Description de la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques inflammatoires intestinales (MICI) en France depuis 2009 à partir des données du Sniiram

2016 ◽  
Vol 64 ◽  
pp. S10-S11
Author(s):  
J. Kirchgesner ◽  
R. Dray-Spira ◽  
A. Racine ◽  
M. Zureik ◽  
F. Carbonnel ◽  
...  
Author(s):  
Marie-Cécile Frieden ◽  
Nils Graber ◽  
Meriem M’zoughi

« Maladies chroniques » et « Suds » sont des termes rarement associés mais qui constituent le cœur des réflexions menées au sein de ce numéro thématique. Si la catégorie de maladie chronique connaît un essor aux États-Unis puis en Europe occidentale au cours du XXe siècle, elle n’est que faiblement mobilisée dans le champ de la santé mondiale. Renvoyant à la « victoire » de la médecine occidentale sur les maladies infectieuses, l’expansion des maladies chroniques est perçue comme la conséquence de l’industrialisation et des progrès socioéconomiques. Une abondante littérature en sciences sociales, notamment en sociologie, s’est développée au « Nord » à partir des années 1970 pour aborder la trajectoire des patients atteints de maladies au long cours. Leur prise en charge requiert de multiples formes d’adaptations des comportements individuels et des dispositifs institutionnels, ce qui tranche avec le modèle thérapeutique des maladies aigües – diagnostic, traitement, guérison.


2014 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 247-256
Author(s):  
C Blais ◽  
S Jean ◽  
C Sirois ◽  
L Rochette ◽  
C Plante ◽  
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Introduction Avec l'accroissement du fardeau des maladies chroniques, la surveillance est fondamentale pour améliorer la prévention et la prise en charge de ces dernières. L'Institut national de santé publique du Québec a donc développé un système novateur de surveillance des maladies chroniques, le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), dont les principales caractéristiques, les forces et les limites sont présentées ici. Méthodologie Le SISMACQ est le résultat du jumelage de cinq fichiers médicoadministratifs. Mises à jour annuellement, ses données couvrent actuellement la période du 1er janvier 1996 au 31 mars 2012. Trois étapes en caractérisent le modèle opérationnel : 1) l'extraction et le jumelage des données médico-administratives grâce à divers critères de sélection; 2) les analyses (principalement la validation des définitions) et la production des mesures de surveillance et 3) l'interprétation, le dépôt et la diffusion de l'information. Le SISMACQ permet actuellement l'étude des maladies chroniques suivantes : diabète, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires, ostéoporose, maladies ostéoarticulaires, troubles mentaux et Alzheimer et maladies apparentées. Il permet également l'analyse de la multimorbidité et de la polypharmacie. Résultats Pour 2011-2012, le SISMACQ contenait des données sur 7 995 963 Québécois, et leur moyenne d'âge était de 40,8 ans. Parmi eux, 95,3 % répondaient à au moins un critère de sélection permettant l'application de définitions de cas pour la surveillance des maladies chroniques. Cette proportion variait avec l'âge : de 90,1 % chez les Québécois de 19 ans et moins à 99,3 % chez ceux de 65 ans et plus. Conclusion Le SISMACQ permet la production de données, à l'échelle de la population, sur le fardeau de plusieurs maladies chroniques, sur l'utilisation des services de santé et sur la consommation de médicaments. Il rend possible l'étude intégrée de la combinaison de plusieurs maladies, une approche jusqu'à présent rarement mise en oeuvre dans un contexte de surveillance populationnelle. Le SISMACQ répond aux attributs essentiels d'un système de surveillance et aide à la diffusion de l'information auprès des décideurs en vue d'actions en santé publique.


Praxis ◽  
2003 ◽  
Vol 92 (25) ◽  
pp. 1171-1176 ◽  
Author(s):  
Wettstein ◽  
Baldegger ◽  
Weber ◽  
Bonsack ◽  
Andermatt ◽  
...  

Après que des études contrôlées effectuées à l'étranger aient démontré que des cours d'auto prise en charge permettent d'améliorer l'état général de patients chroniques d'âge avancé de façon durable à un prix abordable, un programme similaire appelé ALLFIT a été établi en Suisse pour les patients âgés atteints de maladies chroniques cardiaques, pulmonaires, rhumatismales ou de diabète sucré. Une analyse des besoins révèle qu'environ 7% des patients âgés pourraient bénéficier d'un tel programme qui consiste en une évaluation individuelle des buts personnels grâce aux conseils d'une infirmière, un entraînement hebdomadaire de la résistance, de la force et de l'équilibre ainsi que la participation à huit cours d'auto prise en charge en groupe. 85 des 100 premiers participants à ce programme l'ont terminé. Personne n'a abandonné en raison d'attentes non satisfaites. 99 patients ont pu définir les buts individuels et 80 les ont atteints au moins partiellement en trois mois. 21% ont pu améliorer leur capacité à marcher sur terrain plat et 25% à monter les escaliers. Ceci signifie qu'en Suisse aussi la prise en charge par le malade lui-même peut être utilisée pour améliorer l'indépendance des personnes âgées.


Author(s):  
Linda Lee ◽  
Loretta M. Hillier ◽  
W. Wayne Weston

RÉSUMÉCliniques de mémoire en soins de santé primaires suscitent un intérêt croissant, car elles offrent la possibilité d’améliorer le diagnostic et le traitement de la démence. En Ontario, plus de 30 établissements de soins primaires ont participé à un programme de formation visant à aider les participants à établir une clinique de mémoire indépendante dans leur milieu de pratique. Cet article présente les principales leçons acquises dans la mise en oeuvre de ces cliniques sur la base d’une étude qui a utilisé une méthodologie d’entrevue avec les membres des équipes de cliniques de mémoire et a identifié les facteurs favorables, les défis et les recommandations pour la soutenabilité. L’accès à la formation qui facilite le transfert des connaissances et soutient les changements dans la pratique, la collaboration interprofessionnelle, et le soutien de l’infrastructure en cours était d’une importance capitale. Des suggestions pour la mise en place de cliniques et de renforcement des capacités continues ont été identifiés. Les leçons apprises sont applicables à la mise en oeuvre d’autres modèles de prise en charge des maladies chroniques dont le but est la gestion des soins de santé primaires de maladies chroniques complexes.


2020 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 37-47
Author(s):  
Vincent Landi

Les besoins toujours croissants de la population en matière de soins est une réalité encore plus marquée lorsqu’il s’agit de prise en charge des patients atteints de maladies chroniques. L’INSEE [1] met clairement en évidence les difficultés auxquelles sera soumis le système de Santé Français si une réflexion sur les modalités de financement mais également sur la structure de l’offre de soins n’est pas menée dans les meilleurs délais. Dans ce contexte de nécessaire évolution du système, il semble important que les acteurs de terrain puissent également apporter des éléments objectifs permettant d’alimenter une réflexion collective. Cette note concerne la prise en charge des patients atteints de maladie rénale chronique. Elle a vocation à apporter des informations issues de l’expertise de professionnels du secteur destinées à objectiver quelques propositions détaillées dans sa dernière partie.  


2012 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 71-78
Author(s):  
S.F. Kirk ◽  
R. Tytus ◽  
R.T. Tsuyuki ◽  
A.M. Sharma

Introduction Nous en savons peu sur le lien entre les Lignes directrices canadiennes de 2006 sur la prise en charge et la prévention de l’obésité et les expériences de prise en charge du poids des Canadiens, et nous ne savons pas si ces expériences cadrent avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices. Méthodologie Nous avons utilisé les données d’un sondage omnibus auprès de la population générale pour comprendre ces deux enjeux, particulièrement en relation avec les maladies chroniques. Le sondage était composé de 23 questions sur les pratiques de prise en charge du poids et de questions sur les caractéristiques personnelles. Résultats Sur les 2004 répondants, 33 % ont été classés comme faisant de l’embonpoint et 20 % comme étant obèses. Parmi les répondants ayant de l’embonpoint ou obèses, 48 % ont déclaré avoir interrogé leur médecin au sujet de la perte de poids et 30 % ont affirmé que leur médecin leur avait suggéré de perdre du poids sans qu’ils aient eux-mêmes abordé la question. En rapport avec les recommandations figurant dans les Lignes directrices, 14 % des personnes ayant de l’embonpoint et 18 % de celles étant obèses ont dit que la circonférence de leur taille avait été mesurée, respectivement 82 % et 87 % ont affirmé que leur pression artérielle avant été vérifiée et respectivement 36 % et 50 % ont déclaré qu’elles avaient subi un test de dépistage du diabète. Conclusion Ces résultats ont une incidence sur le diagnostic et la prise en charge des maladies chroniques.


Author(s):  
Aurore Margat ◽  
Maud Giacopelli ◽  
Yann Hemon ◽  
Pierre Lombrail ◽  
Rémi Gagnayre

Introduction : Dans le cadre de la première évaluation quadriennale des programmes d’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) en Île-de-France, l’agence régionale de santé d’Île-de-France a marqué sa volonté de décrire et d’analyser l’offre des programmes d’ETP initialement autorisés entre 2010 et début 2011. Méthode : L’étude s’est déroulé en deux temps à partir d’une démarche méthodologique mixte selon un design explicatif afin d’approfondir et expliquer les premiers résultats quantitatifs (obtenus par un traitement statistique des résultats au moyen de pourcentages) par des données qualitatives (à partir de focus groups). Résultats : Sur les 600 programmes franciliens autorisés entre 2010 et début 2011, 515 programmes ont été reconduits avec seulement 10 % d’arrêts après 4 ans. On constate une augmentation régulière du nombre de patients inclus dans les programmes d’ETP. L’offre est centrée sur Paris et la petite couronne par le simple fait que l’AP-HP est le principal promoteur de programmes. Trois quarts des programmes sont portés par des centres hospitaliers et seulement 18 % d’entre eux sont proposés en dehors. L’étude a confirmé le caractère multi professionnel et interdisciplinaire des programmes. Le soutien et la formation des équipes à l’évaluation des programmes d’ETP apparaissent comme une nécessité pour ces dernières. Discussion : L’investissement des acteurs de l’ETP est incontestable, tant par le nombre et la variété des programmes, les files actives de patients éduqués, que par la quantité de personnels mobilisés. Néanmoins, d’ETP est encore loin d’être homogène et équitablement répartie entre pathologies, les publics bénéficiaires, les territoires et les structures de soins. Ainsi, une telle étude questionne plus largement l’intégration de l’ETP dans une stratégie d’amélioration de la qualité de la prise en charge des maladies chroniques.


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