scholarly journals Les facteurs discriminants sur les plans personnel, familial et scolaire entre les troubles de comportement intériorisés, extériorisés et concomitants chez des élèves de première secondaire

2007 ◽  
Vol 26 (1) ◽  
pp. 197-218 ◽  
Author(s):  
Laurier Fortin ◽  
Diane Marcotte ◽  
Égide Royer ◽  
Pierre Potvin

Résumé Cette recherche vise à identifier les facteurs de risque personnels, familiaux et associés à l'école chez des élèves en troubles du comportement intériorisés, extériorisés et en concomitance des troubles intériorisés et extériorisés. L'échantillon compte 242 élèves de première secondaire (12 et 13 ans) répartis en quatre types: 73 élèves présentent des troubles extériorisés, 77 élèves des troubles intériorisés, 14 élèves la concomitance des troubles; 78 élèves témoins sans trouble du comportement. Les résultats indiquent que les types concomitants et extériorisés sont comparables quant aux conduites antisociales, mais que le type concomitant présente plus de problèmes et se différencie de ce dernier type selon certaines variables. Le type intériorisé présente le plus de problèmes de communication avec ses parents, mais il est comparable aux élèves témoins pour les variables associées à l'école.

2019 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 113-114
Author(s):  
G. Awad ◽  
K. Befort

Les troubles du comportement alimentaire altèrent le circuit cérébral de la récompense et sont caractérisés par une perte du contrôle de la prise alimentaire. Ces troubles sont accompagnés de modifications neurobiologiques associées au comportement de type addictif et impliquent des processus neuro-inflammatoires qui pourraient être à l’origine du développement de douleurs chroniques.


2021 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 9-12
Author(s):  
Samir Bouras ◽  

Introduction. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé 2018, le cancer du rein occupe en Algérie le 20eme rang chez les deux sexes. L'objectif de cette étude est d'évaluer nos résultats oncologiques de la néphrectomie partielle. Patients et méthodes. Étude rétrospective mono centrique, de juin 2012 à mars 2020. 50 patients ont bénéficié d'une néphrectomie partielle pour cancer du rein. Parmi ces patients, 37 (74%) cancer ont été confirmés par la pathologie. L'étude statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 20. Résultats. L'âge moyen était de 55,1 ans et les femmes étaient majoritaires 23 (62,2%). Le carcinome à cellules claires prédominait : 21 cas (56,8%). Les marges chirurgicales étaient positives dans 06 cas (16,2%) et le stade pT1 était majoritaire dans 29 (78,3%). Après un suivi moyen de 55,7 mois, nous avons eu un taux de récidive global de 10,8% (04 patients). Aucun facteur de risque probable n’a été statistiquement significatif. Discussion. Nos résultats carcinologiques sont comparables aux données de la littérature (des taux de récidives jusqu’à 10,6%). Malgré un taux relativement élevé de marges chirurgicales positives, 80% des récidives sont survenus sur des marges négatives. En effet, les marges chirurgicales positives ne sont pas considérées comme un facteur de risque de récidive indépendant. Plusieurs facteurs de risque de récurrence ont été rapportés ; cependant dans cette série, nul n’a été identifié. Le cancer du rein est connu pour des récidives très tardives. Conclusion. La néphrectomie partielle est réalisée dans notre service depuis plus de 08 ans en toute sécurité, avec des résultats oncologiques satisfaisants. Mots clés : cancer du rein, néphrectomie partielle, résultats oncologiques.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 99-100
Author(s):  
A. Merlot ◽  
J. Nargeot ◽  
M. Buard ◽  
A. Viala ◽  
M.-N. Vacheron

IntroductionL’entérocolite nécrosante est une complication rare des antipsychotiques (un cas/2000 patients traités) ; tous les antipsychotiques peuvent y participer (63 % des patients de la littérature étaient traités par antipsychotique atypique), particulièrement lorsqu’ils sont associés à un traitement anticholinergique (antiparkinsonien, antidépresseur imipraminique) ; elle peut être un effet indésirable souvent méconnu, mais toujours grave car elle conduit au décès du patient dans 40 à 60 % des cas. Elle est peu documentée dans la littérature et essentiellement sous forme de cas cliniques.Cas cliniqueNous rapportons le cas d’un jeune patient âgé de 25 ans, pris en charge pour un trouble schizoaffectif depuis une dizaine d’années, non compliant aux soins et plusieurs fois hospitalisé sous contrainte, résistant à plusieurs séquences thérapeutiques. Ce jeune homme avait été réhospitalisé pour une rechute délirante marquée par un vécu délirant persécutif et hypochondriaque avec de multiples cénesthopathies, associées à des troubles du comportement à type d’agitation psychomotrice. Il a présenté un cas d’entérocolite nécrosante alors qu’il était traité par quétiapine et zuclopenthixol ASP, et a dû bénéficier d’une colectomie totale en urgence du fait d’un retard au diagnostic et au traitement, malgré un suivi somatique régulier assuré par un somaticien dans le service.Discussion et conclusionLe diagnostic est particulièrement difficile du fait de la non spécificité du tableau clinique, d’autant qu’elle est souvent la complication d’une constipation ancienne, que l’évolution peut être rapide, et que le pronostic reste réservé. A partir du cas présenté, nous proposons une revue de la littérature et nous discutons les facteurs de risque, les difficultés du diagnostic, les diagnostics différentiels, la physiopathologie et les préconisations thérapeutiques. Il s’agit d’une urgence médicale qu’il faut apprendre à reconnaître et à anticiper pour éviter une évolution spontanément défavorable.


2018 ◽  
Vol 1 ◽  
pp. S159
Author(s):  
H. Ben Mustapha ◽  
M. Hamza ◽  
S. Bourgou ◽  
F. Charfi ◽  
A. Belhadj

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S138-S138
Author(s):  
C. Neri ◽  
I. Needham

Les personnes incarcérées présentent plus de problèmes de santé mentale que la population générale. L’environnement carcéral en soi peut provoquer des troubles mentaux et un haut niveau de stress mais, pour beaucoup de détenus, les troubles mentaux étaient préexistants à l’incarcération. Actuellement, les soins dispensés dans les prisons sont au centre d’enjeux sociopolitiques importants, ils représentent une opportunité d’améliorer la santé mentale des personnes incarcérées. Le but de cette étude est de constater la santé mentale des personnes incarcérées ainsi que leur perception du stress et d’explorer les relations entre leur santé mentale, leur perception du stress et leurs caractéristiques sociodémographiques. Cette étude descriptive exploratoire a inclus 40 personnes incarcérées en détention avant jugement dans une prison préventive de Suisse selon une méthode d’échantillonnage non probabiliste par convenance. Les trois instruments utilisés afin de collecter les données sont l’échelle HoNOS-Secure-F, l’échelle du stress perçu et un questionnaire sociodémographique. Les résultats montrent que les domaines obtenant les scores les plus élevés au niveau de la santé mentale concernent les problèmes sociaux et les troubles du comportement. Les détenus présentant la plus mauvaise santé mentale sont incarcérés pour des délits relatifs aux mœurs. Les détenus souffrant d’antécédents psychiatriques présentent plus de problèmes sociaux durant leur détention. Les détenus souffrant de troubles liés à la consommation de substances ainsi que de troubles cognitifs ont la fréquence la plus élevée d’incarcérations. Dans cette étude, la santé mentale est associée de manière statistiquement significative avec le stress perçu. Les résultats de cette étude, discutés d’après le modèle conceptuel pour la promotion de la santé mentale et la prévention des troubles mentaux permettent de constater que les personnes incarcérées présentent un cumul de facteurs de risque pour la santé mentale, alors que les facteurs protecteurs de la santé mentale sont peu présents en milieu carcéral.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 632-632
Author(s):  
B. Pignon

La mise en place de soins sans consentement en psychiatrie (SSC) est basée sur une appréciation subjective de l’état du patient, mais ils sont un objet de recherche clinique et ont, pour certains, fait l’objet de recommandations d’experts. Ces différentes recommandations concernant les SSC en psychiatrie seront synthétisés durant mon intervention. Ils sont enrichis d’une revue de la littérature. En cas de trouble psychotique, la conscience des troubles et le retentissement du délire sont des critères cliniques primordiaux.En cas de trouble de l’humeur, il faut évaluer le risque suicidaire et le retentissement somatique dans le syndrome dépressif et les états-mixtes, ainsi que l’anosognosie et le retentissement socioprofessionnel dans le syndrome maniaque. Un délire thymique est un facteur de gravité qui oriente vers des SSC. En cas d’état suicidaire, il faut évaluer le risque suicidaire et le potentiel trouble psychiatrique sous-jacent. Les indications des SSC dans les addictions sont très discutées. Les mises en danger répétées associées au déni des troubles peuvent conduire dans certains cas à des SSC. Pour les troubles du comportement alimentaire, un refus de soin associé à un risque vital est une indication aux SSC. Les troubles de personnalité sont des facteurs de risque des troubles pouvant amener des SSC.Ils ne sont pas en soi des indications aux SSC. Enfin, dans les pathologies démentielles, les troubles du comportement amènent parfois des SSC.


Praxis ◽  
2003 ◽  
Vol 92 (5) ◽  
pp. 168-178
Author(s):  
Baumgartner ◽  
Georgiadis

Ce travail de revue présente la prévention secondaire des accidents vasculaire cérébraux par le traitement des facteurs de risque vasculaire, les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire, l'anticoagulation ou les thérapies endovasculaires. Deux études publiées récemment (PROtection aGainst Recurrent Stroke Study (PROGRESS) et la Heart Protection Study (HPS) ont pour la première fois pu démontrer l'efficacité d'un traitement contre l'hypertension et par statines dans la prévention secondaire après un accident vasculaire cérébral. PROGRESS a montré que la combinaison de perindopril et d'indapamide permet de réduire de 43% la survenue d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques et hémorragiques chez les patients hypertendus ou normotendus alors que HPS a mis en évidence une diminution de 20% des accidents vasculaires cérébraux ischémiques chez les patients avec des taux sériques normaux ou élevés de cholestérol. Les sténoses carotidiennes symptomatiques avec un resserrement distal > ou égal à 70% sont opérées par endartérectomie; en cas de sténose distale de 50–69% une décision individuelle est prise; une endartérectomie n'est pas indiquée en cas de sténose < 50%. Les patients chez lesquels une source cardiaque d'embolie est mise en évidence doivent être anticoagulés (INR 2.5, intervalle: 2–3) à l'exception des myxomes cardiaques et des endocardites bactériennes. Si aucune intervention chirurgicale sur une artère cérébrale n'est indiquée ou si le patient ne doit pas être anticoagulé, on traite par un inhibiteur de l'agrégation plaquettaire: 100 mg d'aspirine ou la combinaison d'aspirine et de dipyridamol sont le traitement de choix. En cas de récidive d'ischémie sous aspirine ou d'intolérance à l'aspirine, le clopidogrel est prescrit. Comme alternative au clopidogrel en cas de récidive d'ischémie, une anticoagulation (INR 2.0, intervalle: 1.5–2.5) peut être prescrite.


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