Vern L. Bengtson and Ariela Lowenstein (Eds.). Global Aging and Challenges to Families. Hawthorne, NY: Aldine de Gruyter, 2003.

2004 ◽  
Vol 23 (4) ◽  
pp. 375-377
Author(s):  
Karen Kobayashi

RÉSUMÉCette collection éditée contient les essais d'auteurs de neuf pays qui analysent les retombées du vieillissement de la population sur les familles aux niveaux individuel, collectif et socio-structurel. Fondés sur la notion de perspectives du tracé de vie et de la modernisation, les thèmes clés comprennent, notamment : 1) l'importance continué de la solidarité familiale et intergénérationnelle dans la vie des personnes âgées; 2) l'incidence de la longévité croissante des aînés sur la prise en charge par les familles; 3) la diversité et la complexité croissantes des relations familiales, et leur incidence sur les transferts et le soutien intergénérationnels; 4) les rapports entre attentes et attitudes et transferts et soutien intergénérationnels; et 5) les liens d'interdépendance entre la solidarité publique (d'État) et privée (la famille). L'ouvrage, qui réunit les perspectives diverses d'un groupe de chercheurs internationaux spécialisés dans le trajet de vie et le vieillissement, permet d'amorcer un débat mondial sur des sujets émergents, tels que le rôle du capital social dans la création de réseaux sociaux pour les personnes âgées prises en charge par leur famille, et l'importance de la nature et du sens des transferts privés sur la solidarité intergénérationnelle et le bien-être des familles.

Author(s):  
Jenny de Jong Gierveld ◽  
Norah Keating ◽  
Janet E. Fast

RÉSUMÉL'objectif de cette étude était de découvrir les déterminants principaux de la solitude des Canadiens âgés. Nous avons tiré sur des hypothèses concernant l'importance de la concordance entre la personne et l'environnement pour tester l'importance relative des caractéristiques personnelles, des conditions de vie privées, du réseau social/engagement social, et de la plausibilité de l'explication de la solitude. Les données comprenaient un échantillon de 3 799 répondants âgés de plus de 65, tirées de l'Enquête sociale générale de Statistique Canada, Cycle 22. Les caractéristiques personnelles, la dimension et la composition des réseaux sociaux, et la satisfaction avec les contacts du réseau, tous sont révélés d'être liés à la solitude, de même que les indicateurs de vivre sous des conditions économiquement et socialement difficiles. Les personnes âgées qui ont connu un recul récente de leurs situations financières, et qui n'avaient pas l'aide nécessaire pour faire face à un défi personnel récente, ont déclaré des niveaux plus élevés de la solitude. Une caractéristique frappante de nos résultats, cependant, c'est les scores relativement faibles sur la solitude des Canadiens âgés par rapport aux personnes âgées dans d'autres pays.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 638-639
Author(s):  
A. Dervaux

Les psychiatres doivent aujourd’hui composer avec les sites d’informations, forums et blogs consultés par les patients. Ceux-ci sont de plus en plus nombreux à rechercher sur Internet des informations, en particulier sur la dépression, les troubles anxieux, l’alcoolodépendance, l’efficacité et la tolérance des traitements. La qualité de l’information médicale sur Internet, très variable, comporte souvent des inexactitudes, des erreurs, des informations déjà obsolètes par rapport aux dernières connaissances scientifiques ou privilégiant le sensationnel.L’impact d’Internet sur la relation médecin-malade est très variable suivant les patients. Les informations trouvées sur Internet ne sont pas toujours bien assimilées et parfois favorisent les autodiagnostics, notamment de troubles bipolaires. Un travail de psychoéducation est nécessaire, mais long et nécessite d’être au courant des avancées scientifiques de la psychiatrie et des neurosciences [1].Plusieurs sites Internet de psychoéducation et applications pour smartphone ont été développés ces dernières années, notamment pour les troubles anxieux (par exemple MindShift). Ils semblent bien aider les patients, en complément de la prise en charge : dans une revue récente, 75 à 92 % des patients souffrant de troubles psychotiques jugeaient utiles les sites de psychoéducation, les forums pour les patients et les modules d’aide cognitivo-comportementale [2]. Néanmoins, certains auteurs ont souligné les limites qualitatives des programmes d’aide virtuelle des troubles anxieux [3].La place grandissante des réseaux sociaux de patients et la banalisation de l’évaluation des médecins par les patients peuvent également influencer la relation médecin-malade [4]. De plus en plus de sites aux États-Unis permettent aux patients de donner leur avis sur les praticiens et de les noter (ponctualité, courtoisie du personnel, facilité à obtenir un rendez-vous, temps passé avec le patient, capacité à écouter le patient et à répondre aux questions, niveau de confiance, adéquation du diagnostic, suivi après consultation…), mais reste cependant embryonnaire en France (par exemple www.notetondoc.com).


2006 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 229-252 ◽  
Author(s):  
Henri Dorvil ◽  
Monique Benoit

Résumé Le vieillissement de la population au Québec, comme ailleurs en Occident, met aussi en évidence des personnes qui jusqu'alors étaient grandement marginalisées. C'est le cas des personnes classées malades mentales (PCMM) ou déficientes intellectuelles (PCDI) qui, jusqu'à tout récemment, vivaient pour la plupart leur vieillesse à l'ombre des institutions psychiatriques. Ces personnes ont-elles désormais trouvé, avec le programme de désinstitutionnalisation, la possibilité de vivre leur vieillesse au sein de la société ? Ce texte analyse les conditions d'intégration et les réseaux de soutien, en somme la prise en charge collective des PCDI et des PCMM vieillissantes en résidence d'accueil.


2002 ◽  
pp. 23-33 ◽  
Author(s):  
Maurice Lévesque ◽  
Deena White

RÉSUMÉ Plusieurs travaux consacrés au capital social le définissent par sa fonction ou par les effets qui lui sont attribués. Le concept reçoit ainsi une multiplicité de définitions qui entraîne des limites sérieuses pour la recherche et pour l'intervention. L'examen présenté ici tend à montrer que les approches qui conçoivent le capital social comme une « ressource potentielle découlant de la participation à des réseaux sociaux » permettent de mieux préciser le concept et de mener des recherches empiriques plus systématiques. Mais quelles que soient les définitions retenues, deux sujets de controverse subsistent : existe-il un capital social « négatif », et à quelles conditions peut-on parler de capital social « individuel » et de capital social « collectif »?


2021 ◽  
Author(s):  
D. Annequin

Les médicaments de la douleur font l’objet de craintes souvent majeures. Le protoxyde d’azote associé à 50 % d’oxygène (MEOPA) est le produit de référence pour la douleur provoquée par les soins en pédiatrie. Le mésusage des cartouches de protoxyde d’azote pur à visée récréative peut avoir des effets indésirables majeurs lors d’expositions très prolongées ; il ne doit pas être confondu avec le MEOPA à usage médical dont le rapport bénéfice/risque est très rassurant. L’usage massif des opiacés essentiellement aux États-Unis pour des douleurs chroniques a donné lieu à une catastrophe sanitaire. Ces produits demeurent les produits de référence pour traiter les douleurs aiguës et intenses, et le risque de mésusage y est exceptionnel quand ils sont utilisés sur des durées courtes avec un suivi clinique. En revanche, un risque réel existe lors de l’utilisation prolongée de ces médicaments dans la douleur chronique non cancéreuse ; cette dernière nécessite une véritable prise en charge pluridisciplinaire permettant d’éviter au maximum les médicaments antalgiques. En France, la peur de l’utilisation des AINS est ancienne et en grande partie infondée. Elle s’est exprimée récemment par des avis officiels erronés recommandant d’éviter l’ibuprofène lors de la première vague de la SARS-CoV-2. Le paracétamol a au contraire en France une image de sécurité surévaluée auprès des médecins et du public. Nos connaissances sur les risques liés aux médicaments de la douleur se sont enrichies ces dernières années. Si la vigilance des professionnels doit être continue, elle ne doit pas se transformer en suspicion. Les bonnes pratiques doivent être mieux diffusées notamment sur la prise en charge de la douleur chronique. L’amplification par les médias et les réseaux sociaux qui ne soulignent que les effets indésirables, voire les décès, occultent tous les bénéfices majeurs apportés par ces produits qui restent dans la grande majorité des cas des produits de référence. À l’inverse, les conséquences dramatiques (sanitaires et humaines) peuvent encore s’observer massivement dans les pays pauvres qui n’ont quasiment aucun accès aux médicaments de la douleur.


2017 ◽  
Vol 38 (2) ◽  
pp. 167-182
Author(s):  
Philippe Verduyn ◽  
Oscar Ybarra ◽  
Maxime Résibois ◽  
John Jonides ◽  
Ethan Kross ◽  
...  

Les réseaux sociaux ont rapidement changé la façon dont les gens interagissent entre eux. Le réseau social le plus populaire est Facebook, avec un nombre croissant de personnes qui consacrent de plus en plus de temps sur ce site chaque jour. Dans cet article, nous discutons de l’impact de l’utilisation de Facebook sur le bonheur. La revue de littérature révèle que le bonheur serait influencé différemment selon une utilisation passive ou active de Facebook. L’utilisation active de Facebook stimule le capital social et le sentiment de connexion, qui, à leur tour, ont un impact positif sur le bonheur. L’utilisation passive de Facebook mène souvent à une hausse de la comparaison sociale et de l’envie, qui, à leur tour, ont un impact négatif sur le bonheur. Les gens sont en général plus passifs qu’actifs sur Facebook et ainsi, leur utilisation du site tend à diminuer plutôt qu’à augmenter leur bonheur. Nous terminons cet article en discutant de pistes de recherches futures.


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