scholarly journals Fractures de hangman : a propos de cinq cas

1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 37-42
Author(s):  
AA Diop ◽  
S Kpelao ◽  
I Tine ◽  
AK Beketi ◽  
S Zabsonre

Objectifs l’absence de consensus dans le traitement des fractures de Hangman complique la prise en charge. L’objectif de cette étude était de proposer différentes méthodes thérapeutiques accessibles toutes dans les conditions de travail d’un pays à revenu faible. Introduction Le fracture de Hangman ou fracture bipédiculaire de l’axis pose le problème de codification de sa prise en charge (traitement conservateur ou chirurgie). Nous exposons nos résultats à travers cinq dossiers de patients opérer à la lumière des données de la littérature. Patients et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur cinq patients admis en urgence entre janvier 2006 et décembre 2008 et opérés pour quatre d’entre eux après examen clinique, bilan radiographique et cotation suivant la classification d’EFFENDI (avant et après chirurgie). Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne de 12 mois. Résultats Il s’agissait de cinq patients d’âge moyen de 34,6 ans (extrêmes de 22 et 54 ans), avec un sex ratio de 4, admis dans le service pour traumatisme du rachis cervical suite à un accident de la voie publique dans trois cas (dont une chute de charrette) et de travail dans deux cas. Leur symptomatologie était dominée par un syndrome rachidien cervical sans déficit neurologique. Ainsi quatre (04) patients ont subit une ostéosynthèse par voie postérieure selon différentes techniques dont une visée pédiculaire. Un patient a bénéficié d’un traitement orthopédique par minerve cervicale pendant 4 mois. Nous n’avons eu aucune complication à long terme. Conclusion Les « Hangman’s fracture » sont peu fréquentes. Leur traitement n’est pas encore codifié. Le traitement chirurgical est privilégié pour nous du fait des contraintes de port de minerve au long cours dans nos régions tropicales chaudes et humides.Mots-clés: hangman fracture, arthrodèse postérieure.

Author(s):  
MB Boushab ◽  
FZ Fall-Malick ◽  
M Savadogo ◽  
MS Sow ◽  
L Basco

En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de  mauvais  pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie


2020 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 10-17
Author(s):  
M Diallo ◽  
D Kourouma ◽  
Y Sogoba ◽  
D Kanikomo

Introduction : Les abcès cérébraux  peuvent devenir graves s'ils sont non ou insuffisamment traités. La prise en charge inclue le traitement correct de la porte d'entrée. Celle-ci n'est pas toujours retrouvée. Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge des abcès cérébraux à porte d'entrée non retrouvée à l'issue duquel nous proposerons un algorithme décisionnel de traitement. Patients et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective et descriptive allant de novembre 2014 à décembre 2016. Elle a concerné les patients de tous âges traités dans le service de neurochirurgie du CHU Gabriel Touré pour un abcès cérébral chez qui le foyer initial n'a pas été retrouvé. Les paramètres cliniques, radiologiques et thérapeutiques ont été étudiés.  Résultats :Durant notre période d'étude, les abcès cérébraux à point de départ non trouvé ont représenté 33,3% de tous les abcès cérébraux et 63,6% des abcès cérébraux opérés. L'âge moyen des patients était de 45 ans avec un sex ratio de 0,7. Tous nos patients étaient immunocompétents. La fièvre et l'hypertension intracranienne étaient les principaux signes. La lésion était de siège frontal et temporal principalement. Tous les patients ont bénéficié d'une ponction chirurgicale avec drainage d'abcès associé à une triantibiothérapie. L'évolution était défavorable dans 28,6% des cas (recollection d'abcès) et satisfaisante dans 71,4% des cas. La mortalité était nulle. Conclusion : La très bonne évolution clinique et radiologique après le traitement n'est une gage de la guérison d'un abcès du cerveau tant que le foyer infectieux initial n'est retrouvé et convenablement traité


Author(s):  
P. Kauffmann ◽  
L. Luhmann ◽  
K. Alamé ◽  
B. Schenck ◽  
P. Bilbault ◽  
...  

L’entorse de Chopart est une lésion traumatique peu connue, sous-estimée et souvent confondue avec une entorse de cheville. Le traumatisme en inversion de la cheville, souvent accompagné d’une flexion plantaire forcée du pied, représente le mécanisme lésionnel le plus fréquent. Son diagnostic repose sur un examen clinique précis nécessitant une bonne connaissance anatomique. Les signes radiographiques sont indirects et souvent discrets. Il s’agit principalement d’arrachements osseux ou de lésions osseuses par impaction ; ils peuvent parfois d’emblée justifier d’un complément scanographique. L’échographie peut également être utile en première intention. A contrario, l’IRM est actuellement réservée aux difficultés diagnostiques. Le traitement de cette pathologie est essentiellement fonctionnel. Il faut cependant connaître les quelques indications pour un traitement orthopédique (immobilisation) comme la présence d’une lésion osseuse de grande taille. Le traitement chirurgical est quant à lui exceptionnel. L’instabilité calcanéocuboïdienne ainsi que l’arthrose du Chopart sont des complications possibles (à moyen ou long terme) mais peu fréquentes.


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 47-48
Author(s):  
Ilhem OUAHAB ◽  
◽  
Abdelaziz BEHAR

Nous rapportons une étude rétrospective de janvier 2012 à septembre 2017 de 23 cas de gangrène de Fournier opérés dans notre service. La gangrène de Fournier est une affection rare des parties molles par des germes aérobies et/ou anaérobies ; elle se développe le plus souvent à partir d'une lésion suppurée urogénitale, ano-rectale ou cutanée. Elle évolue brutalement vers la cellulite et la nécrose. La prédominance masculine était la règle avec un sex-ratio de 2,83. La prise en charge médicochirurgicale doit être urgente car le pronostic vital est mis en jeu.


Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
◽  
Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
...  

Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


2019 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
Author(s):  
Nadia LAREDJ ◽  
Farouk BOUKERCHE ◽  
Lilia ZOULI ◽  
Leila HAMMOU

Introduction - Les cardiopathies valvulaires demeurent fréquentes malgré l’améliorationdes conditions sanitaires qui ont permis la réduction de l’incidence du rhumatismearticulaire aigu (RAA). Les indications chirurgicales et interventionnellesse sont élargies et nous opérons aujourd’hui à des stades précoces voire asymptomatiques.Une réintervention chirurgicale valvulaire est nécessaire dans environ15% des cas au cours de l’évolution d’une valvulopathie opérée. L’objectif de notreétude est de déterminer la fréquence des réinterventions valvulaires et d’identifierles principales indications de ces réinterventions.Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, portant sur 45 patients,admis au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) d’Oran, dejanvier 2011 à juillet 2013, et présentant une valvulopathie déjà opérée nécessitantune autre réintervention chirurgicale valvulaire.Résultats - La moyenne d’âge est de 41 ans, 73% des patients sont des femmes et27% des hommes (Sex ratio de 0,37). La plupart de nos patients sont symptomatiques(dyspnée stade II de la NYHA). Les réinterventions intéressent la valve mitraledans 69% des cas, la valve aortique dans 37% des cas et la valve tricuspide dans35%. Nous avons constaté l’importance des insuffisances aortiques et tricuspidesnégligées lors de la première intervention (31% et 62% respectivement). Le délaimoyen entre les deux interventions, tout type confondu, est de 21 ans.Conclusion - Les réinterventions cardiaques peuvent survenir au cours de l’évolutiond’une valvulopathie. Une bonne évaluation cardiaque initiale des valvulopathieslors d’une chirurgie portant sur la valve mitrale ou aortique est indispensablepour pallier au problème d’une réintervention pour des valvulopathies négligées.


ONCOLOGIE ◽  
2019 ◽  
Vol 21 (1-4) ◽  
pp. 22-28
Author(s):  
F. Guillemin ◽  
F. Marchal ◽  
M. Geffroy

Objectif : Évaluation d’un deuxième traitement conservateur (T) [n = 41] par rapport à une mastectomie totale (M) [n = 93]. Étude rétrospective unicentrique de 134 patientes ayant présenté une récidive mammaire homolatérale isolée et opérable. Résultats : La survie globale à cinq ans est de 82,5 % dans les deux groupes. Pas de différence significative pour la survie spécifique et la survie sans métastase dans les deux groupes. Le contrôle local à cinq ans est de 92,9 % dans le groupe Met de 66,2 % dans le groupe T (RR de nouvelle récidive de 4,48). La présence d’emboles, le caractère multifocal et la révélation clinique de la récidive sont des facteurs pronostiques péjoratifs de survie. Sur l’ensemble de la série (n = 134), 25 (18,6 %) ont conservé leur sein. Conclusion : Pour minimiser le risque de récidive après un second traitement conservateur, on peut envisager cette chirurgie si la récidive est isolée, de petite taille, de bas grade, sans embole, et strictement unifocale. L’acte chirurgical doit assurer des marges saines et un résultat esthétique satisfaisant. La patiente participe au choix du traitement.


2018 ◽  
Vol 79 (4) ◽  
pp. 247
Author(s):  
C. Marx ◽  
H. Lasolle ◽  
F. Borson Chazot ◽  
E. Jouanneau ◽  
G. Raverot

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