Étude comparative et traduction en espagnol de certains termes du droit successoral français

Babel ◽  
2020 ◽  
Vol 66 (1) ◽  
pp. 96-117
Author(s):  
Montserrat Cunillera Domènech

Abstraite Afin de s’assurer une bonne compréhension du texte source, le traducteur juridique se doit de maîtriser la macrostructure des genres textuels du droit, le style du langage juridique et la terminologie du champ thématique en question. C’est sur ce dernier aspect, la terminologie, que portera la présente étude. Plus concrètement, nous nous intéressons à certains termes du droit des successions qui ont une forme linguistique similaire en français et en espagnol. La proximité des langues et des systèmes juridiques concernés mène le traducteur à considérer que certains de ces termes désignent le même concept alors que ce n’est pas toujours le cas. Nous nous demandons si, entre les termes choisis, il existe véritablement une relation d’équivalence sémantique pleine ou si, au contraire, cette relation conceptuelle est asymétrique et imparfaite. La confirmation de cette dernière hypothèse signifierait l’identification de faux-amis dont il faudrait tenir compte pour éviter des erreurs de sens au moment d’opter pour une solution de traduction. Pour répondre à ces questions nous proposons une analyse comparative fondée sur la méthodologie du droit comparé et sur le concept d’équivalence fonctionnelle. L’intérêt d’une telle approche méthodologique pour le traitement de l’équivalence a été mis en relief dans plusieurs travaux portant sur la traduction juridique. En même temps elle permet de réfléchir sur l’acceptabilité de certaines techniques de traduction lorsque nous avons affaire à ce type de mots.

1986 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 214-219
Author(s):  
A. Braconnier ◽  
M.P. Bouvard ◽  
R. Jouvent

RésuméLes travaux sur la dépression de l’adolescent restent encore peu nombreux, malgré la fréquence et la gravité de ce trouble à cette période d’âge. Aux études classiques qui évaluaient, chez l’adulte, la dépression dans son ensemble se sont récemment substitués des travaux qui analysent la symptomatologie dépressive sur un mode dimensionnel.Nous avons tenté dans ce travail de comparer le ralentissement dépressif et les différentes dimensions de l’humeur dépressive, entre une population d’adultes et une population d’adolescents déprimes.Nous avons pour cela utilisé l’échelle de ralentissement dépressif et une échelle expérimentale de mesure de l’humeur dépressive (Jouvent et coll.) chez 24 adultes et 15 adolescents présentant les critères DSM III d’épisode dépressif majeur.Les résultats montrent que les scores évalués globalement par ces deux échelles sont identiques dans les deux populations. Mais l’analyse dimensionnelle met en évidence des différences nettes (figures 1, 2 et 3) entre adultes et adolescents, avec une dimension de déficit émotionnel plus marquée chez les adultes, et une dimension de tristesse plus importante chez les adolescents.Ces résultats nous amènent à penser que c’est peut-être par l’expression quantitativement différente de dimensions cliniques identiques que 1’adolescent trouve sa spécificité par rapport à l’adulte. D’autres études doivent être menées pour étayer cette hypothèse, et pour tenter de valider chez les adolescents des instruments d’évaluation clinique plus précis.


2017 ◽  
Vol 30 (1) ◽  
pp. 65-69
Author(s):  
Amina Ramdani ◽  
André Deratani ◽  
Safia Taleb

Nombreuses sont les personnes exposées à une concentration excessive de fluor dans l’eau qu'ils boivent. C’est le cas de la population vivant dans le sud algérien. L'excès de fluor provoque des affections invalidantes : la fluorose dentaire, la fluorose osseuse. L’objectif principal de ce travail est d’étudier l’effet de la pression et de la concentration des sels sur leur rétention par nanofiltration. Pour cela, nous avons déterminé les paramètres de performance de flux et de rétention vis-à-vis des solutés ioniques NaF, NaBr, NaCl et NaI par la membrane de nanofiltration NF 270. Cette présente étude examine aussi la défluoruration d’eaux saumâtres réelles du sud algérien. Des essais en nanofiltration ont montré que la rétention des anions se fait dans l’ordre suivant : F‑ > Cl‑ > Br‑ > I‑. La membrane NF 270 retient mieux les ions à une pression de 10 bar. Au-delà de cette dernière, la rétention des ions monovalents se stabilise aux différents pH étudiés puis diminue. À faible concentration (10‑3 M) la rétention limite des solutés étudiés est plus élevée qu’à plus forte concentration (10‑2 M). Il a été démontré que les ions fluorures peuvent être retenus sélectivement d’une eau naturelle saumâtre hyperfluorée à pH naturel à plus de 82 % en présence d'autres ions.


Author(s):  

Une étude comparative de résultats d’essais de lâcher de blocs et de simulations prédictives fournies par 18 participants a été menée dans l’optique d’évaluer les capacités prédictives des études trajectographiques. La propagation d’une centaine de blocs rocheux sur deux zones de propagation, comportant des discontinuités topographiques et des configurations favorisant la propagation des blocs selon des modes assimilables à du roulement, a été analysée au niveau de zones spécifiques, dénommées écrans d’évaluation. Une variabilité significative des vitesses de passage des blocs a été mesurée au niveau des écrans d’évaluation et des distributions bimodales de ces vitesses ont été observées pour les écrans situés en aval de discontinuités topographiques. L’analyse comparative des résultats expérimentaux et des études trajectographiques met en évidence une grande variabilité des résultats de simulation fournis et, par conséquent, de fortes incertitudes associées aux prévisions, pour ces études menées sans données de calibration préalable. Par ailleurs, les outils de simulation trajectographique s’avèrent limités en termes de modélisation des phases de propagation des blocs à faible énergie, assimilables à du roulement sur sol meuble, notamment. Enfin, les études présentent de meilleures capacités prédictives en termes de vitesses « extrêmes » que de vitesses moyennes ou de probabilité de passage des blocs.


2018 ◽  
Vol 47 (2) ◽  
pp. 383-407
Author(s):  
Lise Lemoine ◽  
Benoît Schneider ◽  
Marie-Claude Mietkiewicz

L’inclusion dans des classes ordinaires d’élèves avec trisomie ou autisme se heurte à bien des difficultés dont le regard des enfants typiques peu préparés à ces rencontres. En France, depuis la promulgation, en 2005 de la loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », l’inclusion des enfants en situation de handicap est devenue l’objectif à atteindre. Pour examiner dans quelle mesure la littérature jeunesse pourrait être un outil pertinent pour leur faire découvrir les difficultés rencontrées par des enfants avec des troubles neuro-développementaux, nous avons analysé 26 ouvrages destinés aux enfants de 3 à 11 ans dans lesquels un héros avec trisomie ou autisme est scolarisé. Au terme d’une étude comparative des deux séries de livres (15 sur la trisomie, 11 sur l’autisme), dans lesquels les caractéristiques et les difficultés des enfants en situation de handicap sont décrites de manière différentielle, nous avançons que ces ouvrages qui délivrent des messages implicites d’acceptation de la différence et de tolérance pourraient contribuer à lever les réticences et à engager le dialogue au sein des établissements scolaires.


2009 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 11-43 ◽  
Author(s):  
Viviane Déprez ◽  
Marie-Thérèse Vinet

Résumé Le but de cet article est de discuter la structure des constructions prédicatives sans copule du créole haïtien. Nous cherchons à établir la nature et la fonction du se, un élément qui apparaît dans les constructions prédicatives à prédicat nominal. Nous montrons que cette forme est une tête fonctionnelle de type aspectuel dont le rôle est celui d’un élément de liaison qui permet de légitimer des prédicats DP. L’absence obligatoire du se avec les prédicats adjectivaux ou verbaux est liée à l’hypothèse proposée suivant laquelle la tête d’un prédicat de type verbal peut s’associer par mouvement à la tête fonctionnelle qui sert à légitimer la prédication syntaxique. Nous proposons que se est en fait un élément composite qui se subdivise en deux sous-parties, s et e rassemblées au niveau phonologique. L’un des avantages importants de cette analyse est de rendre compte de l’incompatibilité du se avec un sujet pronominal simple lorsque d’autres formes flexionnelles sont présentes. Enfin une brève étude comparative des constructions prédicatives de l’hébreu et de l’arabe marocain souligne l’universalité de certains aspects de ces constructions et de l’analyse proposée.


2020 ◽  
Vol 78 ◽  
pp. 07017
Author(s):  
Cilia Reebirk ◽  
Jan Lindschouw

Cette étude examine les effets d’un cours d’enseignement ciblé sur des éléments sociolinguistiques typiques pour le français familier et le français oral. Actuellement, il existe une tendance de mettre l’accent sur le français standard dans l’enseignement du FLE. Cela peut potentiellement poser un problème aux apprenants puisque le langage qu’emploient les francophones dans leurs interactions quotidiennes est souvent d’un registre plus familier que celui qu’on enseigne dans les systèmes scolaires. Bien que le CECRL recommande l’introduction de la variation au niveau B2, cette étude introduit la variation linguistique plus tôt dans l’enseignement, plus précisément au niveau A2/B1, dans l’objectif de fournir aux apprenants un langage applicable en dehors de la salle de classe et de motiver les apprenants dans leur processus acquisitionnel. Une étude comparative est réalisée quelques mois plus tard avec des étudiants de français en deuxième année au niveau universitaire (B2) afin de comparer leur apprentissage de registres langagiers non standard ainsi que leurs attitudes liées aux sujets variationnels étudiés. Sur la base des résultats empiriques et introspectifs de l’étude, nous proposons des implications didactiques relatives à l’enseignement précoce de la variation et suggérons une approche pour l’incorporation de la variation linguistique dans l’enseignement du FLE.


Author(s):  
Ekatérina Vérézubova

La présente recherche porte sur l’étude comparative des aspects socioculturels de l’emploi des mots liés au champ lexical de l’eau en français et en russe. Nous partons de la représentation de la langue-culture comme d’un continu permettant de relever les particularités de la vision du monde des sujets parlants à travers les connotations et les emplois des mots dans des contextes différents. Ce sont les aspects affectif, imagé, mais aussi l’aspect évocateur, ou « de milieu » que nous avons choisi comme points de repère dans notre recherche. Nous utilisons dans notre démarche les données de dictionnaires et procédons à l’analyse des proverbes, dictons, expressions imagées et des contes français et russes pour découvrir les particularités du monde imaginaire, des associations nationales dans les langues-cultures respectives (il s’agit de la convergence totale, partielle ou absence de convergence de l’image. Cette étude devrait être complétée par l’emploi terminologique des mots et expressions du champ lexical de l’eau qui sont, dans la langue française, très souvent formés par la voie métaphorique (vive-eau, morte-eau signifiant la marée montante ou descendante, eau morte et eau vive renvoyant à l’eau stagnante ou l’eau qui coule), alors que la langue russe préfère réserver l’image au langage de la littérature (eau vive et morte dans les contes russes). De plus, les mots appartenant au champ lexical de l’eau sont largement employés en français dans la sphère de finances (verser, versement, liquidités, flux financiers, etc.) et, moins largement, en russe (sous forme d’emprunts, calques le plus souvent). Ces investigations de termes « aquatiques » dans les deux langues permettront de relever les nuances de leur emploi et de leurs connotations dont la connaissance est d’une grande importance pour les traducteurs.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3792


2004 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
Author(s):  
Verena Maag1

Résumé L’opinion publique sur la criminalisation ou la décriminalisation de l’usage de drogues est rarement basée sur des faits scientifiquement prouvés. Des notions préconçues en matière d’acceptation ou de tolérance de produits narcotiques déploient souvent plus d’impact. Actuellement, en Suisse, on discute de la décriminalisation du cannabis et l’on procède à une révision de la loi sur les stupéfiants. L’Office fédéral suisse de la santé publique a demandé à trois experts internationaux de réaliser une évaluation critique des expériences menées dans d’autres pays en matière de décriminalisation de la consommation de cannabis. Ces spécialistes ont remis à l’Office une étude comparative sur le plan européen, un survol de l’état des recherches menées aux États-Unis et en Australie, et une évaluation, dans une perspective historique, de la politique en matière de drogue en Italie. D’une manière générale, les trois rapports suggèrent qu’il n’existe pas un lien systématique entre la politique en matière de drogue et le taux de prévalence en ce qui concerne la consommation de cannabis ou de drogues illégales. Par contre, il s’avère que les frais de poursuite pénale et les conséquences négatives d’un usage illégal peuvent être réduits par des mesures de décriminalisation. Nous avons maintenant besoin de mener davantage d’études empiriques parce que, d’une part, les politiques publiques en matière de drogues se trouvent dans une phase de transformation et que, d’autre part, aucune étude fiable sur l’introduction de mesures de décriminalisation n’a encore vu le jour.


2010 ◽  
Vol 81 (3) ◽  
pp. 209-220 ◽  
Author(s):  
Sophia Dénarié ◽  
Sarah Gebeile-Chauty ◽  
Jean-Jacques Aknin

Les thérapeutiques orthodontiques fréquemment utilisées dans le passé tendaient à corriger les malocclusions de classe II en freinant la croissance squelettique par l’utilisation de tractions extra-orales ; la démarche actuelle réduit l’emploi de tractions sur le maxillaire et s’oriente vers une stimulation de la croissance mandibulaire. Cette différence d’approche thérapeutique se répercute-t-elle sur l’esthétique faciale ? Pour évaluer les conséquences esthétiques sur le profil, nous avons réalisé une étude portant sur 64 patients en denture adolescente présentant une malocclusion de classe II, division 1 n’ayant subi aucune extraction et aucun traitement orthodontique préalable. Deux groupes d’adolescents ont été différenciés : l’un de 33 patients traités par Distal Active Concept (DAC), l’autre de 31 patients traités par Forces Extra-Buccales (FEB) sur multi-attache. Nous avons comparé, par des mesures céphalométriques, les profils obtenus après les deux types de traitements. Les résultats obtenus au niveau des tissus cutanés de l’étage inférieur de la face montrent un développement sagittal cutané significativement plus important pour le groupe d’enfants traité par DAC.


1955 ◽  
Vol 21 (05) ◽  
pp. 501-551
Author(s):  
André Huybrechts

Il a paru intéressant, parallèlement à l’étude de la formation des prix des chemins de fer belges, de consacrer une étude assez poussée au cas congolais. On voit sans peine l’intérêt d’une étude comparative des cas de concurrence et de monopole des transports. Nous avons choisi d’examiner la politique de prix du chemin de fer de Matadi à Léopoldville, doyen des réseaux ferrés congolais. L’importance de cette voie, le nombre et la variété de ses problèmes ainsi que le fait de se trouver devant une ligne unique et non devant un réseau hétérogène justifient ce choix.


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