dynamique des populations
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2021 ◽  
pp. 139-164
Author(s):  
Maryse GAIMARD

L’évolution de la mortalité et de son corollaire, la santé des populations, les disparités observées entre pays développés et pays en développement et au sein même des différentes régions et des continents, sont analysées à partir des données de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Organisation des Nations unies, dans le cadre du suivi des Objectifs de développement durable.


2021 ◽  
pp. 172-191
Author(s):  
Gael Bibang Bengono ◽  
Alain Souza ◽  
Félicien Tosso ◽  
Robin Doucet ◽  
Aurore Richel ◽  
...  

Introduction. Le présent travail dresse une synthèse des connaissances sur le genre Dialium (Fabaceae, Dialioideae) dans la région guinéo-congolaise. Il examine plus particulièrement la possibilité de valoriser durablement le bois de ces espèces et les coproduits de leur transformation en vue de diminuer la pression sur d’autres espèces de bois durs dont les populations se raréfient. Littérature. Bien qu’il n’existe pas de consensus parmi les botanistes, le genre Dialium comprendrait 44 espèces, dont 22 espèces seraient inféodées à la région guinéo-congolaise. Les différences entre espèces sont parfois ténues et les descriptions reposent sur un nombre limité d’individus. Les espèces vivant en forêt dense humide ont des structures de populations équilibrées. À part leur mode de dispersion, lequel est zoochore, les connaissances écologiques sont très lacunaires. L’absence de données sur la dynamique des populations est particulièrement problématique dans le cadre de l’aménagement durable des forêts. Les propriétés physiques, mécaniques et biochimiques du bois ont seulement été caractérisées pour un nombre limité d’espèces. Conclusions. Cet article, en proposant une clé de détermination des espèces de la région guinéo-congolaise, a tenté de clarifier la taxonomie du genre Dialium tout en soulevant la nécessité de mener des études génétiques complémentaires. En Afrique centrale, certaines espèces du genre Dialium sont localement abondantes et semblent se régénérer correctement. Elles offrent de nombreuses perspectives de valorisation car leur bois est très durable et pourrait renfermer des molécules intéressantes. Les recherches à venir devraient se concentrer en priorité sur la dynamique démographique de ces espèces et sur les propriétés de leur bois.


2020 ◽  
Vol 72 (2) ◽  
pp. 99-118
Author(s):  
François Lebourgeois

Cet article présente une synthèse des connaissances européennes sur les groupes familiaux, la dynamique des populations et les domaines vitaux. Le cycle de reproduction des blairelles est complexe avec un processus d’implantation différée des ovocytes. Le pic majeur de reproduction a lieu en hiver (janvier-février) après la mise bas des jeunes issus des accouplements précédents. Seulement environ 30 % des femelles se reproduisent tous les ans (femelles dominantes en bonne santé). Le nombre de blaireautins dans une portée varie en moyenne de 1 à 3 mais la mortalité avant un an est forte souvent autour de 50 %. En Europe, la densité moyenne des blaireaux est de 1,8 ± 2,3 individus (adultes et jeunes) au km2 (4,7 en considérant les fortes densités anglaises). Cependant, des densités nettement plus faibles de l’ordre de 1 blaireau par 10 km2 sont souvent observées en Europe de l’Est. La taille des groupes familiaux est de 3,8 ± 1,2 individus (avec 2,6 ± 1 adultes) avec des variations assez faibles entre les pays (4,6 ± 2,1 individus avec les données anglaises). Le domaine vital varie fortement selon le sexe et la saison. Il est plus grand pour les mâles. Il est minimal en hiver pour les deux sexes mais plus grand en été pour les femelles. Il varie également très fortement selon la densité des animaux au km2. Ainsi, les domaines vitaux les plus grands (> 500 ha) sont observés dans les zones de plus faibles densités d’animaux (1 à 2 individus aux 10 km2) sous climat contraignant et dans les contextes de moindres ressources alimentaires (Europe de l’Est et contexte méditerranéen). Dans les zones plus favorables en contexte océanique tempéré, le domaine vital est nettement plus petit (< 100 ha) avec des densités d’animaux souvent supérieurs à 2 ou 3 individus au km2.


2019 ◽  
Vol 342 ◽  
Author(s):  
Achille Bernard Biwolé ◽  
Dakis-Yaoba Ouédraogo ◽  
Jean Lagarde Betti ◽  
Nicolas Picard ◽  
Vivien Rossi ◽  
...  

L'impact de l'exploitation forestière sur le renouvellement du stock de bois d'œuvre reste largement méconnu en Afrique centrale du fait du manque de données sur la dynamique des populations d’arbres exploités. C’est en particulier le cas pour l’azobé, Lophira alata, un bois d’œuvre de grande valeur commerciale. L'objectif de cette étude était double : quantifier l'effet du type forestier et de l’exploitation sur la croissance de l’azobé et simuler l'évolution du stock exploitable et du taux de reconstitution après exploitation. Nous avons effectué pendant trois ans un suivi annuel de la croissance et de la mortalité dans trois types forestiers au Cameroun : en forêt sempervirente, en forêt mixte et en forêt semi-caducifoliée. Le recrutement a été étudié uniquement en forêt mixte, sous deux conditions : en milieu exploité et non exploité. Nous avons calibré, avec ces données, un modèle matriciel de Usher. Douze scénarios d’exploitation ont été simulés en faisant varier le diamètre minimum d’exploitation de 60, 70 et 80 cm, et l’intensité de prélèvement des arbres de 100, 80, 60 et 40 %. La croissance de l’azobé est influencée à la fois par le type forestier et l'exploitation. Les arbres de forêt sempervirente ont une croissance plus faible jusqu’à 50 cm de diamètre, alors que la croissance maximale prédite pour ce type forestier est la plus élevée. L'exploitation a par ailleurs stimulé la croissance. Enfin, l’exploitation de l'azobé ne respecte pas le principe du rendement soutenu : ses taux de croissance à long terme varient entre 0,54 et 0,83. Pour garantir la durabilité de son exploitation au Cameroun, une sylviculture dynamisant la croissance des futurs arbres exploitables, ainsi que leur régénération, s’avère indispensable.


2019 ◽  
pp. 6757-6766

1 RESUME Objectif : Le palmier à huile, source d’huile végétale, est sujet aux attaques de ravageurs dont la mineuse des feuilles, Coelaenomenodera lameensis BERTI ET MARIAU (Coleoptera : Chrysomelidae, Hispinae). Ce ravageur cause d’importants dégâts dans les palmeraies en Côte d’Ivoire. Dans un contexte actuel d’agriculture durable et de préservation de l’environnement, l’on se tourne de plus en plus vers la lutte biologique en réduisant l’utilisation de produits chimiques. Cette étude a donc été initiée, avec pour objectif de contribuer à la lutte intégrée contre C. lameensis par l’utilisation d’un ennemi naturel, les fourmis Oecophylla longinoda Latreille (Hymenoptera : Formicidae). Méthodologie et Résultats : L’étude a été conduite sur des parcelles d’âges différents (4 ans, 10 ans et 12 ans) à la station CNRA de la Mé où la dynamique des populations de C. lamensis a été suivie en relation avec la présence de O. longinoda. Les résultats révèlent qu’il existe une forte corrélation négative entre la densité des larves et des adultes de C. lameensis et le taux de présence de O. longinoda. Les populations de C. lameensis sont réduites avec la présence de O. longinoda sur les palmes. Conclusion : Les fourmis oecophylles sont donc de potentiels agents de lutte biologique pour le contrôle des populations de C. lameensis. Impact of red ants Oecophylla longinoda Latreille (Hymenoptera: Formicidae) on the population dynamics of Coelaenomenodera lameensis Berti & Mariau (Coleoptera: Chrysomelidae), the main pest of the oil palm Elaeis guineensis JACQ. in Côte d'Ivoire. ABSTRACT Objective: Oil palm, a source of vegetable oil, is prone to pest attacks, including the leaf miner, Coelaenomenodera lameensis Berti And Mariau (Coleoptera: Chrysomelidae, Hispinae). This pest causes significant damage in the palm groves in Côte d’Ivoire. In a current context of sustainable agriculture and preservation of the environment, we are turning more and more towards biological control by reducing the use of chemicals. This Kouassi et al., 2019 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.41 (1): 6757-6766. https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v41-1.3 6758 study was therefore initiated, with the aim of contributing to the integrated control of C. lameensis by the use of the natural enemy, the ants Oecophylla longinoda Latreille (Hymenoptera: Formicidae). Methodology and Results: The study was conducted on plots of different ages (4 years old, 10 years old and 12 years old) at the CNRA station in La Mé, where the population dynamics of C. lamensis were monitored in relation to the presence of O. longinoda. The results reveal that there is a strong negative correlation between larval and adult density of C. lameensis and the rate of occurrence of O. longinoda. The populations of C. lameensis are reduced with the presence of O. longinoda on the palms. Conclusion: Oecophyllous ants are therefore potential biological control agents for the control of C. lameensis populations.


2018 ◽  
Vol 143 (1) ◽  
pp. 85-91
Author(s):  
Clément Robidoux

La dynamique des populations de tortues repose sur une grande longévité des adultes afin de compenser le faible recrutement en jeunes. Des pertes d’individus occasionnées par une mortalité excédentaire, comme la mortalité routière, ne peuvent être compensées rapidement et exposent les populations à des déclins ou même à des extinctions locales. En 2012, une étude a débuté afin de documenter la mortalité routière des tortues le long de la route 245, identifiée comme une menace pour les populations de la rivière Missisquoi Nord adjacente. Après 2 ans, les données recueillies permettaient d’identifier certains secteurs accidentogènes. Parallèlement, un partenariat entre les intervenants locaux et régionaux (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, ministère des Transports du Québec [MTQ] et municipalité de Bolton-Est) a permis d’entreprendre des mesures pour réduire la mortalité routière des tortues dans les secteurs névralgiques. Le MTQ a ensuite intégré plusieurs éléments favorisant le passage sécuritaire des tortues à ses travaux de réfection d’un ponceau situé dans un secteur accidentogène. La participation des partenaires à toutes les étapes du projet a été déterminante dans le succès obtenu jusqu’à présent, et continuera de l’être pour les étapes à venir.


Author(s):  
Khawla Elati ◽  
Ayet Allah Ayadi ◽  
Médiha Khamassi Khbou ◽  
Mohamed Jdidi ◽  
Mourad Rekik ◽  
...  

Cette étude a cherché à déterminer la dynamique des populations de tiques infestant les ovins dans la région de Gafsa (centre de la Tunisie). Les tiques ont été prélevées sur 57‒64 moutons de race Barbarine choisis au hasard chaque mois pendant un an, d’octobre 2013 à septembre 2014. Au total, 560 tiques ont été collectées et identifiées. Elles appartenaient à deux espèces : Rhipicephalus sanguineus sensu lato (98,6 %) et Hyalomma excavatum (1,4 %). Les ovins n’ont été infestés que d’avril à octobre avec une prévalence maximale (nombre d’animaux infestés / nombre d’animaux examinés) en août pour R. sanguineus s.l. (83 %) et en mai pour H. excavatum (7 %). L’intensité d’infestation maximale (nombre de tiques / nombre d’animaux infestés) a été de 3,7 tiques par animal en août. Ces données seront très utiles pour les éleveurs d’ovins et les vétérinaires pour mettre en place des mesures de lutte efficaces contre les tiques et les pathogènes qu’elles transmettent.


2017 ◽  
pp. 16-27
Author(s):  
V. Delafont ◽  
D. Bouchon ◽  
M. Joyeux ◽  
Y. Héchard ◽  
L. Moulin

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