Craniotomie décompressive dans la prise en charge des thromboses cérébrales veineuses malignes : A propos d’un cas

2017 ◽  
Vol 1 (4) ◽  
Author(s):  
Soumia Benbernou ◽  
Moumen ryad Ayoun ◽  
Houria Mokhtari Djebli ◽  
Maammar Bouchakour ◽  
Batoul Chalabi ◽  
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Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une pathologie qui touche en général la femme jeune. Elle expose à une hypertension intracrânienne qui dans de rares cas entraine un engagement qui compromet le pronostic vital.C’est dans ces cas où la craniotomie décompressive trouve son intérêt. Cette technique n’a jamais été pratiquée pour cette indication au Centre Hospitalo-Universitaire d’Oran.Observation - Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 24 ans, admise en réanimation pour thrombose veineuse cérébrale maligne avec hémorragie sous arachnoïdienne et engagement sous falcoriel, ayant bénéficié d’une craniotomie décompressive.

ONCOLOGIE ◽  
2008 ◽  
Vol 10 (12) ◽  
pp. 749-751 ◽  
Author(s):  
P. Debourdeau ◽  
D. Farge-Bancel ◽  
L. Bosquet ◽  
D. Kassab-Chahmi ◽  
F. Cajfinger ◽  
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2012 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. 208-210
Author(s):  
Said Azzoug ◽  
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Aicha Maiz Hadj Ahmed ◽  
Farida Chentli

Le syndrome de cushing (SC) est rare durant la grossesse et ses conséquences maternofœtales Peuvent être fatales. Nous rapportons l’observation d’une patiente qui présentait un SC compliqué d’un HELLP syndrome. Observation : Une patiente âgée de 35 ans consulte à 26 semaines d’aménorrhée (SA) pour prise en charge d’un SC. Sur le plan clinique elle présente une obésité faciotronculaire et des signes d’hypercatabolisme. Le cycle du cortisol était rompu, le freinage faible était négatif et le taux d’ACTH était inférieur à 1 pg/ml. L’IRM abdominale objectivait une masse surrénalienne droite de 35 mm. L’hypercorticisme s’est compliqué de pré-éclampsie, de diabète sucré et d’hypokaliémie. L’évolution était marquée par une élévation des ALAT, une thrombopénie et une anémie compatibles avec un HELLP syndrome obligeant la réalisation d’une césarienne de sauvetage à 29 SA avec naissance d’un nouveau-né de sexe masculin vivant et sain. La patiente a bénéficié par la suite d’une surrénalectomie droite et l’étude histologique concluait à un adénome. Conclusion : Le SC de la grossesse est une pathologie rare dont l’étiologie est le plus souvent surrénalienne. Le pronostic materno-fœtal est engagé du fait d’une forte prévalence de complications pouvant engager le pronostic vital tel que le HELLP syndrome qui représente une urgence obstétricale


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 112-116 ◽  
Author(s):  
T. Marx ◽  
S. Kepka ◽  
T. Desmettre

Les pneumothorax rencontrés aux urgences peuvent être d’origine spontanée ou traumatique. L’exsufflation est une méthode thérapeutique simple du pneumothorax spontané primitif. Cette technique consiste à réaliser une aspiration par l’intermédiaire d’un cathéter, sans que le matériel soit laissé en place. Elle permet une prise en charge ambulatoire du patient et répond à des enjeux de qualité des soins (efficacité, simplicité, sécurité) et d’économie de la santé (diminution de la durée et du taux d’hospitalisation). L’exsufflation peut être réalisée via différents dispositifs tout simples d’utilisation, par voie antérieure ou axillaire. L’exsufflation à l’aiguille avec des cathéters de perfusion intraveineux est peu recommandée devant le risque d’échec lié à une longueur de cathéter inadaptée à la morphologie du patient. Les usages de drains de faible calibre avec la méthode de Seldinger ou de kits dédiés de thoracentèse sont à privilégier. Les complications sont moindres comparées à la pose d’un drain thoracique. Il s’agit le plus souvent d’obstruction ou de déplacement du cathéter. L’exsufflation est également un geste de sauvetage à réaliser en urgence en cas de pneumothorax suffocant. La bonne maîtrise de l’une de ces techniques est donc indispensable dans le cadre de la formation et de la pratique en médecine d’urgence.


Author(s):  
M Savadogo ◽  
MB Boushab ◽  
KA Sondo ◽  
A Dabilgou ◽  
J Kaboré

Après une morsure suspecte par un chien errant, la brièveté de la période d'incubation peut être préjudiciable aux victimes. Nous rapportons deux cas de rage furieuse à porte d'entrée céphalique dont la brièveté de la période d'incubation n'a pas permis de conduire à terme la prophylaxie antirabique. Le premier est un enfant de sept ans mordu à l'oreille gauche par un chien errant et le second est un adolescent de 14 ans mordu à la pommette droite. Le premier avait une blessure de catégorie II et le second avait une blessure de catégorie III. Tous avaient commencé la vaccination  antirabique après la morsure suspecte mais la brièveté de la période d'incubation n'avait permis de terminer la série vaccinale avant que la maladie ne se déclare. Il nous semble utile d'associer la sérothérapie antirabique à la vaccination, en cas de morsure céphalique de catégorie II ou III. Les agents de santé devraient être conséquemment formés pour une prise en charge efficiente des cas de morsure par un chien errant.Mots clés : rage, chien errant, prophylaxie, enfant, vaccination


2016 ◽  
Vol 41 (1) ◽  
pp. 42-50 ◽  
Author(s):  
E. Messas ◽  
D. Wahl ◽  
G. Pernod

Author(s):  
A. Pointet ◽  
X. Belgodère ◽  
J.-Y. Héry

La rétronychie est une pathologie rare des ongles qui touche principalement l’hallux. Elle consiste en l’incarnation proximale de plusieurs tablettes unguéales, à partir de la matrice dont la fonction productrice est perturbée. Initialement décrite en 1999 par De Berker et Rendall, elle est souvent confondue avec un panaris résistant aux antibiotiques. Le traitement entrepris peut alors être source d’erreurs thérapeutiques amenant chronicisation de l’incarnation et complications infectieuses. Pourtant, les signes cliniques sont caractéristiques, et la rétronychie est aisément curable. Nous rapportons ici un cas inhabituel de rétronychie bilatérale des deux hallux chez un jeune homme de 19 ans. À travers ce cas et une revue de la littérature, nous rappelons les caractéristiques cliniques, la physiopathologie et la prise en charge thérapeutique de la rétronychie.


2021 ◽  
Vol 37 (2) ◽  
pp. 27-34
Author(s):  
A. Hardy ◽  
T. Amouyel ◽  
C. Szymanski ◽  
C. Fontaine ◽  
C. Maynou

Introduction : La difficulté des reprises chirurgicales des échecs d’arthroplastie totale de cheville (ATC) est multifactorielle, liée à l’importance de la perte de substance osseuse, à la qualité tégumentaire et à la déformation secondaire de l’arrière-pied. Elles peuvent consister en un rescellement prothétique ou une arthrodèse tibiotalienne ou tibiotalocalcanéenne (TTC). Nous rapportons une série de sept patients ayant bénéficié d’une arthrodèse TTC par clou centromédullaire rétrograde après échec d’ATC. Matériel et méthodes : Entre 2012 et 2017, sept échecs d’ATC ont bénéficié d’une arthrodèse TTC par enclouage rétrograde. Six femmes, un homme d’âge moyen 61,3 ans (52–77) ont été opérés suite à un descellement pour six patients et une infection pour un patient. La durée moyenne entre l’ATC et l’arthrodèse était de 9,2 ans (1,3–19). Une allogreffe était utilisée dans cinq cas, associée à une autogreffe dans deux cas. Un patient a bénéficié d’un espaceur en métal trabéculaire. Les variables cliniques étaient l’échelle visuelle analogique (EVA), l’évaluation de la satisfaction subjective, le score AOFAS et le score SF-36. Le bilan paraclinique se composait d’une radiographie standard en charge de face et de profil et d’un scanner en cas de suspicion de pseudarthrodèse. Résultats : Le suivi moyen était de 33,1 mois (6–72). Au dernier recul, l’EVA moyenne était de 3/10. Six patients se sont déclarés très satisfaits ou satisfaits. Le score AOFAS moyen était de 58,2 (51–66), le SF-36 physique de 33,5 et le SF-36 mental de 57,1. Le taux de fusion radiographique atteignait 86 % (6/7 chevilles) avec un délai moyen de 11,2 semaines (7–12). Une pseudarthrodèse sous-talienne confirmée au scanner a été reprise, aucune autre complication n’a été relevée. Discussion : Le taux de consolidation et les résultats cliniques sont satisfaisants chez les patients bénéficiant d’arthrodèse TTC par clou rétrograde après échec d’ATC. Dans les cas où l’articulation sous-talienne est arthrosique ou s’il existe une perte de substance osseuse massive, cette technique apparaît être la technique de référence.


2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
...  

Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


Praxis ◽  
2006 ◽  
Vol 95 (21) ◽  
pp. 845-848
Author(s):  
Marty ◽  
Depairon

La phlegmasia cerulea dolens (PCD) résulte d'une thrombose aiguë et massive du réseau veineux profond du membre inférieur envahissant souvent les veines iliaques. Elle se caractérise par une extrémité oedématiée fortement cyanosée intense et s'accompagnant de fortes douleurs. Le but thérapeutique est de sauver l'extrémité, d'éviter l'embolie pulmonaire et de prévenir le syndrome post-thrombotique. En cas d'échec thérapeutique conservateur, le traitement de choix se compose d'une thrombectomie iliaque à l'aide d'un ballon et d'une fibrinolyse périphérique simultanée avec expulsion des thrombi fémoro-poplités. La thrombectomie n'est possible qu'au niveau de l'axe iliaque avalvulé. La thrombolyse reste le moyen idéal pour une ablation efficace des thromboses des systèmes veineux superficiel et profond puisque ces derniers sont valvulés sur la plus grande partie de leur trajet. Cet article a essentiellement pour objet le traitement de la phlegmasia. Toutefois, la plupart des études citées concerne le traitement d'une thrombose veineuse profonde importante (TVP) touchant l'axe iliaque et souligne de ce fait que les thromboses ilio-fémorales massives peuvent également êtres considérées comme des indications au traitement invasif.


2016 ◽  
Vol 11 (1-2) ◽  
Author(s):  
Ahmed Saadi ◽  
Abderrazak Bouzouita ◽  
Mohamed Hédi Rebai ◽  
Walid Kerkeni ◽  
Haroun Ayed ◽  
...  

L’hématurie chez les patients présentant un cancer de la vessie localement avancé ou métastatique est une situation assez fréquente et qui pose souvent un problème de prise en charge. L’embolisation percutanée est une option mini-invasive pour gérer cette situation. Nous rapportons un cas d'un patient ayant un cancer métastatique de la vessie et qui a présenté avec une hématurie abondante et une anémie sévère. Après l'échec des résections endoscopiques et des "flushs" de radiothérapie à visée hémostatique et après le refus de la cystectomie par le patient, on a réalisé une embolisation supersélective et bilatérale des artères vésicales supérieures avec d'excellents résultats immédiats. La technique est sûre et efficace à court terme. L’évaluation de l’efficacité à long terme nécessite une étude plus approfondie.


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