Évaluation de la prise en charge de la dermatite atopique de l’adulte en soins primaires

Author(s):  
M. Poyer ◽  
F. Hacard ◽  
C. Jaulent ◽  
F. Bérard ◽  
J.-F. Nicolas ◽  
...  
Author(s):  
Linda Lee ◽  
Loretta M. Hillier ◽  
W. Wayne Weston

RÉSUMÉCliniques de mémoire en soins de santé primaires suscitent un intérêt croissant, car elles offrent la possibilité d’améliorer le diagnostic et le traitement de la démence. En Ontario, plus de 30 établissements de soins primaires ont participé à un programme de formation visant à aider les participants à établir une clinique de mémoire indépendante dans leur milieu de pratique. Cet article présente les principales leçons acquises dans la mise en oeuvre de ces cliniques sur la base d’une étude qui a utilisé une méthodologie d’entrevue avec les membres des équipes de cliniques de mémoire et a identifié les facteurs favorables, les défis et les recommandations pour la soutenabilité. L’accès à la formation qui facilite le transfert des connaissances et soutient les changements dans la pratique, la collaboration interprofessionnelle, et le soutien de l’infrastructure en cours était d’une importance capitale. Des suggestions pour la mise en place de cliniques et de renforcement des capacités continues ont été identifiés. Les leçons apprises sont applicables à la mise en oeuvre d’autres modèles de prise en charge des maladies chroniques dont le but est la gestion des soins de santé primaires de maladies chroniques complexes.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 73-74
Author(s):  
E. Loeb

Envisager ce que sera le métier de psychiatre dans 20 ans est un exercice périlleux tant les composantes qui le modèlent au fil des siècles ne connaissent de lois absolues. Si nous devions néanmoins réfléchir sur les évolutions possibles pouvant infléchir sur ce devenir, il est indéniable qu’il appartiendra à la société d’en définir les contours tant la place de l’individu, qu’il soit soigné ou soignant, y joue un rôle central. Cette notion de la place du psychiatre à travers les époques et les courants de pensée est parfaitement illustrée par l’ouvrage de Jacques Postel et Claude Quetel « Nouvelle histoire de la psychiatrie ». En effet, la place du psychiatre au sein de ses contemporains soulève un grand nombre de questions, dont nous pouvons extraire quelques grands thèmes, sans pour autant rentrer dans une énumération exhaustive.Depuis le Traité médico-philosophique sur l’aliénation ou la Manie de Pinel, jusqu’à nos jours, la place de la psychiatrie au sein du corpus médical et son implication dans le mode de prise en charge des patients ne cessent de faire débat entre les tenants d’une approche psycho-dynamicienne et les tenants d’une approche biologique. Pourtant, comme le relève Georges Lantéri-Laura : « Quand on se demande si la psychiatrie renvoie à une pathologie psychique ou à une pathologie organique, on laisse de côté l’évidence assez peu récusable que toute la vie psychique, aussi bien consciente qu’inconsciente, aussi bien intellectuelle qu’affective, et ainsi du reste, fonctionne grâce au système nerveux central et, en particulier, à l’encéphale, et, dans l’encéphale, au cortex. ».La prise en charge « communautaire » du soin psychiatrique, à travers la mise en place des secteurs, reste également une question d’actualité, notamment au travers de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires qui, sans remettre en cause l’organisation des soins en psychiatrie, a remplacé la notion de secteur par celle de territoire.La place du psychiatre dans le cadre de l’accès aux soins primaires est également à redéfinir dans un contexte démographique défavorable, nécessitant de préserver un accès aux soins égalitaire pour tous et sur l’ensemble du territoire, où la notion de parcours de soins prédomine et au sein duquel, et à juste titre, l’ensemble des professionnels de santé et des associations de patients ont un rôle central à jouer. À ce titre, le psychiatre, par le suivi au long cours des patients qu’il accueille, a développé une haute expertise de la prise en charge de la pathologie chronique et des processus qui l’accompagnent que sont l’éducation thérapeutique et la réhabilitation des patients.Enfin, la place du psychiatre à travers l’expertise psychiatrique ne cesse d’interroger la société sur la vision qu’elle a des troubles psychiques et de leurs conséquences juridiques. Depuis la loi de 1838 et jusqu’à encore très récemment, les droits des patients atteints de troubles psychiques nécessitent une vigilance particulière pour leur garantir une protection indispensable dans laquelle le psychiatre joue un rôle clé.


Author(s):  
Benjamin Bouillet ◽  
Jérôme Guillaumat ◽  
Marco Meloni ◽  
Raju Ahluwalia ◽  
Chris Manu ◽  
...  

L Encéphale ◽  
2007 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 552-560 ◽  
Author(s):  
J.-Y. Rotgé ◽  
J. Tignol ◽  
B. Aouizerate

2018 ◽  
Vol 80 (1) ◽  
pp. 19-24
Author(s):  
Zoe Lacroix ◽  
Susan J. Leat ◽  
Lisa W. Christian

Les traumatismes cérébraux (TCC) résultent d’un choc violent à la tête qui perturbe le fonctionnement normal du cerveau.1 On catégorise le TCC en trois degrés de gravité qui vont de léger à grave, selon l’état mental du patient, son niveau de conscience et l’amnésie provoquée par la lésion. Selon une estimation prudente, l’incidence annuelle du TCC en Amérique du Nord et en Europe est d’environ 600/100 000.2,3 Cela représente au moins 200 000 cas de TCC au Canada chaque année. Sel-on les Centers for Disease Control and Prevention et l’Institut canadien d’information sur la santé, les principales causes de TCC entraînant une hospitalisation sont les chutes (35 - 45 %), suivies des accidents de la route (17 - 36 %), des événements liés aux collisions (se heurter sur ou être heurté par) (10 -17 %) et des agressions (9 -10 %).4,5 Les blessures à la tête sont plus courantes chez les enfants et les jeunes (0-19 ans), suivis par les personnes âgées (60 ans et plus). Ils sont aussi plus fréquents chez les hommes que chez les femmes, et ce, dans chaque groupe d’âge. Cependant, il convient de noter que la démographie des patients qui se présentent dans un cabinet d’optométriste peut différer de celle qui est basée sur les admissions à l’hôpital [...]


2014 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 25-45 ◽  
Author(s):  
Marie-Josée Fleury

Les systèmes sociosanitaire et de santé mentale au Québec ont été substantiellement transformés dans les dernières années. Au coeur des restructurations, les réformes ont visé la consolidation des soins primaires et une meilleure intégration du dispositif de soins, tendances centrales des réformes sur le plan international. Cet article résume les principaux axes de transformation des réformes du système sociosanitaire et de la santé mentale au Québec. Il présente aussi le rôle clé des omnipraticiens dans la prise en charge des troubles mentaux et les stratégies de coordination déployées. Les réformes visent principalement l’intensification du travail en réseau des omnipraticiens avec les intervenants psychosociaux et les psychiatres. L’article conclut sur l’importance d’optimiser le déploiement de réseaux intégrés de soins et de bonnes pratiques en santé mentale. Par ailleurs, les réformes devraient toujours être accompagnées de mesures et de stratégies d’implantation à juste titre aussi ambitieuses que les changements planifiés !


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