F. Michael GlothIII (Ed.). Handbook of Pain Relief in Older Adults: An Evidence-Based Approach. Totowa, NJ: Humana Press, 2004.

2005 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 200-202
Author(s):  
Margaret C. Gibson

RÉSUMÉL'objectif, tel qu'il est énoncé dans le Handbook of Pain Relief in Older Adults: An Evidence-Based Approach, est d'aller au-delà des simples preuves scientifiques et de tenir compte du contexte sociopolitique dans lequel la science médicale est (ou n'est pas) mise au service des patients ayant des douleurs. Ce the`me revient sans cesse dans la majeure partie du texte. Un deuxième thème omniprésent est qu'il est possible de soulager la douleur chez la majorité des patients, si on laisse de côté les considérations sociopolitiques qui dictent les services associés à la douleur. Dans le livre, on passe en revue les preuves étayant les stratégies de traitements pharmacologiques, d'intervention, de réadaptation et de prise en charge de la douleur, puis on parle de leur mise en oeuvre dans les soins de santé offerts aux personnes âgées. Les soins de longue durée, qui représentent un contexte particulier en raison de la forte prépondérance des personnes âgées, sont examinés en détail. Ce livre porte sur l'aspect sensibilisation et sur les aspirations, et contient des idées provocatrices, ce qui le rend intéressant et formateur. Il faut noter que le texte est accessible en version électronique (eBook)/assistant numérique personnel (PDA), pour ceux qui préfèrent ce moyen de transmission de l'information.

Author(s):  
Charles Furlotte ◽  
Karen Schwartz ◽  
Jay J. Koornstra ◽  
Richard Naster

RÉSUMÉLe VIH/SIDA et le vieillissement constitue un thème émergent important et pertinent pour la gérontologie. Les expériences des personnes âgées vivant avec le VIH relatives au logement sont encore très peu connues. Le présent article explore cette problématique en examinant les données issues d’entrevues portant sur les expériences relatives au logement de 11 adultes âgés (de 52 à 67 ans) vivant avec le VIH/SIDA à Ottawa (Ontario). Les histoires des participants ont révélé des préoccupations relatives aux trois thèmes principaux: l’acceptation dans les maisons de retraite ou dans les centres d’hébergements de soin de longue durée, le manque d’accès aux logements subventionnés et l’itinérance. Les participants rapportaient ressentir un manque de reconnaissance et de la confusion concernant leurs perspectives d’habitation. Ces résultats suggèrent qu’un changement se produit peutêtre dans les besoins de logement de personnes qui vieillissent avec le VIH. Cette population émergente apporte des défis aux idées dominantes sur le vieillissement. Nous concluons qu’une attention accrue est nécessaire au niveau de la recherche, des politiques et de la pratique pour aborder le problème du logement chez ce groupe d’âge de personnes vivant avec le VIH.


2002 ◽  
pp. 123-131 ◽  
Author(s):  
Carolyn J. Rosenthal

RÉSUMÉ Le contexte dans lequel les familles canadiennes assument la prise en charge de leurs membres vieillissants a évolué. Aujourd'hui, en conséquence des transformations familiales des vingt à trente dernières années, beaucoup de gens d'âge mûr ont encore au moins un de leurs parents; les personnes et les couples âgés préfèrent continuer de vivre dans leur logement; le divorce et la monoparentalité se répandent, les femmes sont nombreuses sur le marché du travail; aussi parle-t-on couramment, pour décrire la situation des adultes responsables à la fois de leurs enfants et de leurs parents âgés, du phénomène de la génération « sandwich ». L'auteur analyse l'impact de ces changements sur le soutien familial. Elle aborde ensuite l'évolution du cadre politique de la prise en charge, en particulier celle des programmes de soins de santé et de soins de longue durée. Les principaux éléments mis en évidence sont la mise en veilleuse des soins institutionnels et le virage communautaire, la volonté de plus en plus affirmée des gouvernements de confier, pour des raisons idéologiques, la charge des soins aux familles, et les réductions budgétaires qui permettent difficilement de maintenir l'offre de services à un niveau adéquat. Alors que les familles ont de moins en moins la capacité d'assurer des soins exigeants et souvent spécialisés, on compte de plus en plus sur elles pour faire fonctionner le sytème de soins communautaires qui est en train de se mettre en place.


Author(s):  
Alan Walker

RÉSUMÉCet article a pour but d'étoffer les analyses du système de soins de santé canadien présentées dans ce numéro spécial. Ainsi, il résume les dernières politiques élaborées en matière de soins de longue durée pour les personnes âgées en Grande-Bretagne. La situation dans ce pays est très pertinente au débat canadien quant à l'avenir de son système de soins de longue durée car, comme le Canada et contrairement aux États-Unis, la Grande-Bretagne possède un système national de soins de santé universels. Par conséquent, les répercussions des réformes apportées au système au cours des 16 dernières années, à savoir la commercialisation, la privatisation, le fractionnement des soins sociaux offerts au public, l'aiguillage des personnes âgées du système national de soins de santé vers les soins sociaux et l'utilisation de critère de revenu à l'accès et de tickets modérateurs, peuvent mettre en lumière certains éléments révélateurs pour les décideurs canadiens en politiques qui envisagent emprunter une voie semblable. La première partie de l'article résume la façon dont l'opinion est passée du consensus au conflit, au Royaume-Uni, en ce qui a trait à la politique sur les services sociaux et de santé. La deuxième partie discute des cinq principales questions soulevées à la suite de la dernière réforme britannique dans le secteur des soins de longue durée. Finalement, il émet l'espoir que, contrairement à la Grande-Bretagne, l'avenir des services sociaux et de santé destinés aux personnes âgées au Canada fasse l'objet d'une discussion ouverte.


Author(s):  
Sharon Kaasalainen ◽  
Kevin Brazil ◽  
Esther Coker ◽  
Jenny Ploeg ◽  
Ruth Martin-Misener ◽  
...  

RÉSUMÉObjectif : Les objectifs de cette étude étaient double : (1) d’explorer les obstacles à la gestion de la douleur et ceux associés à la mise en œuvre d’un programme de gestion de la douleur en soins de longue durée (SLD) et (2) de développer une approche interprofessionelle afin d’améliorer la gestion de la douleur en soins de longue durée.Méthodes : Une étude de cas a inclus tous les deux éléments, quantitatifs et qualitatifs. Nous avons recueilli des données sur deux sites LTC à l’aide de sept groupes de discussion pour les infirmières autorisées, fournisseurs de soins non réglementés, et médecins, et 10 entretiens avec des autres groupes de fournisseurs de soins de santé, l’administration et des résidents. Nous avons examiné les documents et administré un sondage à court aux participants à l’étude pour évaluer les perceptions des obstacles à la gestion de la douleur.Résultats : Les résultats ont révélé des obstacles à la gestion efficace de la douleur au niveau des soins de longue durée des résidents et des familles, des fournisseurs de soins de santé, et des systèmes de santé. Nous avons ensuite élaboré un modèle à six niveaux, avec les interventions proposées pour surmonter ces obstacles.Conclusions : Ce modèle peut guider le développement d’approches novatrices pour améliorer la gestion de la douleur dans les établissements de soins de longue durée.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
J.P. Fagot ◽  
S. Samson ◽  
J. Merlière ◽  
P. Gabach ◽  
A. Fagot

Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.


2002 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 175s-176s
Author(s):  
C. Trivalle ◽  
I. Gasquet ◽  
A. Martin ◽  
K. Asselah ◽  
A. Haddad ◽  
...  

2021 ◽  
Vol vol. 43 / n° 164 (1) ◽  
pp. 53-65
Author(s):  
Véronique Lefebvre des Noëttes

1938 ◽  
Vol 10 (01) ◽  
pp. 15-56
Author(s):  
Stanislas Capelle

L’Institut de Recherches économiques poursuit, depuis plusieurs années, l’étude de l’évolution économique de la Belgique depuis 1830, particulièrement en vue d’élucider divers aspects de l’expansion fondamentale et des tendances de longue durée. Dans le cadre de ces travaux, une étude du commerce extérieur paraît trouver naturellement sa place. En effet, si la phrase: « La Belgique doit exporter ou mourir » rappelle plutôt le langage de Monsieur Prudhomme que celui de la science, il n’en est pas moins vrai qué le commerce extérieur doit avoir joué dans notre économie et dans son développement historique un rôle important. D’autre part, il semble bien, a priori, que les variations relatives des différents éléments qui constituent le commerce international d’un pays comme la Belgique doivent influencer son équilibre économique général, et par là même, mais ceci dépasse déjà les cadres de la présente étude, sa structure sociale; de leur côté, que ces variations doivent subir l’influence du développement économique interne. Or, dans le domaine du commerce extérieur, des statistiques relativement complètes sont à notre disposition; si elles ne sont pas toujours dignes d’une confiance aveugle, elles peuvent au moins servir de base à une étude assez fouillée des problèmes à résoudre. Toutefois la mise en œuvre de ces matériaux n’est pas aussi aisée qu’il pourrait paraître à première vue.


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