Chapitre 9 : Étudier et combattre les bactéries pathogènes : les outils CRISPR

2020 ◽  
pp. 143-158
Author(s):  
David Bikard
2002 ◽  
Vol 325 (3) ◽  
pp. 231-238 ◽  
Author(s):  
Magali Waechter ◽  
Frédérique Le Roux ◽  
Jean-Louis Nicolas ◽  
Éric Marissal ◽  
Franck Berthe

1991 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 31-40
Author(s):  
B. SAUVEUR

La réunion d’arguments scientifiques, techniques et économiques peut permettre d’élaborer encore de nombreuses stratégies de progrès pour l’aviculture. Ainsi, les améliorations à attendre de la génétique quantitative classique sont loin d’être terminées. Des critères nouveaux (anatomiques ou physiologiques) de sélection sont en préparation et ils pourront être complétés par des études de polymorphismes d’ADN utilisés comme indicateurs de caractères économiques, notamment de résistance à certaines maladies. Ces méthodes sont cependant coûteuses, de même que la transgénèse qui n’en est encore, quant à elle, qu’au stade des études méthodologiques. Elles ne seront donc mises en place que si la possibilité d’amélioration d’un critère économique important est démontrée. Dans l’entre temps, toute modification de la croissance par administration de somatotropine paraît exclue. L’utilisation métabolique des matières premières alimentaires devra de son côté être de mieux en mieux connue et quelquefois accrue par utilisation d’enzymes afin de réduire les rejets dans l’environnement (azote et phosphore). L’obtention d’aliments bactériologiquement irréprochables devra aussi être assurée. L’avenir de la reproduction est fortement lié à la maîtrise de la consommation alimentaire des animaux reproducteurs et, ultérieurement, à l’usage généralisé de l’insémination artificielle qui permettra une gestion totalement séparée des deux sexes. La pathologie se diversifie avec l’apparition de syndromes complexes (anémie infectieuse, troubles locomoteurs ...) tandis que le portage sain de bactéries pathogènes pour l’homme constitue désormais l’autre source principale de préoccupations. Les techniques de recombinaison génique devraient permettre, en juxtaposant les gènes de différents épitopes à l’intérieur d’une même bactérie ou virus, la création de vaccins multipotents qui, autre innovation, seront peut-être administrés in ovo à l’embryon. Les modes d’élevage ont encore à s’adapter aux spécificités des pays (et même des régions) en privilégiant toujours la qualité, notamment microbiologique, des produits obtenus (volailles et oeufs) et les problèmes de bien-être animal. Les produits avicoles eux-mêmes seront de plus en plus souvent l’objet d’une première, voire d’une seconde transformation améliorant sans cesse leur commodité d’emploi et leurs caractéristiques diététiques ; ils seront valorisés par une politique de marque et d’« image-qualité ». Globalement, la gestion par résultat économique vrai intégrant l’ensemble d’une filière est probablement appelée à se développer.  


2001 ◽  
Vol 17 (6-7) ◽  
pp. 701 ◽  
Author(s):  
G Tran Van Nhieu ◽  
P Cossart

Author(s):  
Rosine Manishimwe ◽  
Martin Buhire ◽  
Alexie Uyisunze ◽  
Jean Bosco Turikumwenayo ◽  
Michael Tukei

La résistance aux antibiotiques est devenue une préoccupa­tion de santé publique mondiale car un grand nombre de bactéries résistantes émergent continuellement. Les animaux ont été signalés comme l’une des sources de bactéries résistantes aux antibiotiques qui peuvent être transférées aux humains. Afin d’enrichir les données sur la résistance aux antibiotiques chez les animaux au Rwanda, une étude transversale a été menée dans la province de l’Est et dans la ville de Kigali pour isoler Escherichia coli présent dans des élevages de volailles en plein air et dans des élevages commerciaux. Des échan­tillons de matières fécales ont été prélevés dans 294 fermes avicoles et des souches d’E. coli ont été isolées et identifiées. Au total, 241 isolats d’E. coli ont été soumis à un test de sen­sibilité aux antibiotiques en utilisant cinq antibiotiques (gen­tamicine, streptomycine, rifampicine, doxycycline et érythro­mycine). L’utilisation d’antibiotiques chez les volailles était faible dans les élevages de volaille en plein air (30,9 %) com­parativement aux élevages de poules pondeuses et de pou­lets de chair (100 %). Parmi les 151 éleveurs qui ont déclaré utiliser des antibiotiques chez les volailles, près de la moitié (49,7 %) ont toujours utilisé des antibiotiques sur ordonnance vétérinaire. Sur les 241 isolats d’E. coli, 43,2 % présentaient une résistance multiple à quatre des cinq antibiotiques testés. Presque tous les isolats (98,8 %) étaient résistants à l’érythro­mycine, 78,8 % étaient résistants à la streptomycine, 77,6 % étaient résistants à la doxycycline, 69,3 % étaient résistants à la rifampicine et quelques-uns seulement étaient résistants à la gentamicine (3,7 %). Aucune différence significative statis­tiquement n’a été observée en ce qui concerne la résistance des isolats aux antibiotiques selon le type de système d’éle­vage. Toutefois, la résistance des isolats à la doxycycline a été significativement plus élevée dans les fermes où l’utilisa­tion d’antibiotiques a été signalée (84 %) que dans les fermes où l’utilisation d’antibiotiques n’a pas été signalée (70 %). La résistance aux antibiotiques d’E. coli observée montre l’exis­tence d’une source potentielle de résistance qui peut être transférée aux bactéries pathogènes et avoir un impact sur les humains et les animaux.


2017 ◽  
Vol 211 (4) ◽  
pp. 265-270
Author(s):  
David Bikard ◽  
Rodolphe Barrangou

2013 ◽  
Vol 11 (3) ◽  
pp. 154-160 ◽  
Author(s):  
M. Cheurfa ◽  
R. Allem ◽  
M. Sebaihia ◽  
S. Belhireche

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