Rouze L’Alzit-Schuermans ◽  
X. Millet ◽  
J.F. Dartigues ◽  
...  

Author(s):  
Kathi Wilson ◽  
Mark W. Rosenberg ◽  
Sylvia Abonyi ◽  
Robert Lovelace

RÉSUMÉLa population autochtone au Canada, beaucoup plus jeune que la population générale, a connu une tendance au vieillissement depuis les dix dernières années. Utilisant les données de l’Enquete auprès des peuples autochtones de 2001 (EAPA) et l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2000/2001, cet article examine les différences dans l’état de santé et les déterminants de la santé et l’utilisation de soins de santé entre la population autochtone de 55 ans et plus et la population non-autochtone. Les résultats montrent que la population plus âgée autochtone est plus malsaine que la population non-autochtone parmi tous les groupes d’âge; cependant, les différences dans l’état de santé entre les groupes d’âge semblent converger avec l’augmentation de l’âge. Parmi personnes âgées de 55 à 64 ans, 7 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 2 pour cent de la population non-autochtone. Pourtant, parmi personnes âgées de 75 et plus, 51 pour cent de la population autochtone rapport trois ou plusieurs conditions chroniques par rapport à 23 pour cent de la population non-autochtone.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
J.P. Fagot ◽  
S. Samson ◽  
J. Merlière ◽  
P. Gabach ◽  
A. Fagot

Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.


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