Les facteurs de risque familiaux et environnementaux des troubles du comportement chez le jeune enfant : une revue de la littérature scientifique anglo-saxonne

2006 ◽  
Vol 49 (1) ◽  
pp. 227 ◽  
Author(s):  
Antoine Guedeney ◽  
Romain Dugravier
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 632-632
Author(s):  
B. Pignon

La mise en place de soins sans consentement en psychiatrie (SSC) est basée sur une appréciation subjective de l’état du patient, mais ils sont un objet de recherche clinique et ont, pour certains, fait l’objet de recommandations d’experts. Ces différentes recommandations concernant les SSC en psychiatrie seront synthétisés durant mon intervention. Ils sont enrichis d’une revue de la littérature. En cas de trouble psychotique, la conscience des troubles et le retentissement du délire sont des critères cliniques primordiaux.En cas de trouble de l’humeur, il faut évaluer le risque suicidaire et le retentissement somatique dans le syndrome dépressif et les états-mixtes, ainsi que l’anosognosie et le retentissement socioprofessionnel dans le syndrome maniaque. Un délire thymique est un facteur de gravité qui oriente vers des SSC. En cas d’état suicidaire, il faut évaluer le risque suicidaire et le potentiel trouble psychiatrique sous-jacent. Les indications des SSC dans les addictions sont très discutées. Les mises en danger répétées associées au déni des troubles peuvent conduire dans certains cas à des SSC. Pour les troubles du comportement alimentaire, un refus de soin associé à un risque vital est une indication aux SSC. Les troubles de personnalité sont des facteurs de risque des troubles pouvant amener des SSC.Ils ne sont pas en soi des indications aux SSC. Enfin, dans les pathologies démentielles, les troubles du comportement amènent parfois des SSC.


2019 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 87-94
Author(s):  
G. Mick ◽  
D. Gillet ◽  
S. Heritier ◽  
C. Garcia-Porra ◽  
E. Bochet

Du fait de l’augmentation du nombre de prescription de prégabaline dans le domaine de la douleur chronique et de cas relevés de mésusage récréatif ou toxicomaniaque avec ce médicament dans le monde, dans le contexte de la crise sanitaire en cours avec l’usage des opioïdes aux États-Unis, la crainte d’un risque addictif directement lié à l’usage de cette molécule a incité les autorités de divers pays à une surveillance accrue. Les recueils effectués par les centres de pharmacovigilance concernant la prégabaline relevant avant tout les situations considérées comme anormales, la description de l’usage de cette molécule au quotidien par un ensemble de prescripteurs et d’utilisateurs durant une période prolongée reflète mieux les conditions naturelles d’emploi de cette molécule et permet d’identifier les divers types de comportements des professionnels et usagers de santé à son égard. Une analyse rétrospective des dossiers de patients utilisateurs de prégabaline reçus et suivis dans une structure d’évaluation et prise en charge de la douleur pendant six ans a été réalisée, comprenant des données précises concernant les conditions d’usage et les effets du médicament. Les données issues de la littérature internationale et celles issues de l’étude montrent que le risque de mésusage et addictif est faible dans un contexte de prescription antalgique et de suivi médical adéquat, alors qu’il est élevé et directement lié à un mésusage de type récréatif ou toxicomaniaque en association avec les opioïdes ou l’alcool, en particulier dans la population jeune et en dehors du milieu des soins. Des recommandations d’usage de la prégabaline sont proposées aux professionnels afin de rappeler ces facteurs de risque.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 188-194
Author(s):  
C. Pourtal ◽  
L. Volondat ◽  
S. Lambert ◽  
J. Robert ◽  
M. Rousselet ◽  
...  

Contexte : Les troubles périnéosphinctériens (TPS) survenant chez les patients souffrant de trouble du comportement alimentaire (TCA) sont des complications sous-abord ées dans la littérature. Le but de cette revue de la littérature était de faire le point sur l’état des connaissances actuelles pour aider le clinicien prenant en charge les TPS à les mettre en lien avec les TCA, et le clinicien prenant en charge les TCA à les prévenir et à les repérer le plus précocement possible, dans une perspective de réduction des risques et des dommages. Méthode : Deux revues de littérature ont été conduites, l’une portant sur les TPS d’origine digestive, l’autre sur les TPS d’origine urinaire. La sélection des articles s’est faite en nous référant aux recommandations PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses) et à partir des bases de données PubMed et ScienceDirect. Résultats : Douze articles ont été retenus. Les TPS identifies sont la constipation, l’incontinence fécale, l’incontinence urinaire et le prolapsus rectal. Ils sont secondaires aux effets de la malnutrition sur la composante musculaire ainsi qu’à la pression abdominale exercée par des comportements visant à réguler la prise de poids, tels que les exercices physiques réalisés en hyperpression, les efforts de poussée lors de l’émission des selles et les vomissements provoqués. Conclusion : Une anamnèse précise et méticuleuse chez les personnes présentant un indice de masse corporel bas semble primordiale. L’usage de laxatifs est à proscrire avant un programme de renutrition d’au moins trois semaines.


2019 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 113-114
Author(s):  
G. Awad ◽  
K. Befort

Les troubles du comportement alimentaire altèrent le circuit cérébral de la récompense et sont caractérisés par une perte du contrôle de la prise alimentaire. Ces troubles sont accompagnés de modifications neurobiologiques associées au comportement de type addictif et impliquent des processus neuro-inflammatoires qui pourraient être à l’origine du développement de douleurs chroniques.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 536-536
Author(s):  
M.-A. Gorsane

La prévalence sur l’année en France du jeu de hasard et d’argent en ligne en population adulte est de l’ordre 3,7 % (Tovar et al., 2013). Se basant sur l’Indice canadien du Jeu Excessif (ICJE) (Ferris et Wynne, 2001) pour l’évaluation des pratiques de jeu, la proportion de joueurs « problématiques » parmi les joueurs dans l’année s’élève à 17 % (Tovar et al., 2013). Ces chiffres sont nettement supérieurs à ceux retrouvés avec l’offre de jeu traditionnelle, majoritairement non-en ligne : 10,8 % de joueurs problématiques parmi les joueurs actifs, c.-à-d., ceux ayant joué plus d’une fois par semaine et/ou dépensé plus de 500 euros dans l’année (Costes et al., 2011). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d’autres pays évoquant un niveau de risque plus élevé des jeux sur internet par rapport à l’ensemble des jeux (Tovar et al., 2013). Cela peut être en rapport avec des éléments socio-démographiques ou cliniques associés aux pratiques de jeux en ligne (Kairouz et al., 2011). Des facteurs en rapport avec la pratique du jeu en ligne peuvent intervenir : l’anonymat, l’accessibilité, le côté abordable de ces conduites, ainsi que les caractéristiques structurelles mêmes des jeux (Griffiths, 2003). Nous nous proposons dans ce travail de faire une revue systématique de la littérature sur les bases Medline et PsycINFO au sujet des facteurs de risque et facteurs associés au jeu problématique ou pathologique et de discuter les résultats retrouvés.


2007 ◽  
Vol 26 (1) ◽  
pp. 197-218 ◽  
Author(s):  
Laurier Fortin ◽  
Diane Marcotte ◽  
Égide Royer ◽  
Pierre Potvin

Résumé Cette recherche vise à identifier les facteurs de risque personnels, familiaux et associés à l'école chez des élèves en troubles du comportement intériorisés, extériorisés et en concomitance des troubles intériorisés et extériorisés. L'échantillon compte 242 élèves de première secondaire (12 et 13 ans) répartis en quatre types: 73 élèves présentent des troubles extériorisés, 77 élèves des troubles intériorisés, 14 élèves la concomitance des troubles; 78 élèves témoins sans trouble du comportement. Les résultats indiquent que les types concomitants et extériorisés sont comparables quant aux conduites antisociales, mais que le type concomitant présente plus de problèmes et se différencie de ce dernier type selon certaines variables. Le type intériorisé présente le plus de problèmes de communication avec ses parents, mais il est comparable aux élèves témoins pour les variables associées à l'école.


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