Social and economic contributions to the pattern of ‘suicide’ in south-east England, 1530–1590
Mon article précédent (Continuity and Change2 (1)) a évalué comment les vices des systèmes légaux et administratifs ont influencé le nombre de cas de suicide enregistrés en Angleterre entre 1530 et 1590. Le présent article se concentre sur les questions suivantes: la répartition des risques de suicide selon les âges, l'exploitation des tensions engendrées au sein des communautés confrontées à tout cas de suicide éventuel et la répartition des suicides parmi les régions supposées avoir une organisation sociale différente. En ce qui concerne l'âge et les tensions dan la communauté, on suggère que les risques de suicide auraient pu ètre les plus élevés parmi les jeunes, si I'on considère le fait que le plus grand nombre de noyades accidentelles a été également enregistré dans le groupe d'âge le plus jeune. La fréquente utilisation des verdicts de mort accidentelle aurait pu provenir à la fois de l'emploi courant des jeunes avec ou prés de l'eau et du peu d'intérêt de la communautéà prononcer des verdicts de suicide envers ceux qui ne possédaient ni terres ni biens à distribuer. II semble également probable que la mort violente sous tous ses aspects ait augmenté considérablement en période de pénurie et que bon nombre de suicides parmi les jeunes résultaient de leur expulsion des maisons où ils avaient été en service. En ce qui concerne la répartition géographique des suicides, aucune preuve concluante selon laquelle le nombre de suicides varierait sous différents régimes agraires n'a été découverte; et pourtant, il semble que le taux de suicide aurait pu être plus élevé dans les zones ayant la densité de population la plus basse. Certains thèmes abordés de façon fort peu concluante comprennent la fréquence des meurtres domestiques suivis de suicide, la géographic du suicide imitatif, les relatifs penchants vers le suicide des “intellectuels aliénes” de la fin du seizième siècle, ainsi que tout effet possible sur le taux de suicide causé par l'urbanisation ou la Réforme.