IOA-09 - Impact de la mise en place d’une réunion de concertation pluridisciplinaire sur la prise en charge des infections ostéo-articulaires du membre inférieur couvertes par lambeau

2016 ◽  
Vol 46 (4) ◽  
pp. 65-66
Author(s):  
A. Trimaille ◽  
N. Kerfant ◽  
W. Hu ◽  
D. Le Nen ◽  
A. Clavé ◽  
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Praxis ◽  
2006 ◽  
Vol 95 (21) ◽  
pp. 845-848
Author(s):  
Marty ◽  
Depairon

La phlegmasia cerulea dolens (PCD) résulte d'une thrombose aiguë et massive du réseau veineux profond du membre inférieur envahissant souvent les veines iliaques. Elle se caractérise par une extrémité oedématiée fortement cyanosée intense et s'accompagnant de fortes douleurs. Le but thérapeutique est de sauver l'extrémité, d'éviter l'embolie pulmonaire et de prévenir le syndrome post-thrombotique. En cas d'échec thérapeutique conservateur, le traitement de choix se compose d'une thrombectomie iliaque à l'aide d'un ballon et d'une fibrinolyse périphérique simultanée avec expulsion des thrombi fémoro-poplités. La thrombectomie n'est possible qu'au niveau de l'axe iliaque avalvulé. La thrombolyse reste le moyen idéal pour une ablation efficace des thromboses des systèmes veineux superficiel et profond puisque ces derniers sont valvulés sur la plus grande partie de leur trajet. Cet article a essentiellement pour objet le traitement de la phlegmasia. Toutefois, la plupart des études citées concerne le traitement d'une thrombose veineuse profonde importante (TVP) touchant l'axe iliaque et souligne de ce fait que les thromboses ilio-fémorales massives peuvent également êtres considérées comme des indications au traitement invasif.


Author(s):  
J. Lafont ◽  
J.H. Catherine ◽  
M. Lejeune ◽  
U. Ordioni ◽  
R. Lan ◽  
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L’objectif de ce travail est de faire le point sur les manifestations buccales de la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) à travers le cas d’un jeune patient. Un jeune homme de 15 ans était adressée pour la mise en place de minivis orthodontique afin de fermer des espaces d’agénésies de 35 et 45. L’interrogatoire retrouvait une STB dont les manifestations épileptiques étaient traitées par de la lamotrigine 75mg/j et de la carbamazépine LP 200mg/j. L’examen clinique exo-buccal retrouvait des macules hypochromiques sur le membre inférieur droit, des angiofibromes faciaux et une malformation vasculaire jugale gauche. L’examen endo-buccal retrouvait de multiples lésions buccales sur les papilles interdentaires pouvant évoquer des fibromes ou des hamartomes. Une biopsie était réalisée et retrouvait un revêtement malpighien, discrètement hyperplasique et sans atypie cellulaire. Les faisceaux collagènes du conjonctif étaient mêlés à de nombreux fibroblastes aux noyaux réguliers, sans mitose visible. Les cellules inflammatoires, essentiellement mononuclées, étaient dispersées mais tendaient à se regrouper autour de vaisseaux nombreux et hyperplasiques. L’examen concluait à un fibrome. Aucun traitement buccal n’était proposé devant l’absence de symptôme et de demande esthétique. La STB est une maladie génétique autosomique dominante avec une incidence de 1/10 000. Elle est liée à une mutation du gène TSC1 sur le chromosome 9 ou du gène TSC2 sur le chromosome 16 qui perturbe la sécrétion d’une protéine régulant la voie mTOR. C’est une maladie multisystème avec une expression clinique variable. Les principaux symptômes sont l’épilepsie, le retard mental et la présence d’adénomes sébacés, mais la maladie est associée à un polymorphisme clinique rendant le diagnostic difficile. La conférence de consensus de 2012 a ainsi défini des critères diagnostiques majeurs (lésions cutanées, oculaires, cérébrales, cardiaques, pulmonaires, rénales,..) et mineurs dont deux sont bucco-dentaires. Le diagnostic est retenu devant deux critères majeurs ou un critères majeur et deux critères mineurs. Les signes oraux sont la présence de trois ou plus puits d’émail et deux ou plus fibromes gingivaux. Les fibromes gingivaux atteindraient 50 à 70% des patients. La région antérieure maxillaire semble la plus touchée. L’exérèse est indiquée en cas de gêne esthétique ou de saignements associés. Actuellement, les inhibiteurs de mTOR représentent une option thérapeutique proposée dans la prise en charge des patients atteints de STB. La STB est une pathologie rare. La présence de lésions buccales fait partie des critères diagnostiques.


2018 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
pp. 93-95
Author(s):  
Farid Aimar ◽  
◽  
Radha Lakehal ◽  
Rabeh Bouharagua ◽  
Rafik Nezel ◽  
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Introduction : La rupture traumatique de l’isthme aortique représente un problème majeur dans la prise en charge du patient polytraumatisé. Dans 90 % des cas, la décélération est le mécanisme principal des lésions de l’isthme. Elle est fatale sur les lieux de l’accident dans 50 à 80 % des cas et 8 à 10 % décèdent dans les six heures suivant l’accident. Dans 80 % des cas, elle est associée à d’autres lésions ; souvent il s’agit d’une rupture complète mettant en jeu le pronostic vital ; Il arrive que la rupture soit d’évolution insidieuse (rupture contenue), elle est découverte au stade d’anévrysme, la tendance naturelle de ces faux anévrismes étant de s’étendre progressivement jusqu’à la rupture. Le traitement chirurgical précoce est longtemps resté la règle malgré des complications péri-opératoires redoutables. L’émergence et le développement du traitement endovasculaire de ces lésions a bouleversé la prise en charge. Nous rapportons 3 cas cliniques. Méthodes : Entre 2001 et 2016, trois patients, âgés de 34, 29 et 43 ans, ont été opérés au sein de notre établissement. Un patient a eu une rupture aortique traumatique aiguë, deux avaient un anévrisme traumatique chronique de l'isthme aortique. Le diagnostic a été évoqué chez un patient devant l’apparition d’une voix rauque, à l’examen radiologique chez un patient et dans les suites du traumatisme pour le dernier devant la constatation d’un épanchement pleural et élargissement du médiastin. Le diagnostic a été confirmé par la pratique d’une tomodensitométrie thoracique. La réparation a été pratiquée sous circulation fémoro-fémorale d’assistance, l’anévrysme a été abordé par thoracotomie postérolatérale gauche. La réparation a consisté en une mise à plat puis en une résection de l’anévrysme et implantation d’un tube prothétique. Résultat : Aucun décès hospitalier ni de complications neurologiques et aucun patient n’a été repris pour hémorragie. Un patient a développé une insuffisance rénale aigue secondaire à une rhabdomyolyse du membre inférieur et qui a bénéficié d’une hémodialyse avec récupération à la fin de la troisième semaine. Conclusion : La rupture traumatique de l’isthme aortique est une complication grave mettant en jeu le pronostic vital souvent sur les lieux de l’accident, avec le recul des différents auteurs, pour une certaine catégorie de patients le traitement chirurgical peut être retardé sous couvert d’un traitement médical (vasodilatateur et bétabloquant) ; ceci sous surveillance médical stricte. L’avènement des techniques endovasculaires a changé le pronostic de ces patients (mortalité opératoire et complications neurologiques essentiellement).


2018 ◽  
Vol 35 ◽  
pp. A110-A111
Author(s):  
N. Boutahiri ◽  
H. Zahi ◽  
L. Senhaji ◽  
M. Serraj ◽  
B. Amara ◽  
...  

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