scholarly journals Le syndrome nerveux des ovins en Côte-d'Ivoire. I. Etude épidémiologique et clinique, méthodes de diagnostic et traitement

1993 ◽  
Vol 46 (3) ◽  
pp. 423-429
Author(s):  
Joseph Domenech ◽  
M. Wyers ◽  
J.P. Braun ◽  
Pierre Formenty

Le “syndrome nerveux des ovins” en Côte-d’Ivoire est assimilable à la “nécrose du cortex cérébral” (NCC) due à une carence en vitamine B1. Tous les symptômes classiques de la NCC ont été observés (ataxie locomotrice suivie de paralysies) et les lésions histologiques de polioencéphalomalacie ont été mises en évidence. En revanche, les circonstances d’apparition de la maladie sont très différentes dans les deux cas : si la NCC est une maladie des jeunes ruminants à l’engrais dans les pays développés, le syndrome nerveux des ovins se manifeste essentiellement, en Côte-d’lvoire, durant la saison sèche, lorsque le pâturage devient sec et rare et que la complémentation alimentaire est insuffisante. La cause principale, relativement univoque, est donc représentée par une dégradation brutale de la valeur nutritionnelle de la ration alimentaire, mais l’étiopathogénie précise de la maladie reste inconnue. Dans un troupeau atteint, 10 à 30 % des animaux peuvent être malades et 80 à 90 % d’entre eux vont mourir. Sur le plan du diagnostic, aucune épreuve biochimique classique n’est suffisamment spécifique pour être retenue pour une confirmation formelle du syndrome nerveux. Il faut cependant signaler que les CK (créatinine kinase) sont très régulièrement augmentées et que les ASAT (aspartate aminotransférase) sont élevées dans 75 % des cas. Le diagnostic formel reste donc basé, dans les conditions actuelles pratiques de terrain en Afrique, sur l’efficacité du traitement avec la vitamine B1 et, pour l’animal mort, sur l’analyse histologique du cerveau.

2021 ◽  
Vol 17 (21) ◽  
pp. 33
Author(s):  
Dan Chépo Ghislaine ◽  
Yao Kouadio ◽  
Louis Ban Koffi

En Afrique, de nombreuses espèces végétales ne sont pas suffisamment exploitées, malgré leurs valeurs comestibles indéniables. Parmi ces plantes figurent les aubergines amères Solanum anguivi Lam et Solanum torvum communément appelées "gnagnan" en Côte d'Ivoire. Les baies de ces légumes-fruits sont séchées et analysées selon des méthodes standard et conventionnelles. Le tri phytochimique a révélé que S. torvum contient plus de stérols, polyphénols, quinones et saponines par rapport à S. anguivi Lam. Aucune des deux aubergines ne contient d'alcaloïdes toxiques pour l'alimentation. En chromatographie sur couche mince, les sucres détectés sont le glucose, le xylose, l'arabinose et le saccharose. Cependant, le saccharose est remplacé par le fructose dans les baies de S. torvum. Ainsi, ces deux espèces pourraient être de bonnes substances naturelles avec une valeur nutritionnelle et médicinale intéressante. In Africa, many plant species are not sufficiently exploited, despite their undeniable edible values. Among these plants are the bitter eggplants Solanum anguivi Lam and S. torvum commonly called "gnagnan" in Côte d’Ivoire. Berries of these fruit vegetables are dried and analyzed according to standard and conventional methods. Phytochemical sorting revealed that S. torvum contains more sterols, polyphenols, quinones and saponins compared to S. anguivi Lam. Neither eggplant contains toxic alkaloids in the diet. In thin layer chromatography, the sugars detected are glucose, xylose, arabinose and sucrose. However, sucrose is replaced by fructose in the berries of S. torvum. Thus, these two species could be good natural substances with interesting nutritional and medicinal value.


Author(s):  
AL Ocho-Anin Atchibri ◽  
LC Soro ◽  
C Kouame ◽  
EA Agbo ◽  
KKA Kouadio

1993 ◽  
Vol 46 (3) ◽  
pp. 513-520
Author(s):  
Joseph Domenech ◽  
Pierre Formenty

Le syndrome nerveux des ovins en Côte d'Ivoire a été présenté pour ses aspects cliniques et épidémiologiques, dans un premier article et il a été assimilé à la nécrose du cortex cérébral liée à une carence en vitamine B1. Les pertes économiques dues à cette maladie s'élèvent de 1500 à 2000 F CFA (30 à 40 FF) par animal entretenu et par an, ce qui justifiait que l'on se penche sur le problème de la prophylaxie. Un programme d'injection hebdomadaire de 100 mg de chlorhydrate de thiamine, pendant toute la durée de la saison sèche, s'est révélé très efficace. De plus, ce programme s'avère rentable pour l'éleveur, si le coût de l'acte (injection) proprement dit n'est pas compté. Si on inclut uniquement le prix du produit, le calcul montre un taux de rémunération des investissements (rapport des bénéfices sur les coûts du programme) de 4,8 (coût de la thiamine à 400 F CFA) à 30,6 (Coût de la thiamine à 66 F CFA). Les autres critères de rentabilité (valeur actualisée nette différentielle et gains induits) etudiés démontrent le même effet positif du schéma de prophylaxie testé.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Yao ◽  
A. Hué ◽  
J. Danho ◽  
P. Koffi-Dago ◽  
M. Sanogo ◽  
...  

2009 ◽  
Vol 48 (4) ◽  
pp. 323-325
Author(s):  
Drissa Kone ◽  
Amani N’Goran ◽  
Diomandé Ve

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