scholarly journals Avantages et Coûts du Recours à Un Interprète Professionnel en Milieu Médical : Méta-Analyse de 35 Études Menées aux États-Unis

2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 62-77
Author(s):  
Anne Delizée ◽  
Morgane Milcent ◽  
Christine Michaux

Résumé : Les barrières linguistiques peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé des patients allophones et entraîner, de surcroît, une augmentation des coûts pour la santé publique. L’une des solutions serait de faire appel à des interprètes professionnels. Or, demander l’intervention de ces professionnels reste encore une pratique faiblement répandue et la raison souvent invoquée est le manque de moyens financiers. Le recours à un interprète professionnel influence-t-il positivement la trajectoire des soins de santé ? Quels sont les coûts de ce recours ? Pour éclairer cette problématique, nous avons procédé à la méta-analyse de 35 études scientifiques menées sur le sol américain qui abordent ces deux questions. Le résultat principal est que l’amélioration de la prise en charge médicale de l’allophone est sensible et que les coûts engagés sont minimes par rapport au bénéfice retiré.Resumen: Las barreras del idioma pueden tener consecuencias negativas para la salud de los pacientes que no hablan inglés y pueden además traer aparejado un aumento de los costes para la salud pública. Una de las soluciones sería recurrir a los servicios de unos intérpretes profesionales. Sin embargo, el hecho de solicitar la participación de dichos profesionales sigue una práctica poco extendida y la razón que se da a menudo es la falta de recursos financieros. ¿Tiene el uso de un intérprete profesional un impacto positivo en la prestación de servicios de salud? ¿Qué tipos de costes supone tal recurso? Para arrojar luz sobre este tema, se llevó a cabo el meta-análisis de 35 estudios científicos realizados en los Estados Unidos que abordan estos temas. La conclusión más destacada es que la gestión médica del alófono se mejora de manera significativa y que los costes incurridos son mínimos en comparación con los beneficios obtenidos.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 266-274
Author(s):  
Erin E Rees ◽  
Rachel Rodin ◽  
Nicholas H Ogden

Contexte : Pour maintenir le contrôle de l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) lorsque les mesures de confinement seront levées, il sera essentiel de renforcer les mesures de santé publique alternatives. En ce qui concerne la surveillance, il sera nécessaire de détecter rapidement une grande proportion de tous nouveaux cas afin de pouvoir les isoler, et retrouver et mettre en quarantaine les personnes qui y ont été exposées. Nous présentons ici une approche mathématique qui peut être utilisée pour déterminer combien d’échantillons doivent être recueillis par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 à un stade suffisamment précoce pour contrôler une éclosion. Méthodes : Nous présentons une méthode de détermination de la taille de l’échantillon qui utilise une approche de pondération relative. Compte tenu du fait que les résultats du test de diagnostic de la COVID-19 provenant de sous-populations ont contribué à détecter la maladie à un niveau de prévalence seuil pour contrôler l’éclosion, il s’agissait de 1) déterminer si le nombre prévu d’échantillons hebdomadaires fournis par la surveillance actuelle des infections virales respiratoires fondée sur les soins de santé peut fournir une taille d’échantillon déjà adéquate pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 et, dans le cas contraire, 2) de déterminer combien d’échantillons hebdomadaires supplémentaires étaient nécessaires à partir d’un échantillonnage volontaire. Résultats : Lors d’une démonstration de notre méthode à une fréquence hebdomadaire et à l’échelle des provinces et territoires canadiens, nous avons constaté que seuls les provinces et les territoires les plus peuplés disposaient d’un nombre suffisant de dépistages provenant des visites médicales en raison de maladies respiratoires pour détecter la COVID-19 à notre niveau de prévalence cible — qui doit être suffisamment élevé pour identifier et contrôler les nouveaux agrégats de cas. En outre, la détection de la COVID-19 est plus efficace (moins d’échantillons requis) lorsque la surveillance se concentre sur l’exigence de tests de dépistage de patients symptomatiques par les services des soins de santé. Dans les populations volontaires : plus les taux de contact sont élevés, plus le niveau de prévalence attendu est élevé, et moins il faut d’échantillons pour détecter la COVID-19 à un seuil prédéterminé. Conclusion : Cette étude présente une stratégie de surveillance ciblée, combinant des échantillons de surveillance passive et active, afin de déterminer le nombre d’échantillons à recueillir par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19. L’objectif de cette stratégie est de permettre une détection suffisamment précoce pour contrôler une éclosion.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 613-614
Author(s):  
L. Mesquida ◽  
M. Guegan ◽  
J.-P. Raynaud

IntroductionLa prévalence de la dépression chez les adolescents est estimée à 5 à 9 %. Elle est associée à un risque accru de suicide. La prévention semble une approche prometteuse ce qui a accéléré le développement de programmes dans ce domaine.ObjectifsÉvaluer l’implantation du programme de prévention cognitivo-comportemental “Pare-chocs”dans le système scolaire français et son efficacité sur les symptômes dépressifs et la prévention d’un épisode dépressif majeur à long terme chez les adolescents.MéthodesNous avons évalué 1968 adolescents en classe de seconde à l’aide de la Center for Epidemiological Study Depression Scale (CES-D). Les adolescents présentant un score de coupure de 26 (n = 145) ou plus ont reçu une proposition de participation à un entretien clinique puis au programme Pare-Chocs s’ils étaient sélectionnés. L’intensité de la symptomatologie dépressive était suivie par la passation régulière de la CES-D en cours (1re, 5e et 11e rencontre) et en aval de la participation au programme (8 semaine et 1 et 2 ans plus tard).RésultatsLes résultats montrent une diminution des symptômes dépressifs en fin du programme ainsi que sur les évaluations ultérieures. Pare-chocs semble adaptable au système scolaire français.ConclusionAu-delà de la diminution des symptômes dépressifs chez les adolescents, cette action semble avoir un impact au niveau collectif en sensibilisant les professionnels et en améliorant la diffusion des connaissances sur le trouble dépressif et ses moyens de prise en charge, ainsi qu’en travaillant sur la dé-stigmatisation et le dépistage d’autres troubles psychiques. La dépression reste un enjeu majeur de santé publique. Sa prévention chez les adolescents semble une approche prometteuse qui permettrait d’éviter l’apparition de la maladie à l’âge adulte.


2004 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 77-95 ◽  
Author(s):  
Claudie Haxaire

Résumé En prenant l’exemple de l’évolution sur une vingtaine d’années des traitements de maladies spécifiquement féminines, majoritairement diagnostiquées MST (maladies sexuellement transmises), chez les Gouro de Côte-d’Ivoire, nous avons analysé, avec les outils de l’anthropologie du médicament, les remaniements apportés par l’introduction de nouveaux recours thérapeutiques et l’apparition d’une nouvelle maladie (le sida), tant au niveau de la pharmacocénose que de la pathocénose locales. Dans le système de soins de santé actuel de la Côte-d’Ivoire coexistent des remèdes traditionnels, des médicaments, licites ou non, et les kits de produits génériques délivrés par les dispensaires de santé publique (pour le traitement des MST). L’introduction de ces nouveaux recours s’est produit dans le contexte de bouleversements économiques et sociaux qui, allégeant les contraintes pesant sur certains rôles de la femme dans la société gouro, ont affaibli l’étiologie sociale des maladies étudiées. Les remèdes se trouvent alors mis en concurrence avec les thérapeutiques exogènes proposées et évalués à l’aune de leur efficacité empirique du point de vue des utilisateurs (les kits MST valant comme traitement des troubles de la fécondité). Dès lors, les populations ayant reconnu la pertinence du recours aux dispensaires pour le traitement de ces troubles, se pose la question du diagnostic par des personnels de santé sourds aux codes sémiologiques de leurs patients, et de l’accès au médicament, dans les conditions d’efficacité requises, par ces derniers.


2018 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 654-669
Author(s):  
Jérémy Geeraert

Résumé Cet article analyse la prise en charge de la pauvreté à l’hôpital public. Il prend l’exemple des Permanences d’accès aux soins de santé (PASS), structure hospitalière qui prend en charge des personnes connaissant des difficultés d’accès aux soins dans le système de santé français. Il s’appuie sur une enquête empirique issue d’un travail de thèse en sociologie. L’enquête mêle observations participantes et entretiens semi-directifs (n=49) et a été réalisée dans 16 PASS différentes. Sur un plan théorique, l’article met en miroir les travaux sur les métamorphoses de la question sociale et une perspective biopolitique d’inspiration foucaldienne. La prise en charge des populations en marge du système de santé par une institution publique (l’hôpital) est considérée comme agissant dans des domaines qui dépassent le strict traitement de la maladie pour entrer dans ceux de la régulation sociale, la protection de la santé publique ou la réalisation de droits humains. Dans le cas des PASS, l’article montre la construction d’une biopolitique de la migration autour d’un bricolage compliqué qui mêle citoyenneté, politiques économiques, politiques de santé publique et accès aux soins. Le mode d’exercice du pouvoir se caractérise par un gouvernement par le bas qui est réalisé par les professionnels de terrain lors des interactions avec les patients et met en scène une économie morale basée sur des représentations de ce qui est bon et mauvais pour la société.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 34-39
Author(s):  
Toungara K

Introduction : Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique dans le monde et majeur dans les pays subsahariens. Sa prise en charge selon les recommandations de l'OMS n'est pas correctement effectuée partout. Le but de notre travail était de contribuer à l'amélioration de la qualité de la prise en charge du paludisme dans le centre de santé communautaire de Sanankoroba. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale à passage répété de recherche action de Susman. Elle s'est déroulée en quatre mois allant du 1ier juillet au 31 octobre 2019 dans le centre de santé de Sanankoroba. Ont été inclus dans cette étude les cas présumés ou confirmés du paludisme par les prestataires de santé du CSCom de Sanankoroba. Résultats : Après la mise en place du plan d'action entre l'évaluation initiale et finale, nous avons constaté une évolution de la concordance entre signes et classification du paludisme de 51% à 93,3% (Chi2 = 40,848 ; p<10-3). Le suivi et l'évolution appliqués par les prestataires étaient passés de 0% à 82,7% (Chi2 = 105,7 ; p = 0,765) au cours de l'évaluation finale. Les conseils sur les mesures de prévention de 0% à 81.3 % après le plan d'action. Conclusion : Les insuffisances constatées au cours de cette étude ont été corrigées grâce à des planifications faites et leur mise en œuvre.Mots clés : paludisme, centre de santé communautaire, Sanankoroba, Mali


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S47-S48
Author(s):  
D. Ducasse ◽  
V. Arpon-Brand ◽  
M. Vienot ◽  
C. Laglaoui ◽  
R. Calati ◽  
...  

ContexteLes conduites suicidaires (CS) constituent un problème de santé publique majeur à travers le monde. Elles présentent une vulnérabilité propre, et sont maintenant considérées comme une entité diagnostique indépendante dans le DSM5. La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est une thérapie intégrative ayant démontré son utilité dans une grande variété de troubles psychiatriques, à travers une diminution de l’évitement expérientiel et une amélioration de la flexibilité psychologique (socles communs à l’ensemble des troubles psychiatriques) .InnovationNous avons conduit une étude pilote suggérant la faisabilité de la thérapie ACT, sous forme de groupes, chez les patients suicidants (CHRU de Montpellier, Pr Courtet) . À travers la présentation des processus thérapeutiques utilisés dans la thérapie ACT, nous aborderons les hypothèses d’action de la thérapie ACT dans les conduites suicidaires. Puis nous présenterons l’étude IMPACT, en cours de réalisation dans le service urgences et post-urgences psychiatriques (CHRU de Montpellier, Pr Courtet). Il s’agit de la première étude contrôlée randomisée recherchant des biomarqueurs neuroanatomiques et fonctionnels de réponse à la thérapie ACT chez des patients ayant un trouble des conduites suicidaires. Nous aborderons enfin, de façon pratique, comment présenter la thérapie ACT à un patient, à travers une matrice . Il s’agit d’une analyse fonctionnelle permettant de faire percevoir au patient le fonctionnement actuel dans lequel il se sent enlisé, de mettre en lumière ce qui est important dans sa vie, et donc d’avoir un outil motivationnel simple et efficace pour l’accompagner vers le changement.PerspectivesLa thérapie ACT semble être une thérapie prometteuse dans la prise en charge des conduites suicidaires. L’étude IMPACT servira à accroître les connaissances sur les conduites suicidaires par l’identification de biomarqueurs de réponse thérapeutique et la mise en évidence des régions cérébrales associées aux processus thérapeutiques.


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
MB Coulibaly ◽  
AA Niangaly ◽  
Z Keita ◽  
O Sylla

Introduction : La tuberculose représente encore un problème majeur de santé publique dans le monde et particulièrement en Afrique subsaharien. Le but de ce travail était de déterminer le profil épidémiologique, diagnostic et évolutif des patients suivis pour tuberculose pharmaco-sensible au centre de diagnostic et de traitement du centre de santé communautaire et universitaire de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli au Mali. Méthode et matériels : Il s'agissait d'étude transversale et rétrospective des patients suivis pour tuberculose au centre de diagnostic et de traitement de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli allant du 1er janvier 2017 au 30 juin 2019. Résultats : Nous avons retenu dans cette étude 48 tuberculeux toutes formes confondues. Le sexe masculin a été le plus fréquent soit 79,2% avec un sexe ratio de 3,8. La tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée représentait 89 ,6% (n=43) et 10,4% (n=5) était extra pulmonaire. La comorbidité tuberculose – VIH représentait 12,5% des patients. Le succès thérapeutique était à 87,9% (n=42). 8,3% de décès, avec 2,1% cas de perdu de vue et 2,1% cas d'échec thérapeutique. Conclusion : La prise en charge de la tuberculose en milieu communautaire par la stratégie du traitement directement observé serait un élément important dans le succès thérapeutique.


2016 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 59-77 ◽  
Author(s):  
Marie-Hélène Chomienne ◽  
Patrick Vanneste ◽  
Jean Grenier ◽  
Stephan Hendrick

L’expertise des psychologues dans l’évaluation et la prise en charge des troubles communs de santé mentale comme l’anxiété et la dépression qui sont fréquents en soins primaires et co-morbides avec les maladies chroniques font des psychologues une ressource essentielle pour les médecins. Les psychologues représentent un large bassin de professionnels spécialisés dans le diagnostic et la pratique de la psychothérapie ; la collaboration médecins-psychologues est d’autant plus critique dans le contexte visant à augmenter l’accès des populations aux traitements psychologiques et aux psychothérapies. Cet article se veut un regard sur l’état de la collaboration entre médecins et psychologues en Belgique et au Canada. Il examine l’évolution des mentalités entre ces deux professions dans une perspective européenne belge et la façon dont le contexte et le système de soins de santé publique au Canada influencent le potentiel de collaboration entre ces deux professions. Les études démontrent la volonté et la facilité qu’ont ces deux professions à collaborer. Mais ceci doit être appuyé par des structures systémiques et académiques facilitantes notamment dans l’apprentissage précoce à la collaboration dans le cursus de ces professions.


Author(s):  
Claire Bolster-Foucault ◽  
Brigitte Ho Mi Fane ◽  
Alexandra Blair

Introduction On sait que la stigmatisation est un déterminant clé de la santé et des inégalités en matière de santé en raison de ses effets sur l’accès aux ressources favorables à la santé et sur l’exposition au stress. Alors que divers rapports offrent des synthèses approfondies des mécanismes par lesquels la stigmatisation influence la santé, il n’existe aucun examen des données probantes sur les facteurs en amont de la stigmatisation touchant les conditions sanitaires et sociales. L’objectif de cette étude consiste à réaliser une synthèse des déterminants structurels connus de la stigmatisation touchant les conditions sanitaires et sociales dans les pays développés. Méthodologie Nous avons procédé à une revue rapide de la littérature. Nous avons sélectionné des ouvrages de littérature grise et de littérature en anglais et en français évalués par des pairs et publiés après 2008 à l’aide de MEDLINE, Embase, PsycINFO, Google et Google Scholar. Les titres et les résumés ont été examinés indépendamment par deux évaluateurs. Nous avons extrait divers renseignements des publications pertinentes et nous avons mené une analyse thématique de ces déterminants afin de cerner les grands domaines des déterminants structurels. Nous avons réalisé une synthèse narrative des caractéristiques de chaque étude et des déterminants ciblés. Résultats Sur les 657 publications sélectionnées, nous en avons retenu 53. Nous avons relevé 10 domaines de déterminants structurels de la stigmatisation : cadres juridiques, politiques d’aide sociale, politiques économiques, environnements social et bâti, médias et marketing, facteurs pédagogiques, politiques et pratiques en matière de soins de santé, technologie biomédicale, cadres diagnostiques et interventions en santé publique. Chaque domaine a été circonscrit et synthétisé, et nous proposons un cadre conceptuel de la manière dont les domaines cernés sont liés au processus de stigmatisation. Conclusion Au moins 10 domaines de facteurs structurels ont une influence sur la stigmatisation touchant les conditions sanitaires et sociales. On peut se servir de ces domaines pour structurer des discussions stratégiques centrées sur les moyens de réduire la stigmatisation au sein de la population.


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