scholarly journals Dépendance chimique pour l’usage de la marijuana: du plaisir à la maladie. Un grave problème de santé publique au Brésil

Author(s):  
Amanda de Araújo Dias ◽  
Édina Lúcia de Araújo Dias ◽  
Ciane Martins de Oliveira ◽  
Carla Viana Dendasck ◽  
Euzébio de Oliveira

Introduction : La consommation de marijuana a augmenté à l’échelle mondiale, étant la drogue illicite la plus consommée au monde. On estime qu’entre 167 et 315 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans ont consommé des drogues illicites au cours de la dernière décennie. Au Brésil, environ 7,5 millions d’étudiants universitaires, répartis dans environ 2 .400 établissements, utilisent l’herbe. Méthode : Une étude descriptive a été conduite basée sur une revue de littérature. La recherche a été effectuée par l’intermédiaire de la base de données Scielo et de la bibliothèque virtuelle de santé (BVS). Résultats et discussion : En ce qui concerne les effets de la marijuana, dans certaines études, des symptômes liés à l’usage récréatif et à l’abus de cette drogue sont signalés. Cependant, au niveau universitaire, les effets de la consommation de marijuana peuvent être divisés en symptômes aigus et chroniques. Les effets aigus sont classés comme l’euphorie, les effets physiques et les effets psychiques tels que la dépression, l’hallucination, l’illusion, la somnolence et les troubles de la concentration et de la mémoire à court terme. Conclusion : Certaines preuves sont démontrées qui peuvent expliquer pourquoi les individus choisissent de fumer de la marijuana. Le plus souvent, les effets aigus de l’euphorie, le plaisir et la relaxation sont souhaités, en revanche, il est observé que les dommages associés à cette utilisation finissent par surmonter les avantages illusoires que le médicament offre, conduisant ainsi au plaisir de devenir une maladie.

Author(s):  
Carol L. McWilliam ◽  
William L. Diehl-Jones ◽  
Jeffrey Jutai ◽  
Saeed Tadrissi

RÉSUMÉStimuler l'autonomie chez les gens de plus de 65 ans, dont plus de 80 pour cent éprouvent des troubles médicaux, constitue un défi de taille pour le personnel des politiques, les planificateurs de programme et les prestateurs de services, qui doivent prendre en considération les aspects physiques, sociaux et psychologiques de l'autonomie. Cet article présente une analyse bibliographique systématique et une synthèse rigoureuse de 65 rapports de recherche détaillés sélectionnés à partir de 238 études publicées sur les approches de soins favorisant la promotion de l'autonomie des personnes àgées. Cet article témoigne en faveur des programmes d'exercices et de promotion de la santé pour toutes les personnes âgées, ainsi que de la gestion à domicile des soins de santé et des programmes de prévention des chutes pour les aîné(e)s frêles. De plus, les conclusions soulignent l'importance d'accorder plus d'attention aux politiques sur les appareils accessoires fonctionnels et le besoin d'avoir plus de recherches sur l'efficacité des programmes de santé publique, sur les stratégies de promotion de soins médicaux préventifs et sur les facteurs psychosociaux qui influent sur l'auto-efficacité des personnes âgées.


Author(s):  
S. M. Jack ◽  
N. Catherine ◽  
A. Gonzalez ◽  
H. L. MacMillan ◽  
D. Sheehan ◽  
...  

Introduction Le Nurse-Family Partnership (NFP) est un programme de visites à domicile destiné aux nouvelles jeunes mères défavorisées sur le plan socioéconomique. Les données issues de trois essais contrôlés randomisés (ECR) américains ont solidement démontré l’efficacité des interventions quant à l’amélioration de l’issue de la grossesse, de la santé et du développement des enfants ainsi que de l’autonomie économique des mères. Cependant, l’efficacité du NFP dans le contexte canadien des services de santé et des services sociaux, qui diffère de celui des États-Unis, reste à déterminer. Cet article vise à décrire le processus complexe suivi pour adapter la recherche sur le NFP et mettre ainsi en oeuvre ce programme au Canada. Méthodologie L’évaluation menée au Canada se divise en trois étapes : 1) adaptation de l’intervention, 2) mise à l’épreuve de l’intervention dans des études de faisabilité et d’acceptabilité à petite échelle et 3) réalisation d’un ECR et d’une évaluation du processus dans le cadre de l’étude intitulée British Columbia Healthy Connections Project (BCHCP). Cette évaluation à grande échelle permettra d’enrichir la base de données probantes du NFP par la tenue d’une étude supplémentaire sur les mécanismes biologiques susceptibles de témoigner de la relation entre l’intervention et les effets sur le comportement des enfants. Résultats L’adaptation de la documentation du NFP pour les visites à domicile est un processus continu. Un projet pilote a montré la faisabilité du recrutement des femmes admissibles au NFP. Il a aussi révélé qu’il était préférable au Canada que le NFP soit mis en oeuvre par les organismes de santé publique et que les infirmières et infirmiers en santé publique (ISP) s’occupent des interventions. Enfin, il a montré que ce programme intensif de visites à domicile a bénéficié d’une réception positive de la part des clientes, des membres de leur famille et des fournisseurs de soins de santé. Les prochaines étapes – à savoir l’ECR et l’évaluation du processus – ont été entamées dans le cadre du BCHCP. Ce projet jettera les bases d’une évaluation à long terme des principaux résultats en matière de santé publique concernant des familles hautement vulnérables.


2021 ◽  
Vol 47 (09) ◽  
pp. 410-419
Author(s):  
Angela Sinilaite ◽  
◽  
Kelsey Young ◽  
Robyn Harrison

Contexte : Plusieurs vaccins antigrippaux sont autorisés au Canada et les données probantes sur la vaccination contre la grippe sont en constante évolution. Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) présente chaque année à l’Agence de la santé publique du Canada (l’Agence) des recommandations concernant l’utilisation des vaccins contre la grippe saisonnière. Objectifs : Résumer les recommandations du CCNI sur l’utilisation des vaccins antigrippaux pour la saison 2021–2022 et mettre en évidence les nouvelles recommandations. Méthodes : Les recommandations annuelles concernant vaccination antigrippale sont élaborées par le Groupe de travail sur l’influenza du CCNI pour examen et approbation par le CCNI. L’élaboration des recommandations est basée sur le processus du CCNI fondé sur des données probantes. Résultats : Les nouvelles recommandations suivantes ont été formulées : 1) InfluvacMD Tetra peut être considéré comme une option parmi les vaccins antigrippaux inactivés quadrivalents à dose standard (IIV4-SD) proposés aux adultes et aux enfants âgés de trois ans et plus; 2) FluzoneMD Haute dose Quadrivalent (IIV4-HD) peut être considéré comme une option pour les personnes âgées de 65 ans et plus pour lesquelles il est actuellement recommandé de recevoir FluzoneMD Haute dose (trivalent); et 3) FlucelvaxMD Quad peut être considéré comme l’un des vaccins grippaux quadrivalents proposés aux adultes et aux enfants âgés de neuf ans et plus pour la vaccination antigrippale annuelle. Des conseils pour l’utilisation des vaccins antigrippaux pendant la pandémie de coronavirus de 2019 sont également soulignés. Conclusion : Le CCNI continue de recommander qu’un vaccin antigrippal indiqué selon l’âge soit proposé chaque année à toute personne de six mois et plus qui ne présente aucune contre-indication à l’administration du vaccin. La vaccination doit être proposée en priorité aux personnes présentant un risque élevé de complications liées à la grippe ou d’hospitalisation, aux personnes susceptibles de transmettre la grippe aux personnes présentant un risque élevé de complications, et à d’autres personnes, selon les indications.


Author(s):  
Kim D. Raine ◽  
Kayla Atkey ◽  
Dana Lee Olstad ◽  
Alexa R. Ferdinands ◽  
Dominique Beaulieu ◽  
...  

Introduction Les aliments malsains sont facilement accessibles dans les lieux publics au Canada, ce qui favorise les maladies chroniques liées au régime alimentaire, comme l’obésité. Cette réalité est préoccupante, car les établissements publics servent souvent une grande quantité d’aliments destinés à des groupes vulnérables, tels que les enfants et les personnes âgées. L’adoption de politiques sur l’approvisionnement en aliments sains, qui soutiennent l’achat, la distribution, la vente ou l’offre d’aliments plus sains, apparaît depuis peu comme une stratégie prometteuse pour contrer ce problème de santé publique, en rendant plus accessibles les aliments sains. De telles politiques n’ont cependant pas encore été adoptées à grande échelle au Canada, malgré les recommandations de nombreuses organisations canadiennes à vocation scientifique et du domaine de la santé. Méthodologie Afin d’étayer la prise de mesures stratégiques qui favoriseront l’approvisionnement en aliments sains au Canada, nous avons, en premier lieu, réalisé une synthèse des données probantes en vue d’évaluer les répercussions des politiques sur l’approvisionnement en aliments du point de vue des résultats sur la santé, ainsi que des ventes, de la consommation et de l’offre d’aliments plus sains. En second lieu, nous avons tenu une conférence de consensus en septembre 2014. Cette conférence, qui a réuni des experts en recherche sur la santé publique et les politiques nutritionnelles, ainsi que des professionnels de la santé et des services alimentaires, a permis l’étude des données probantes, la mise en commun des expériences et l’élaboration d’un énoncé de consensus et de recommandations sur l’approvisionnement en aliments sains au Canada. Résultats Cet article expose les constatations de la synthèse des données probantes et les recommandations consensuelles sur l’approvisionnement en aliments sains au Canada. Plus précisément, nous décrivons les recommandations qui s’adressent aux gouvernements, aux établissements publics, aux décideurs et aux professionnels, aux citoyens et aux chercheurs. Conclusion La mise en oeuvre de politiques sur l’approvisionnement en aliments sains, dans le cadre d'une politique alimentaire globale au Canada, peut accroître l’accès des Canadiens à des aliments plus sains.


Praxis ◽  
2021 ◽  
Vol 110 (2) ◽  
pp. 1-5
Author(s):  
Grégoire Wuerzner ◽  
Bernard Waeber

Résumé. La pandémie COVID-19 représente un problème de santé publique majeur. Une partie de la population est à risque accru de développer des complications de cette maladie, en particulier les personnes âgées ainsi que les malades diabétiques, les obèses et, possiblement, les malades hypertendus. Pour ces derniers, cela reste à être confirmé dans des études contrôlées de grande envergure. Les connaissances accumulées à ce jour sont rassurantes, que les malades soient traités ou non. Il n’y a pas de crainte à avoir en ce qui concerne la prise de médicaments antihypertenseurs, y compris les bloqueurs du système rénine-angiotensine. Les premières observations indiquent que le vaccin anti-COVID-19 peut être administré chez le malade hypertendu avec la meme efficacité que le normotendu. En conclusion il n’y a pas de raison de prendre en charge le malade hypertendu autrement qu’avant l’apparition de la pandémie.


Author(s):  
Finbarr C. Martin

RÉSUMÉLes chutes et les fractures pathologiques sont des défis communs, dangereux et importants de la santé publique. Ils sont mieux compris comme des syndromes gériatriques étroitement liés à la fragilité et d’autres problèmes de la santé liés à l’âge. Ils sont associés à de nombreux facteurs de risque, dans tous les domaines de la santé – physiques, psychologiques, sociaux et environnementaux. Au niveau de la population, le défi consiste à améliorer la santé et le bien-être de toutes les personnes âgées à réduire l’incidence des chutes. Au niveau clinique, le défi consiste à évaluer les facteurs de risque individuels et d’appliquer des interventions multifactorielles factuelles sur mesure. » La composante plus puissante est l’entraînement physique de l’équilibre et de la résistance.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 80-80
Author(s):  
C. Wong

Le syndrome de Diogène a le mérite de rassembler la majorité des questions éthiques que nous nous posons quand nous soignons des personnes âgées souffrant de pathologies psychiatriques. Comme toujours le soignant est en position de celui « qui sait » alors que souvent il ne sait pas grand-chose et surtout il ne sait pas quoi faire, ni comment faire, s’il a une idée du faire. Dans sa démarche, il doit éviter 2 écueils majeurs :– se laisser aller au découragement, et sous prétexte du respect de la liberté du patient, se contenter de ne rien faire ;– vouloir à tout prix « rendre présentable » ce qui ne l’est pas, pour « cacher ce sein que je ne saurais voir ».Il est alors confronté aux contradictions apparentes de l’article L 1111-4 du Code de la Santé Publique (respect de la volonté du patient, y compris dans le refus de soins) et de l’article 223-6 du Code Pénal (non-assistance à personne en danger). Face à ces choix difficiles, nous proposons 5 règles de prise en charge, pour que la réflexion éthique ne soit plus le prétexte à ne rien faire ou à en faire trop. Dégagées de ce débat difficile, les équipes soignantes retrouveront leur rôle :– soigner ;– respecter la liberté de celui qui est soigné, dans toute la mesure du possible.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 312-319
Author(s):  
Shannon MacDonald ◽  
Hannah Sell ◽  
Sarah Wilson ◽  
Samantha Meyer ◽  
Arnaud Gagneur ◽  
...  

Contexte : Les services de santé publique du Canada sont actuellement confrontés à la tâche difficile de planifier et de mettre en œuvre des programmes de vaccination contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Objectif : Recueillir et synthétiser les informations concernant la planification du programme de vaccination contre la COVID-19 dans chaque province et territoire du Canada, y compris les considérations logistiques, les groupes prioritaires et la surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Méthodes : Les responsables provinciaux et territoriaux de la santé publique ont été interrogés par téléconférence au cours de la phase initiale de planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 (août à octobre 2020) afin de recueillir des informations sur les sujets suivants : facteurs uniques pour la vaccination contre la COVID-19, intention d’adopter les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), groupes prioritaires pour les premières phases de la vaccination et surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Les données ont été regroupées en fonction des réponses communes et une analyse descriptive a été réalisée. Résultats : Dix-huit entretiens ont eu lieu avec 25 participants de 11 des 13 provinces et territoires. Les facteurs uniques de la vaccination contre la COVID-19 comprenaient la hiérarchisation des groupes pour les premières phases de la vaccination (n = 7), la perception des vaccins par le public (n = 6) et des critères d’éligibilité divergents (n = 5). Presque toutes les provinces et territoires (n = 10) ont déclaré s’appuyer sur les recommandations du CCNI. Les résidents des établissements de soins de longue durée (n = 10) et les travailleurs de la santé (n = 10) ont été le plus souvent prioritaires pour les premières phases de la vaccination, suivis des personnes souffrant de maladies chroniques (n = 9) et des personnes âgées (n = 8). La plupart des provinces et territoires (n = 9) prévoient une surveillance systématique des effets indésirables pour évaluer l’innocuité des vaccins. L’évaluation de l’efficacité devait se faire au sein des services de santé publique (n = 3), par des chercheurs (n = 3) ou sur la base de directives nationales (n = 4). Conclusion : La planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 dans les provinces et territoires présente certaines similitudes et est largement conforme aux directives du CCNI, avec quelques divergences. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les programmes de vaccination contre la COVID-19 une fois qu’ils auront été mis en œuvre.


Author(s):  
R. Skinner ◽  
S. McFaull ◽  
J. Draca ◽  
M. Frechette ◽  
J. Kaur ◽  
...  

Introduction Cette étude a pour objet de décrire, à l’aide de données administratives canadiennes, les tendances et les caractéristiques des blessures auto-infligées entre 1979 et 2014-2015, afin d’orienter et d’améliorer les mesures de prévention du suicide. Méthodologie Les données sur la mortalité par suicide et sur les congés des patients ont été extraites des fonds de données de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) provenant de la Base canadienne de données sur l’état civil – Décès (BCDEC-D) de Statistique Canada (1979 à 2012), du Système canadien d’information socioéconomique (CANSIM 2011, 2012), de la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH, 1994- 1995 à 2010-2011) et de la Base de données sur les congés des patients (BDCP, 2011-2012 à 2014-2015). Le nombre de cas et les taux de décès et d’hospitalisation ont été répartis par sexe, tranche d’âge de 5 ans et méthode. Résultats Le taux de suicide au Canada (hommes et femmes confondus, tous âges, et taux normalisé selon l’âge et le sexe) a diminué, passant de 14,4/100 000 (n = 3 355) en 1979 à 10,4/100 000 (n = 3 926) en 2012, soit une variation annuelle en pourcentage (VAP) de –1,2 % (IC à 95 % : –1,3 à –1,0). Cependant, cette tendance n’a pas été observée chez les deux sexes : chez les femmes, les taux de suicide se sont stabilisés vers les années 1990, tandis que chez les hommes, ils ont continué de décliner au fil du temps – malgré le fait que les suicides chez les hommes constituent toujours 75,7 % de tous les suicides en 2012. La suffocation (pendaison et strangulation) était en 2012 la principale méthode de suicide (46,9 %) chez les Canadiens de tous âges, suivie de l’intoxication (23,3 %). Au cours de l’exercice 2014-2015, il y a eu 13 438 hospitalisations au Canada (à l’exclusion du Québec) associées à des blessures auto-infligées – ce qui représente plus de trois fois le nombre de suicides. Au fil du temps, les femmes ont systématiquement présenté des taux d’hospitalisation plus élevés pour des blessures auto-infligées que les hommes, soit 63 % du total. L’intoxication a été la méthode la plus fréquemment déclarée de préjudice autoinfligé au cours de l’exercice 2014-2015, constituant 86 % de toutes les hospitalisations. Conclusion Les suicides et les blessures auto-infligées demeurent un problème de santé publique grave – mais évitable – qui exige une surveillance constante.


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