travailleurs de la santé
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2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 477-482
Author(s):  
Jacques Pépin ◽  
Philippe De Wals ◽  
Annie-Claude Labbé ◽  
Alex Carignan ◽  
Marie-Elise Parent ◽  
...  

Contexte : Nous avons effectué une étude cas/témoins qui a examiné si l’administration du vaccin antigrippal inactivé au cours de la saison 2019–2020 a eu une incidence sur les risques relatifs à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), car il y avait une préoccupation à savoir si le vaccin pourrait être préjudiciable par interférence virale. Méthodes : Au total, 920 cas d’infection par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2) (diagnostiquée entre mars et octobre 2020) et 2 123 témoins non infectés ont été recrutés parmi les personnes nées au Québec entre 1956 et 1976 et qui avaient reçu des services de diagnostic dans deux hôpitaux (Montréal et Sherbrooke, Québec). Après avoir obtenu le consentement, un questionnaire a été passé par téléphone. Les données ont été analysées par régression logistique. Résultats : Chez les travailleurs de la santé, le vaccin antigrippal inactivé reçu au cours de la saison grippale précédente n’était pas associé à un risque accru de COVID-19 (rapport de cotes ajusté [RCA] : 0,99, intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,69–1,41). Parmi les participants qui n’étaient pas des travailleurs de la santé, la vaccination antigrippale était associée à des probabilités plus faibles de COVID-19 (RCA : 0,73, IC à 95 % 0,56–0,96). Conclusion : Nous n’avons trouvé aucune preuve que le vaccin contre la grippe saisonnière augmentait le risque de développer la COVID-19.


2021 ◽  
Vol 22 (4) ◽  
pp. 457-464
Author(s):  
A.S. Adeke ◽  
R.C. Onoh ◽  
C.D. Umeokonkwo ◽  
B.N. Azuogu ◽  
E.O. Ogah

Background: With the rise in cases of Lassa fever in recent times in West Africa, the healthcare setting continues to pose significant risk especially among healthcare workers (HCWs) for diseases like Lassa fever that are transmitted via contact with blood and other body fluids. We therefore assessed the knowledge, attitude and practice (KAP) of infection prevention and control (IPC) one year after an outbreak of nosocomial transmission of Lassa fever in the study hospital. Methodology: A cross-sectional study of HCWs was conducted in Alex Ekwueme Federal University Teaching Hospital, Abakaliki, Ebonyi State, a tertiary hospital designated for Lassa fever treatment in southeast Nigeria. A total of 631 HCWs selected by systematic random sampling were surveyed using self-administered questionnaire to determine the KAP of IPC. Data analysis was done with EPI INFO version 7.2 and Microsoft Excel 2016, and Chi square statistic was used to examine relationship between variables at 5% level of significance. Results: Only 287 (51.1%) of the 562 respondent HCWs had good knowledge of IPC, 442 (78.6%) had good attitude towards IPC, and 268 (47.7%) had good practice of IPC. Socio-demographic predictors of IPC knowledge included being a medical laboratory scientist (AOR=0.5; 95% CI=0.29-0.83; p=0.009), tertiary education level (AOR=7.0; 95% CI=1.11-44.60; p=0.038), and work experience of ≥ 7 years (AOR=2.3; 95% CI=1.47-3.57; p<0.001). Male gender (AOR=1.9; 95% CI=1.06-3.42; p=0.031), nurse professional (AOR=6.5; 95% CI=2.67-15.81; p<0.001) and work experience of ≥ 7 years (AOR=2.5; 95% CI=1.37-4.54; p=0.003) were predictors of good attitude towards IPC. Also, nurse professional (AOR=3.1; 95% CI=1.79-5.20; p<0.001) and married status (AOR=1.6; 95% CI=1.05-2.55; p=0.028) were predictors of good practice of IPC among the respondents. Conclusions: The study demonstrated that knowledge and practice of IPC was low in the study location despite the interventions that had been instituted to improve the IPC framework. Therefore, there is need to adapt approaches that will influence behavior change towards IPC in the course of the in-service trainings being conducted in the hospital. French title: Connaissances, attitude et pratique de la prévention et du contrôle des infections chez les agents de santé: un an après une épidémie de fièvre de Lassa nosocomiale dans un hôpital tertiaire du sud-est du Nigeria Contexte: Avec l'augmentation récente des cas de fièvre de Lassa en Afrique de l'Ouest, le milieu de la santé continue de présenter un risque important, en particulier chez les travailleurs de la santé (TS) pour des maladies comme la fièvre de Lassa qui se transmettent par contact avec le sang et d'autres fluides corporels. Nous avons donc évalué les connaissances, l'attitude et la pratique (CAP) de la prévention et du contrôle des infections (PCI) un an après une épidémie de transmission nosocomiale de la fièvre de Lassa dans l'hôpital de l'étude. Méthodologie: Une étude transversale des travailleurs de la santé a été menée à l'hôpital universitaire fédéral Alex Ekwueme, à Abakaliki, dans l'État d'Ebonyi, un hôpital tertiaire désigné pour le traitement de la fièvre de Lassa dans le sud-est du Nigéria. Un total de 631 TS sélectionnés par échantillonnage aléatoire systématique ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire auto-administré pour déterminer le CAP de la CIP. L'analyse des données a été effectuée avec EPI INFO version 7.2 et Microsoft Excel 2016, et la statistique du Chi carré a été utilisée pour examiner la relation entre les variables à un niveau de signification de 5 %. Résultats: Seuls 287 (51,1%) des 562 TS interrogés avaient une bonne connaissance de la CIP, 442 (78,6%) avaient une bonne attitude envers la CIP et 268 (47,7%) avaient une bonne pratique de la CIP. Les prédicteurs sociodémographiques des connaissances en CIP comprenaient le fait d'être un scientifique de laboratoire médical (AOR=0,5; IC à 95%=0,29-0,83; p=0,009), le niveau d'études supérieures (AOR=7,0; IC à 95% =1,11-44,60; p=0,038) et une expérience de travail ≥ 7 ans (AOR=2,3; IC à 95%=1,47-3,57; p<0,001). Sexe masculin (AOR=1,9; IC à 95%=1,06-3,42; p=0,031), infirmier professionnel (AOR=6,5; IC à 95%=2,67-15,81; p<0,001) et expérience professionnelle de ≥ 7 ans (AOR=2,5; IC à 95%=1,37-4,54; p=0,003) étaient des prédicteurs d'une bonne attitude envers la CIP. De plus, l'infirmière professionnelle (AOR=3,1; à 95% IC=1,79-5,20; p<0,001) et le statut de personne mariée (AOR=1,6; à 95% IC=1,05-2,55; p=0,028) étaient des prédicteurs de bonne pratique de la CIP parmi les répondants. Conclusions: L'étude a démontré que les connaissances et la pratique de la CIP étaient faibles dans le lieu de l'étude malgré les interventions qui avaient été instituées pour améliorer le cadre de la CIP. Par conséquent, il est nécessaire d'adapter les approches qui influenceront le changement de comportement envers la CIP au cours des formations en cours d'emploi menées à l'hôpital.


L Encéphale ◽  
2021 ◽  
Author(s):  
Myriam Zarzour ◽  
Charline Hachem ◽  
Hala Kerbage ◽  
Sami Richa ◽  
Doris El Choueifaty ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 312-319
Author(s):  
Shannon MacDonald ◽  
Hannah Sell ◽  
Sarah Wilson ◽  
Samantha Meyer ◽  
Arnaud Gagneur ◽  
...  

Contexte : Les services de santé publique du Canada sont actuellement confrontés à la tâche difficile de planifier et de mettre en œuvre des programmes de vaccination contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Objectif : Recueillir et synthétiser les informations concernant la planification du programme de vaccination contre la COVID-19 dans chaque province et territoire du Canada, y compris les considérations logistiques, les groupes prioritaires et la surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Méthodes : Les responsables provinciaux et territoriaux de la santé publique ont été interrogés par téléconférence au cours de la phase initiale de planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 (août à octobre 2020) afin de recueillir des informations sur les sujets suivants : facteurs uniques pour la vaccination contre la COVID-19, intention d’adopter les recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), groupes prioritaires pour les premières phases de la vaccination et surveillance de l’innocuité et de l’efficacité du vaccin. Les données ont été regroupées en fonction des réponses communes et une analyse descriptive a été réalisée. Résultats : Dix-huit entretiens ont eu lieu avec 25 participants de 11 des 13 provinces et territoires. Les facteurs uniques de la vaccination contre la COVID-19 comprenaient la hiérarchisation des groupes pour les premières phases de la vaccination (n = 7), la perception des vaccins par le public (n = 6) et des critères d’éligibilité divergents (n = 5). Presque toutes les provinces et territoires (n = 10) ont déclaré s’appuyer sur les recommandations du CCNI. Les résidents des établissements de soins de longue durée (n = 10) et les travailleurs de la santé (n = 10) ont été le plus souvent prioritaires pour les premières phases de la vaccination, suivis des personnes souffrant de maladies chroniques (n = 9) et des personnes âgées (n = 8). La plupart des provinces et territoires (n = 9) prévoient une surveillance systématique des effets indésirables pour évaluer l’innocuité des vaccins. L’évaluation de l’efficacité devait se faire au sein des services de santé publique (n = 3), par des chercheurs (n = 3) ou sur la base de directives nationales (n = 4). Conclusion : La planification des programmes de vaccination contre la COVID-19 dans les provinces et territoires présente certaines similitudes et est largement conforme aux directives du CCNI, avec quelques divergences. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer les programmes de vaccination contre la COVID-19 une fois qu’ils auront été mis en œuvre.


2021 ◽  
Vol 47 (04) ◽  
pp. 245-253
Author(s):  
Arianne Folkema ◽  
Hsiu-Li Wang ◽  
Kristy Wright ◽  
M Mustafa Hirji ◽  
Anton Andonov ◽  
...  

Contexte : La transmission du virus de l’hépatite C (VHC) a été épidémiologiquement liée aux établissements de santé, en particulier aux établissements de soins externes, tels que les cliniques d’endoscopie et d’hémodialyse. Celles-ci ont été largement attribuées à des manquements concernant la prévention et le contrôle des infections. Objectif : Décrire les mesures de santé publique face à une épidémie du VHC détectée parmi les patients d’une clinique de coloscopie en Ontario, et souligner les risques liés à l’utilisation de flacons à doses multiples et la nécessité d’améliorer les pratiques de prévention et le contrôle des infections dans les établissements de soins externes. Méthodes : Le dépistage du VHC a été effectué chez les patients et le personnel qui ont fréquenté la clinique ou y ont travaillé en même temps que l’intervention du cas indexé. Les échantillons de sang des cas positifs ont été soumis à un séquençage viral. Des inspections de la clinique ont permis d’évaluer les pratiques de prévention et le contrôle des infections, et un examen des dossiers a été effectué pour cerner les mécanismes plausibles de transmission. Résultat : Au total, 38 % des patients qui ont subi des interventions à la clinique le même jour que le cas indexé a reçu un résultat positif pour le VHC. Le séquençage génétique a montré un haut degré de similarité dans la séquence génétique du VHC parmi les échantillons positifs pour le VHC. L’examen des dossiers et l’inspection des cliniques ont permis de désigner l’utilisation de flacons à doses multiples de médicaments d’anesthésie chez plusieurs patients comme mécanisme plausible de transmission. Conclusion : Les travailleurs de la santé, en particulier ceux qui se trouvent dans des établissements d’intervention ou chirurgicaux externes, devraient être vigilants et s’en tenir aux pratiques exemplaires de prévention et le contrôle des infections, notamment celles liées à l’utilisation de flacons à doses multiples, afin de prévenir la transmission d’infections hématogènes dans les établissements de soins de santé.


2021 ◽  
Vol 193 (17) ◽  
pp. E629-E633
Author(s):  
Colleen M. Flood ◽  
Bryan Thomas ◽  
Kumanan Wilson

Author(s):  
Osiris Gonzalez-Galvan ◽  
Alexandra Espín-Espinoza

Cet article analyse la gestion des commentaires numériques faite par le ministère de la Santé du Brésil (Ministério da Saúde) lors de la diffusion d’une vidéo en direct sur Facebook Live dans le cadre de la Journée mondiale de l’alimentation 2018. Notre étude a examiné les interventions communicationnelles des travailleurs de la santé qui participent à la vidéo, à travers une analyse qualitative du contenu. Les résultats révèlent qu’il est possible de trouver des traces indiquant que cette organisation a engagé un processus continu de professionnalisation dans le volet de communication numérique qui se traduit par la reconnaissance de l’existence des profils de travail et l’intention de réglementer leurs pratiques professionnelles au sein de l’organisation. En outre, ces actions communicationnelles s’appuient tacitement sur des techniques de changement de comportement (TCC) pour gérer les retours d’informations numériques générés par les textes primaires utilisés pour promouvoir une alimentation saine.


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