Difficulté de la prise en charge de la fin de vie dans les unités de soins de longue durée

Author(s):  
Ruxandra Simona Ivanescu ◽  
Marcel-Louis Viallard
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 87-87
Author(s):  
J.P. Fagot ◽  
S. Samson ◽  
J. Merlière ◽  
P. Gabach ◽  
A. Fagot

Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.


Author(s):  
Martine Bungener

L’hospitalisation à domicile des malades souffrant du sida avéré révèle les capacités extrêmes des soins profanes (par opposition aux soins professionnels) que peuvent produire les malades et leurs proches. Ils tentent ainsi de repousser les limites économiques et médicales de ce mode de prise en charge afin de réduire leur recours à l’hospitalisation traditionnelle. Alors que la prise en charge profane, familiale et extra-familiale de la maladie préexistait il y a encore un demi-siècle à l’offre de services collectifs financés par l’assurance-maladie, elle est aujourd’hui réhabilitée. La structure hospitalière dans sa forme actuelle n’est en effet plus adaptée aux prises en charge de longue durée.


2014 ◽  
Vol 49 (2) ◽  
pp. e125-e126
Author(s):  
M. Viprey ◽  
G. Diebold ◽  
H. Ottomani ◽  
C. Loue ◽  
C. Mouchoux

2005 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 200-202
Author(s):  
Margaret C. Gibson

RÉSUMÉL'objectif, tel qu'il est énoncé dans le Handbook of Pain Relief in Older Adults: An Evidence-Based Approach, est d'aller au-delà des simples preuves scientifiques et de tenir compte du contexte sociopolitique dans lequel la science médicale est (ou n'est pas) mise au service des patients ayant des douleurs. Ce the`me revient sans cesse dans la majeure partie du texte. Un deuxième thème omniprésent est qu'il est possible de soulager la douleur chez la majorité des patients, si on laisse de côté les considérations sociopolitiques qui dictent les services associés à la douleur. Dans le livre, on passe en revue les preuves étayant les stratégies de traitements pharmacologiques, d'intervention, de réadaptation et de prise en charge de la douleur, puis on parle de leur mise en oeuvre dans les soins de santé offerts aux personnes âgées. Les soins de longue durée, qui représentent un contexte particulier en raison de la forte prépondérance des personnes âgées, sont examinés en détail. Ce livre porte sur l'aspect sensibilisation et sur les aspirations, et contient des idées provocatrices, ce qui le rend intéressant et formateur. Il faut noter que le texte est accessible en version électronique (eBook)/assistant numérique personnel (PDA), pour ceux qui préfèrent ce moyen de transmission de l'information.


2018 ◽  
Vol 31 (4) ◽  
pp. 194-204
Author(s):  
B. Veys ◽  
C. Dequidt ◽  
C. Boisselier ◽  
C Desenclos ◽  
C. Delecourt ◽  
...  

Introduction : L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité des traitements des douleurs neuropathiques persistantes après mise en place d’une prothèse du genou (DNPG) par patch de capsaïcine et les techniques de neurostimulation électrique, afin de proposer une prise en charge optimale. Méthodes : Une étude observationnelle, rétrospective, a été réalisée de janvier 2014 à décembre 2015 auprès des patients présentant des gonalgies persistantes après prothèse du genou, hospitalisés au sein du CETD de Berck-sur-Mer. Les patients ont été soumis à une enquête diagnostique pluridisciplinaire et une évaluation multidimensionnelle pluriprofessionnelle. L’efficacité des techniques de neurostimulation électrique et du traitement topique par capsaïcine a été étudiée à partir des données des dossiers médicaux. Résultats : Cent patients ont été inclus. Douze patients souffraient de douleurs nociceptives, 20 de douleurs neuropathiques pures (DNP) et 68 patients d’un syndrome douloureux régional complexe (SDRC). La moyenne d’âge était de 63,5 ans, le ratio homme/femme de 35/65. Vingt-cinq pour cent des gonalgies rattachées à un SDRC apparaissent durant le deuxième mois postopératoire. La neurostimulation transcutanée (85 patients) semble plus efficace en cas de DNP (78 % de répondeurs à 30 %) qu’en cas de SDRC (52 % de répondeurs à 30 %) [p = 0,127], reste efficace quel que soit le délai de prise en charge. L’application du patch de capsaïcine ne soulage qu’environ un patient sur deux que ce soit en cas de DNP (55 % de répondeurs à 30 %) qu’en cas de SDRC (58 % de répondeurs à 30 %), avec une efficacité plus spectaculaire en cas de SDRC. Plus l’application du patch est précoce, plus le soulagement est important (p = 0,036). Par ailleurs, cette étude permet de confirmer que ce traitement topique agit sur toutes les composantes des douleurs neuropathiques, à la fois les symptômes d’allodynie et les douleurs spontanées. La stimulation médullaire chronique reste une alternative efficace vis-à-vis des douleurs neuropathiques réfractaires (quatre patients). L’efficacité de notre prise en charge globale, mesurée à l’aide du questionnaire d’impression globale de changement à trois mois, constate une amélioration significative chez 70 % des patients présentant une DNP et 80 % des patients présentant un SDRC. Conclusion : Notre étude rétrospective confirme l’efficacité des techniques de neurostimulation électrique et du traitement topique à longue durée d’action par patch de capsaïcine dans le traitement des douleurs neuropathiques persistantes après mise en place d’une prothèse du genou. Un dépistage précoce des DNPG (par une surveillance systématique) peut permettre une prise en charge plus rapide et donc plus efficiente.


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