scholarly journals Balados sur les stratégies d’écoute et de prise de notes pour les étudiants d’immersion en français au niveau universitaire : de la conception à l’évaluation des impacts

2013 ◽  
Vol 5 ◽  
Author(s):  
Hélène Knoerr ◽  
Alysse Weinberg
Keyword(s):  

Plusieurs études ont suggéré la baladodiffusion comme outil pédagogique pour améliorer les compétences d’écoute en langue seconde (L2) au niveau universitaire. cette optique, nous avons développé une série de sept balados ancrés dans la théorie métacognitive et la théorie de l’écoute en langue étrangère présentent des stratégies d’écoute en L2 et des techniques de prise de notes. Ces balados ont été proposés à 161 étudiants inscrits dans 21 classes du Régime d’immersion en français de l’Université d’Ottawa. Nous avons ensuite mesuré leur impact sur les stratégies d’écoute et de prise de notes des étudiants. Les résultats sont mitigés, avec certaines améliorations plus ou moins significatives sur le plan quantitatif, et d’autres plus marquées sur le plan qualitatif.

2015 ◽  
Vol 40 (3) ◽  
pp. 579-599
Author(s):  
Muriel Peguret
Keyword(s):  

Cette étude quantitative corrélationnelle explore la relation entre le sentiment d’autoefficacité des étudiants venant d’immersion, par rapport à l’apprentissage ou l’utilisation du français langue seconde en première année de français à l’université, et leur emploi de stratégies d’apprentissage. Nous avons découvert que le sentiment d’autoefficacité de nos participants est élevé. Les stratégies d’apprentissage sont employées assez fréquemment, mais ce sont les stratégies de compensation qui sont favorisées. Alors que le sentiment d’autoefficacité est lié à l’emploi de stratégies dans une majorité de contextes et de domaines d’expertise, il ne l’est généralement pas chez nos participants. Une explication possible pour ce résultat est que la pédagogie immersive véhicule une image incomplète des tâches d’apprentissage et d’utilisation de la langue qui a tendance à décourager l’emploi de stratégies d’apprentissage. Nous appelons à plus de recherches dans ce domaine, avec la visée générale d’aider les apprenants à développer un sentiment d’autoefficacité en français, qui serait à la fois optimiste et solide.


2018 ◽  
Vol 19 (2) ◽  
pp. 118-133
Author(s):  
Jérémi Sauvage ◽  
Carole Fleuret ◽  
Nathalie Auger

L’article vise à explorer les compétences orthographiques d’élèves gitans de CE11 vivant dans l’extrême Sud de la France alors qu’il est communément admis que chez les personnes gitanes n’ayant pas de «culture de l’écrit», ces compétences sont quasiment absentes. Nous avons comparé la production libre réalisée dans le cadre des évaluations nationales des élèves gitans avec celle d’élèves non gitans, scolarisés dans un même milieu socio-économique. Nous montrons finalement que les élèves issus de la communauté gitane ne sont pas moins scripteurs que les autres, au contraire! Leurs productions écrites révèlent une compétence langagière plus solide que les élèves non gitans.


2009 ◽  
Vol 16 (1) ◽  
pp. 55-75 ◽  
Author(s):  
Moshé Starets

Les études de Gardner et Lambert (1959), Taylor et Simard (1975), Clément et Hamers (1979) ainsi que d’autres chercheurs ont démontré que l’acquisition d’une langue seconde est influencée, entre autres, par les attitudes affectives et pragmatiques et matérielles de l’élève envers une langue. Ils suggèrent que ces deux types d’attitudes peuvent influencer la motivation de l’étudiant à apprendre une langue seconde. Dans une recherche menée auprès d’élèves acadiens néo-écossais, nous avons démontré que leurs attitudes affectives envers les deux langues sont très positives, qu’elles favorisent le français, alors que leurs attitudes pragmatiques et matérielles toutefois favorisent l’anglais. Ces attitudes linguistiques pragmatiques peuvent s’expliquer par le fait que les Acadiens vivent dans une province où toutes les activités économiques se déroulent en anglais. Cette attitude pragmatique et matérielle se reflète aussi dans leurs opinions sur l’orientation linguistique que l’on doit donner au réseau scolaire acadien de la province (l’École acadienne) : de l’avis de ces élèves, l’École acadienne doit maintenir une présence et une ambiance françaises, mais les matières qui sont perçues comme menant vers une carrière (les matières scientifiques) doivent s’y enseigner en anglais.


Author(s):  
Roswita Dressler ◽  
Katherine Mueller

L’emploi de la langue cible par les élèves demeure un défi pour les enseignants de langue seconde, notamment en raison d’un manque de lignes directrices dans les documents du curriculum, un manque d’expérience chez les enseignants dans l’utilisation d’une variété d’approches pédagogiques et la tendance à recourir à l’anglais comme langue par défaut. Les stratégies de l’approche neurolinguistique (ANL) pourraient promouvoir un emploi plus consistant de la langue cible dans des contextes variés au Canada et ailleurs. Dans cette étude, nous avons exploré la mise en œuvre de certaines stratégies de l’ANL dans un programme allemand bilingue dans l’ouest du Canada. Six enseignants de la maternelle à la 6e année ont modélisé la séquence orale ainsi que la boucle de la littératie pendant trois cycles de deux semaines d’enseignement intensif (instruction uniquement en allemand) dans le cadre d’une étude de recherche-action d’une durée d’un an. Les chercheurs ont employé l’analyse nexus pour traiter des données qui provenaient des entrevues. Les enseignants ont indiqué que les stratégies ont mené à des occasions d’apprentissage plus structurées, délibérément planifiées et collaboratives. Les élèves se sont adaptés rapidement à la séquence orale, ce qui a permis aux enseignants de promouvoir la communication authentique et pertinente. Les enseignants ont fait appel à la boucle de la littératie pour sous-tendre l’utilisation de la langue cible, autant à l’écrit qu’à l’oral. Les enseignants ont travaillé ensemble à planifier et enseigner les leçons, en groupe d’année scolaire, avec des classes jumelées, comme équipe d’enseignement de l’allemand. Les résultats de l’étude indiquent que les stratégies employées pourraient servir également au développement de la langue cible dans d’autres programmes bilingues similaires.


2015 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 47 ◽  
Author(s):  
Laura Collins ◽  
Joanna White

This article reports on a study examining the language practice opportunities that occurred during a range of paired and small group interactive tasks in an intensive English as a Second Language (ESL) class of francophone Grade 6 students. The analysis focussed on the opportunities the tasks provided for the use of two complex and challenging forms (the simple past and the possessive determiners his/her) by these learners. We examined both the quantity and the quality of the contexts for the two target forms within the tasks, and whether particular task types or task features were associated with more or richer practice for the forms.Cet article fait rapport d’une étude qui examine les occasions de pratiquer la langue qui se sont présentées pendant diverses tâches interactives accomplies en petits groupes dans un cours intensif d’anglais langue seconde avec des étudiants francophones en 6e année. L’analyse a porté sur les occasions présentées aux apprenant pendant les tâches pour employer deux formes complexes et difficiles (le passé simple et les déterminants possessifs « his » et « hers »). Nous avons examiné tant la quantité que la qualité des contextes pour les deux formes ciblées, ainsi que les différentes sortes de tâches pour déterminer si elles étaient liées à un emploi plus riche ou fréquent des formes.


2001 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 177-192
Author(s):  
Isabelle Monnard ◽  
Chantal Tièche

L’enseignement traditionnel des langues ne produisant pas les résultats escomptés, diverses solutions sont volontiers proposées pour tenter d’y remédier. Cependant, il est très difficile de comparer la pertinence et le succès de ces diverses propositions, car on ne dispose pas d’instruments de mesure aisément transposables.  Deux obstacles majeurs peuvent être repérés. Premièrement, comment comparer les performances d’élèves recueillies dans des circonstances et par des procédures d’évaluation différentes, des situations de test et des situations d’expression spontanée, par exemple? En second lieu, comment établir de l’extérieur le niveau de difficulté des énoncés compris ou produits par les élèves lorsque la nature exacte des situations travaillées en classe n’est pas la même et de plus, souvent décrite de manière insuffisamment explicite?  Cet article présente une réflexion sur ces obstacles et la solution que nous proposons pour les surmonter. Nous avons développé un instrument permettant de définir le niveau de difficulté des énoncés quel que soit le contexte d’évaluation et les situations travaillées en classe. Un premier test de cet instrument, élaboré au moyen du paradigme de la généralisabilité figure dans la seconde partie.  


2013 ◽  
Vol 5 ◽  
Author(s):  
Rodine Eid ◽  
Olivier Dezutter ◽  
Françoise Bleys ◽  
Vicky Poirier ◽  
Haydée Silva ◽  
...  

L’objectif spécifique de cette recherche est de rapporter et d’analyser les pratiques déclarées des formateurs (N= 25) au regard du recours aux TIC dans le développement de la compétence scripturale en FLE/S en contexte universitaire. La collecte de données a eu lieu dans cinq institutions dans le cadre d’un projet international. Pour recueillir les données en lien avec les pratiques déclarées, nous avons mené des entrevues de groupe semidirigées auprès des formateurs de FLE/S. L’analyse préliminaire de ces entrevues montre que l’enseignement-apprentissage de l’écriture et l’évaluation de celle-ci ont évolué avec le développement des TIC. Pour ce qui est du processus d’écriture (la planification, la mise en texte et la révision) dans ce contexte, les enseignants déclarent que pour les opérations de la mise en texte et de la révision, les TIC sont les plus utiles dans l’apprentissage de l’écrit en FLE/S pour les apprenants universitaires. De plus, les TIC auraient des effets à la fois positifs et négatifs sur les étudiants universitaires utilisant les technologies dans un cours d’écriture en langue seconde (L2).


2013 ◽  
Vol 30 (1) ◽  
pp. 22 ◽  
Author(s):  
Tracey M. Derwing ◽  
Lori G. Diepenbroek ◽  
Jennifer A. Foote

Many instructors are reluctant to teach pronunciation in adult ESL classrooms, often because of lack of formal training. However, significant numbers of ESL students want pronunciation instruction. Although stand-alone pronunciation courses for second-language (L2) learners exist, many students cannot gain access to them. One approach to meeting the needs of both instructors and students is for general-skills L2 textbooks to include pronunciation activities. We examined 12 ESL general-skills textbook series (48 texts in total) and six accompanying teachers’ manuals to determine to what extent these popular books include pro- nunciation activities and how consistent the texts are across individual series. We also recorded which aspects of L2 pronunciation are the focus of the lessons. Task types were examined in a subset of five series. We found striking variability in the concentration of pronunciation activities both across and within series. Similarly, whereas some textbooks used several task types, others relied heavily on a limited range. Furthermore, some texts offered little in terms of explicit ex- planations. In some instances teachers’ manuals provided instructors with guid- ance; others included little more than repeated admonitions to remind the students to monitor their L2 pronunciation. The implications for teachers of general ESL courses are discussed.Plusieurs enseignants hésitent à enseigner la prononciation aux adultes dans les cours d’ALS, souvent parce qu’ils manquent de formation formelle. Toutefois, un nombre considérable d’apprenants en ALS voudraient qu’on enseigne la pronon- ciation. Même si les cours autonomes de prononciation pour les apprenants d’une langue seconde existent, plusieurs étudiants n’y ont pas accès. Une démarche qui répondrait tant aux besoins des enseignants que ceux des étudiants consisterait à intégrer des activités de prononciation dans les manuels L2 évoquant des com- pétences générales. Nous avons examiné 12 séries de manuels de compétences générales en ALS (48 volumes en tout) et six manuels pour enseignants dans le but de déterminer dans quelle mesure ces manuels bien répandus Incluent des activités de prononciation et pour évaluer la cohérence interne de chaque série. Nous avons également noté quels aspects de la prononciation en langue seconde on évoquait dans les leçons. Dans un sous-ensemble de cinq séries, nous avons porté notre attention sur les types de tâches présentées. Nous avons trouvé une variabilité frappante dans les activités de prononciation, tant au sein d’une même série que d’une série à l’autre. De même, alors que certains manuels présentent plusieurs types de tâches, d’autres en offrent qu’une gamme limitée. De plus, cer- tains manuels incluent peu d’explications explicites. Dans certains cas, les manuels pour enseignants offraient un certain encadrement; d’autres se con- tentaient d’adresser des admonitions aux enseignants pour qu’ils rappellent aux étudiants de surveiller leur prononciation en langue seconde. Nous discutons des retombées pour les enseignants de cours généraux d’ALS.


2019 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 109-125
Author(s):  
Naomi Fortier-Fréçon ◽  
Leia Laing

L’intégration des thèmes reliés à la réconciliation tel que demandé dans les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada dans les cours de langue française permet aux élèves d’analyser les relations de pouvoir du discours normatif qui favorise le privilège blanc. Cependant, pour les élèves qui vivent dans un contexte où le français est la langue de la minorité, il y a aussi le défi d’avoir accès à des ressources appropriées et des opportunités d’utiliser la langue française à l’extérieur du contexte scolaire. Cette réalité peut favoriser une difficulté au niveau de la compréhension de thèmes complexes tels que la discrimination et le racisme. Cette situation peut avoir pour effet de complexifier l’apprentissage de la langue seconde. L’approche multidisciplinaire s’avère être une avenue pour encourager le développement langagier des élèves. Cet article relate une expérience menée auprès d’élèves du secondaire inscrit dans un programme d’immersion française dans le cadre de leur cours de français art langagier et de leurs cours de sciences sociales. L’expérience que nous avons vécue avec nos élèves dans le cadre de ce projet éducatif nous permet d’identifier ce qui contribue à transformer les attitudes et à encourager le changement social au sujet d’une meilleure compréhension des enjeux reliés à la culture et aux traditions autochtones au Canada tout en favorisant le développement de la langue française.


Author(s):  
Suzie Beaulieu ◽  
Véronique Fortier ◽  
Julie Damiens ◽  
Carl Laberge ◽  
Catherine Fillion
Keyword(s):  

Dans cet article, nous traitons de l’approche par tâches basée sur la compréhension, un type d’approche qui favorise le développement langagier, notamment du lexique et de la grammaire, en passant essentiellement par la compréhension orale. Selon les études antérieures, menées auprès d’enfants (Shintani, 2012, 2016) et d’adolescents (Erlam et Ellis, 2018, 2019) débutant leur apprentissage d’une langue seconde, l’utilisation de cette approche favoriserait le développement de connaissances lexicales et grammaticales chez les participants des groupes expérimentaux, et ce, davantage que chez les apprenants des groupes témoins qui devaient produire les éléments lexicaux et linguistiques ciblés. Considérant le potentiel de cette approche et le fait qu’elle diffère de nombreuses autres où l’écrit et la production occupent une place importante, elle nous semblait également adaptée pour des apprenants adultes peu scolarisés ou peu alphabétisés, dont la littératie est émergente. Afin d’évaluer la mise en place d’une approche basée sur la compréhension auprès de cette population, nous avons développé un partenariat avec un centre de formation des adultes de la région de Québec. Nous présentons une des séquences développées de concert avec une enseignante du centre. La séquence vise le développement du vocabulaire de l’habitation, des marques de singulier et pluriel et des prépositions de lieu. Afin de rendre compte de l’ensemble du processus de développement et d’implantation de la séquence, nous présentons les points de vue de l’enseignante, des participants et de l’équipe de recherche à cet effet.


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