scholarly journals La création d'une Section étudiante dans le CIM

2010 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 3
Author(s):  
Sagar Dugani ◽  
Stephan Ong Tone

L’Association des cliniciens-chercheurs en formation du Canada – the Clinician Investigator Trainee Association of Canada (ACCFC-CITAC) est une organisation nationale composée de MD+ en formation, inscrits dans un programme MD/MSc, MD/PhD ou clinicien-chercheur (PCC) à travers le Canada. Depuis sa création il y a moins de trois ans, l’ACCFC-CITAC est devenue une organisation bien établie comptant plus de 200 membres appartenant à quinze institutions académiques. La mission de l’ACCFC-CITAC est d’organiser et de promouvoir des activités qui soutiennent les cliniciens-chercheurs en formation au Canada, dans l’intention d’améliorer les opportunités de carrières académiques et post-graduées, d’augmenter la visibilité institutionnelle et publique des programmes cliniciens-chercheurs et de développer une base de donnée accessible à l’échelle nationale, des étudiants et des programmes en développement. L’ACCFC-CITAC vise également à améliorer les conditions des cliniciens-chercheurs en début de carrière, dans le but d’élargir et de faire progresser les initiatives de recherche novatrices à l’intérieur du Canada. Au cours de son développement, l’ACCFC-CITAC a pu compter sur le mentorat et les conseils de la Société canadienne de recherche clinique (SCRC). Les relations en pleine croissance entre l’ACCFC-CITAC et la SCRC ont permis, à travers une nouvelle collaboration, la création d’une opportunité innovatrice pour les cliniciens-chercheurs en formation, soit la mise sur pied d’une section dédiée (Section étudiante) dans le journal officiel de la SCRC, le « Clinical and Investigative Medicine (CIM) Journal ». En tant que forum par lequel des travaux portant sur divers sujets seront partagés, la Section étudiante du CIM constituera une belle opportunité en rapport au développement professionnel. Les étudiants en formation au sein des programmes MD+ représentent la prochaine génération de cliniciens-chercheurs qui seront appelés à intégrer la recherche dans des domaines de pointe au sein de leur pratique ainsi que dans les soins aux patients. Ces deux professions exigent d’excellentes habiletés de communication et c’est donc par le biais de la Section étudiante du CIM que les étudiants MD+, leurs superviseurs ainsi que les responsables de programmes MD+ seront en mesure de mettre en valeur des sujets touchant les étudiants MD+ tels que le mentorat, l’enseignement académique, la planification financière et le développement professionnel. En plus d’articles soulignant les activités de recherche des étudiants, la Section étudiante mettra en valeur des travaux cliniques, des articles de synthèse, des résumés de thèses, des comptes-rendus de livres ainsi que des lettres d’opinion. L’orientation de cette section complémentera l’orientation actuelle de la revue CIM qui met à l’avant-plan les articles originaux et les sujets d’intérêts à la SCRC. Il est donc tout à fait pertinent de mettre en place une Section étudiante dédiée à des sujets qui émergent rapidement au cours de la formation d’un clinicien-chercheur. Étant donné que les programmes MD+ se répandent à travers le monde, la Section étudiante favorisera la mise en place d’un forum international encadrant la formation des MD+. En augmentant la portée internationale de la revue CIM par le biais du site web de l’ACCFC-CITAC, nous souhaitons inciter les étudiants MD+, les responsables des programmes, les instances universitaires et autres leaders de l’éducation à s’impliquer et prendre position sur des questions importantes sur le plan national et international. Comme les cliniciens-chercheurs en formation seront responsables de surveiller le processus d’édition et de révision par les pairs de la Section étudiante, nous prévoyons que cela ouvre la voie vers la consolidation des collaborations entre les cliniciens-chercheurs en formation sur notre comité de rédaction, les chercheurs juniors et les professeurs séniors, tout en apportant une expérience éditoriale critique aux membres du comité. Notre équipe d’éditeurs s’assurera que les articles soient révisés de façon équitable et convenable, en respectant la nécessité de publier rapidement les articles de pertinence immédiate. Nous encourageons tous les MD+ en formation à participer au processus d’édition et/ou de révision par les pairs. Des détails additionnels sont disponibles sur notre site internet à l’adresse suivante: http://www.citac-accfc.org/portal/ En tant qu’étudiants MD+, nous sommes optimistes quant à l’avenir des sciences fondamentales et de la recherche clinique. Les temps actuels sont stimulants pour les étudiants MD+ et nous avons bon espoir que la création de la Section étudiante promouvra de surcroît cette expérience. Nous vous encourageons fortement à publier vos travaux de recherche dans la Section étudiante et ainsi prendre part à une communauté émergente d’étudiants MD+ intéressés par les enjeux du domaine de la santé qui nous affectent, peu importe notre lieu géographique, notre culture ou notre origine. Nous attendons donc vos articles.

2005 ◽  
Vol 8 (3) ◽  
pp. 319-349
Author(s):  
Claude Beauchamp

Dans la société canadienne-française traditionnelle, le leadership était assez simple. Il était constitué du curé et des notables locaux, ordinairement le médecin et le notaire. Aujourd'hui, la situation est beaucoup plus complexe et les élites traditionnelles sont loin d'avoir le même pouvoir d'attraction. En milieu rural, elles ont perdu de l'influence au profit du gérant de la caisse populaire ou de l'instituteur, par exemple. Dans les milieux plus industrialisés, le syndicalisme a, lui aussi, favorisé chez nous l'émergence de nouvelles élites. Il n'est pas rare de voir le président d'un syndicat local sollicité pour occuper un poste au conseil municipal ou à la commission scolaire. De plus en plus, les officiers syndicaux exercent une influence, non seulement dans l'usine, mais aussi dans la municipalité, parfois même dans la région. À un autre échelon, nous retrouvons les permanents syndicaux. Peu nombreux il y a quelques années, ils sont aujourd'hui environ deux cents dans la seule Confédération des syndicats nationaux et ils sont répartis dans les principaux centres industriels de la province. Ces permanents syndicaux exercent un véritable leadership, d'abord sur les officiers et les membres des syndicats avec lesquels ils ont particulièrement à travailler, ensuite dans leur propre milieu, car eux aussi sont souvent sollicités pour assumer des responsabilités dans leur paroisse ou dans leur municipalité. Nous croyons que l'étude de ces nouvelles élites constitue une voie privilégiée pour expliquer l'évolution du Canada français. Elle nous permet de la saisir dans son dynamisme interne, en nous adressant à ceux-là qui sont non seulement les témoins de cette évolution mais qui la provoquent et l'orientent. Nous avons choisi de nous intéresser plus particulièrement aux permanents syndicaux. Parmi ceux-ci, nous retrouvons deux groupes : ceux qui ont accédé à cette fonction après avoir fait des études supérieures, généralement un cours universitaire ; ceux qui viennent de la base, ceux qui ont travaillé en usine ou dans des chantiers de construction, ont occupé diverses fonctions à l'intérieur de leur syndicat et qui, par la suite, furent libérés pour devenir permanents syndicaux. Il ne sera question ici que de ces derniers. Quelques permanents syndicaux sont au service de certains syndicats locaux dont les effectifs sont assez considérables mais la plupart sont à l'emploi, soit d'une fédération ou d'un conseil central, soit de la Confédération des syndicats nationaux comme telle. Le permanent syndical peut s'occuper de l'organisation de nouveaux syndicats, de la négociation des conventions collectives, de la discussion des griefs, de la préparation et de la direction des grèves ; il peut aussi être affecté à divers services comme le Service d'éducation. Il est habituellement agent d'affaires, organisateur ou conseiller technique. La plupart des permanents sont attachés à une fonction particulière, mais d'autres voient à l'ensemble des problèmes touchant la vie syndicale. Nous avons centré notre recherche sur les seuls permanents syndicaux d'origine ouvrière travaillant à l'intérieur des cadres de la Confédération des syndicats nationaux. Nous avons aussi limité notre échantillon aux permanents syndicaux travaillant à Montréal et à Québec. Ne disposant pas d'une longue période de temps pour effectuer ces entrevues, celles-ci ont été faites auprès des permanents qui pouvaient nous consacrer quelques heures sans trop de délais. Nous devons dire qu'ils étaient plutôt rares ; nous avons pu en rencontrer cinq à Montréal et quatre à Québec. L'âge de ces permanents varie entre trente-deux et soixante-sept ans. Six d'entre eux sont originaires d'un milieu industriel et urbain, les trois autres sont fils de cultivateurs. Leur degré d'instruction est en moyenne plus élevé que celui de l'ensemble des gens de leur génération. Le plus vieux a quitté l'école après la cinquième année, deux après la sixième, mais les autres ont fait une dixième année ou, encore, quelques années du cours classique. Presque tous ont pu parfaire leur instruction, surtout à la suite de leur participation à diverses associations, particulièrement à la Jeunesse ouvrière catholique ou au syndicalisme. Comme permanents syndicaux, ils ont de plus participé, chaque année, à diverses sessions d'étude. Tous nos informateurs ont commencé à travailler assez tôt : l'un à douze ans, les autres avant dix-sept ans. C'est dire que tous connurent pendant au moins quelques années, certains même pendant quinze ou vingt ans, la vie de travail en usine ou dans des chantiers de construction. Tous furent membres actifs d'une ou plusieurs associations avant de devenir permanents syndicaux. Et ils sont unanimes pour dire que ces diverses expériences ne sont pas étrangères à leurs préoccupations actuelles. Trois furent membres de la Jeunesse ouvrière catholique : un fut responsable au plan diocésain et un autre au plan national. La plupart s'occupèrent activement de syndicalisme, huit ayant été membres d'un syndicat, dont sept officiers. Un de nos informateurs fut, pendant quelques années, permanent pour le mouvement créditiste « Vers Demain ». Quelques-uns furent officiers d'une caisse populaire ; un autre participa à la formation d'une coopérative de consommation. Nous aborderons successivement les thèmes suivants : les comportements et les activités des permanents syndicaux, leurs motivations, leur perception de la société canadienne-française, quelques problèmes de la classe ouvrière, la mentalité des travailleurs, la signification du syndicalisme.


2005 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 9-22 ◽  
Author(s):  
Fernand Dumont

Dans une étude récente, Henri Lefebvre propose de distinguer la conscience, le psychisme et Y idéologie de classe. La spécificité de l'idéologie par rapport aux deux autres composantes apparaît aisément. D'une part, ses fabricateurs sont généralement extérieurs aux classes impliquées. D'autre part, l'idéologie se fonde avant tout sur le besoin de donner cohérence à des situations. D'où vient cette exigence de cohérence ? D'abord, sans doute, du souci de fournir une représentation quelconque des rapports de la conscience de classe et du psychisme de classe. Mais aussi de la nécessité de mettre en relations le système de classes et la société globale. Insistons sur cette dernière proposition : elle indique le cadre de l'analyse qui va suivre. On peut postuler qu'il est particulièrement important, pour la société globale, de ramener les classes à une quelconque systématisation fonctionnelle, car leur existence est, pour elle, le défi le plus grand. Songeons, par exemple, à la nation. Se représenter la collectivité en termes ethniques ou en termes de classes : n'est-ce point une des questions, un des problèmes les plus décisifs qui tourmentent l'Occident depuis des siècles et qui ont gagné maintenant les pays en voie de développement ? Le conflit mérite d'autant plus de nous retenir que la distinction des trois éléments des classes que nous avons évoqués paraît être tout aussi valable et même nécessaire pour la société globale elle-même. Ici encore on pourrait parler de conscience, de psychisme et d'idéologie de la nation. De même, la fonction intégratrice des idéologies est primordiale. Car on ne saurait rendre compte de la cohésion qu'implique la nation en évoquant seulement un vague sentiment d'appartenance. Par ailleurs, les facteurs dits « objectifs » (comme la langue, la religion, l'organisation politique) varient d'une nation à l'autre, et même, pour une nation donnée, selon les phases historiques. Et les groupements, à l'intérieur d'une nation, ne sont pas toujours d'accord sur les mêmes facteurs d'intégration : on pense, par exemple, aux perpétuelles discussions sur la nation canadienne-française et sur la nation canadienne. D'où la fonction déterminante des idéologies qui réunissent, dans une sorte de « théorie », des conditions préalables comme la communauté de langue, de religion, etc., tout en se nourrissant de la conscience diffuse de traits distinctifs et d'une relative opposition à des autrui (c'est-à-dire, à d'autres nations). Le problème ainsi posé est particulièrement passionnant si on le traduit dans le contexte canadien-français. Nous sommes devant une nation qui s'est donné ses premières définitions idéologiques d'elle-même au moment où elle était encore une « société paysanne ». Elle a subi ensuite, à un rythme extrêmement rapide, l'impact de l'industrialisation. Si on ajoute à cela un angoissant voisinage avec l'Anglais et l'Américain, beaucoup plus riches et maîtres du pouvoir économique, on admettra qu'il s'agit d'un très beau cas où devraient nous apparaître certains mécanismes exemplaires de syncrétisme dans les définitions idéologiques des classes et de la société globale. Durant un siècle — en gros, des années 1840 aux lendemains de la dernière guerre — une idéologie très organique a régné ici presque sans conteste. Nous ne reprendrons pas ici la démonstration du caractère unitaire de cette idéologie ; nous l'avons esquissée dans d'autres travaux et, d'ailleurs, il existe à ce sujet une certaine unanimité des chercheurs canadiens-français. Nous nous attacherons plutôt, dans une première partie, à éclairer la constitution de cette idéologie et à repérer ses définiteurs en tâchant de déceler leur allégeance de classe. Nous analyserons brièvement, dans une deuxième partie, les grands thèmes de cette idéologie, en dégageant naturellement surtout la représentation des classes. Nous tâcherons enfin, dans une brève section finale, de formuler quelques hypothèses sur les remaniements impliqués par la crise profonde que traverse actuellement le Canada français. Nous nous imposerons ainsi un long détour historique, mais celui-ci est suggéré par la nature même du phénomène qui nous intéresse.


Author(s):  
Pierre Vergès

Très ingénument, cette communication hasarde une réponse à la confrontation CSP/classes sociales qui nous était proposée au point B.1.1 de la grille thématique de cette table ronde. Nous étant intéressé à l’observation du changement économique et social à l’échelon communal, nous avons eu à résoudre les problèmes de passage d’une problématique conceptuelle à la description statistique sous la forte contrainte de réalité qu’est la connaissance qualitative de la commune obtenue par le chercheur à travers les entretiens, l’observation et l’enquête. Si l’on veut tenir les deux bouts de cette confrontation, il faut se refuser à un double réductionnisme. D’une part, celui de l’explication de la dynamique sociale communale par le seul jeu des classes au plan national : on donne alors à la commune un rôle illustratif et on s’interdit la prise en considération du fonctionnement local des classes sociales. D’autre part, celui de la simple modélisation statistique qui tire ses conclusions d’un ensemble de comparaisons entre la commune et d’autres communes ou entre la commune et des références plus larges (canton, département, France) : on ne définit alors que des spécificités relatives à une moyenne ou à un accroissement moyen, mais sans avoir les moyens d’expliquer ces spécificités. Il convient alors de mettre en œuvre une démarche où les deux termes sont le fruit d’élaborations méthodologiques ayant entre elles une correspondance certaine. Nous avons tout d’abord cherché des solutions générales qui soient valables quel que soit le découpage géographique ; nous verrons qu’elles ne sont pas fiables. Aussi nous nous sommes orientés dans une voie qui tient compte des particularités de l’échelon communal. En dernier lieu, nous avons confronté le résultat obtenu à notre corps d’hypothèse pour en montrer la relativité et l’intérêt.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 20-20
Author(s):  
N. Godart

Objectif principalÉvaluer l’impact (efficacité) de cinq modalités différentes composant les soins hospitaliers de l’anorexie mentale (AM) sur l’état de santé global (physique, psychique, cognitif, nutritionnel et social) des sujets, et à moyen terme (12 mois) sur le maintien ou le dépassement des acquis de l’hospitalisation.Objectifs secondaires(1) Déterminer, à partir d’une méthodologie relevant de l’épidémiologie clinique, les facteurs liés aux échappements de la prise en charge hospitalière, et à la durée (coût) de l’hospitalisation. (2) Développer des projets ancillaires sur cet échantillon homogène de gravité importante.MéthodologieÉtude prospective naturalistique multicentrique (11 centres spécialisés français). Nous avons initialement réalisé la description détaillée des modalités de prises en charge dans chaque centre à l’aide d’une grille d’évaluation ; puis 242 patients consécutivement admis ont été évalués les 2 premières semaines de leur hospitalisation, les 2 semaines précédant leur sortie et 12 mois après la sortie. Le critère principal d’efficacité pour l’objectif principal est le score de l’état clinique global de Morgan et Russell. Les critères secondaires sont : l’IMC, l’état somatique, l’état psychique, les symptômes alimentaires et l’adaptation sociale.RésultatsL’étude est en cours de finalisation. La base de données est en cours d’exploitation, elle a permis : la validation d’une technique de mesure de la composition corporelle facile d’utilisation pour les sujets anorexiques ; l’étude des liens entre état nutritionnel, paramètres biologiques et état psychologique ou somatique (ostéopénie) ; la caractérisation des facteurs prédictifs des ruptures de soins permettant d’envisager des aménagements thérapeutiques. Elle a contribué à un échange et un partenariat intense entre les grands centres spécialisés de prise en charge des troubles des conduites alimentaires, et a permis de développer un réseau de collaboration entre chercheurs et cliniciens sur le plan national et international dans le domaine de l’AM.


Author(s):  
G Ador ◽  
G Moynier
Keyword(s):  

Ayant acquis la certitude, par notre récente enquête, que la réunion d'une Conférence internationale des Sociétés de la Croix-Rouge à Genève, en 1884, aurait l'agrément de la grande majorité des Comités centraux, et qu'elle est vivement désirée par plusieurs d'entre eux, nous n'hésitons plus à la convoquer. Autant nous estimions devoir être circonspects à cet égard, il y a quelques semaines, autant nous sommes disposés aujourd'hui à prendre cette initiative, puisque nous sommes assurés du concours de la plupart de ceux que nous avons consultés.


Author(s):  
Janelle Fournier
Keyword(s):  

  En Amérique du Nord, le besoin d’une relève d’élèves qui souhaite poursuivre des carrières en STIM est criant [3, 38, 48]. Les gouvernements de plusieurs pays, incluant le Canada, ont donc réalisé l’importance de l’enseignement en STIM et il est devenu évident qu’il y a un manque de compréhension de ce dernier [29]. Afin de faire avancer l’enseignement du génie dans les cours de sciences et mathématiques, nous avons mené une auto-ethnographie sur notre expérience comme enseignante de sciences et de mathématiques au palier secondaire. Nous sommes fières d’avoir été capables d’engager des élèves d’une diversité de genres aux activités d’apprentissage en STIM. Pourtant, nos activités ont été concentrées sur les sciences, les technologies et les mathématiques plutôt que sur l’ingénierie; une pratique qui doit changer afin d’inciter plus d’élèves à se diriger dans cette profession [42].  


2018 ◽  
Vol 27 (3) ◽  
pp. 273-278
Author(s):  
J. Bontemps ◽  
G. Sauvaget ◽  
J. Dauvergne ◽  
C. Fadil ◽  
S. Lecuyer ◽  
...  

Toute action réalisée en dehors du décret de compétences infirmières du 29 juillet 2004 (Code de la santé publique) est à considérer comme un dépassement de tâches (DDT). Dans une première enquête réalisée en 2016 dans les services de réanimation du groupe AtlanRéa (association de recherche clinique en réanimation du Grand Ouest), 94 % des infirmiers interrogés admettaient au moins un DDT par jour. Nous avons approfondi cette problématique fréquente et source d’inquiétude de la part des paramédicaux. L’enquête s’est déroulée sur la journée du 7 mars 2017. 64 % des répondants ont déclaré faire des DDT, 23 % plus de 5 par jour. Le DDT concerne la modification de la FiO2dans 52 % des cas, les bolus de sédation 47 %, la modification du mode ventilatoire 41 %. Les raisons du DDT sont : le confort du patient à 71 %, par habitude de service à 63 %. Il y a une différence de DTT CHU/CHG,p= 0,019. Le sentiment d’engendrer un risque pour le patient est de 64 %, pour le soignant de 89 %. Les solutions privilégiées pour diminuer le DDT sont la création d’une spécialité à 75 % et la mise à jour du décret à 54 %. Le DDT en réanimation n’a a priori jamais fait l’objet d’étude. Nous rapportons pour la première fois des données sur le DDT à l’échelle nationale. La motivation principale du DDT est le confort du patient. Il y a une demande de changement avec la création d’une spécialité d’infirmier diplômé d’État (IDE) ou la modification du décret de compétences.


2021 ◽  
Vol 47 (10) ◽  
pp. 483-491
Author(s):  
Patrick O’Byrne ◽  
Alexandra Musten ◽  
Amanda Vandyk ◽  
Nikki Ho ◽  
Lauren Orser ◽  
...  

Contexte : L’Agence de la santé publique du Canada estime qu’environ 87 % des personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Canada ont été diagnostiquées, ce qui est bien en deçà de l’objectif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida de faire diagnostiquer 95 % des personnes séropositives. La recherche a montré que l’auto-test du VIH peut aider à augmenter ces diagnostics, en particulier parmi les populations les plus touchées par le VIH. L’objectif de l’étude était de déterminer les résultats de l’adoption et du diagnostic associés à l’auto-test gratuit du VIH. Méthodes : Nous avons élaboré le premier programme d’auto-test du VIH gratuit en ligne au Canada et l’avons mis en œuvre à Ottawa. Ce projet a été réalisé en collaboration avec le site Web www.GetaKit.ca. Nous avions l’intention de recruter de 150 à 400 participants sur une période de 6 à 12 mois, en estimant que ce nombre donnerait de 0 à 1 résultats positifs (le taux de positivité prévu est de 0,08 %). Résultats : Entre le 20 juillet 2020 et le 1er avril 2021, 1 268 personnes ont consulté le site Web de GetaKit et vérifié leur admissibilité. Au total, 600 personnes étaient admissibles et 405 ont commandé une trousse de dépistage du VIH. Parmi ceux qui ont commandé une trousse, 399 ont rempli un questionnaire de référence. Dans l’ensemble, 71 % de ces participants étaient membres des groupes prioritaires de lutte contre le VIH. Pour ce qui est des résultats de test, 228 personnes ont déclaré des résultats de test, dont un était positif, soit un taux de positivité de 0,24 % au total et de 0,44 % des résultats déclarés. Ces taux dépassent ceux qui sont normalement observés à Ottawa. Conclusion : L’auto-test du VIH peut être efficacement mis en œuvre par l’accès à un site Web. Une telle intervention sera également utilisée par les personnes atteintes d’infections non diagnostiquées et il semble que cette utilisation se fasse à un taux supérieur à celui observé par les autres moyens de dépistage. L’auto-test du VIH pourrait donc aider le Canada à atteindre les cibles 95-95-95 des Nations Unies.


2018 ◽  
Vol 30 (5) ◽  
pp. 425-426
Author(s):  
R. BAUMONT ◽  
C. HUYGHE

En 2018, la revue Inra Productions Animales devient entièrement numérique et en accès libre ! Chers abonnés, chers lecteurs, En 2018, la revue INRA Productions Animales entre dans sa 31ème année ! En 30 ans, la revue a publié un peu plus de 1200 articles contribuant ainsi fortement à la synthèse et au ransfert des résultats obtenus par l’INRA, ses collaborateurs et ses partenaires dans le domaine des sciences animales et de l’élevage. La revue INRA Productions Animales s’adresse à un large public de professionnels des filières animales, d’agents du développement et des pouvoirs publics, d’étudiants, d’enseignants et de chercheurs, ainsi qu’à la société en général. La spécificité de nos articles est de combiner la volonté de toucher ce large public avec l’exigence de rigueur de l’écriture scientifique d’une revue à comité de lecture indexée dans le « Web of Science ». Au moment où les filières animales doivent construire leur avenir dans un contexte économique incertain et face à des demandes sociétales de plus en plus exigeantes sur les conditions d’élevage des animaux, sur la qualité de leurs produits et sur l’impact environnemental des modes de production, nous sommes convaincus qu’une revue de synthèse scientifique dans le domaine des sciences animales et de l’élevage est indispensable. Inra Productions Animales continuera à publier des articles de synthèse sur des résultats de recherche et leurs applications concernant toutes les espèces d’intérêt zootechnique tout en apportant aussi un éclairage scientifique, dépassionné et objectivé sur les questions sociétales relatives à l’élevage. Le dernier numéro spécial de la revue – « L’élevage en Europe : une diversité de services et d’impacts » – en est l’illustration. Nous poursuivrons dans ce sens en cherchant à ouvrir plus largement encore nos pages aux sciences humaines et sociales. La revue cherchera aussi à élargir son positionnement dans la francophonie et son rayonnement international en suscitant des articles de nos collègues étrangers. Enfin, nous renforcerons notre partenariat avec les journées scientifiques et techniques des différentes filières animales. Ce sera le cas dès cette année avec les « Rencontres Recherches Ruminants – 3R » dont nous publierons les articles de synthèse. Pour atteindre ces objectifs et mieux répondre aux besoins de nos lecteurs, nous avons entrepris une réflexion sur notre modèle technique et économique qui nous conduit à mettre en œuvre des changements importants à partir de 2018. La presse scientifique, comme l’ensemble de la presse, doit faire face à des changements profonds des habitudes de lecture avec la montée en puissance rapide du web et des supports numériques. Par ailleurs, l’INRA s’engage résolument dans une politique de libre accès à l’information scientifique avec l’archive ouverte des productions de l’INRA (« ProdInra ») par exemple. La revue INRA Productions Animales a été pionnière en la matière en ouvrant dès 1996 un site web et en offrant un large accès au téléchargement de ses articles tout en maintenant une édition papier de la revue. Pour poursuivre et faciliter l’accès à la connaissance scientifique diffusée par notre revue, nous supprimerons les abonnements à la revue et le tirage papier et publierons tous les articles de la revue à partir du volume 31 de 2018 en libre accès sur le portail de revues scientifiques de l’université de Bordeaux (http://open.u-bordeaux.fr/journals/). D’ici quelques semaines, vous trouverez sur ce portail un site dédié à la revue INRA Productions Animales où les articles seront publiés intégralement en format « web » ainsi qu’en format « pdf » téléchargeable. Les numéros spéciaux de la revue et certains dossiers continueront à être aussi publiés en tant qu’ouvrages chez Quae (www.quae.com). Vous trouverez toutes les informations pour accéder au nouveau site de la revue sur son site web actuel (https://www6.inra.fr/productions-animales). En vous remerciant de votre fidélité et en souhaitant vous retrouver encore plus nombreux pour la nouvelle formule d’INRA Productions Animales.


Author(s):  
Mauro Peressini

Les récits de vie d’un groupe d’immigrants italiens de Montréal, en tant que révélateurs des identités multiples au moyen desquelles les narrateurs se définissent, servent ici à analyser le traitement réservé au pays d’accueil. Les discours tenus sur les caractéristiques naturelles et spatiales du Canada, sur la société canadienne en général et sur les rapports concrets avec les autochtones montrent que le Canada est jugé positivement ou négativement selon sa capacité de favoriser ou non la réalisation d’un projet migratoire essentiellement familial et l’épanouissement d’une vie communautaire à caractère local. Il y a valorisation des identités familiales, de l’identité rattachée à l’appartenance à une communauté de parents et d’amis et de l’identité de « citoyen ». En revanche, les discours expriment une dévalorisation généralisée des identités ethno-nationales. La conclusion suggère de considérer l’attachement utilitaire au pays d’immigration et le refus du jeu ethnique qui se dégagent des discours comme des stratégies liées aux traits socio-professionnels du groupe étudié.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document