consommation alimentaire
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(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Ousmane Younoussa MAIGA ◽  
Babakar SOUMARE

Le présent article fait un focus sur les effets de la pandémie de la COVID-19 à travers les mesures barrières édictées pour stopper sa propagation. Il met en évidence les conséquences de la COVID-19 sur la récession économique, la transition des ménages dans la pauvreté et les stratégies de résilience utilisées contre la COVID-19. En effet, la contraction des industries productives a entrainé une baisse de 7,1 point le niveau de production. Depuis l’apparition du premier cas positif au Mali, la pandémie de la COVID-19 a durement affecté la population à travers ses conséquences notamment sur l’emploi et l’accès aux services de soins de santé et d’éducation. Les conséquences de la COVID-19 ont été plus marquées pour ses effets indirects que directs. Au niveau de l’emploi, la pandémie a entrainé une augmentation brutale des pertes d’emploi, en particulier dans les secteurs tertiaire et secondaire. Au plan de l’éducation la fermeture des écoles a contraint de garder plus de quatre millions d’enfants à la maison. Au niveau de la santé, la mobilisation des acteurs de la santé pour contrer la pandémie a conduit à des conséquences négatives sur des programmes essentiels comme la vaccination et les programmes de lutte contre certaines maladies. Environs 30 à 40% des ménages étaient dans les difficultés d’accès aux services de soins jusqu’en octobre 2020.  A la même période 56% des ménages ruraux ont connues une réduction de leur revenu. Les principales stratégies d'adaptation utilisées par les ménages pour faire face aux effets de la COVID-19 outre les mesures gouvernementales ont été la vente d'actifs, l'engagement dans des activités génératrices de revenus supplémentaires, le recours à l'épargne, l'aide des amis et de la famille, la réduction de la consommation alimentaire et l'emprunt auprès des amis et de la famille. L’approche méthodologique a reposé sur une analyse descriptive des données en coupe transversale. Les données utilisées sont issues d’enquêtes réalisées par les structures relevant du système statistique nationale du Mali et des rapports d’études sur la COVID-19 au Mali.  


2021 ◽  
Vol 11 (2) ◽  
Author(s):  
Caroline PETIT ◽  

Depuis plusieurs années, les approches socio-métaboliques explorent les aspects biophysiques des sociétés, ses impacts sur l’environnement et ses stratégies d’adaptation. Le métabolisme agri-alimentaire, défini comme l’ensemble des processus de prélèvement et de transformation de matières et d’énergie en vue de la consommation alimentaire, incluant les déchets qui en résultent, constitue un cadre renouvelé pour les agronomes s’intéressant aux transitions alimentaire, agricole et énergétique à l’échelle territoriale. Dans cet article, nous résumons les fondements des approches socio-métaboliques puis synthétisons des travaux réalisés à l’échelle d’un territoire périurbain situé au sud-ouest de l’agglomération parisienne, portant sur le diagnostic des flux et la prospective territoriale. Nous dressons enfin des perspectives de travaux en agronomie visant à approfondir les connaissances sur les systèmes agricoles impliqués dans les métabolismes agri-alimentaires. Ces connaissances forment également une base de réflexion pour les acteurs locaux afin de limiter l’impact des activités anthropiques sur la biosphère et participent ainsi d’une gestion collective des territoires. Mots-clés : approche métabolique, transition, diagnostic, diversité, périurbain


Author(s):  
Christine GONZALEZ ◽  
Béatrice SIADOU-MARTIN ◽  
Jean-Marc FERRANDI

Cette contribution interroge les paradoxes possibles entre digitalisation et alimentation durable. Au-delà des aspects techniques, se posent les questions relatives aux freins socio-culturels, à la responsabilisation du consommateur et à l’impact environnemental de cette digitalisation. En s’appuyant sur les modèles du changement comportemental des consommateurs, une typologie des dispositifs digitaux est construite selon les bénéfices prodigués et l’ancrage temporel.


2021 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 31
Author(s):  
Lamia Arfa ◽  
Mohamed Elloumi

En Tunisie, la filière tomate de transformation joue un rôle majeur dans le développement socio-économique local de certains territoires. La plaine de Haouaria, région historiquement spécialisée dans cette production industrielle, connaît depuis les années 2010 un processus de déterritorialisation se traduisant en amont par une plus grande vulnérabilité des agriculteurs. L’objectif de cet article est de présenter les variables explicatives de ce processus. Pour ce faire, nous avons mobilisé le cadre conceptuel de l’approche filière. Notre démarche méthodologique s’est appuyée sur une recherche bibliographique et documentaire, des enquêtes de terrain auprès d’agriculteurs et de consommateurs, des entretiens avec les acteurs institutionnels et les industriels et enfin des focus groupes avec différentes parties prenantes de la filière. L’article analyse la structure et les mécanismes de régulation de la filière et estime le poids du territoire dans son développement. Nos résultats montrent que la structure de cette filière est dominée par la forme industrielle, avec des entreprises dont la production est peu diversifiée et est constituée principalement de double concentré de tomate, produit de base du modèle de consommation alimentaire tunisien. Cette structure se caractérise par une forte asymétrie de pouvoir ainsi qu’une répartition inégale de la valeur entre les acteurs économiques de la filière. Des mécanismes de régulations ont été développés par les acteurs économiques et l’État afin de s’adapter à diverses contraintes internes en amont, telles que la baisse de disponibilité en eau et la saturation du marché. Cette reconfiguration se traduit par une forte dépendance de cette filière à d’autres régions pour son développement. Finalement, il apparaît que la déterritorialisation de cette filière résulte des régulations internes et externes, alors que les actions de territorialisation (diversification des produits, reconnaissance par des dispositifs de labellisation, etc.) restent timides et ont du mal à se structurer.


2020 ◽  
Vol 47 (5) ◽  
pp. 134-141
Author(s):  
H. Moseri ◽  
C. Umeri ◽  
I. B. Amaza

Feeding trial was conducted to evaluate the effects of cassava peels/palm kernel cake meal on the performance and economic benefits of weaner pigs. Fifty (50) large white weaner pigs of mixed sexes with average of 9.80±0.4 kg were randomly allocated to the five dietary treatments in a completely randomized design (CRD) with ten pigs per treatment. The experimental diets which consist of mixture of cassava peels and palm kernel cake had ratio of 1:1. The mixture replaced maize at 0 (control), 10, 20, 30 and 40%. Feed and water were made available as required. The growth and economic indices measured were feed intake, weight gain, feed conversion ratio, protein efficiency ratio, mortality, feed cost (N/kg),total cost of feed consumed per pig(N) live weight gain, revenue per total live weight gain per pig (N), gross profit per pig (N).The results revealed that average weekly weight gain was significantly higher (P<0.05) for weaner pigs fed on control diet with a value of (2.00kg)while the least values of 1.71kg were recorded for 40% levels of inclusion. Average final bodyweight gain values of 24.20, 23.25, 22.60, 22.20 and 21.90kg differed significantly (P<0.05)amongst the dietary treatments. Average feed intake was higher (P<0.05) on the control(35.52kg/day) than on diets 10 (33.50), 20 (30.64), 30(30.00) and 40 (30.40kg) in that order.It was observed that average weekly gain, average final weight gain and average feed intakedeclined with increasing levels of test ingredients. However, feed conversion ratio was better(P?0.05) for weaner pigs fed on20% (2.47) diet than those fed on 0,10, 30, and40% whichhad values of 2.57; 2.49; 2.48 and 2.54) correspondingly. Protein efficiency ratio (PER) wasbetter on 20% (2.38) compared to 30% (2.37), 10% (2.36), while 0% and 40% (2.32) hadsimilar values. Pigs fed on 40% level test ingredient were better economically than othertreatments groups. In view of highest return on investment, 40% combination Cassava/PKCmeal is recommended.     Un essai d'alimentation a été mené pour évaluer les effets des pelures de manioc /'palmkernel' sur les performances et les avantages économiques des porcs sevrés. Cinquante(50) gros porcs sevrés blancs de sexes mixtes avec une moyenne de 9.80 ± 0.4 kg ont été attribués au hasard aux cinq traitements diététiques dans une conception complètementrandomisée (CRD) avec dix porcs par traitement. Les régimes expérimentaux qui consistenten un mélange de pelures de manioc et de 'palm kernel' avaient un rapport de 1 : 1. Lemélange a remplacé le maïs à 0 (témoin), 10, 20, 30 et 40%. L'alimentation et l'eau ont étémises à disposition selon les besoins. Les indices de croissance et économiques mesurésétaient la consommation alimentaire, le gain de poids, le taux de conversion alimentaire, letaux d'efficacité protéique, la mortalité, le coût de l'alimentation (N / kg), le coût total del'alimentation consommée par porc (N) gain de poids vif, le revenu par poids vif total gainpar porc (N), bénéfice brut par porc (N) .Les résultats ont révélé que le gain de poidshebdomadaire moyen était significativement plus élevé (P<0.05) pour les porcs sevrésnourris avec un régime témoin avec une valeur de (2.00 kg) tandis que les valeurs les plusfaibles de 1.71 kg ont été enregistrés pour des niveaux d'inclusion de 40%. Les valeurs degain de poids corporel finales moyennes de 24.20, 23.25, 22.60, 22.20 et 21.90 kg différaientsignificativement (P<0.05) parmi les traitements diététiques. La prise alimentaire moyenneétait plus élevée (P<0.05) sur le contrôle (35.52 kg / jour) que sur les régimes 10 (33.50), 20(30.64), 30 (30.00) et 40 (30.40 kg) dans cet ordre. Il a été observé que le gain hebdomadairemoyen, le gain de poids final moyen et la consommation alimentaire moyenne diminuaientavec l'augmentation des niveaux d'ingrédients d'essai. Cependant, le taux de conversionalimentaire était meilleur (P<0.05) pour les porcs sevrés nourris avec un régime à 20%(2.47) que ceux nourris avec 0,10, 30 et 40% qui avaient des valeurs de 2.57 ; 2.49 ; 2.48 et2.54) en conséquence. Le ratio d'efficacité des protéines (PER) était meilleur sur 20% (2.38)par rapport à 30% (2.37), 10% (2.36), tandis que 0% et 40% (2.32) avaient des valeurssimilaires. Les porcs nourris avec un ingrédient de test de niveau de 40% étaient meilleurséconomiquement que d'autres groupes de traitement. Compte tenu du meilleur retour surinvestissement, une combinaison de farine de manioc / PKC à 40% est recommandée.


2020 ◽  
Vol 47 (5) ◽  
pp. 156-161
Author(s):  
O. J. Oyedele ◽  
A. O. Olosunde ◽  
T. A. Otunla ◽  
F. H. A. Ajibogun

This study was carried out to investigate the performance of broilers fed graded levels of Dry Distilled Cassava with Soluble (DDCS). In a 28-day trial, one hundred and forty-four (144), 5-week old, un-sexed Arbor acre strain broiler chicks (average weight of 1.09±0.02 kg) were randomly allocated to four dietary treatments of wheat offal (WO) and DDCS (12% WO + 0% DDCS = 0% DDCS; 8% WO + 4% DDCS = 4% DDCS; 4% WO + 8% DDCS = 8% DDCS and 0% WO + 12% DDCS = 12% DDCS) in completely randomized design. Each treatment had 2 replicates of 18 birds each. Dry matter feed intake (FI g/day), daily weight gain (g/day) and total weight gain (kg) decreases with increase in the levels of DDCS, while the feed conversion ratio (FCR) increases with increase in levels of DDCS, respectively. However, there was no significant (P>0.05) differences in the carcass evaluation measured. It was concluded that DDCS could replace wheat offal in the diets of broilers up to 8% without significant difference in growth and feed intake without detrimental effects on carcass quality of the birds.     Cette étude a été réalisée pour étudier la performance des poulets de chair nourris à des niveaux échelonnés de manioc distillé sec avec soluble (le 'DDCS'). Dans un essai de 28 jours, cent quarante-quatre (144) poussins de chair de la souche Arbor acre non sexés de 5 semaines (poids moyen de 1.09 ± 0.02 kg) ont été répartis au hasard dans quatre traitements diététiques d'abats de blé (WO) et DDCS (12% WO + 0% DDCS = 0% DDCS ; 8% WO + 4% DDCS = 4% DDCS ; 4% WO + 8% DDCS = 8% DDCS et 0% WO + 12% DDCS = 12 % DDCS) dans une conception complètement aléatoire. Chaque traitement comportait 2 répétitions de 18 oiseaux chacun. L'apport alimentaire en matière sèche (FI g / jour), le gain de poids quotidien (g / jour) et le gain de poids total (kg) diminuent avec l'augmentation des niveaux de DDCS, tandis que le taux de conversion alimentaire (FCR) augmente avec l'augmentation des niveaux de DDCS, respectivement. Cependant, il n'y avait aucune différence significative (P> 0.05) dans l'évaluation de la carcasse mesurée. Il a été conclu que le DDCS pouvait remplacer les abats de blé dans l'alimentation des poulets de chair jusqu'à 8% sans différence significative de croissance et de consommation alimentaire sans effets néfastes sur la qualité de la carcasse des oiseaux.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 859-868
Author(s):  
S.A. Mebanga ◽  
K.P. Fooba ◽  
A. Mamoudou

L’étude a été menée dans le but d’évaluer les effets du taux d’incorporation de la drêche artisanale séchée sur les performances zootechniques des poulets de chair. A cet effet, 192 poussins de souche Cobb 500 non sexés ont été répartis à partir de la phase de croissance en 4 lots en fonction du taux de substitution du maïs par la drêche artisanale séchée (0%, 15%, 30% et 45%) pendant 42 jours. Un lot témoin (LT) nourris à base d’une ration contenant le maïs comme principale source d’énergie a été comparée à trois lots expérimentaux (LE) nourris aux rations LE 15, LE 30 et LE 45 dans lesquelles 15, 30 et 45% de maïs ont remplacés par de la drêche artisanale séchée. Du point de vue pondéral, il n’y a pas eu de différence significative (p > 0,05) entre les quatre autres lots. A la 6ème semaine, le poids vif moyen des animaux du LE 45 (1416,61±101,22 g) était significativement (p < 0,05) plus élevé que ceux des autres lots (1294±102,06 g ; 1232,75±190,69 g ; 1367,57±210,74 g). La consommation alimentaire était significativement (p < 0,05) élevée chez les poulets des lots LE 30 (124,94±7,3 g) et LE 45 (143,35±9,75 g) par rapport à ceux des lots LT (109,82±1,46 g) et LE 15 (109,66±7,44 g). Le poids carcasse était significativement (p < 0,05) plus élevé chez les poulets du lot LE 45 (1065,54 g). Le rendement carcasse ne présentait pas de différence significative (p > 0,05) entre les quatre autres lots. Les poids du coeur et du foie étaient significativement (p < 0,05) inférieurs dans les lots LT, LE 15 et LE 30 par rapport au lot LE 45. Le prix du kg des aliments a baissé au fur et à mesure que le taux de substitution augmentait. La différence de prix était de 36,7 FCFA entre les lots LT et LE 45. Cependant, le lot LE 30 présentait le meilleur coût de production. En considérant les avantages économiques que présente la drêche artisanale séchée, il apparait en perspective nécessaire de remplacer l’aliment de base qu’est le maïs par ce sous-produit afin de réduire les coûts de production et améliorer la rentabilité des élevages de volailleMots clés : Taux d’incorporation, drêche, coûts de production, lots expérimentaux, poussins de souche Cobb 500.   English Title: Effect of partial substitution of maize in feed with dried artisanal dreche on the zoo technical performances of broilersThis study was carried out in order to assess the effects of the rate of dried artisanal dreche on the zoo technical performances of broilers. For this purpose, 192 non-sex cob 500 stock chicks were divided from the growth phase into 4 batches according to the rate substitution of maize by dried artisanal dreche for 42 days. A control batch (LT) fed on a ration containing maize as the main source of energy was compared to three experimental batches (LE 15, LE 30 and LE 45) fed on rations in which 15, 30 and 45% of maize were been replaced by the dried artisanal dreches. From a weight point of view, there was no significant (p > 0, 05) difference between the 4 batches. At the 6th week, the average live weight of LE 45 animals (1416, 61 g) was significantly (p < 0, 05) higher than those of others batches (1294±102, 06 g; 1232,75±190,62 g; 1367,57±210,74 g). Feed consumption was significantly (p < 0,05) high in chickens from batches LE 30 and LE 45 compared to those from batches LT and LE 15. The carcass weight was significantly (p < 0,05) higher in chickens from batch LE 45 than in chickens from others batches. The carcass yield showed no significant (p > 0, 05) difference between the four batches. The weights of the heart and the liver were significantly (p < 0, 05) lower in the LT, LE 15 and LE 30 batches than that of the LE 45 batch. The price per kg of food decreases as the substitution rate increases. The price difference was 36, 75 FCFA between batches LT and LE 45. However, batch LE 30 had the best production cost. Considering the economic advantages of dried artisanal dreche, it appears in perspective necessary to replace the basic food that is corn by this by-product in order to reduce production costs and improve the profitability of poultry farms.Keywords: Incorporation rate, dreche, production costs, experimental batches, Cobb 500 strain chicks.


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