Prévenir la dépression chez l’adolescent : c’est possible

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 613-614
Author(s):  
L. Mesquida ◽  
M. Guegan ◽  
J.-P. Raynaud

IntroductionLa prévalence de la dépression chez les adolescents est estimée à 5 à 9 %. Elle est associée à un risque accru de suicide. La prévention semble une approche prometteuse ce qui a accéléré le développement de programmes dans ce domaine.ObjectifsÉvaluer l’implantation du programme de prévention cognitivo-comportemental “Pare-chocs”dans le système scolaire français et son efficacité sur les symptômes dépressifs et la prévention d’un épisode dépressif majeur à long terme chez les adolescents.MéthodesNous avons évalué 1968 adolescents en classe de seconde à l’aide de la Center for Epidemiological Study Depression Scale (CES-D). Les adolescents présentant un score de coupure de 26 (n = 145) ou plus ont reçu une proposition de participation à un entretien clinique puis au programme Pare-Chocs s’ils étaient sélectionnés. L’intensité de la symptomatologie dépressive était suivie par la passation régulière de la CES-D en cours (1re, 5e et 11e rencontre) et en aval de la participation au programme (8 semaine et 1 et 2 ans plus tard).RésultatsLes résultats montrent une diminution des symptômes dépressifs en fin du programme ainsi que sur les évaluations ultérieures. Pare-chocs semble adaptable au système scolaire français.ConclusionAu-delà de la diminution des symptômes dépressifs chez les adolescents, cette action semble avoir un impact au niveau collectif en sensibilisant les professionnels et en améliorant la diffusion des connaissances sur le trouble dépressif et ses moyens de prise en charge, ainsi qu’en travaillant sur la dé-stigmatisation et le dépistage d’autres troubles psychiques. La dépression reste un enjeu majeur de santé publique. Sa prévention chez les adolescents semble une approche prometteuse qui permettrait d’éviter l’apparition de la maladie à l’âge adulte.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 601-601
Author(s):  
D. Carmelo ◽  
S. Lamy ◽  
A. Charles-Nicolas ◽  
N. Pascal ◽  
L. Jehel

IntroductionLa suicidalité à l’adolescence est une question importante de santé publique, en termes de mortalité, de morbidité. Celle-ci est peu évaluée et quantifiée dans les en Martinique au sujet des adolescents. Notre objectif à travers de notre étude prospective exploratoire est de déterminer de la prévalence des tentatives de suicide chez les adolescents en Martinique consultant au CHUM.MéthodesNous avons inclus tous les adolescents âgés de 11 à 18 ans ayant réalisé une tentative de suicide en Martinique, admis sur les différents services d’urgences et de réanimations du CHUM, sur une période continue de 4 mois.RésultatsQuarante-trois tentatives de suicide ont été enregistrées au cours de cette période : 88,4 % des cas impliquaient des filles (avec une récidive sur la période d’inclusion), 58,1 % des jeunes ont utilisé comme méthode l’intoxication médicamenteuse volontaire, la majorité concernait des primosuicidants (60,5 %), près de la moitié des cas avait identifié un événement traumatisant, 34,9 % ont déclaré consommer de façon régulière une substance psychoactive enfin 72,5 % des situations ont fait intervenir le SAMU et 65,2 % de ces adolescents ont bénéficié d’une prise en charge hospitalière.ConclusionCette étude pilote permet de contribuer à la description de la tentative de suicide chez les adolescents, qui s’estimerait à 1 tentative de suicide tous les 3 jours, et confirme bien une problématique suicidaire touchant cette population spécifique dans ce département. Elle suggère par ailleurs la nécessité de renforcer l’offre de soins qui semble insuffisante à ce jour. Au vu des résultats de cette étude, l’implication forte du SAMU dans ce travail pourrait être un partenaire idéal dans le repérage de ces conduites suicidaires dans cette région.


2021 ◽  
Vol 10 (02) ◽  
pp. 34-39
Author(s):  
Toungara K

Introduction : Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique dans le monde et majeur dans les pays subsahariens. Sa prise en charge selon les recommandations de l'OMS n'est pas correctement effectuée partout. Le but de notre travail était de contribuer à l'amélioration de la qualité de la prise en charge du paludisme dans le centre de santé communautaire de Sanankoroba. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale à passage répété de recherche action de Susman. Elle s'est déroulée en quatre mois allant du 1ier juillet au 31 octobre 2019 dans le centre de santé de Sanankoroba. Ont été inclus dans cette étude les cas présumés ou confirmés du paludisme par les prestataires de santé du CSCom de Sanankoroba. Résultats : Après la mise en place du plan d'action entre l'évaluation initiale et finale, nous avons constaté une évolution de la concordance entre signes et classification du paludisme de 51% à 93,3% (Chi2 = 40,848 ; p<10-3). Le suivi et l'évolution appliqués par les prestataires étaient passés de 0% à 82,7% (Chi2 = 105,7 ; p = 0,765) au cours de l'évaluation finale. Les conseils sur les mesures de prévention de 0% à 81.3 % après le plan d'action. Conclusion : Les insuffisances constatées au cours de cette étude ont été corrigées grâce à des planifications faites et leur mise en œuvre.Mots clés : paludisme, centre de santé communautaire, Sanankoroba, Mali


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S47-S48
Author(s):  
D. Ducasse ◽  
V. Arpon-Brand ◽  
M. Vienot ◽  
C. Laglaoui ◽  
R. Calati ◽  
...  

ContexteLes conduites suicidaires (CS) constituent un problème de santé publique majeur à travers le monde. Elles présentent une vulnérabilité propre, et sont maintenant considérées comme une entité diagnostique indépendante dans le DSM5. La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est une thérapie intégrative ayant démontré son utilité dans une grande variété de troubles psychiatriques, à travers une diminution de l’évitement expérientiel et une amélioration de la flexibilité psychologique (socles communs à l’ensemble des troubles psychiatriques) .InnovationNous avons conduit une étude pilote suggérant la faisabilité de la thérapie ACT, sous forme de groupes, chez les patients suicidants (CHRU de Montpellier, Pr Courtet) . À travers la présentation des processus thérapeutiques utilisés dans la thérapie ACT, nous aborderons les hypothèses d’action de la thérapie ACT dans les conduites suicidaires. Puis nous présenterons l’étude IMPACT, en cours de réalisation dans le service urgences et post-urgences psychiatriques (CHRU de Montpellier, Pr Courtet). Il s’agit de la première étude contrôlée randomisée recherchant des biomarqueurs neuroanatomiques et fonctionnels de réponse à la thérapie ACT chez des patients ayant un trouble des conduites suicidaires. Nous aborderons enfin, de façon pratique, comment présenter la thérapie ACT à un patient, à travers une matrice . Il s’agit d’une analyse fonctionnelle permettant de faire percevoir au patient le fonctionnement actuel dans lequel il se sent enlisé, de mettre en lumière ce qui est important dans sa vie, et donc d’avoir un outil motivationnel simple et efficace pour l’accompagner vers le changement.PerspectivesLa thérapie ACT semble être une thérapie prometteuse dans la prise en charge des conduites suicidaires. L’étude IMPACT servira à accroître les connaissances sur les conduites suicidaires par l’identification de biomarqueurs de réponse thérapeutique et la mise en évidence des régions cérébrales associées aux processus thérapeutiques.


2020 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
MB Coulibaly ◽  
AA Niangaly ◽  
Z Keita ◽  
O Sylla

Introduction : La tuberculose représente encore un problème majeur de santé publique dans le monde et particulièrement en Afrique subsaharien. Le but de ce travail était de déterminer le profil épidémiologique, diagnostic et évolutif des patients suivis pour tuberculose pharmaco-sensible au centre de diagnostic et de traitement du centre de santé communautaire et universitaire de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli au Mali. Méthode et matériels : Il s'agissait d'étude transversale et rétrospective des patients suivis pour tuberculose au centre de diagnostic et de traitement de Konobougou dans le district sanitaire de Barouéli allant du 1er janvier 2017 au 30 juin 2019. Résultats : Nous avons retenu dans cette étude 48 tuberculeux toutes formes confondues. Le sexe masculin a été le plus fréquent soit 79,2% avec un sexe ratio de 3,8. La tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée représentait 89 ,6% (n=43) et 10,4% (n=5) était extra pulmonaire. La comorbidité tuberculose – VIH représentait 12,5% des patients. Le succès thérapeutique était à 87,9% (n=42). 8,3% de décès, avec 2,1% cas de perdu de vue et 2,1% cas d'échec thérapeutique. Conclusion : La prise en charge de la tuberculose en milieu communautaire par la stratégie du traitement directement observé serait un élément important dans le succès thérapeutique.


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 62-77
Author(s):  
Anne Delizée ◽  
Morgane Milcent ◽  
Christine Michaux

Résumé : Les barrières linguistiques peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé des patients allophones et entraîner, de surcroît, une augmentation des coûts pour la santé publique. L’une des solutions serait de faire appel à des interprètes professionnels. Or, demander l’intervention de ces professionnels reste encore une pratique faiblement répandue et la raison souvent invoquée est le manque de moyens financiers. Le recours à un interprète professionnel influence-t-il positivement la trajectoire des soins de santé ? Quels sont les coûts de ce recours ? Pour éclairer cette problématique, nous avons procédé à la méta-analyse de 35 études scientifiques menées sur le sol américain qui abordent ces deux questions. Le résultat principal est que l’amélioration de la prise en charge médicale de l’allophone est sensible et que les coûts engagés sont minimes par rapport au bénéfice retiré.Resumen: Las barreras del idioma pueden tener consecuencias negativas para la salud de los pacientes que no hablan inglés y pueden además traer aparejado un aumento de los costes para la salud pública. Una de las soluciones sería recurrir a los servicios de unos intérpretes profesionales. Sin embargo, el hecho de solicitar la participación de dichos profesionales sigue una práctica poco extendida y la razón que se da a menudo es la falta de recursos financieros. ¿Tiene el uso de un intérprete profesional un impacto positivo en la prestación de servicios de salud? ¿Qué tipos de costes supone tal recurso? Para arrojar luz sobre este tema, se llevó a cabo el meta-análisis de 35 estudios científicos realizados en los Estados Unidos que abordan estos temas. La conclusión más destacada es que la gestión médica del alófono se mejora de manera significativa y que los costes incurridos son mínimos en comparación con los beneficios obtenidos.


2019 ◽  
Vol 13 (2) ◽  
pp. 105-111 ◽  
Author(s):  
R. Bouriga ◽  
M. Mahjoub ◽  
MA Chaouch ◽  
M. Hochlef ◽  
Y. El Kissi ◽  
...  

Introduction : Le cancer est à l’origine de détresse psychologique alourdissant les morbidités des patients. Le cancer colorectal constitue un problème de santé publique de par son ampleur et sa gravité, en plus de son retentissement psychologique chez les patients et chez leur entourage. Notre objectif est de déterminer la prévalence de la dépression et de l’anxiété chez un groupe de patients tunisiens atteints de cancer colorectal et d’en rechercher les éventuelles relations avec les données cliniques. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle longitudinale prospective durant six mois (de mars à août 2017) colligeant tous les patients présentant un cancer colorectal et suivis à la consultation d’oncologie médicale au CHU Farhat-Hached à Sousse (Tunisie). En plus d’une grille à remplir par l’enquêteur se rapportant aux données épidémiologiques et cliniques du patient après l’entretien et la consultation du dossier médical, la mesure de l’anxiété et de la dépression a été faite à l’aide d’un autoquestionnaire validé en langue arabe : l’Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS). La saisie et l’analyse des données ont été faites par le logiciel SPSS V20.0. Résultats : Cinquante-deux patients ont accepté de répondre à notre questionnaire. Ils étaient répartis en 28 femmes et 24 hommes ; l’âge moyen était de 57 ± 13 ans, la durée moyenne de la maladie était de 3,2 ± 1 ans. Les patients inclus dans l’étude étaient au stade métastatique (stade IV) de leur maladie dans 27%des cas. Nos patients ont bénéficié d’un traitement curatif dans 54 % des cas, d’une chirurgie de la tumeur primitive dans 88,6 %, d’une chimiothérapie dans 94,3 %, d’une radiothérapie dans 34,6 %, et 15,5 % ont reçu le cetuximab. La dépression détectée auprès de nos patients était douteuse dans 17,3 %et certaine dans 13,5 %. L’anxiété était douteuse chez 13,5 % et certaine dans 7,5 %. Une corrélation positive significative a été mise en évidence entre d’une part la symptomatologie dépressive et d’autre part le stade métastatique de la maladie (r = 0,741, p = 0,042), la présence de stomie (r = 0,811 ; p = 0,005), la fatigue (r = 0,720 ; p = 0,005) et les effets indésirables à type de nausée et vomissement (r = 0,653 ; p = 0,045). Conclusion : Il existe une forte prévalence de la dépression et de l’anxiété chez les patients atteints de cancer colorectal dans notre travail. Ces troubles psychiques devraient être systématiquement recherchés afin de préconiser une prise en charge adéquate de ces patients dans leur parcours de soins.


2019 ◽  
Vol 35 (8-9) ◽  
pp. 689-692
Author(s):  
Vincent Looten

La reproductibilité méthodologique fait référence à la capacité à obtenir exactement les mêmes résultats, en reproduisant le même protocole d’étude sur les mêmes données. Nous avons voulu évaluer la reproductibilité méthodologique des études publiées entre 2008 et 2017 dans la Revue d’épidémiologie et de santé publique, qui font appel à des données issues du système national des données de santé. Nos résultats suggèrent que seules 49 % des études portant sur ce système national pourraient être reproduites sans le recours aux auteurs initiaux. L’absence de partage systématique des programmes peut révéler un manque de préoccupation quant à la finalité de la recherche en santé publique. Il est difficile d’attribuer la responsabilité de ce manque de reproductibilité aux seuls chercheurs, et nous faisons donc l’hypothèse d’une inconduite éthique instituée.


2020 ◽  
Vol 45 ◽  
pp. S116
Author(s):  
I. Desormais ◽  
S. Ariyoh Amidou ◽  
V. Aboyans ◽  
P. Lacroix

1970 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 29-36
Author(s):  
K Touré ◽  
SN Diagne ◽  
LB Seck ◽  
A Sow ◽  
M Ndiaye ◽  
...  

Description Les AVC constituent un problème de santé publique avec une mortalité élevée. Objectif Identifier les facteurs prédictifs de mortalité par accidents vasculaires cérébraux à la Clinique Neurologique du CHU de Fann, Dakar. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective du 1er Janvier 2001 au 01 Novembre 2003 portant sur des patients avec AVC et ayant eu un examen tomodensitométrique cérébral. Les données sociodémographiques, les antécédents médicaux et chirurgicaux, les signes de gravité associés au tableau neurologique et le pronostic vital ont été collectés. Des analyses uni, bi et multivariées par la régression logistique multiple ont été effectuées. Résultats La population de patients (314) était composée de 56,1% de femmes avec une moyenne d’âge de 61,3 ans (±13,8), un délai moyen d’admission de 8,4 jours (±23,5). Les facteurs de risque d’AVC étaient dominés par l’HTA, l’antécédent d’AVC et le diabète. Les AVCI représentaient 60,2%. Un coma et une HTA étaient associés au tableau neurologique. Soixante dix huit (78) patients sont décédés soit un taux de létalité de 24,8%. Lors de l’analyse de régression logistique multivariée, seuls les antécédents d’AVC et l’existence de coma étaient associés de manière indépendante à la mortalité par AVC. Conclusion Ces résultats démontrent la nécessité d’une amélioration de la prise en charge des patients en unité de soins intensifs et la prévention des récidives d’AVC par une éducation sanitaire des malades.Mots-clés: accident vasculaire cérébral, mortalité, pronostic, Sénégal.


2021 ◽  
Vol 47 (56) ◽  
pp. 266-274
Author(s):  
Erin E Rees ◽  
Rachel Rodin ◽  
Nicholas H Ogden

Contexte : Pour maintenir le contrôle de l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) lorsque les mesures de confinement seront levées, il sera essentiel de renforcer les mesures de santé publique alternatives. En ce qui concerne la surveillance, il sera nécessaire de détecter rapidement une grande proportion de tous nouveaux cas afin de pouvoir les isoler, et retrouver et mettre en quarantaine les personnes qui y ont été exposées. Nous présentons ici une approche mathématique qui peut être utilisée pour déterminer combien d’échantillons doivent être recueillis par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 à un stade suffisamment précoce pour contrôler une éclosion. Méthodes : Nous présentons une méthode de détermination de la taille de l’échantillon qui utilise une approche de pondération relative. Compte tenu du fait que les résultats du test de diagnostic de la COVID-19 provenant de sous-populations ont contribué à détecter la maladie à un niveau de prévalence seuil pour contrôler l’éclosion, il s’agissait de 1) déterminer si le nombre prévu d’échantillons hebdomadaires fournis par la surveillance actuelle des infections virales respiratoires fondée sur les soins de santé peut fournir une taille d’échantillon déjà adéquate pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19 et, dans le cas contraire, 2) de déterminer combien d’échantillons hebdomadaires supplémentaires étaient nécessaires à partir d’un échantillonnage volontaire. Résultats : Lors d’une démonstration de notre méthode à une fréquence hebdomadaire et à l’échelle des provinces et territoires canadiens, nous avons constaté que seuls les provinces et les territoires les plus peuplés disposaient d’un nombre suffisant de dépistages provenant des visites médicales en raison de maladies respiratoires pour détecter la COVID-19 à notre niveau de prévalence cible — qui doit être suffisamment élevé pour identifier et contrôler les nouveaux agrégats de cas. En outre, la détection de la COVID-19 est plus efficace (moins d’échantillons requis) lorsque la surveillance se concentre sur l’exigence de tests de dépistage de patients symptomatiques par les services des soins de santé. Dans les populations volontaires : plus les taux de contact sont élevés, plus le niveau de prévalence attendu est élevé, et moins il faut d’échantillons pour détecter la COVID-19 à un seuil prédéterminé. Conclusion : Cette étude présente une stratégie de surveillance ciblée, combinant des échantillons de surveillance passive et active, afin de déterminer le nombre d’échantillons à recueillir par unité de surface et par unité de temps pour détecter de nouveaux agrégats de cas de COVID-19. L’objectif de cette stratégie est de permettre une détection suffisamment précoce pour contrôler une éclosion.


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