Facteurs de risque associés à l'apport insuffisant en eau chez les personnes âgées vivant dans les centres d'hébergement: une revue de la littérature

2010 ◽  
Vol 71 (4) ◽  
pp. e94-e99 ◽  
Author(s):  
Nancy Presse ◽  
Guylaine Ferland
2019 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 87-94
Author(s):  
G. Mick ◽  
D. Gillet ◽  
S. Heritier ◽  
C. Garcia-Porra ◽  
E. Bochet

Du fait de l’augmentation du nombre de prescription de prégabaline dans le domaine de la douleur chronique et de cas relevés de mésusage récréatif ou toxicomaniaque avec ce médicament dans le monde, dans le contexte de la crise sanitaire en cours avec l’usage des opioïdes aux États-Unis, la crainte d’un risque addictif directement lié à l’usage de cette molécule a incité les autorités de divers pays à une surveillance accrue. Les recueils effectués par les centres de pharmacovigilance concernant la prégabaline relevant avant tout les situations considérées comme anormales, la description de l’usage de cette molécule au quotidien par un ensemble de prescripteurs et d’utilisateurs durant une période prolongée reflète mieux les conditions naturelles d’emploi de cette molécule et permet d’identifier les divers types de comportements des professionnels et usagers de santé à son égard. Une analyse rétrospective des dossiers de patients utilisateurs de prégabaline reçus et suivis dans une structure d’évaluation et prise en charge de la douleur pendant six ans a été réalisée, comprenant des données précises concernant les conditions d’usage et les effets du médicament. Les données issues de la littérature internationale et celles issues de l’étude montrent que le risque de mésusage et addictif est faible dans un contexte de prescription antalgique et de suivi médical adéquat, alors qu’il est élevé et directement lié à un mésusage de type récréatif ou toxicomaniaque en association avec les opioïdes ou l’alcool, en particulier dans la population jeune et en dehors du milieu des soins. Des recommandations d’usage de la prégabaline sont proposées aux professionnels afin de rappeler ces facteurs de risque.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 536-536
Author(s):  
M.-A. Gorsane

La prévalence sur l’année en France du jeu de hasard et d’argent en ligne en population adulte est de l’ordre 3,7 % (Tovar et al., 2013). Se basant sur l’Indice canadien du Jeu Excessif (ICJE) (Ferris et Wynne, 2001) pour l’évaluation des pratiques de jeu, la proportion de joueurs « problématiques » parmi les joueurs dans l’année s’élève à 17 % (Tovar et al., 2013). Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux retrouvés avec l’offre de jeu traditionnelle, majoritairement non-en ligne : 10,8 % de joueurs problématiques parmi les joueurs actifs, c.-à-d., ceux ayant joué plus d’une fois par semaine et/ou dépensé plus de 500 euros dans l’année (Costes et al., 2011). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d’autres pays évoquant un niveau de risque plus élevé des jeux sur internet par rapport à l’ensemble des jeux (Tovar et al., 2013). Cela peut être en rapport avec des éléments socio-démographiques ou cliniques associés aux pratiques de jeux en ligne (Kairouz et al., 2011). Des facteurs en rapport avec la pratique du jeu en ligne peuvent intervenir : l’anonymat, l’accessibilité, le côté abordable de ces conduites, ainsi que les caractéristiques structurelles mêmes des jeux (Griffiths, 2003). Nous nous proposons dans ce travail de faire une revue systématique de la littérature sur les bases Medline et PsycINFO au sujet des facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique et de discuter les résultats retrouvés.


Author(s):  
Elizabeth Dow Pittaway ◽  
Anne Westhues ◽  
Tracy Peressini

RÉSUMÉCette recherche présente les facteurs de risque d'abus et de mauvais traitements chez les personnes âgées qui ont fait appel à des organismes sociaux et de santé à London, en Ontario, en 1991. L'article passe en revue quatre points de vue théoriques sur l'abus et les mauvais traitements à l'égard des aînés, soit le modèle de situation, la théorie d'échange social, la théorie d'interaction symbolique et le modèle féministe. Les facteurs de risque de violence physique, de violence verbale chronique, d'abus matériel et de négligence ont été identifiés pour chaque modèle théorique. Chaque ensemble de facteurs de risque a été régressé sur chaque type de mauvais traitement afin de déterminer l'efficacité des modèles théoriques. Les données suggèrent que les facteurs de risque associés aux modèles de situation et féministe offrent la meilleure mesure en ce qui touche la violence physique; le modèle d'interaction symbolique explique plus de la variance de la violence verbale chronique; et les modèles d'interaction symbolique et féministe expliquent la même quantité de variance de la négligence. Aucun des modèles théoriques n'expliquent adéquatement les variances de l'abus matériel.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S151-S151
Author(s):  
B. Jakubowicz ◽  
A.-S. Seigneurie ◽  
F. Limosin

IntroductionLes dyskinésies tardives induites par les antipsychotiques sont des mouvements anormaux pouvant survenir à partir de 3 mois de prise médicamenteuse. Leur incidence, estimée à 29,7 %, semble liée à une hypersensibilité des récepteurs à la dopamine. Des thérapies médicamenteuses permettent de juguler ces effets indésirables. Lorsque ces propositions thérapeutiques échouent à soulager efficacement le patient, l’indication de la stimulation cérébrale profonde se pose alors.ObjectifsÀ la lumière d’un cas clinique exposant la situation d’un jeune homme traité par antipsychotiques chez lequel des dyskinésies tardives invalidantes sont diagnostiquées, nous mettrons en évidence l’intérêt de la stimulation cérébrale profonde bilatérale pallidale interne lorsque les autres alternatives thérapeutiques ne sont pas efficaces.MéthodesUn report de cas complété par une revue de la littérature étayeront nos propos.ConclusionL’identification de facteurs de risque de survenue de ces mouvements anormaux doit davantage être considérée par les prescripteurs, pouvant agir sur un axe préventif. La place de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement curatif de ces mouvements anormaux est encore marginale du fait des pathologies psychiatriques dont sont atteints ces sujets. Cette technique est pourtant vectrice d’une amélioration conséquente des dyskinésies tardives induites par les antipsychotiques résistantes aux thérapies médicamenteuses.


2004 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 149-164 ◽  
Author(s):  
Annick Rouleau ◽  
Chantal Proulx ◽  
Kieron O’Connor ◽  
Claude Bélanger ◽  
Gilles Dupuis

Résumé Cet article passe en revue la littérature concernant la dépendance aux benzodiazépines (BZD) chez la population des personnes âgées de 65 ans et plus. Alors que les conséquences négatives reliées à l’utilisation prolongée des BZD sont bien connues, le phénomène de la dépendance à ces substances chez cette population l’est beaucoup moins. Il n’existe toujours pas de consensus autour de la définition du problème. L’usage continu des BZD peut être davantage problématique chez les personnes âgées pour qui la tolérance aux agents chimiques diminue avec l’âge. Les facteurs de risque impliqués dans l’usage chronique sont une combinaison interactive entre les caractéristiques des aînés et celles des médecins prescripteurs. Des pistes de recherche étayées sur un changement paradigmatique sont lancées afin de bonifier la recherche dans ce domaine.


2002 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 176s
Author(s):  
C. Trivalle ◽  
I. Gasquet ◽  
A. Martin ◽  
K. Asselah' ◽  
A. Haddad ◽  
...  

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


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