Ensuring the Success of Interprofessional Teams: Key Lessons Learned in Memory Clinics

Author(s):  
Linda Lee ◽  
Loretta M. Hillier ◽  
W. Wayne Weston

RÉSUMÉCliniques de mémoire en soins de santé primaires suscitent un intérêt croissant, car elles offrent la possibilité d’améliorer le diagnostic et le traitement de la démence. En Ontario, plus de 30 établissements de soins primaires ont participé à un programme de formation visant à aider les participants à établir une clinique de mémoire indépendante dans leur milieu de pratique. Cet article présente les principales leçons acquises dans la mise en oeuvre de ces cliniques sur la base d’une étude qui a utilisé une méthodologie d’entrevue avec les membres des équipes de cliniques de mémoire et a identifié les facteurs favorables, les défis et les recommandations pour la soutenabilité. L’accès à la formation qui facilite le transfert des connaissances et soutient les changements dans la pratique, la collaboration interprofessionnelle, et le soutien de l’infrastructure en cours était d’une importance capitale. Des suggestions pour la mise en place de cliniques et de renforcement des capacités continues ont été identifiés. Les leçons apprises sont applicables à la mise en oeuvre d’autres modèles de prise en charge des maladies chroniques dont le but est la gestion des soins de santé primaires de maladies chroniques complexes.

2014 ◽  
Vol 34 (1) ◽  
pp. 59-67
Author(s):  
C Liddy ◽  
K Mill

Introduction Les données probantes appuyant l'auto-prise en charge des maladies chroniques méritent de faire l'objet d'une analyse plus approfondie. Notre objectif était de cerner les politiques, les stratégies et les cadres existants à l'appui des initiatives d'auto-prise en charge. Méthodologie La présente étude descriptive a été effectuée sous forme d'analyse contextuelle. Elle comprend une recherche sur les sites Web gouvernementaux et d'autres sites Web accessibles au public ainsi que des entrevues avec des représentants gouvernementaux choisis par l'entremise du Conseil canadien de la santé et par réseautage universitaire. Résultats Nous avons interviewé 16 représentants de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada et nous avons relevé 30 documents provinciaux et nationaux d'intérêt accessibles au public. La plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques dont certains éléments portent sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques. Les politiques de l'Alberta et de la Colombie-Britannique sont les plus détaillées. Elles accordent une place de choix aux soins primaires et elles ne sont pas axées sur une maladie en particulier. Elles présentent également des mesures pour la mise en œuvre à l'échelle provinciale des programmes d'auto-prise en charge des maladies chroniques. L'ensemble des territoires du nord du Canada n'avait pas de politiques précises sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques, malgré un lourd fardeau associé à ces maladies. Conclusion Faire participer les patients à l'auto-prise en charge de leur maladie chronique est important et efficace. Même si la plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques qui comportent des éléments liés à l'auto-prise en charge des maladies chroniques, ces politiques sont souvent intégrées à d'autres initiatives ou d'autres documents de politiques axés sur des maladies ou des populations en particulier, ce qui peut limiter la portée et l'effet potentiels de l'auto-prise en charge.


2016 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 59-77 ◽  
Author(s):  
Marie-Hélène Chomienne ◽  
Patrick Vanneste ◽  
Jean Grenier ◽  
Stephan Hendrick

L’expertise des psychologues dans l’évaluation et la prise en charge des troubles communs de santé mentale comme l’anxiété et la dépression qui sont fréquents en soins primaires et co-morbides avec les maladies chroniques font des psychologues une ressource essentielle pour les médecins. Les psychologues représentent un large bassin de professionnels spécialisés dans le diagnostic et la pratique de la psychothérapie ; la collaboration médecins-psychologues est d’autant plus critique dans le contexte visant à augmenter l’accès des populations aux traitements psychologiques et aux psychothérapies. Cet article se veut un regard sur l’état de la collaboration entre médecins et psychologues en Belgique et au Canada. Il examine l’évolution des mentalités entre ces deux professions dans une perspective européenne belge et la façon dont le contexte et le système de soins de santé publique au Canada influencent le potentiel de collaboration entre ces deux professions. Les études démontrent la volonté et la facilité qu’ont ces deux professions à collaborer. Mais ceci doit être appuyé par des structures systémiques et académiques facilitantes notamment dans l’apprentissage précoce à la collaboration dans le cursus de ces professions.


2005 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 200-202
Author(s):  
Margaret C. Gibson

RÉSUMÉL'objectif, tel qu'il est énoncé dans le Handbook of Pain Relief in Older Adults: An Evidence-Based Approach, est d'aller au-delà des simples preuves scientifiques et de tenir compte du contexte sociopolitique dans lequel la science médicale est (ou n'est pas) mise au service des patients ayant des douleurs. Ce the`me revient sans cesse dans la majeure partie du texte. Un deuxième thème omniprésent est qu'il est possible de soulager la douleur chez la majorité des patients, si on laisse de côté les considérations sociopolitiques qui dictent les services associés à la douleur. Dans le livre, on passe en revue les preuves étayant les stratégies de traitements pharmacologiques, d'intervention, de réadaptation et de prise en charge de la douleur, puis on parle de leur mise en oeuvre dans les soins de santé offerts aux personnes âgées. Les soins de longue durée, qui représentent un contexte particulier en raison de la forte prépondérance des personnes âgées, sont examinés en détail. Ce livre porte sur l'aspect sensibilisation et sur les aspirations, et contient des idées provocatrices, ce qui le rend intéressant et formateur. Il faut noter que le texte est accessible en version électronique (eBook)/assistant numérique personnel (PDA), pour ceux qui préfèrent ce moyen de transmission de l'information.


2011 ◽  
Vol 31 (3) ◽  
pp. 120-132
Author(s):  
R Pineault ◽  
S Provost ◽  
M Hamel ◽  
A Couture ◽  
JF Levesque

Objectifs Déterminer dans quelle mesure l’expérience de soins varie selon les maladies chroniques et analyser la relation entre les modèles d’organisation de soins de santé primaires (SSP) et l’expérience de soins rapportée par des patients atteints de différentes maladies chroniques. Méthodologie Nous avons jumelé les résultats d’une enquête populationnelle et d’une enquête organisationnelle menées dans deux régions du Québec. Nous avons ciblé cinq groupes de maladies chroniques et les avons comparés à un groupe sans maladie chronique. Résultats L’accessibilité des soins est faible pour tous les groupes de maladies chroniques et présente peu de variation selon les maladies. Les modèles de contact et de coordination intégré sont les plus accessibles, tandis que le modèle à prestataire unique est le moins accessible. Les indices du processus et des résultats de soins sont beaucoup plus élevés que l’indice de l’accessibilité, et ce, pour tous les groupes. De plus, ils varient selon les maladies, les plus élevés se trouvant dans le groupe des facteurs de risque cardiovasculaires, et les plus faibles, dans le groupe des maladies respiratoires (patients âgés de 44 ans et moins). Toutefois, lorsqu’on passe du groupe des facteurs de risque aux groupes de maladies chroniques plus graves, on observe que le modèle de coordination intégré et le modèle communautaire affichent en général une meilleure performance quant au processus de soins, ce qui met en lumière le plus grand potentiel de ces deux modèles pour répondre aux besoins des personnes atteintes des maladies chroniques les plus graves dans le système de soins de santé canadien.


Author(s):  
SOPHIE LEBEL ◽  
CAROLINE SÉGUIN LECLAIR ◽  
GEORDEN JONES ◽  
DANIELLE PETRICONE-WESTWOOD ◽  
CHRISTINA TOMEI

2014 ◽  
Vol 39 (2) ◽  
pp. 201-229 ◽  
Author(s):  
Srividya N. Iyer ◽  
Ashok K. Malla

Cet article fournit un survol de la logique de l’intervention précoce pour psychose, de ses fondements théoriques et de la littérature essentielle sur le concept. L’intervention précoce repose sur l’hypothèse de la période critique, qui vient accentuer l’importance des premiers stades de la maladie, et sur les résultats d’études dans le domaine, qui suggère que la durée d’une psychose non traitée en influence le pronostic. L’intervention précoce facilite l’accès à un traitement spécialisé adapté à la phase de la maladie par un processus de recommandations médicales plus ouvert, des délais rapides et l’éducation du public et des praticiens sur la psychose. L’intervention précoce, qui dure généralement deux ans à partir du dépistage, comprend une prise en charge intensive et des médicaments antipsychotiques à faible dose. L’accent est mis sur le fonctionnement social, l’intervention familiale, l’attention précoce aux troubles connexes ainsi qu’une alliance thérapeutique entre le jeune et sa famille. Selon les données scientifiques disponibles, une telle intervention donne de meilleurs résultats que les soins typiquement offerts. Les critiques du concept visent la qualité des études en sa faveur, sa mise en oeuvre, la répartition des ressources en intervention précoce et son utilité pour les personnes présentant un risque élevé de psychose. En termes de disponibilité et d’élaboration de politiques en intervention précoce, le Royaume-Uni détient une avance certaine, alors que le Canada se situe au milieu, et les États-Unis au bas de l’échelle. Au Québec, les résultats varient et d’autres études et investissements sont nécessaires. Récemment, le concept d’intervention précoce a servi d’exemple à des mesures plus importantes visant la transformation des soins de santé mentale des jeunes, ce qui constitue une toute nouvelle percée au Canada.


2020 ◽  

Le Plan stratégique de l’Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) (« le plan ») définit l’orientation stratégique de l’Organisation, fondée sur les priorités collectives de ses États Membres, et précise les résultats de santé publique à atteindre au cours de la période 2020-2025. Le plan définit l’engagement conjoint des États Membres de l’OPS et du Bureau sanitaire panaméricain (BSP ou « le Bureau ») pour les six prochaines années. Les États Membres de l’OPS ont clairement indiqué que le Plan stratégique est un instrument fondamental pour la mise en œuvre du Programme d’action sanitaire durable pour les Amériques 2018-2030 (PASDA2030) et donc pour la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) liés à la santé dans la Région des Amériques. Les 11 objectifs du PASDA2030 constituent les objectifs au niveau des impacts du présent plan. Sous le thème L’équité au cœur de la santé, ce plan vise à catalyser les efforts déployés dans les États Membres pour réduire les iniquités en matière de santé au sein des pays et territoires et entre eux, afin d’améliorer les résultats en matière de santé. Le plan définit des mesures spécifiques pour lutter contre l’inégalité dans le domaine de la santé, notamment celles recommandées par la Commission sur l’équité et les inégalités en matière de santé dans les Amériques, en tenant compte des orientations de la Commission de haut niveau pour la santé universelle. Quatre thématiques transversales (CCT) sont au cœur de l’approche de ce plan pour traiter des déterminants de la santé : l’équité, le genre, l’origine ethnique et les droits de l’homme. Ce plan met l’accent sur une approche multisectorielle intégrée, mais applique en outre des stratégies de santé publique fondées sur des données probantes, comme la promotion de la santé, l’approche des soins de santé primaires et la protection sociale dans la santé, pour tenir compte des déterminants sociaux.


2016 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 79-99 ◽  
Author(s):  
Jean Grenier ◽  
Marie-Hélène Chomienne ◽  
Isabelle Gaboury

Le présent article se veut un plaidoyer pour augmenter l’accessibilité des services psychologiques au niveau des soins de santé primaires en se penchant plus particulièrement sur la pertinence d’inclure des psychologues dans les équipes de santé familiale (ÉSF) en soins primaires en Ontario. Les auteurs présentent leur plaidoyer à partir de deux niveaux d’informations : 1) les résultats scientifiques d’un projet de démonstration financé par les Fonds pour l’adaptation des soins de santé primaires (FASSP) dans lequel des psychologues ont été intégrés à des cliniques de médecine familiale ; et 2) les commentaires, expériences et observations générales des auteurs au cours des dix dernières années en ce qui concerne l’inclusion de psychologues en soins primaires en Ontario. Le projet de démonstration ainsi que l’expérience clinique soutenue des auteurs en santé mentale en soins primaires sont à divers égards, cohérents avec la littérature scientifique. Les équipes interprofessionnelles devraient bénéficier davantage d’une combinaison judicieuse de divers types de professionnels de la santé mentale pour répondre efficacement aux complexités des problèmes de santé mentale de la population desservie. On ne peut s’attendre à ce qu’un seul type de professionnel de la santé mentale sur une équipe soit en mesure de répondre adéquatement à tous les niveaux de complexité des problèmes rencontrés en soins primaires. En ce moment, il y a un manque à combler dans les ÉSF et les soins primaires au sens large, et il semble tout à fait logique que les psychologues soient davantage invités à joindre l’équipe.


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