lait cru
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H-INDEX

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2021 ◽  
Vol 5 (1) ◽  
Author(s):  
Zakaria Lotfi GAOUAR ◽  
Keltoum LOUKAF ◽  
Nacera MASMI
Keyword(s):  
Lait Cru ◽  

Introduction-L’usage inapproprié des antibiotiques en médecine vétérinaire dans un but thérapeutique ou prophylactique chez la vache laitière peut être à l’origine de la présence de leurs résidus dans le lait. Dans cette étude, nous dressons un état des lieux des résidus d’antibiotiques retrouvés dans le lait cru de vache, dans la wilaya d’Oran. Méthodes-Nous avons réalisé une enquête auprès de 30 vétérinaires praticiens pour englober une cinquantaine d’échantillons de lait provenant de deux cir-cuits de vente, et l’analyse des échantillons à l’aide du kit Delvotest ® T pour la détection des résidus d’antibiotiques dans le lait. Résultats-l’enquête a révélé que les principales pathologies animales traitées par les antibiotiques sont les mammites (35,4%) et les métrites (25,6%). Nos résultats ont aussi montré que le non-respect du délai d’attente (28,7%) et la mauvaise pratique du traitement de tarissement (21,3%) étaient les principales erreurs commises par les éleveurs lors d’un traitement des bovins par les anti-biotiques. L’analyse des 50 échantillons de lait cru de vache a montré que 30% des échantillons collectés au niveau des fermes et 33,33% de ceux provenant des points de vente contiennent des résidusd’antibiotiques. Conclusion-L’étude a confirmé la présence effective de résidus d’antibiotiques dans le lait cru, ce qui nécessite une vulgarisation sur les risques de ces résidus sur la santé humaine auprès des éleveurs, et l’instauration d’un contrôle du lait cru provenant des circuits de vente direct.



Author(s):  
Asma ZENED ◽  
Evelyne FORANO ◽  
Céline DELBES ◽  
Isabelle VERDIER-METZ ◽  
Diego MORGAVI ◽  
...  

Les ruminants, comme tous les mammifères, hébergent des billions de microbes symbiotiques, constituant les « microbiotes » de la peau, des voies digestives, respiratoires et génitales etc. La composition et les fonctions de ces microbiotes dépendent, entre autres, de leur habitat. L’utilisation des approches « -omiques », en particulier le séquençage de nouvelle génération, a permis de caractériser les organismes composant les microbiotes, leurs gènes et leurs activités. Les ruminants se distinguent par la présence dans leur rumen d'un microbiote spécialisé, composé principalement de bactéries, de protozoaires, d’archées et de champignons. Situé en amont des sites d'absorption, il joue un rôle central dans la nutrition des ruminants. La production des ruminants est particulièrement influencée par le microbiote intestinal (dont la population est diversifiée et spécifique du segment considéré) et le microbiote associé à la peau de la mamelle (réservoir important de la diversité microbienne du lait cru). Ces différents microbes interagissent entre eux et avec leur hôte sous l'influence de divers facteurs de variation, dont le principal est le régime alimentaire, mais aussi le milieu de vie et les pratiques d'élevage au début et milieu de la vie de l'animal. Des études récentes montrent un contrôle génétique potentiel par l'hôte de ses communautés microbiennes. En outre, il existe une accumulation de preuves des liens entre les microbiotes et la santé animale, l'efficacité de l'alimentation, les performances, la qualité des produits et la production de gaz à effet de serre. Ces constatations justifient l'intérêt croissant des éleveurs pour les microbiotes des animaux et leur modulation.



2021 ◽  
Vol 47 (1) ◽  
pp. 13-19
Author(s):  
Eva Boyd ◽  
Aljosa Trmcic ◽  
Marsha Taylor ◽  
Sion Shyng ◽  
Paul Hasselback ◽  
...  
Keyword(s):  
E Coli ◽  
Lait Cru ◽  

Contexte : En 2018, une éclosion d’Escherichia coli O121 produisant la toxine de Shiga avec sept cas a été associée à la production de fromage au lait cru de type Gouda en Colombie-Britannique, au Canada. Objectifs : Décrire l’enquête sur l’éclosion d’E. coli O121 et recommander des mesures de contrôle plus strictes pour les fromages au lait cru de type Gouda. Méthodes : Les cas d’E. coli O121 ont été identifiés grâce aux résultats d’analyses en laboratoire et aux données de surveillance épidémiologique. Ils ont ensuite été interrogés en fonction de l’exposition d’intérêt, puis analysés en fonction des valeurs du Rapport Foodbook pour la Colombie-Britannique. Une investigation a été effectuée dans l’usine laitière et des prélèvements ont été effectués dans les produits de fromage afin de déterminer la source de contamination. Le typage de séquence multilocus pour le génome entier a été effectué sur tous les isolats cliniques et alimentaires positifs pour E. coli O121 au laboratoire provincial. Résultats Quatre des sept cas avaient consommé le même fromage au lait cru de type Gouda entre août et octobre 2018. Ce fromage avait été affiné pendant une période supérieure au minimum requis de 60 jours, et aucun défaut n’a été constaté dans sa production. Un échantillon du fromage visé a cependant obtenu un résultat positif à l’analyse de dépistage de la bactérie E. coli O121. Sept isolats cliniques et un isolat de fromage ont été jugés identiques par typage de séquence multilocus pour le génome entier avec une différence de 0 à 6,5 allèles. Conclusion Le Gouda au lait cru et les fromages de type Gouda au lait cru avaient déjà été impliqués dans trois éclosions antérieures d’E. coli producteur de toxines Shiga en Amérique du Nord. Il a donc été recommandé d’étiqueter les produits afin de sensibiliser les consommateurs au risque et de thermiser le lait afin de réduire le risque de maladie associé au Gouda au lait cru et au fromage de type Gouda au lait cru.



2021 ◽  
Vol 73 (35) ◽  
pp. 50-50
Author(s):  
Dorit Schmitt
Keyword(s):  

Bei Dongé spielt die traditionelle Produktionsmethode „au lait cru“ eine wichtige Rolle. Der Familienbetrieb in Triconville ist ausschließlich auf die Herstellung von Rohmilchkäse spezialisiert.



2020 ◽  
Vol 147 ◽  
pp. 15081-15090
Author(s):  
Guillaume B. Gragnon ◽  
Benjamin K. M’Bari ◽  
Youssouf B. Kanouté B. Kanouté ◽  
Emmanuel Couacy-Hymann

Objectif : Contribuer à l’amélioration de la lutte contre la tuberculose humaine à travers une évaluation des connaissances et des pratiques des consommateurs de lait cru et une évaluation du taux de contamination par Mycobacterium spp du lait de vache mis sur le marché dans la région du Poro. Méthodologie et résultats : Deux enquêtes ont été réalisées dans le cadre de cette étude. La première qui a porté sur les connaissances, aptitudes et perception a été réalisée à l’aide de questionnaires auprès de 800 consommateurs de lait cru de vaches résidant dans 4 départements de la zone d’étude, à raison de 200 personnes par département. Les participants étaient composés de 540 hommes et 260 femmes avec un âge médian de 30 ans (intervalle : 15 à 70 ans). La seconde enquête a consisté quant à elle, à soumettre au test de Ziehl-Neelsen 304 échantillons de lait cru de vache collectés au pis des mamelles de vaches produisant du lait commercialisé dans les 4 départements d’étude. Sur des personnes interviewées, seul 4,5% (36/799) de consommateurs de lait cru de vaches savaient que le lait cru pouvait transmettre la tuberculose et connaissaient les symptômes de cette maladie chez l’homme. Par ailleurs, 36,20% (289/799) des personnes enquêtées ont déclaré consommer le lait cru quotidiennement et seulement 4,50% des consommateurs ont indiqué soumettre le lait à un traitement thermique avant sa consommation. Au niveau du lait analysé, environ 22,4% (68/304) des échantillons testés étaient positifs à Mycobacterium spp. Conclusion et recommandations : Cette étude a révélé que les connaissances de la population d’étude sur la transmission de la tuberculose via le lait cru sont insuffisantes alors que 22,4% du lait de vaches locales commercialisé dans la région est contaminé par Mycobacterium spp. Par conséquent, il est recommandé aux autorités sanitaires notamment au programme national de lutte contre la tuberculose de renforcer ses interventions au niveau de l’information et de la sensibilisation des populations locales sur les voies de transmission et les pratiques à risque. Aussi, pour une lutte plus efficace contre cette zoonose, ce programme devra intégrer la dimension santé animale en se basant sur l’approche « one health ». Mots-Clés : Tuberculose, lait de vache, consommateur, nord Côte d’Ivoire, Mycobacterium spp ABSTRACT Objective : Contribute to reducing the impact of Mycobacterium bovis infections on humans and animals health and well-being in the Poro region. Methodology and results : Surveys were carried out using questionnaires administered to 800 consumers of raw cow milk in northern Côte d’Ivoire. These consumers consisted of 540 men and 260 women with median age of 30 years (from 15 to 70). Additionally, three hundred four (304) cow's milk samples were tested by Ziehl Neelsen staining method. About 36.20% of the participants consumed milk daily, whilst only 4.50% of them knew the most common symptoms of human tuberculosis. Few respondents knew that tuberculosis contaminated raw milk could transmit tuberculosis to humans. Of 304 milke samples tested 22,4% were positive for Mycobacterium spp. Conclusion : The study found major lack of awareness on the transmission of tuberculosis from cattle to humans through the consumption of contaminated cow milk. The authors recommend the national tuberculosis control program authorities in Côte d’Ivoire to focus more on public education and awareness campaigns in northern Côte d’Ivoire. Keywords: Tuberculosis, cow's milk, consumer, northern Côte d’Ivoire, Mycobacterium bovis



2017 ◽  
Vol 57 (7) ◽  
pp. 499-502
Author(s):  
F. Amat ◽  
M. Bourgoin-Heck ◽  
N. Lambert ◽  
A. Deschildre ◽  
J. Just
Keyword(s):  


2017 ◽  
Vol 24 (10) ◽  
Author(s):  
Yohko Tachibana ◽  
Senri Hayashi ◽  
Miwa Suzuki ◽  
Phouvilay Soulenthone ◽  
Yuya Tachibana ◽  
...  
Keyword(s):  




2015 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 901
Author(s):  
M Kalandi ◽  
A Sow ◽  
WVH Guigma ◽  
MZ Zabre ◽  
A Bathily ◽  
...  
Keyword(s):  


Author(s):  
Tantely Randriamparany ◽  
Tommaso Petregnani ◽  
René Rabenarivahiny ◽  
Peter Fenozara ◽  
Antonio Barbario

Avec cinq litres par habitant et par an, la consommation de produits laitiers à Madagascar reste faible. Toutefois, diverses campagnes de communication sont actuellement menées pour inciter la population à consommer davantage de produits laitiers et pour motiver les producteurs à améliorer la qualité du lait et les quantités produites (3). La majeure partie de la production nationale (90 p. 100) provient de la zone du triangle laitier situé sur les hauts plateaux de Madagascar dans les régions d’Antsi­rabe, d’Antananarivo et de Tsiroanomandidy.Toutefois, l’état sanitaire du cheptel laitier reste peu documenté et les maladies zoonotiques telles que la tuberculose demeurent négligées. La tuberculose bovine est une maladie animale chro­nique due à la bactérie Mycobacterium bovis. Elle peut être contractée par l’homme par voie aérienne ou par la consomma­tion de lait cru provenant de vaches infectées (1).En l’absence de données sanitaires récentes sur le niveau d’in­fection des cheptels laitiers par M. bovis et afin d’élaborer des stratégies de contrôle, une étude épidémiologique a été réalisée dans 15 communes (Fokontany) du district d’Antanifotsy dans la région du Vakinankaratra.Un dépistage a été effectué sur 429 vaches laitières par intra­dermo-tuberculination selon la méthode recommandée par l’Organisation mondiale de la santé animale (2) pour la détec­tion de la tuberculose bovine. Une dose de 0,1 ml (2 000 UI) de tuberculine bovine a été injectée par voie intradermique au niveau du cou de la vache. Lorsque la réaction est positive, un épaississement du pli de la peau est observé après 48 heures. La réaction est considérée comme négative quand le gonflement de la peau mesure moins de 2 mm avec un cutimètre. Elle est douteuse si aucun signe clinique n’est observé et si l’augmenta­tion de l’épaississement du pli de la peau mesure plus de 2 mm et moins de 4 mm. En revanche, Elle est positive si des signes cliniques sont observés ou s’il y a une augmentation de 4 mm ou plus de l’épaisseur du pli de la peau.Le diagnostic a été douteux pour seulement quatre vaches (0,9 p. 100) après la deuxième lecture (tableau I). Les 425 autres tests ont été négatifs.Alors qu’une très petite quantité du lait produit dans le district d’Antanifotsy est transformée localement, la grande majorité est collectée, souvent mélangée avec des laits d’origine inconnue, et acheminée vers la capitale. Sans traçabilité ni contrôle sanitaire le long de la chaîne de commercialisation, les laits crus vendus sur les marchés finaux présentent un risque de contamination pour les consommateurs et, même si nos résultats indiquent une faible prévalence de la tuberculose dans la population bovine laitière d’Antanifotsy, la pasteurisation du lait produit à Madagascar reste donc nécessaire.



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