scholarly journals Le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), une approche novatrice

2014 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 247-256
Author(s):  
C Blais ◽  
S Jean ◽  
C Sirois ◽  
L Rochette ◽  
C Plante ◽  
...  

Introduction Avec l'accroissement du fardeau des maladies chroniques, la surveillance est fondamentale pour améliorer la prévention et la prise en charge de ces dernières. L'Institut national de santé publique du Québec a donc développé un système novateur de surveillance des maladies chroniques, le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), dont les principales caractéristiques, les forces et les limites sont présentées ici. Méthodologie Le SISMACQ est le résultat du jumelage de cinq fichiers médicoadministratifs. Mises à jour annuellement, ses données couvrent actuellement la période du 1er janvier 1996 au 31 mars 2012. Trois étapes en caractérisent le modèle opérationnel : 1) l'extraction et le jumelage des données médico-administratives grâce à divers critères de sélection; 2) les analyses (principalement la validation des définitions) et la production des mesures de surveillance et 3) l'interprétation, le dépôt et la diffusion de l'information. Le SISMACQ permet actuellement l'étude des maladies chroniques suivantes : diabète, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires, ostéoporose, maladies ostéoarticulaires, troubles mentaux et Alzheimer et maladies apparentées. Il permet également l'analyse de la multimorbidité et de la polypharmacie. Résultats Pour 2011-2012, le SISMACQ contenait des données sur 7 995 963 Québécois, et leur moyenne d'âge était de 40,8 ans. Parmi eux, 95,3 % répondaient à au moins un critère de sélection permettant l'application de définitions de cas pour la surveillance des maladies chroniques. Cette proportion variait avec l'âge : de 90,1 % chez les Québécois de 19 ans et moins à 99,3 % chez ceux de 65 ans et plus. Conclusion Le SISMACQ permet la production de données, à l'échelle de la population, sur le fardeau de plusieurs maladies chroniques, sur l'utilisation des services de santé et sur la consommation de médicaments. Il rend possible l'étude intégrée de la combinaison de plusieurs maladies, une approche jusqu'à présent rarement mise en oeuvre dans un contexte de surveillance populationnelle. Le SISMACQ répond aux attributs essentiels d'un système de surveillance et aide à la diffusion de l'information auprès des décideurs en vue d'actions en santé publique.

Author(s):  
Lise Thibodeau ◽  
Elham Rahme ◽  
James Lachaud ◽  
Éric Pelletier ◽  
Louis Rochette ◽  
...  

Le suicide est un enjeu majeur de santé publique au Canada. Si les facteurs individuels et démographiques influent sur le taux de suicide, la qualité des services de santé a également un impact. Dans un système public de soins comme celui du Canada ou celui du Royaume-Uni, la qualité des soins se manifeste à trois niveaux : individuel, programmatique et systémique. L'examen des suicides sert à évaluer les services de santé quant au décès par suicide et, au niveau agrégé, à évaluer ces services à l’échelle des programmes et du système. Les grandes bases de données médico-administratives constituent une autre source de données utile à la prise de décisions sur l’ensemble de la population à l’échelle systémique, programmatique et individuelle et portant sur les services en santé mentale susceptibles d'avoir une influence sur le risque de suicide. Cet article décrit un projet mené à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) utilisant le Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ), en collaboration avec des collègues du pays de Galles (Royaume-Uni) et de l’Institut norvégien de santé publique. Cette étude décrit l’élaboration d’indicateurs de la qualité des soins à ces trois niveaux et les stratégies connexes d’analyse statistique. Nous proposons 13 indicateurs de soins de santé pouvant être créés à partir d’un système de surveillance des maladies chroniques : déterminant systémique, déterminants démographiques, soins primaires, soins spécialisés, équilibre entre les secteurs de soins, consultation à l’urgence et budgets en santé mentale et toxicomanie.


2013 ◽  
Vol 37 (2) ◽  
pp. 239-255 ◽  
Author(s):  
Alain Lesage ◽  
Danielle St-Laurent ◽  
Mathieu Gagné ◽  
Gilles Légaré

Le suicide et sa prévention sont considérés comme des enjeux de santé publique. Cette perspective jouxte une compréhension multifactorielle des phénomènes de santé dans nos sociétés, et la mobilisation autour des déterminants pour lesquels des actions peuvent être posées. La santé publique a connu des succès face aux maladies infectieuses puis face à des maladies chroniques comme l’hypertension. Le phénomène est ensuite appréhendé en chiffres, à l’aide de données québécoises, canadiennes et internationales. Les politiques populationnelles de prévention du suicide sont généralement multimodales, elles impliquent souvent des stratégies pour l’amélioration des services de santé mentale. Le succès de ces stratégies repose sur leur application constante et la surveillance de cette application.


Author(s):  
Allison Feely ◽  
Lisa M. Lix ◽  
Kim Reimer

Introduction Le Système canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC) de l’Agence de la santé publique du Canada utilise une méthode validée et normalisée pour estimer la prévalence des maladies chroniques, par exemple le diabète. L’élargissement de la portée du SCSMC pour inclure la surveillance de la multimorbidité et de la présence concomitante de deux maladies chroniques ou plus pourrait mieux guider la promotion de la santé et la prévention des maladies. L’objectif de notre étude était de déterminer s’il était possible de recourir au SCSMC pour estimer la prévalence de la multimorbidité. Méthodologie Nous avons utilisé les données administratives sur la santé de sept provinces et de trois territoires portant sur cinq affections chroniques validées (maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires, maladies mentales, hypertension et diabète) pour estimer la prévalence de la multimorbidité. Nous avons produit des estimations normalisées selon l'âge et spécifiques selon l’âge (à l’aide des données démographiques canadiennes de 1991) pour deux définitions de la multimorbidité, soit deux affections ou plus ou trois affections ou plus sur les cinq affections validées, selon le sexe, la période et la zone géographique. Résultats Au cours de l’exercice 2011-2012, la prévalence d’au moins deux et d'au moins trois affections chroniques chez les Canadiens de 40 ans ou plus se situait à respectivement 26,5 % et 10,2 %, ce qui est comparable à d’autres estimations faites à partir des données administratives sur la santé. L'augmentation de la prévalence de la multimorbidité avec l’âge était similaire dans toutes les provinces. Les différences de prévalence entre hommes et femmes variaient selon les provinces et territoires. Nous avons également observé une variation importante des estimations au fil des années. Les résultats obtenus étaient comparables pour les deux définitions de la multimorbidité. Conclusion La méthodologie du SCSMC permet de produire des estimations comparatives de la prévalence de la multimorbidité dans l’ensemble des provinces et des territoires, mais son utilisation pour estimer les variations temporelles pose des difficultés. L'augmentation du nombre et de la portée des définitions de cas validées dans le SCSMC permettra d’améliorer l’exactitude de la surveillance de la multimorbidité auprès de la population canadienne.


2006 ◽  
pp. 25-32 ◽  
Author(s):  
Benoît Gaumer

À la fin des années soixante au Québec, à la faveur d’une enquête sur le domaine de la santé et du bien-être social, un modèle social est développé pour définir un nouveau « régime de la santé ». L’enquête n’a pas porté sur la santé publique, mais le ministère des Affaires sociales nouvellement créé regroupe mission sociale et mission de santé sous une même autorité centrale; des structures périphériques sont mises en place pour concrétiser ces missions, mais sans véritables liens entre elles. Au fil des années, plusieurs réformes du système de santé et de services sociaux vont se succéder, modifiant les structures sans bouleverser vraiment la nature de ces missions et leurs relations. En 1985, le ministère des Affaires sociales devient le ministère de la Santé et des Services sociaux; ce changement traduit un certain recul de la prise en charge de la dimension sociale de la santé. Par contre, la prise en compte de celle-ci dans la nouvelle politique de santé publique paraît encourageante.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 312-319
Author(s):  
Shannon MacDonald ◽  
Hannah Sell ◽  
Sarah Wilson ◽  
Samantha Meyer ◽  
Arnaud Gagneur ◽  
...  

Contexte : Les services de santé publique du Canada sont actuellement confrontés à la tâche difficile de planifier et de mettre en œuvre des programmes de vaccination contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Objectif : Recueillir et synthétiser les informations concernant la planification du programme de vaccination contre la COVID-19 dans chaque province et territoire du Canada, y compris les considérations logistiques, les groupes prioritaires et la surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Méthodes : Les responsables provinciaux et territoriaux de la santé publique ont été interrogés par téléconférence au cours de la phase initiale de planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 (août à octobre 2020) afin de recueillir des informations sur les sujets suivants : facteurs uniques pour la vaccination contre la COVID-19, intention d’adopter les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), groupes prioritaires pour les premières phases de la vaccination et surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Les données ont été regroupées en fonction des réponses communes et une analyse descriptive a été réalisée. Résultats : Dix-huit entretiens ont eu lieu avec 25 participants de 11 des 13 provinces et territoires. Les facteurs uniques de la vaccination contre la COVID-19 comprenaient la hiérarchisation des groupes pour les premières phases de la vaccination (n = 7), la perception des vaccins par le public (n = 6) et des critères d’éligibilité divergents (n = 5). Presque toutes les provinces et territoires (n = 10) ont déclaré s’appuyer sur les recommandations du CCNI. Les résidents des établissements de soins de longue durée (n = 10) et les travailleurs de la santé (n = 10) ont été le plus souvent prioritaires pour les premières phases de la vaccination, suivis des personnes souffrant de maladies chroniques (n = 9) et des personnes âgées (n = 8). La plupart des provinces et territoires (n = 9) prévoient une surveillance systématique des effets indésirables pour évaluer l’innocuité des vaccins. L’évaluation de l’efficacité devait se faire au sein des services de santé publique (n = 3), par des chercheurs (n = 3) ou sur la base de directives nationales (n = 4). Conclusion : La planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 dans les provinces et territoires présente certaines similitudes et est largement conforme aux directives du CCNI, avec quelques divergences. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les programmes de vaccination contre la COVID-19 une fois qu’ils auront été mis en œuvre.


2010 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 26-31
Author(s):  
C Ng ◽  
S Chatwood ◽  
TK Young

Contexte Les données sur l’arthrite et les autres troubles musculosquelettiques chez les Autochtones sont rares. Les données d’enquête montrent que l’arthrite et le rhumatisme figurent parmi les troubles chroniques les plus fréquemment signalés et que leur prévalence est plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones. Objectif Décrire le fardeau de l’arthrite au sein de la population autochtone du nord du Canada et démontrer l’impact social et l’importance sur le plan de la santé publique de cette maladie. Méthodologie À partir de données transversales recueillies auprès de plus de 29 000 personnes autochtones âgées de 15 ans et plus et ayant participé à l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, les différences régionales relatives à la prévalence de l’arthrite ont été évaluées, de même que les liens avec l’utilisation des services de santé et certains facteurs de risque et de comorbidité. Résultats Dans les trois territoires du Nord (le « Nord »), la prévalence de l’arthrite était de 12,7 %, alors qu’elle était de 20,1 % dans les provinces (le « Sud »). Dans le Nord comme dans le Sud, la prévalence était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Elle demeure moins élevée chez les Inuits qu’au sein des autres groupes autochtones. Les personnes atteintes d’arthrite étaient davantage susceptibles de fumer, d’être obèses, de souffrir d’autres maladies chroniques et d’être sans emploi. Les Autochtones atteints d’arthrite ont utilisé le système de santé plus souvent que ceux ne souffrant pas de cette maladie. Conclusion Les conclusions concernant l’arthrite et d’autres maladies chroniques chez les Autochtones ainsi que la reconnaissance des différences entre le Sud et le Nord seront profitables pour la planification de programmes et l’établissement de nouvelles priorités en matière de promotion de la santé.


Author(s):  
Nadia Fazal ◽  
Suzanne F. Jackson ◽  
Katy Wong ◽  
Jennifer Yessis ◽  
Nina Jetha

Introduction Dans le domaine de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, tant les pratiques exemplaires que les pratiques prometteuses peuvent fournir des renseignements cruciaux sur les interventions qui améliorent les résultats sur la santé des individus et des collectivités, notamment leur mode d’action et les raisons de leur efficacité dans différents contextes. Méthodologie Nous avons établi des critères de définition des pratiques prometteuses sur la base des critères de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour les pratiques exemplaires. Nous avons modifié et mis à l’épreuve (en trois phases) ces critères en nous servant d’interventions décrites dans des publications. Nous avons résolu les questions et les difficultés d’ordre théorique et méthodologique grâce à des consultations et des discussions approfondies avec un groupe de travail. Résultats L’équipe a établi un ensemble de critères relatifs aux pratiques prometteuses qui diffèrent sur six plans des critères relatifs aux pratiques exemplaires. Conclusion Bien que plusieurs difficultés complexes se soient présentées pendant l’élaboration des critères, des discussions et des débats exhaustifs nous ont permis de les surmonter. Les critères de sélection du Portail canadien des pratiques exemplaires permettent de repérer les pratiques exemplaires et prometteuses dans les domaines de la santé publique, de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques, voire éventuellement dans d’autres domaines.


2002 ◽  
pp. 97-106
Author(s):  
Benoît Gaumer

RÉSUMÉ Cette revue de littérature analyse l'évolution historique des services de santé publique urbains en Amérique du Nord à travers les principales études réalisées jusqu'à maintenant. De leur synthèse, il ressort un certain modèle nord-américain d'implantation et de développement des services de santé publique en milieu urbain. Trois phases apparaissent dans cette prise en charge des problèmes de santé par un département de santé publique nettement distinct des institutions municipales. La première étape, qui couvre la deuxième moitié du dix-neuvième siècle, est fortement marquée par la doctrine miasmatique ou anticontagionniste. La seconde correspond à l'adoption de la théorie microbienne. La troisième correspond à l'émergence, entre les deux guerres mondiales, du courant d'éducation sanitaire et de médecine préventive. Ce modèle d'évolution des activités de santé publique se retrouve dans quasiment toutes les grandes villes nord-américaines. Rares sont cependant les études de longue durée (comme celles qui portent sur les villes de New York et de Toronto) permettant de valider ou de réfuter le modèle.


2006 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 75-104
Author(s):  
Willy Apollon

Résumé Dans la conjoncture de civilisation où nous nous trouvons, dans les conditions de la post-modernité, la responsabilité de la société civile est un déterminant majeur de toute politique de santé mentale. La santé et la santé mentale en particulier, plus que jamais doit se penser en termes d'une dynamique sociale, où la participation des groupes sociaux et celle des individus, dans la prise en charge de la santé collective, priment sur les mécanismes et les structures d'intervention étatiques et institutionnelles. Les responsabilités de l'état, des institutions et des professionnels s'en trouvent déplacées, et redéfinies, en même temps que surgissent de nouveaux droits et des exigences d'information et de contrôle chez les utilisateurs qui payent de leurs taxes, les services de santé. Le souci d'adapter un système devenu anachronique ne peut qu'amplifier les problèmes de société qui l'ont rendu caduque. Les coûts humains et sociaux des changements radicaux qui s'imposent, se révéleront à moyen terme moins onéreux socialement, que les conséquences d'adaptations illusoires. Rien d'efficace n'est à espérer en ce domaine, sans la mobilisation par l'état des responsabilités collectives, pour une dynamique sociale de santé publique.


2013 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 301-311
Author(s):  
AS Bienek ◽  
ME Gee ◽  
RP Nolan ◽  
J Kaczorowski ◽  
NR Campbell ◽  
...  

Introduction L'Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – composante de l'hypertension (EPMCC-H) est une enquête téléphonique transversale de 20 minutes sur le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension. L'échantillon de l'EPMCC-H, sélectionné à partir des répondants à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2008, était composé de Canadiens (de 20 ans et plus) des dix provinces ayant déclaré avoir reçu un diagnostic d'hypertension. Méthodologie Le questionnaire a été élaboré au moyen de la technique Delphi et a fait l'objet d'un examen externe ainsi que de tests qualitatifs. Statistique Canada s'est chargé des stratégies d'échantillonnage, du recrutement, de la collecte et du traitement des données. Les proportions ont été pondérées afin de représenter la population canadienne et les intervalles de confiance (IC) à 95 % ont été calculés au moyen de la méthode de rééchantillonnage bootstrap. Résultats Si on le compare à la population de l'ESCC ayant déclaré souffrir d'hypertension, l'échantillon de l'EPMCC-H (n = 6 142) est légèrement plus jeune (âge moyen des répondants à l'EPMCC-H : 61,2 ans, IC à 95 % : 60,8 à 61,6; âge moyen des répondants à l'ESCC : 62,2 ans, IC à 95 % : 61,8 à 62,5), comporte plus de détenteurs d'un diplôme d'études postsecondaires (EPMCC-H : 52,0 %, IC à 95 % : 49,7 % à 54,2 %; ESCC : 47,5 %, IC à 95 % : 46,1 % à 48,9 %) et moins de répondants prenant un médicament pour l'hypertension (EPMCC-H : 82,5 %, IC à 95 % : 80,9 % à 84,1 %; ESCC : 88,6 %, IC à 95 % : 87,7 % à 89,6 %). Conclusion Dans l'ensemble, l'EPMCC-H de 2009 est représentatif de sa population source et fournit des données nouvelles et exhaustives sur le diagnostic et la prise en charge de l'hypertension. L'enquête a été adaptée à d'autres maladies chroniques – diabète, asthme/maladie pulmonaire obstructive chronique et troubles neurologiques. Le questionnaire est accessible à partir du site Web de Statistique Canada; des résultats descriptifs ont été publiés par l'Agence de la santé publique du Canada.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document