scholarly journals L’évolution de la scolarisation au Québec, 1951-1976

2008 ◽  
Vol 11 (3) ◽  
pp. 295-321 ◽  
Author(s):  
Robert Allie
Keyword(s):  

RÉSUME Cet article décrit l’évolution de la scolarité de la population non scolaire de 15 ans et plus au Québec, de 1951 â 1976. Pour mieux saisir les nuances et le rythme de cette évolution, les niveaux de scolarité ont été replacés dans une perspective longitudinale. De plus, certaines comparaisons avec l’Ontario et le Canada ont été effectuées. Les résultats confirment l’avance de l’Ontario tout au long de la période étudiée. Cependant, la scolarisation a remarquablement progressé au Québec dans les dernières années. Nous avons également remarqué que la scolarité différait selon le sexe.

2011 ◽  
Vol 86 (3) ◽  
pp. 385-411 ◽  
Author(s):  
Jean-Marc Suret

Le financement des entreprises en croissance demeure un problème très important qui, dans de nombreux pays, dont le Canada, met en jeu des politiques publiques multiples et des montants considérables. Les résultats des efforts des pouvoirs publics ne semblent cependant pas toujours être à la hauteur des attentes. En avril 2010, un symposium sur la finance entrepreneuriale et le capital de risque a rassemblé, à Montréal, 60 experts venus de 18 pays. Nous résumons ici les présentations, discussions et propositions faites lors de cette activité. Nous avons choisi trois dimensions particulièrement importantes du point de vue des politiques publiques au Canada. La rentabilité de l’industrie du placement privé et du capital de risque est faible et les investisseurs institutionnels en ont pris conscience. Les émissions initiales sont en forte diminution, ce qui limite les possibilités de sortie très profitable du capital de risque. La conception et l’implantation de politiques publiques en faveur du capital de risque sont difficiles.


2005 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 9-22 ◽  
Author(s):  
Fernand Dumont

Dans une étude récente, Henri Lefebvre propose de distinguer la conscience, le psychisme et Y idéologie de classe. La spécificité de l'idéologie par rapport aux deux autres composantes apparaît aisément. D'une part, ses fabricateurs sont généralement extérieurs aux classes impliquées. D'autre part, l'idéologie se fonde avant tout sur le besoin de donner cohérence à des situations. D'où vient cette exigence de cohérence ? D'abord, sans doute, du souci de fournir une représentation quelconque des rapports de la conscience de classe et du psychisme de classe. Mais aussi de la nécessité de mettre en relations le système de classes et la société globale. Insistons sur cette dernière proposition : elle indique le cadre de l'analyse qui va suivre. On peut postuler qu'il est particulièrement important, pour la société globale, de ramener les classes à une quelconque systématisation fonctionnelle, car leur existence est, pour elle, le défi le plus grand. Songeons, par exemple, à la nation. Se représenter la collectivité en termes ethniques ou en termes de classes : n'est-ce point une des questions, un des problèmes les plus décisifs qui tourmentent l'Occident depuis des siècles et qui ont gagné maintenant les pays en voie de développement ? Le conflit mérite d'autant plus de nous retenir que la distinction des trois éléments des classes que nous avons évoqués paraît être tout aussi valable et même nécessaire pour la société globale elle-même. Ici encore on pourrait parler de conscience, de psychisme et d'idéologie de la nation. De même, la fonction intégratrice des idéologies est primordiale. Car on ne saurait rendre compte de la cohésion qu'implique la nation en évoquant seulement un vague sentiment d'appartenance. Par ailleurs, les facteurs dits « objectifs » (comme la langue, la religion, l'organisation politique) varient d'une nation à l'autre, et même, pour une nation donnée, selon les phases historiques. Et les groupements, à l'intérieur d'une nation, ne sont pas toujours d'accord sur les mêmes facteurs d'intégration : on pense, par exemple, aux perpétuelles discussions sur la nation canadienne-française et sur la nation canadienne. D'où la fonction déterminante des idéologies qui réunissent, dans une sorte de « théorie », des conditions préalables comme la communauté de langue, de religion, etc., tout en se nourrissant de la conscience diffuse de traits distinctifs et d'une relative opposition à des autrui (c'est-à-dire, à d'autres nations). Le problème ainsi posé est particulièrement passionnant si on le traduit dans le contexte canadien-français. Nous sommes devant une nation qui s'est donné ses premières définitions idéologiques d'elle-même au moment où elle était encore une « société paysanne ». Elle a subi ensuite, à un rythme extrêmement rapide, l'impact de l'industrialisation. Si on ajoute à cela un angoissant voisinage avec l'Anglais et l'Américain, beaucoup plus riches et maîtres du pouvoir économique, on admettra qu'il s'agit d'un très beau cas où devraient nous apparaître certains mécanismes exemplaires de syncrétisme dans les définitions idéologiques des classes et de la société globale. Durant un siècle — en gros, des années 1840 aux lendemains de la dernière guerre — une idéologie très organique a régné ici presque sans conteste. Nous ne reprendrons pas ici la démonstration du caractère unitaire de cette idéologie ; nous l'avons esquissée dans d'autres travaux et, d'ailleurs, il existe à ce sujet une certaine unanimité des chercheurs canadiens-français. Nous nous attacherons plutôt, dans une première partie, à éclairer la constitution de cette idéologie et à repérer ses définiteurs en tâchant de déceler leur allégeance de classe. Nous analyserons brièvement, dans une deuxième partie, les grands thèmes de cette idéologie, en dégageant naturellement surtout la représentation des classes. Nous tâcherons enfin, dans une brève section finale, de formuler quelques hypothèses sur les remaniements impliqués par la crise profonde que traverse actuellement le Canada français. Nous nous imposerons ainsi un long détour historique, mais celui-ci est suggéré par la nature même du phénomène qui nous intéresse.


Author(s):  
André S. Champagne ◽  
Steven R. McFaull ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang

Introduction En octobre 2018, le Canada a légalisé la consommation de cannabis à des fins non médicales pour les adultes. Notre étude visait à présenter le profil le plus récent possible des blessures et des intoxications liées au cannabis recensées dans la base de données de la plateforme électronique du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (eSCHIRPT) et à fournir une synthèse descriptive des caractéristiques des blessures concernant les cas liés au cannabis consignés sur une période de neuf ans. Méthodologie Nous avons effectué une recherche dans la base de données de l’eSCHIRPT des cas liés au cannabis déclarés entre avril 2011 et août 2019. La population de l’étude est constituée des patients âgés de 0 à 79 ans ayant visité l’un des 19 services d’urgence au Canada participant au programme de l’eSCHIRPT. Nous avons produit des estimations descriptives en examinant l’intentionnalité, la cause externe, le type et la gravité des cas liés au cannabis afin de mieux comprendre les facteurs contextuels de ces cas. Nous avons également mené des analyses des tendances au fil du temps à l’aide du logiciel Joinpoint afin de saisir les évolutions dans les cas liés au cannabis, tant chez les enfants et les jeunes que chez les adultes. Résultats Entre le 1er avril 2011 et le 9 août 2019, 2 823 cas liés au cannabis ont été enregistrés dans l’eSCHIRPT, soit 252,3 cas pour 100 000 cas de l’eSCHIRPT. La majorité (63,1 %; 1780 cas) concernait la consommation de cannabis combinée à une ou plusieurs autres substances; dans 885 cas (31,3 %), seul le cannabis était présent et 158 cas (5,6 %) étaient associés à des produits comestibles contenant du cannabis. Chez les enfants comme chez les adultes, l’intoxication était la principale cause externe de blessure. La grande majorité des cas était de nature involontaire, avec une augmentation récente dans les tendances du nombre de cas, chez les enfants et les jeunes comme chez les adultes. Sur l’ensemble, 15,1 % des cas correspondaient à des blessures graves ayant nécessité une admission à l’hôpital. Conclusion Les cas liés au cannabis répertoriés dans la base de données de l’eSCHIRPT sont relativement rares, ce qui peut indiquer que les troubles mentaux et comportementaux découlant de l’exposition au cannabis ne sont généralement pas consignés dans ce système de surveillance et dans les sites participants au Canada. Avec les récentes modifications apportées à la réglementation canadienne en matière de cannabis, il sera impératif de surveiller en permanence les effets du cannabis sur la santé pour faire avancer les données probantes et protéger la santé des Canadiens.


2005 ◽  
Vol 8 (1) ◽  
pp. 15-47 ◽  
Author(s):  
Marc-André Lessard ◽  
Jean-Paul Montminy

Au mois de janvier 1965, la Conférence religieuse canadienne (C.R.C.), section féminine, lançait à travers tout le Canada une vaste enquête sociographique pour tenter de définir et de préciser la situation des religieuses de notre pays. Le travail, qui avait demandé une longue préparation, devait se poursuivre pendant six mois et permettre la publication d'un rapport préliminaire (été 1965) à l'usage exclusif de la C. R. C. Pour un public élargi, un rapport plus complet paraissait à l'automne 1966. Avant d'aller plus loin, il convient cependant d'indiquer en toute honnêteté les limites de notre travail. Nous le disions à l'instant, il s'agit d'une recherche sociographique visant à un recensement des religieuses du Canada. Un ensemble de questions fermées demandait aux supérieures des renseignements sur l'âge, les qualifications académiques, les origines familiales, l'endroit de résidence de leurs religieuses, etc. Le Père Fulgence Boisvert, o.f.m., du secrétariat permanent de la C. R. C. et ses assistants ont assumé la tâche de recueillir les informations et d'en faire une première interprétation. Ils ont pu repérer 197 instituts canadiens, membres ou non de la C. R. C , à qui ils ont fait parvenir le questionnaire. De ce nombre 183 instituts ont répondu fournissant des renseignements pour 65,248 religieuses. Comme les 14 institutions, qui n'ont pas répondu au questionnaire, auraient pu donner des informations pour environ 700 religieuses, on constate que 98.9% des religieuses sont concernées par notre rapport. Le lecteur notera que les statistiques d'ensemble ne sont pas toujours les mêmes. Cela tient au fait que les questions n'ont pas toujours été bien comprises par toutes les religieuses ou encore qu'on a omis la réponse à certaines questions. Nous indiquerons en temps et lieu les statistiques générales sur lesquelles nous nous appuierons. Il a paru très utile aux chercheurs de classifier les instituts selon trois grandes variables : l'ordre d'ancienneté, l'ordre de grandeur et la fonction principale qu'ils remplissent. Dans ce dernier cas, sept types de fonction ont été déterminés : contemplatives, missionnaires, hospitalières, éducatrices, éducatrices-hospitalières, œuvres sociales et auxiliaires du clergé (ménagères). Personne, croyons-nous, ne contestera le choix de ces sept types qui couvrent les principales fonctions des religieuses canadiennes. Mais une réelle difficulté survient quand on veut identifier chacun des instituts selon son appartenance à l'un ou l'autre des sept types de fonction. En effet, il est assez difficile de bien connaître chacun des 183 instituts et d'en préciser la fonction dominante. Certains instituts ont même adopté récemment de nouvelles orientations, s'adonnant aujourd'hui à des œuvres que n'avaient pas prévues les fondatrices. De toute évidence, la classification des instituts selon leur fonction principale demeure plus discutable que les deux autres classifications : l'ordre d'ancienneté et l'ordre de grandeur, qui sont plus mathématiques et plus objectives. Cependant, malgré les erreurs auxquelles elle expose et malgré les contestations qu'elle peut susciter, la classification des instituts par type de fonction principale s'est révélée particulièrement utile et révélatrice dans nos diverses analyses sur le monde des religieuses. Les différentes sections du rapport de l'enquête sont donc axées autour de trois variables principales : l'ordre d'ancienneté, l'ordre de grandeur, le type de fonction dominante. Le rapport se divise en deux grandes parties : les religieuses du Canada : état actuel ; les religieuses du Canada : changements récents. La première partie comprend sept sections portant successivement sur : le nombre et la taille des instituts, l'origine et l'ancienneté des instituts, les fonctions des instituts, les différences régionales, l'âge des religieuses, les origines familiales et les qualifications académiques, La seconde partie comprend deux sections : l'évolution numérique, le recrutement et la persévérance des religieuses. Pour le présent article, nous avons choisi deux sections de l'ensemble du rapport : l'âge des religieuses, leur recrutement et leur persévérance. Comme nous le verrons, ces deux sections couvrent les aspects les plus caractéristiques de la situation chez les religieuses canadiennes. Enfin, nous tenons à avertir le lecteur de ne pas chercher dans notre travail des conclusions définitives et sans appel. Pour y parvenir, il eût fallu posséder un matériel beaucoup plus complet. Il eût fallu également s'astreindre à de longues et patientes incursions dans l'histoire de chacun des instituts religieux et aussi dans l'histoire religieuse du Canada. On comprendra facilement que cela dépassait les limites d'une recherche sociographique.


2005 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 69-100 ◽  
Author(s):  
Léon Dion
Keyword(s):  

Dans le numéro précédent de cette revue, Léon Bien a étudié le libéralisme du statu quo au niveau de l'idéologie : Il a montré les conséquences du refus d’ajuster les principes libéraux aux conditions de la civilisation industrielle américaine. Il analyse ici les manifestations de ce refus: sur le plan juridique. Nous avons souligné déjà l’importance de ces travaux dans la perspective des études comparatives sur le Canada français.


2009 ◽  
Vol 67 (2) ◽  
pp. 241-251 ◽  
Author(s):  
Emmanuel Nyahoho

RÉSUMÉ L’Accord de libre-échange Canada-États-Unis a donné lieu à plusieurs controverses sur le recentrage des politiques de main-d’oeuvre dont, en particulier, le régime d’assurance-chômage qui constitue une des mesures les plus déterminantes de lutte contre la précarité de l’emploi. Pour éclairer le débat, nous avons choisi de procéder à une analyse comparative du régime d’assurance-chômage au Canada et aux États-Unis. Il est observé que le système américain instauré en 1935 (soit cinq ans avant le Canada) a la particularité d’être moins généreux de par la durée, le montant de prestation ainsi que par les critères d’admissibilité. Mais le travailleur canadien défraie une partie importante du coût du financement du régime alors que le salarié américain en est généralement exempté, sauf dans un nombre restreint d’États. On explique ici que, malgré cette générosité, le système canadien peut sûrement coexister dans la diversité des régimes des États américains qui témoignent des préférences régionales solidement ancrées.


2005 ◽  
Vol 23 (1-2) ◽  
pp. 109-124
Author(s):  
Benoît Lacroix

Au moment où nous rédigeons ces pages, à deux décades près de l'an deux mille, Freud a déjà réhabilité le rêve, Breton l'instinct, Durand l'imaginaire, Mabille le merveilleux, Todorov le fantastique ; Otto, Bataille, Caillois, les historiens Éliade et Dumézil ont réévalué depuis longtemps le sacré et le religieux. Jean-Charles Falardeau écoute ces « maîtres » avec un talent critique dont nous voudrions rendre compte ici pour mieux nous interroger avec lui sur d'autres perspectives possibles de l'étude du phénomène religieux dans le milieu canadien-français. Rappeler ce qui, à notre point de vue, constitue l'essentiel du message de notre distingué compatriote dans ces matières pourtant ardues, vérifier dans la mesure du possible les avenues que nous ouvrent déjà plusieurs de ses intuitions sur l'imaginaire et le merveilleux, voilà une entreprise pour le moins audacieuse. Au premier abord, il est difficile d'imaginer que cet homme raffiné et distingué au possible, sociologue en plus et conduit comme tel à scruter des systèmes de valeurs fermes et à inspecter le champ bien concret des structures sociales de la paroisse, du village, de la famille, puisse un jour rêver de merveilleux et d'espaces spirituels inédits. Prêtons-nous à ce frère amical, vénéré et admiré depuis plus de quarante ans, des considérations que seule une amitié excessive pourrait justifier? Quand on s'est longtemps occupé de l'univers religieux de ses ancêtres médiévaux et de sa translatio studii en Amérique française, n'est-ce pas témérité et gratuité pure que toutes ces préoccupations retrouvées dans une problématique moderne? Pourtant, ce n'est pas l'amour obsessif du Moyen Âge qui nous rapproche de Falardeau : ce sont plutôt les effets de l'héritage religieux en milieu nord-américain. Les mêmes quêtes spirituelles et les mêmes hésitations face aux changements culturels de notre temps nous conduisent à relire J.-C. Falardeau. L'académisme universitaire, l'aventure du surréalisme, l'affaire Borduas vingt ans plus tard, l'intervention courageuse de notre ami Robert Élie, des amitiés parallèles, tout ceci, nous l'avons partagé chacun à notre façon et sans même en discuter entre nous. Nous nous étions à divers degrés consacrés au service des étudiants. Il nous est aussi arrivé d'occuper successivement la même chaire de civilisation franco-québécoise à l'Université française de Caen. Dans de telles circonstances, il est presque normal que nos imaginations se soient souvent croisées. Où et quand? Mais quelque part, ne fût-ce que dans cet univers intérieur judéo-chrétien qui a enveloppé nos enfances respectives. Autant de prétextes qui nous amènent aujourd'hui à rejoindre Falardeau sur le terrain qu'il habite et défriche avec un acharnement digne de son sens du bien savoir et du bien faire. Surtout, l'occasion nous est enfin offerte de penser « sacré », « mystère », «imaginaire», «merveilleux» en compagnie d'un pionnier de la sociologie religieuse en Amérique française. Stimulus d'autant plus efficace que nous avons eu, au moins à trois reprises, l'occasion d'entendre les propos de notre collègue, avant qu'il ne les livrât à l'impression. La première fois, en avril 1962, ce fut à l'occasion du colloque de Recherches sociographiques ; la seconde fois, le 17 octobre 1971, à l'Institut supérieur des sciences humaines de l'Université Laval, lors du deuxième colloque sur les religions populaires. En 1973, le même J.-C. Falardeau proposait aux membres de l'Académie québécoise des sciences morales et politiques, à Montréal, une communication intitulée Problématique d'une sociologie du roman et publiée en 1974 dans Imaginaire social et littérature sous le titre déjà plus signifiant : « Le roman et l'imaginaire». Nous le revoyons encore assis à la table de conférence, sérieux et digne, ferme dans ses mots, bien aligné sur son texte ; nous l'entendons dire dans une langue froidement impeccable des paroles qui nous rassurent et nous interrogent tous. Sans qu'il le sache toujours, J.-C. Falardeau aura, par ses travaux autant que par la direction de ses recherches en matières religieuses, profondément influencé le Canada français depuis plus de vingt ans. Ses nombreuses études de sociologie et sa participation à l'évaluation périodique des croyances, rituels et agirs du plus grand nombre, ce que nous appelons provisoirement la religion populaire, restent de première importance. En somme, c'est presque un acte de piété, entendu au sens médiéval, que nous accomplissons en rendant hommage à celui dont nous avons si souvent relu les textes et pillé les bibliographies. Notre propos exact est de considérer tour à tour l'imaginaire, le merveilleux et le sacré pour mieux entrevoir, si possible, et toujours en compagnie de Falardeau, l'accès aux mystères qui définissent le sacré judéo-chrétien dans lequel la majorité de nos compatriotes canadiens-français ont vécu jusqu'à la limite de la pensée magique.


2014 ◽  
Vol 34 (1) ◽  
pp. 34-39
Author(s):  
A Stankiewicz ◽  
L Pogany ◽  
C Popadiuk

Introduction L'hystérectomie est l'une des interventions chirurgicales les plus souvent pratiquées chez les Canadiennes. Le dépistage du cancer du col de l'utérus n'est donc plus nécessaire dans cette population. Notre analyse visait à obtenir des estimations plus exactes de la participation au dépistage du cancer du col utérin dans la population admissible en déterminant la prévalence de l'hystérectomie selon l'âge chez les Canadiennes de 20 à 69 ans, par province ou territoire, entre 2000-2001 et 2008. Méthodologie Les données relatives à la prévalence de l'hystérectomie autodéclarée ont été tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001, de 2003 et de 2008. Nous avons estimé la prévalence selon l'âge et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour le Canada et les provinces et territoires pour les trois périodes. Résultats Des variations interprovinciales de la prévalence de l'hystérectomie ont été observées chez les femmes dans chaque groupe d'âge et au cours de chaque période. Chez les femmes de 50 à 59 ans, la prévalence a semblé diminuer dans toutes les provinces entre 2000-2001 et 2008, le plus haut taux provincial atteint en 2008 étant 35,1 % (IC à 95 % : 25,8 à 44,3; p $lt; 0,01). Conclusion Les variations selon les provinces et au cours du temps laissent penser qu'il pourrait être bon d'utiliser la prévalence de l'hystérectomie pour ajuster la population admissible au dépistage du cancer du col de l'utérus, de manière à obtenir des taux plus comparables de participation. Il est en outre possible d'ajuster à la fois les taux d'incidence du cancer du col utérin et de mortalité par cancer du col utérin de façon à ce que les estimations dans le temps et pour l'ensemble des provinces et territoires soient comparables.


2013 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 371
Author(s):  
Robert J.W. Turner

Geoscape is the name for a long term geoscience outreach initiative led by staff of the Geological Survey of Canada (GSC) Vancouver office and designed to better connect people to the land they live on. Although largely focused on outreach in British Columbia, the initiative has been active across Canada and supported by a number of different GSC programs. Geoscape products, some 35 in total, include Geoscape, GeoMap, Waterscape, and climate change series posters, as well as geological highway maps and GeoTour booklets. A popular geoscience book and a national climate change poster series were inspired by Geoscape work. Begun in 1994, Geoscape has drawn dozens of Canadian geoscientists and educators into outreach efforts. This paper summarizes the accomplishments of Geoscape and some of the lessons we learned along the way.SOMMAIREGéopanorama est le nom d'une activité géoscientifique de sensibilisation à long terme menée par le personnel du bureau de Vancouver de la Commission géologique du Canada (CGC) visant à créer des liens entre les gens et la terre sur laquelle ils vivent.  Bien que visant largement la sensibilisation en Colombie-Britannique, l’activité a été menée à travers le Canada et soutenue grâce à un certain nombre de programmes différents de la CGC.  Quelques 35 productions de Géopanorama ont déjà été réalisées, dont Géopanorama, GeoMap, Waterscape, une série d’affiches sur le changement climatique, ainsi que des cartes routières géologiques et des livrets touristiques GeoTour.  Un livre géoscientifiques grand public et une série nationale d’affiches sur le changement climatique découlent directement de Géopanorama.  Commencée en 1994, Géopanorama a inspiré les efforts de sensibilisation de dizaines de géoscientifiques et d’éducateurs canadiens.  Le présent article présente un sommaire des réalisations de Géopanorama ainsi que certaines des leçons que nous avons apprises en cours de route.


2010 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 3
Author(s):  
Sagar Dugani ◽  
Stephan Ong Tone

L’Association des cliniciens-chercheurs en formation du Canada – the Clinician Investigator Trainee Association of Canada (ACCFC-CITAC) est une organisation nationale composée de MD+ en formation, inscrits dans un programme MD/MSc, MD/PhD ou clinicien-chercheur (PCC) à travers le Canada. Depuis sa création il y a moins de trois ans, l’ACCFC-CITAC est devenue une organisation bien établie comptant plus de 200 membres appartenant à quinze institutions académiques. La mission de l’ACCFC-CITAC est d’organiser et de promouvoir des activités qui soutiennent les cliniciens-chercheurs en formation au Canada, dans l’intention d’améliorer les opportunités de carrières académiques et post-graduées, d’augmenter la visibilité institutionnelle et publique des programmes cliniciens-chercheurs et de développer une base de donnée accessible à l’échelle nationale, des étudiants et des programmes en développement. L’ACCFC-CITAC vise également à améliorer les conditions des cliniciens-chercheurs en début de carrière, dans le but d’élargir et de faire progresser les initiatives de recherche novatrices à l’intérieur du Canada. Au cours de son développement, l’ACCFC-CITAC a pu compter sur le mentorat et les conseils de la Société canadienne de recherche clinique (SCRC). Les relations en pleine croissance entre l’ACCFC-CITAC et la SCRC ont permis, à travers une nouvelle collaboration, la création d’une opportunité innovatrice pour les cliniciens-chercheurs en formation, soit la mise sur pied d’une section dédiée (Section étudiante) dans le journal officiel de la SCRC, le « Clinical and Investigative Medicine (CIM) Journal ». En tant que forum par lequel des travaux portant sur divers sujets seront partagés, la Section étudiante du CIM constituera une belle opportunité en rapport au développement professionnel. Les étudiants en formation au sein des programmes MD+ représentent la prochaine génération de cliniciens-chercheurs qui seront appelés à intégrer la recherche dans des domaines de pointe au sein de leur pratique ainsi que dans les soins aux patients. Ces deux professions exigent d’excellentes habiletés de communication et c’est donc par le biais de la Section étudiante du CIM que les étudiants MD+, leurs superviseurs ainsi que les responsables de programmes MD+ seront en mesure de mettre en valeur des sujets touchant les étudiants MD+ tels que le mentorat, l’enseignement académique, la planification financière et le développement professionnel. En plus d’articles soulignant les activités de recherche des étudiants, la Section étudiante mettra en valeur des travaux cliniques, des articles de synthèse, des résumés de thèses, des comptes-rendus de livres ainsi que des lettres d’opinion. L’orientation de cette section complémentera l’orientation actuelle de la revue CIM qui met à l’avant-plan les articles originaux et les sujets d’intérêts à la SCRC. Il est donc tout à fait pertinent de mettre en place une Section étudiante dédiée à des sujets qui émergent rapidement au cours de la formation d’un clinicien-chercheur. Étant donné que les programmes MD+ se répandent à travers le monde, la Section étudiante favorisera la mise en place d’un forum international encadrant la formation des MD+. En augmentant la portée internationale de la revue CIM par le biais du site web de l’ACCFC-CITAC, nous souhaitons inciter les étudiants MD+, les responsables des programmes, les instances universitaires et autres leaders de l’éducation à s’impliquer et prendre position sur des questions importantes sur le plan national et international. Comme les cliniciens-chercheurs en formation seront responsables de surveiller le processus d’édition et de révision par les pairs de la Section étudiante, nous prévoyons que cela ouvre la voie vers la consolidation des collaborations entre les cliniciens-chercheurs en formation sur notre comité de rédaction, les chercheurs juniors et les professeurs séniors, tout en apportant une expérience éditoriale critique aux membres du comité. Notre équipe d’éditeurs s’assurera que les articles soient révisés de façon équitable et convenable, en respectant la nécessité de publier rapidement les articles de pertinence immédiate. Nous encourageons tous les MD+ en formation à participer au processus d’édition et/ou de révision par les pairs. Des détails additionnels sont disponibles sur notre site internet à l’adresse suivante: http://www.citac-accfc.org/portal/ En tant qu’étudiants MD+, nous sommes optimistes quant à l’avenir des sciences fondamentales et de la recherche clinique. Les temps actuels sont stimulants pour les étudiants MD+ et nous avons bon espoir que la création de la Section étudiante promouvra de surcroît cette expérience. Nous vous encourageons fortement à publier vos travaux de recherche dans la Section étudiante et ainsi prendre part à une communauté émergente d’étudiants MD+ intéressés par les enjeux du domaine de la santé qui nous affectent, peu importe notre lieu géographique, notre culture ou notre origine. Nous attendons donc vos articles.


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