Obtaining Informed Consent from Continuing Care Residents: Issues and Recommendations

Author(s):  
Liza Stelmach ◽  
Candace Konnert ◽  
Keith Dobson

RÉSUMÉAu fur et à mesure de l'augmentation du nombre d'ainé(e)s dans les établissements de soins de longue durée, les professionnel(le)s de la santé mentale fourniront plus de services et mèneront plus d'enquêtes dans ce milieu. Les professionnel(le)s de la santé mentale s'occupant de patients nécessitant des soins de longue durée se retrouveront régubèrement aux prises avec des questions de morale, surtout en matière de consentement éclairé. Les caractéristiques du milieu des soins de longue durée et de ses résidents rendent le consentement éclairé particulièrement délicat. Les professionnels de la santé mentale doivent relever les défis qui s'y relient pour respecter les critères suivants du consentement éclairé: (1) le client est compétent, (2) le client dispose de toute l'information nécessaire, et (3) le client n'a pas été contraint et/ou le consentement est volontaire. L'article examine la question de ces critères dans un milieu de soins de longue durée et propose des suggestions et des directives à utiliser par les professionnels de la santé mentale qui ont à obtenir un consentement éclairé.

2007 ◽  
Vol 20 (1) ◽  
pp. 31-47 ◽  
Author(s):  
Thierry Boyer

RÉSUMÉ L'expérience de planification régionale dans l'Outaouais démontre qu'il est difficile de structurer les serv-ices de santé mentale destinés aux gens socialement démunis et plus vulnérables. On peut y parvenir en développant un partenariat entre institutions et avec des groupes communautaires dans le respect des expertises et des différences locales. Le réseau de la santé et des services sociaux doit cependant apprendre comment développer une dynamique intersectorielle pour changer les conditions socio-économiques qui expliquent les conditions des malades et leur exclusion. En contexte de crise budgétaire, la participation des citoyens pourrait faire la différence.


Author(s):  
Laura M. Wagner ◽  
Maria Huijbregts ◽  
Lisa G. Sokoloff ◽  
Renee Wisniewski ◽  
Leenah Walsh ◽  
...  

RÉSUMÉLes comportements réactifs sont communs chez les résidents des unités de soins de longue durée (SLD), mais le personnel en soins directs reçoit peu de formation, de support ou d’opportunités de discuter et de collaborer pour gérer ces comportements. Pour ce projet de recherche-action participative, nous avons utilisé la technique du caucus de santé mentale pour faciliter la discussion et la gestion des comportements réactifs. Nous avons impliqué des membres du personnel en soins directs (p. ex., travailleurs de soutien personnel, infirmières autorisées et auxiliaires autorisées, personnel d’entretient) dans l’apprentissage de l’utilisation des caucus. Ces caucus ont servi de forums pour informer le personnel, résoudre des problèmes et développer des plans d’action centrés sur le client. Cinquante-six caucus ont eu lieu sur une période de 12 semaines, chacun impliquant de deux à sept membres du personnel en soins directs. Des groupes de discussion auxquels ont pris part nos participants ont indiqué une amélioration de la collaboration, du travail d’équipe, du support et de la communication au sein du personnel lors de la discussion de comportements réactifs spécifiques. Les caucus de santé mentale ont offert au personnel en SLD l’opportunité de collaborer et d’aborder des stratégies pour optimiser les soins du client. Des études supplémentaires sur l’impact des caucus sur les soins du client sont nécessaires.


Author(s):  
Maureen Gorman

RÉSUMÉLichtenberg présente d'abord son programme complet de services psychologiques comme un modèle pratique destiné essentiellement au personnel des établissements de soins de longue durée. Les cinq premiers chapitres traitent des éléments du modèle notamment, de la neuropsychologie, de l'utilisation de l'approche interdisciplinaire et de la formation des auxiliaires en services de soutien en santé mentale. Il aborde ensuite les aspects cliniques séparément, entre autres, l'abus d'alcool, la psychothérapie, la sexualité et la situation des soignants. La force du texte repose certainement sur les excellentes suggestions d'intervention et sur les exemples bien présentés. Cependant, plusieurs des références citées sont dépassées et le lectorat est mal défini. Dans l'ensemble, on pourrait penser que l'ouvrages' adresse avant tout aux étudiants de première année de maîtrise en psychologie, au personnel administratif ou encore à quiconque le travail des gérontopsychologues ne serait pas familier. Les psychologues d'expérience qui songent à entreprendre une carrière en gérontopsychologie apprendront beaucoup de ce livre. Par contre les gérontopsychologues établis auront déjà fait l'expérience directe des systèmes généraux et des problèmes de communication.


2006 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 28-51 ◽  
Author(s):  
Michel Perreault ◽  
Jocelyne Bernier ◽  
Hélène Tardif ◽  
Céline Mercier

Résumé L'examen d'une expérience de collaboration établie depuis 25 ans entre la Clinique communautaire de Pointe-St-Charles, qui a un mandat de Centre local de services communautaires, et l'hôpital Douglas, un centre spécialisé en psychiatrie, a permis de documenter un mode de partenariat particulier pour des services de santé mentale destinés à des adultes. Avec le soutien d'une équipe de consultants en psychiatrie disponible sur place, les professionnels 1 des équipes multidisciplinaires de première ligne sont responsables du plan de traitement établi et assurent un suivi de longue durée, si nécessaire. L'approche d'intervention mise également sur l'enracinement de cette Clinique dans le quartier et sur une tradition de collaboration avec plusieurs organismes communautaires qui accueillent les personnes suivies à cette clinique. Ce modèle d'organisation est soumis à des pressions, vu les transformations dans le réseau de la santé et des services sociaux. Cette étude, réalisée durant la période de reconfiguration des services de santé au Québec, a permis d'apporter un éclairage sur les conditions de réalisation du modèle d'intervention à la Clinique communautaire de Pointe-St-Charles et d'identifier des pistes d'amélioration, en considérant le point de vue des usagers et celui des professionnels impliqués.


2008 ◽  
Vol 28 (3) ◽  
pp. 103-110 ◽  
Author(s):  
K.L. Lim ◽  
P. Jacobs ◽  
A. Ohinmaa ◽  
D. Schopflocher ◽  
C.S. Dewa

Nous présentons ici une mesure globale du fardeau économique excédentaire associé à la maladie mentale au Canada, qui tient compte de l'utilisation des ressources médicales et des pertes de productivité imputables aux incapacités de courte et de longue durée, ainsi que de la diminution de la qualité de vie liée à l'état de santé (QVLES), dans la population de personnes souffrant de problèmes de santé mentale, diagnostiqués ou non. L'analyse était fondée sur le cycle 2.1 de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (2003), réalisée auprès de la population. Nous avons mesuré, à l'égard de tous les sujets, tous les services de santé utilisés, la perte de productivité attribuable à une incapacité de courte ou de longue durée et la qualité de vie liée à l'état de santé, et déterminé la valeur de ces facteurs en dollars; le fardeau économique est la différence, représentée par la valeur en dollars de ces facteurs, entre les populations souffrant ou non de maladies mentales. Le fardeau économique total s'est chiffré à 51 milliards $ en 2003. Plus de la moitié de ce fardeau était associé à une diminution de la QVLES. La pratique courante est d'inclure dans les évaluations économiques les changements liés à l'utilisation des ressources médicales, la perte de productivité et la diminution de la QVLES.


2020 ◽  
Vol 59 (3) ◽  
pp. 248-255
Author(s):  
Jean-Marc Guilé ◽  
Nicolas Benard ◽  
Olivier Bourdon ◽  
Yann Griboval ◽  
Hélène Lahaye ◽  
...  

Une intervention psychothérapeutique protocolisée a été mise au point par Stanley et associés pour aider à prévenir de futurs comportements suicidaires chez les personnes qui ont déjà fait une tentative de suicide. Le plan de sécurité (PS) fournit aux suicidants une planification écrite, personnalisée, étape par étape, des stratégies de protection et d’adaptation (coping) à mettre en œuvre en cas de crise suicidaire. Le PS comprend six éléments informatifs : (1) les signes avant-coureurs liés à une augmentation des impulsions suicidaires; (2) les stratégies d’adaptation internes que l’individu est capable de mettre en œuvre par lui-même; (3) les stratégies d’adaptation à mettre en œuvre avec le soutien d’amis et de parents; (4) les moyens qu’il/elle peut employer pour contacter les personnes significatives au sein de son réseau de soutien social; (5) les professionnels de la santé mentale et les services d’assistance téléphonique à éventuellement contacter en cas d’urgence suicidaire; et (6) les stratégies pour obtenir un environnement plus sûr au domicile. Les PS sont élaborés avec les suicidants au décours de la crise suicidaire. Les suicidants sont encouragés à partager le SP avec un proche de leur réseau de soutien. Ceci est obligatoire avec un suicidant mineur. Le parent ou le responsable légal doit être impliqué dans la préparation et le suivi du PS. Afin d’évaluer en permanence le risque suicidaire de l’individu, les PS sont revus tout au long du suivi thérapeutique. Le SP est une brève intervention, facile à mettre en œuvre à la suite d’une tentative de suicide. On dispose de résultats de recherche prometteurs concernant son efficacité dans la prévention des récidives de conduites auto-agressives.


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