The Political Culture of Canadian Foreign Policy
On prétend souvent que les élites politiques du Canada, plus qu'ailleurs, établissent leur leadership, guidées par une combinaison conjugueé de principes et d'adaptation aux circonstances. Cette thèse est fort étayée par la politique étrangère canadienne; l'on trouve des exemples dans l'approche d'Ottawa à la formation des Nations Unies, dans la manière de résoudre les conflits internationaux et dans l'administration des relations bilatérales avec les Etats-Unis. Dans ces trois contextes, on note une méfiance envers le dogmes, la peur des extrémismes, le respect de la diversité, la crainte du conflit, la croyance en la necessité du compromis et le souci de résoudre les divergences de façon ordonnée.Cette conception de bonne pratique politique semble être bien adaptée au contexte international, mais, comme style de leadership, elle est fréquemment attaquée au niveau domestique.Dans le contexte d'une population hétérogène et dans un système de démocratie parlementaire, l'adoption d'une approche plus cohérente et moins ad hoc dans les prises de décisions gouvernementales constitue un problème de taille. Cependant, les récentes tentatives pratiques de le régler ont déplacé le vrai problème en se concentrant dans les changements de la machine administrative. Ces transformations ont été accompagneées de la création d'une nouvelle classe de fonctionnaires séniors et de l'affaiblissement de la pratique politique. Malgré ses défauts, la pratique politique avail toutefois l'avantage de créer un certain'degré de solidarité dans une population où les raisons de conflit sont très nombreuses. Dans cet aspect, le « vieux » correspondait peut-être mieux au Canada que le « nouveau ».