scholarly journals Système d’élevage des génisses laitières. Comparaison des races Holstein et Normande

1993 ◽  
Vol 6 (4) ◽  
pp. 277-288
Author(s):  
J.L. TROCCON ◽  
E. DABURON ◽  
Y. GALLARD ◽  
A. MULLER

L’élevage de 432 génisses nées entre 1978 à 1987 au domaine INRA du Pin aux Haras a fait l’objet d’une étude rétrospective. Deux troupeaux de vaches primipares ont été constitués, l’un vêlant à 2 ans, destiné à un système d’alimentation intensif des vaches (Système I), l’autre vêlant plus tardivement, destiné à un système d’élevage économe des vaches (Système II). Dans les deux troupeaux, les vêlages des primipares ont lieu à l’automne. Pour un système donné, la conduite a été aussi uniforme que possible d’une année à l’autre. Les génisses élevées ont été pour les 2/3 de race Holstein et pour 1/3 de race Normande. Un tiers étaient nées de vaches primipares et 8% étaient nées jumelles. Les génisses vêlées dans le système I sont nées en moyenne le 24/11 (n=201) au lieu du 25/01 dans le système II (n=185). La période considérée concerne la phase de la naissance à 3 ans. Elle inclut la période d’élevage et la première lactation dans le système I, la période d’élevage seule dans le système II. A la fin de la période considérée, les poids ajustés (âge fixe) sont plus élevés dans le système II. Les vaches du système I ont produit 5145 kg de lait. Les potentiels de croissance des génisses Holstein et Normande sont comparables sinon que les filles des primipares de race Normande ont un croît réduit dans le jeune âge. Le potentiel laitier des filles de primipares est normalement supérieur à celui des filles de multipares comme résultant des progrès génétiques et alimentaires. Les jumelles (système I) ont subi un taux de réforme plus élevé en première lactation. Les génisses et les vaches en fin de lact

2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Samir Bouras ◽  

Introduction. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé 2018, le cancer du rein occupe en Algérie le 20eme rang chez les deux sexes. L'objectif de cette étude est d'évaluer nos résultats oncologiques de la néphrectomie partielle. Patients et méthodes. Étude rétrospective mono centrique, de juin 2012 à mars 2020. 50 patients ont bénéficié d'une néphrectomie partielle pour cancer du rein. Parmi ces patients, 37 (74%) cancer ont été confirmés par la pathologie. L'étude statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 20. Résultats. L'âge moyen était de 55,1 ans et les femmes étaient majoritaires 23 (62,2%). Le carcinome à cellules claires prédominait : 21 cas (56,8%). Les marges chirurgicales étaient positives dans 06 cas (16,2%) et le stade pT1 était majoritaire dans 29 (78,3%). Après un suivi moyen de 55,7 mois, nous avons eu un taux de récidive global de 10,8% (04 patients). Aucun facteur de risque probable n’a été statistiquement significatif. Discussion. Nos résultats carcinologiques sont comparables aux données de la littérature (des taux de récidives jusqu’à 10,6%). Malgré un taux relativement élevé de marges chirurgicales positives, 80% des récidives sont survenus sur des marges négatives. En effet, les marges chirurgicales positives ne sont pas considérées comme un facteur de risque de récidive indépendant. Plusieurs facteurs de risque de récurrence ont été rapportés ; cependant dans cette série, nul n’a été identifié. Le cancer du rein est connu pour des récidives très tardives. Conclusion. La néphrectomie partielle est réalisée dans notre service depuis plus de 08 ans en toute sécurité, avec des résultats oncologiques satisfaisants. Mots clés : cancer du rein, néphrectomie partielle, résultats oncologiques.


2001 ◽  
Vol 185 (6) ◽  
pp. 1113-1133 ◽  
Author(s):  
Charles Haas ◽  
Claire Le Jeunne ◽  
Pierre Choubrac ◽  
Hervé Durand ◽  
François-Claude Hugues

Endoscopy ◽  
2012 ◽  
Vol 44 (03) ◽  
Author(s):  
M Vincent ◽  
A Giraud ◽  
D Sautereau ◽  
A Le Sidaner ◽  
A Bouygues

Endoscopy ◽  
2013 ◽  
Vol 45 (03) ◽  
Author(s):  
X Dray ◽  
P Gonzalez Carro ◽  
C Fristrup ◽  
S Kantsevoy ◽  
D Wengrower ◽  
...  

Author(s):  
T. Pavlovsky ◽  
B. Tache ◽  
E. Casalino ◽  
D.A. Ghazali

Introduction : En traumatologie, la ceinture pelvienne stabilise le bassin en réduisant le volume pelvien, ce qui permet de tamponner l’hémorragie. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer le respect des indications théoriques de pose de ceinture pelvienne dans la prise en charge des traumatisés sévères en préhospitalier. Méthode : Une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle a été réalisée en 2017–2018 afin d’évaluer les pratiques professionnelles en termes de respect des indications d’immobilisation et la fiabilité de l’évaluation clinique. Les critères d’inclusion étaient les interventions prenant en charge des patients pour accident de la route ou chute. L’analyse de la concordance entre pose de ceinture pelvienne et indication théorique a été réalisée avec un test du kappa de Cohen. L’intensité de la liaison entre cette évaluation et la confirmation d’une fracture par tomodensitométrie a été analysée par le coefficient Q de Yule. Résultats : Cent soixante-seize dossiers ont été analysés, dont 98 ont été inclus dans l’étude. La ceinture a été posée chez 26 % d’entre eux. Le coefficient d’agrément kappa de Cohen était de à 0,08, avec un pourcentage d’agrément de 57 %. L’intensité de la liaison entre l’évaluation clinique et la présence d’une fracture à la tomodensitométrie était très forte avec un coefficient de Q de Yule calculé à 0,92. Conclusion : Il n’y avait pas d’agrément entre l’indication théorique et la décision de poser la ceinture démontrant un recours insuffisant à la contention pelvienne lors de la prise en charge des patients traumatisés sévères en préhospitalier.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 81-88
Author(s):  
L.M. Bérard

Objectifs : De nombreux traitements anti-infectieux sont débutés dans les services d’urgences (SU). Nous avons étudié la qualité de la prescription d’antibiotiques dans le traitement probabiliste des infections urinaires (IU) au SU d’un centre hospitalier général français. Matériels et méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique du 1er janvier au 30 juin 2017. Tous les patients pour lesquels une IU a été diagnostiquée au SU ont été inclus. Les traitements hospitaliers et ambulatoires des IU ont été analysés au regard des recommandations de 2015 de la Société d’infectiologie française. Le critère principal d’évaluation a été le classement des antibiothérapies probabilistes en deux catégories : « conforme » ou « non conforme » à ce référentiel. Le critère secondaire d’évaluation a été l’adéquation du traitement antibiotique initial à la sensibilité des souches bactériennes identifiées. Résultats : Cent quatre-vingt-onze patients ont été inclus : 99 pyélonéphrites (52 %), 18 prostatites (9 %), 48 cystites (25 %) et 26 infections urinaires de siège non précisé (14 %). L’âge moyen a été de 52 ans avec 26 % d’hommes et 74 % de femmes. Au total, 114 antibiothérapies (60 %) ont été considérées conformes aux recommandations. Des antibiotiques ont été prescrits par excès dans 35 cas. La souche identifiée n’était pas sensible au traitement instauré au SU dans neuf situations. Conclusion : Cette étude met en exergue les difficultés pour la mise en application des recommandations en thérapeutique anti-infectieuse au SU dans 40 % des situations. Un rappel et une évaluation continue des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques au SU sont nécessaires.


2019 ◽  
Vol 35 (3) ◽  
pp. 41-46
Author(s):  
J. Lombard ◽  
O. Barbier ◽  
C. Bauer ◽  
B. Grignon ◽  
D. Mainardy

Introduction : L’insertion distale du corps musculaire des muscles fibulaires est une entité anatomique rare (6 à 22 % de la population générale), le plus souvent asymptomatique. Parfois, elle peut engendrer un conflit au niveau de la gouttière rétromalléolaire latérale, entraînant une symptomatologie douloureuse chronique. Hypothèse : L’exérèse chirurgicale du corps musculaire présent dans la gouttière rétromalléolaire latérale permet la disparition des douleurs. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique et mono-opérateur des patients souffrant d’un conflit postérieur de cheville associé à une insertion trop distale d’un corps musculaire des tendons fibulaires opérés sur une période de dix ans. Étaient exclus les patients souffrant d’une pathologie inflammatoire chronique associée. Une évaluation clinique et fonctionnelle avec le score AOFAS était réalisée en pré- et en postopératoire. Résultats : Neuf patients ont été inclus, avec un suivi moyen de 59 mois en postopératoire. Le score AOFAS au contrôle final était de 83,6 points avec un gain moyen de 24 points. Sept patients se disaient très satisfaits de l’intervention. Discussion : L’insertion distale du corps musculaire des tendons fibulaires ou la présence d’un muscle accessoire fibulaire peut être une cause de conflit postérolatéral de cheville. L’exérèse chirurgicale des fibres musculaires insérées distalement dans la gaine des tendons fibulaires est une technique fiable et efficace dans le traitement des douleurs postérolatérales chroniques de cheville (niveau de preuve : IV étude rétrospective).


2020 ◽  
Vol 36 (3) ◽  
pp. 65-74
Author(s):  
K. Soudy ◽  
T. Amouyel ◽  
C. Szymanski ◽  
C. Maynou

L’ostéome ostéoïde (OO) représente 10 à 12 % des tumeurs osseuses bénignes. Le pied et la cheville sont concernés dans 2 à 15 % des cas. La résection chirurgicale à ciel ouvert est maintenant supplantée par les techniques percutanées guidées par le scanner qu’il s’agisse de la thermocoagulation par radiofréquence, de la photocoagulation laser ou de la cryoablation. Cette étude a pour but d’évaluer l’efficacité thérapeutique de la thermocoagulation scanoguidée (TPS). Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les OO traités par TPS au CHRU de Lille entre 2003 et 2015, ayant un recul minimum d’un an. Dix-sept patients ont été inclus, dix hommes et sept femmes, d’âge moyen 24 ans. Quinze patients ont fait l’objet d’une évaluation par questionnaire téléphonique au recul moyen de 93 mois. Les douleurs ont disparu dans un délai moyen de 4,5 jours. La reprise du travail se faisait en 11 jours en moyenne. Le degré de satisfaction moyen est de 92 %, le score SF-36 de 93, le score FAAM de 177. Une seule récidive est à signaler, mais aucune complication cutanée ou vasculonerveuse. Le traitement des OO localisés au pied et à la cheville par TPS permet d’excellents résultats sans morbidité.


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