Résultats du traitement des pieds creux médiaux d’enfants atteints de la maladie de Charcot-Marie-Tooth par des orthèses de détorsion nocturnes innovantes

Author(s):  
Y. Bulaïd ◽  
C. Klein ◽  
R. Gouron ◽  
O. Jardé ◽  
F. Deroussen

La maladie de Charcot-Marie-Tooth (CMT) est une polyneuropathie sensitivomotrice périphérique. L’expression clinique de la CMT est très variable et débute généralement dans les première et deuxième décennies de vie et évolue tout au long de celle-ci. L’atteinte précoce des muscles intrinsèques du pied et de la main est le primum movens de la maladie. Les déformations des pieds ainsi que les instabilités des chevilles sont une des principales manifestations de la maladie. Chez l’enfant, l’apparition d’un pied cavo-varus est classiquement une indication de traitement orthopédique, afin de ralentir l’évolution de la déformation et donc différer une chirurgie osseuse. Nous nous sommes intéressés à la prise en charge d’un pied creux médial chez l’enfant atteint de CMT par des orthèses associées ou non à une aponévrotomie plantaire afin d’évaluer l’évolution de la maladie et dans le but de retarder au maximum la chirurgie osseuse.

2018 ◽  
Vol 66 (2) ◽  

Nous avons tous reçu ces emails sous leurs différentes formes. Finalement c’est si fréquent et banal que l’on pourrait croire que la procédure est normale, que les médecins du sport, habitués à se mettre au service du monde du sport, sont très forts, car ils répondent très vite. Et pourtant, nous sommes conscients de quelques questions importantes qui se cachent derrière la gestion de ces demandes, et peut-être que d’autres nous échappent encore quelque peu. Plusieurs études nous rappellent, qu’en cas de prise en charge médicale de problèmes de fatigue ou de manque de performance, les attentes des entraîneurs et des athlètes sont élevées par rapport à une analyse sanguine.


2020 ◽  
Vol 10 (4-5) ◽  
pp. 224-232 ◽  
Author(s):  
F. Morin ◽  
N. Peschanski ◽  
A. Ricard Hibon ◽  
D. Douillet ◽  
D. Savary

Dès la fin du mois de février 2020, les urgentistes français ont été confrontés à une situation inédite et complexe dans la gestion des cas les plus sévères d’infections pulmonaires associées au nouveau coronavirus (SARSCoV- 2). Les informations en provenance de Chine et les recommandations initiales de l’Organisation mondiale de la santé ont rapidement amené à considérer l’intubation et la ventilation mécanique précoce des malades atteints par la pneumonie de la Covid-19. Or, dès la fin du mois de mars 2020, grâce aux retours d’expérience et de prise en charge, d’abord de la part des réanimateurs et urgentistes italiens, puis espagnols, les pratiques et les recommandations concernant les modalités d’oxygénation et de ventilation des patients Covid-19 ont évolué. Le caractère exceptionnel de cette pandémie et la grande adaptabilité des services de Samu/Smur de France, en l’espace de quelques semaines, pour prendre en charge ces patients oxygénodépendants, justifient que nous en fassions le retour d’expérience, et ce, d’autant plus que nous sommes exposés à un risque de recrudescence d’infections respiratoires graves associées au SARS-CoV-2 à court terme, risquant de saturer une nouvelle fois notre système de santé. Nous détaillons donc ici le retour d’expérience des prises en charge médicales préhospitalières concernant principalement les supports d’oxygénation et de ventilation mécanique.


1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 37-42
Author(s):  
AA Diop ◽  
S Kpelao ◽  
I Tine ◽  
AK Beketi ◽  
S Zabsonre

Objectifs l’absence de consensus dans le traitement des fractures de Hangman complique la prise en charge. L’objectif de cette étude était de proposer différentes méthodes thérapeutiques accessibles toutes dans les conditions de travail d’un pays à revenu faible. Introduction Le fracture de Hangman ou fracture bipédiculaire de l’axis pose le problème de codification de sa prise en charge (traitement conservateur ou chirurgie). Nous exposons nos résultats à travers cinq dossiers de patients opérer à la lumière des données de la littérature. Patients et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur cinq patients admis en urgence entre janvier 2006 et décembre 2008 et opérés pour quatre d’entre eux après examen clinique, bilan radiographique et cotation suivant la classification d’EFFENDI (avant et après chirurgie). Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne de 12 mois. Résultats Il s’agissait de cinq patients d’âge moyen de 34,6 ans (extrêmes de 22 et 54 ans), avec un sex ratio de 4, admis dans le service pour traumatisme du rachis cervical suite à un accident de la voie publique dans trois cas (dont une chute de charrette) et de travail dans deux cas. Leur symptomatologie était dominée par un syndrome rachidien cervical sans déficit neurologique. Ainsi quatre (04) patients ont subit une ostéosynthèse par voie postérieure selon différentes techniques dont une visée pédiculaire. Un patient a bénéficié d’un traitement orthopédique par minerve cervicale pendant 4 mois. Nous n’avons eu aucune complication à long terme. Conclusion Les « Hangman’s fracture » sont peu fréquentes. Leur traitement n’est pas encore codifié. Le traitement chirurgical est privilégié pour nous du fait des contraintes de port de minerve au long cours dans nos régions tropicales chaudes et humides.Mots-clés: hangman fracture, arthrodèse postérieure.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 645-646
Author(s):  
A. Tremey ◽  
T. Charpeaud ◽  
P.-M. Llorca

IntroductionLa prise en charge des épisodes dépressifs caractérisés, se heurte à un taux de réponse à un premier traitement antidépresseur ne dépassant pas 30 à 45 %, et un taux de rémission n’excédant pas 30 % [1]. Devant ce constat, des stratégies thérapeutiques non-pharmacologiques sont légitimement en cours d’étude. C’est le cas par exemple, des chronothérapies, applications d’un modèle chronobiologique de la dépression élaboré dès le début des années 1980 [2].ObjectifNous nous sommes intéressés à ce modèle et avons souhaité, à partir d’un exemple clinique, nous interroger sur la place des techniques thérapeutiques qui en découlent dans l’organisation hiérarchique des traitements de la dépression.MéthodeNous présentons le cas d’un patient souffrant de dépression unipolaire résistante de stade V [3], présentant à l’admission un score de sévérité côté à 35 sur l’échelle de Montgomery et Asberg. Devant certaines caractéristiques cliniques de l’état dépressif suggérant une « susceptibilité chronobiologique », d’une part, et à la vue de données d’efficacité émanant de la littérature, d’autre part, nous avons décidé d’associer au traitement antidépresseur médicamenteux, un traitement par privation partielle de sommeil et luminothérapie matinale.RésultatsAu terme de cette prise en charge, nous avons constaté une rémission des symptômes dépressifs, avec un score MADRS de 6 après 5 semaines de traitement, et un maintien de la rémission clinique à 6 mois.DiscussionL’application et l’efficacité de ces thérapies renvoient à l’hypothèse d’un fondement chronobiologique de la dépression. Leur place dans les recommandations pour la pratique clinique et dans les algorithmes de traitement de la dépression reste limitée. Il n’apparaît pas impossible que le paradigme pharmacologique dominant la psychiatrie puisse en être une des explications [4]. Il s’agit pourtant d’alternatives thérapeutiques simples, dont l’efficacité et la tolérance sont démontrées dans une littérature de plus en plus abondante.


1998 ◽  
Vol 41 (6) ◽  
pp. 384
Author(s):  
G Le Blay ◽  
V Fiere ◽  
JC Bernard ◽  
M Bonjean ◽  
B Biot ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 88 (1) ◽  
pp. 63-79
Author(s):  
Olivier Sorel ◽  
Mohamed Naaim ◽  
Pierre-Alexandre Chataigner ◽  
Damien Brézulier ◽  
Valérie Bertaud

Introduction : Le sujet de cette étude est la prise en compte de la forme des dents dans le contexte de l’hyperdivergence faciale. Nous avons voulu vérifier l’idée communément acceptée que le patient hyperdivergent a des dents longues. Discussion : Notre étude n’établit pas de lien entre la forme des dents et l’hyperdivergence faciale confirmant ainsi les données de la littérature. Nous nous sommes posé la question de la caractérisation des formes dentaires. Nous retrouvons trois types de formes : rectangulaire, triangulaire et ovoïde. Ces formes sont diversement appréciées. Une prise en charge individualisée de l’harmonie des formes des dents permet d’envisager leur remodelage par réduction amélaire proximale. Les conditions anatomiques de ce remodelage privilégient les formes ovoïdes et triangulaires qui sont moins appréciées et qui, après réduction, tendent vers la forme rectangulaire qui est la plus appréciée. Matériels et méthodes : Nous avons établi sur la base d’un tableur un outil de calcul qui permet le diagnostic quantitatif dimensionnel ainsi qu’une approche qualitative des formes par le dessin. Cette démarche permet d’appréhender les zones à remanier et de prévisualiser les objectifs de traitement. L’aboutissement est la création de l’harmonie tant sur le plan des formes, des proportions et des positions que sur le plan fonctionnel et parodontal.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S122-S122
Author(s):  
C. Héteau ◽  
P. Paris ◽  
A. Héron ◽  
O. Maillet

Confrontés à une liste d’attente permanente pour les prises en charge en psychothérapies dans le service, il nous a paru important de nous questionner sur les raisons d’une embolisation des consultations, ceci par un nombre limité de patients border-line, décrit comme hyper-consommateurs de soins ambulatoires pendant plusieurs années, tout en étant en difficultés pour bénéficier d’un suivi psychothérapeutique régulier. Nous nous sommes alors intéressés à comparer le parcours de soins, les caractéristiques cliniques d’un groupe de ces patients états limites, pris en charge en TCC, que nous considérions comme « dépendants » de leur psychothérapie, par rapport à un groupe d’autres personnalités pathologiques. À partir des problèmes institutionnels que pose la prise en charge de ce type de patients, nous nous interrogerons sur la notion d’addiction aux psychothérapies par comparaison aux autres addictions et nous discuterons les modalités de gestion de cette dépendance bien particulière.


2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
Author(s):  
Houssam BOULENOUAR ◽  
Fatima-Zohra MOGHTIT ◽  
Amine MELLOUK ◽  
Khaldia BENLHADJ-DJELLOUL ◽  
Hadjira OUHAIBI DJELLOULI ◽  
...  

La Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD) est la plus sévère et la plus fréquente des dystrophies musculaires, atteignant une naissance mâle sur 5000 dans la popu-lation mondiale. Elle se caractérise par une dégénérescence musculaire progressive dès le jeune âge et conduit à des défaillances graves de l’organisme qui aboutissent au décès du patient.Le gène responsable de la DMD est localisé sur le chromosome X. Il code pour une protéine du cytosquelette membranaire « la dystrophine ». Les altérations touchant ce gène sont essentiellement des délétions avec une proportion de 65%. C’est la rai-son pour laquelle nous nous sommes intéressés à la mise au point au niveau de notre laboratoire d’une technique qui nous permettra de mettre en évidence ce type de mutation chez 5 cas sporadiques atteints de myopathie de Duchenne et originaires de l’Ouest Algérien. L’étude a consisté à amplifier par PCR multiplex les 19 exons du gène DMD les plus fréquemment altérés. Cette étude nous a permis de mettre en évidence deux délétions différentes, la première touchant le promoteur du gène et la seconde l’exon 43. Ces premiers résultats confirment les données rapportées dans la littérature qui classent ces deux régions comme étant les régions les plus disposées aux délétions.Les résultats obtenus représentent une première au niveau de l’ouest algérien et pourraient aboutir à la généralisation du diagnostic génotypique et du conseil géné-tique en vue d’une amélioration de la prise en charge des malades en Algérie.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 621-621
Author(s):  
G. Brun ◽  
B.K. Azorbly ◽  
T. Della ◽  
M. Celhay

Le nombre de personnes âgées (PA) est en constante augmentation en France comme dans les pays développés. Les PA de plus de 75 ans représentaient 8 % de la population métropolitaine en 2002. Elles seront selon l’INSEE 9,6 % en 2020 et 16,1 % en 2040. Parallèlement de plus en plus de patients relevant de prise en charge gérontopsychiatrique se présentent dans les services d’urgences notamment psychiatriques.Au CHS de Pau il existe un service d’urgence psychiatrique (SAAU) pour les admissions et un service de 20 lits d’hospitalisation de gérontopsychiatrie pour les patients de plus de 75 ans souffrant de pathologie psychiatrique.La décision d’hospitalisation en psychiatrie est une décision médicale. Elle ne se conçoit que pour les personnes âgées dont le pronostic vital n’est pas engagé et présentant de troubles psychiatriques aiguës ou chroniques avec signes de décompensation aiguë sans comorbidités neurologiques ou démentielles décompensées. Toute situation ne nécessitant pas d’hospitalisation en psychiatrie ferait objet d’un suivi par l’équipe mobile de gérontopsychiatrie et permettrait de garantir un retour à la structure d’origine (domicile ou autre) avec l’assurance d’un suivi et d’une continuité des soins. Cependant, il apparaît que les décisions de prise en charge ne sont pas en adéquation avec ses principes en particulier en ce qui concerne les motifs principaux d’hospitalisation.Afin de faire le point sur les indications d’hospitalisation en gérontopsychiatrie nous avons réalisé une étude rétrospective concernant les patients de plus de 75 ans s’étant présenté au SAAU de Pau au cours du 1er trimestre 2014.Nous nous sommes intéressés à recueillir via les dossiers informatisés des patients les motifs de consultations, les antécédents ainsi que le devenir de ceux-ci.


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